Articles Presse de l'Alsace - Saison 2017/2018
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Re: Articles Presse de l'Alsace - Saison 2017/2018
Paru le 05/10/2017 :
FCM : Gitta assure l’intérim
Mathieu Gitta passe, pour l’instant, du statut de joueur à celui d’entraîneur au FCM. Photo L’Alsace/ Darek Szuster
Aladin Amdouni, l’entraîneur du FC Mulhouse (NM2) depuis décembre 2016, a annoncé mardi qu’il jetait l’éponge. Les dirigeants du club sont donc à la recherche de son successeur. En attendant de le trouver, ils ont sollicité Mathieu Gitta.
Le capitaine et doyen de l’équipe a accepté de les dépanner : il va quitter sa casquette de joueur pour celle d’entraîneur et assurer l’intérim au moins jusqu’au match de ce samedi à Pfastatt. Il avait déjà assuré l’intérim il y a deux saisons, alors que le club était encore en NM1, après le départ de Jamel Benabid et avant l’arrivée de John Douaglin.
FCM : Gitta assure l’intérim
Mathieu Gitta passe, pour l’instant, du statut de joueur à celui d’entraîneur au FCM. Photo L’Alsace/ Darek Szuster
Aladin Amdouni, l’entraîneur du FC Mulhouse (NM2) depuis décembre 2016, a annoncé mardi qu’il jetait l’éponge. Les dirigeants du club sont donc à la recherche de son successeur. En attendant de le trouver, ils ont sollicité Mathieu Gitta.
Le capitaine et doyen de l’équipe a accepté de les dépanner : il va quitter sa casquette de joueur pour celle d’entraîneur et assurer l’intérim au moins jusqu’au match de ce samedi à Pfastatt. Il avait déjà assuré l’intérim il y a deux saisons, alors que le club était encore en NM1, après le départ de Jamel Benabid et avant l’arrivée de John Douaglin.
The Clown- All Star
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Paru le 06/10/2017 :
par Sandrine Pays
« Je me voyais mal refuser »
Mathieu Gitta va assurer l’intérim au poste d’entraîneur du FCM (NM2) en attendant que les dirigeants mulhousiens trouvent un successeur à Aladin Amdouni. Il sera donc sur le banc, samedi (20 h) à la salle polyvalente de l’ASSM Pfastatt, son ancien club.
Mathieu Gitta va rejoindre le banc le temps d’un ou deux matches. Archives L’Alsace/ Jean-François Frey
Lorsqu’il a appris qu’Aladin Amdouni, entraîneur du FCM (NM2) depuis décembre 2016, jetait l’éponge ( L’Alsace du mercredi 4 octobre), Mathieu Gitta s’est tout de suite douté que les dirigeants du club allaient faire appel à lui pour assurer l’intérim en attendant la nomination d’un nouveau coach.
Le capitaine et doyen de l’équipe a déjà occupé ce poste au pied levé à deux reprises. La première fois en 2012-2013 en NM2, à l’Union Sainte-Marie Metz en Trophée Coupe de France (Ndlr : défaite 88-78) puis face à l’Union Saint-Denis La Courneuve en championnat (Ndlr : victoire 100-75) : en compagnie de Jérôme Lentz, il avait pris le relais de Jamel Benabid, désireux de faire un petit break après le départ de son assistant, Jean-Pierre Zuttion. La deuxième fois, la plus marquante, en 2015-2016 en NM1, face à Blois en championnat (Ndlr : victoire 73-70), alors que Frédéric Munch, le remplaçant de Jamel Benabid, avait laissé tomber le club du jour au lendemain et que John Douaglin, son successeur, n’était pas encore arrivé. Les Mulhousiens, qui restaient sur huit défaites en neuf matches et étaient englués dans les profondeurs du classement, avaient réalisé un véritable exploit au Palais des sports en faisant tomber le leader de l’époque. « Ce match a été une superbe expérience. Les joueurs avaient tous fait le job, ils s’étaient battus comme de beaux diables et n’avaient pas craqué. Ç’avait été vraiment génial. »
« Un déclic pour les joueurs »
Mathieu Gitta a donc accepté, une fois de plus, de donner un coup de main au FCM « pour une durée limitée dans le temps, a priori une quinzaine de jours ». Il a pris les entraînements en charge dès mardi soir et sera sur le banc samedi (20 h) à la salle polyvalente de Pfastatt, voire dans une semaine au Palais des sports face à Kaysersberg. « Dans l’immédiat, le club n’a pas d’autre alternative. Je me voyais mal refuser. Cela aurait été très égoïste de ma part » , explique l’intéressé, qui pour l’instant n’est pas encore décidé à passer définitivement de l’autre côté de la barrière. L’entraîneur intérimaire, privé de Frens Johwe Casseus, absent « pour une durée indéterminée en raison d’un problème de cartilage à un genou », sait que son équipe, créditée d’une seule victoire en quatre matches et installée pour l’instant à la 12e place de la poule D, n’aura pas la partie facile face à un adversaire qui, lui, tourne à plein régime et s’est déjà imposé à trois reprises en quatre sorties. « Nous n’aborderons pas cette rencontre avec la faveur des pronostics face à une équipe et un entraîneur talentueux qui évolueront dans une salle comble acquise à leur cause » , résume l’ancien Pfastattois, malgré tout résolument positif. « Parfois, c’est dans des situations comme la nôtre qu’on est capable de renverser des montagnes. J’espère que le départ d’Aladin - auquel je ne m’attendais pas du tout, malgré les résultats actuels, parce qu’il effectuait à mon sens un travail cohérent - va être un déclic pour les joueurs. En l’état actuel des choses, ils ne peuvent plus se cacher : ils doivent se remettre en question, prendre leurs responsabilités et montrer ce dont ils sont réellement capables, prouver qu’ils n’ont rien à faire en queue de classement. J’ai discuté avec chacun d’entre eux, histoire de faire le point, et leur ai rappelé qu’à l’instar des musiciens d’un orchestre, ils doivent tous jouer la même partition. J’espère qu’ils ont compris qu’aujourd’hui, la balle est dans leur camp. »
FCM : 7. Loisel ; 12. Young ; 20. Coffey ; 33. Dalmazir ; 52. Djadjo ; 69. Hergott ; 82. Godin ; 92. Pothion. Entraîneur : Mathieu Gitta, assisté de Luc Schlegel.
par Sandrine Pays
« Je me voyais mal refuser »
Mathieu Gitta va assurer l’intérim au poste d’entraîneur du FCM (NM2) en attendant que les dirigeants mulhousiens trouvent un successeur à Aladin Amdouni. Il sera donc sur le banc, samedi (20 h) à la salle polyvalente de l’ASSM Pfastatt, son ancien club.
Mathieu Gitta va rejoindre le banc le temps d’un ou deux matches. Archives L’Alsace/ Jean-François Frey
Lorsqu’il a appris qu’Aladin Amdouni, entraîneur du FCM (NM2) depuis décembre 2016, jetait l’éponge ( L’Alsace du mercredi 4 octobre), Mathieu Gitta s’est tout de suite douté que les dirigeants du club allaient faire appel à lui pour assurer l’intérim en attendant la nomination d’un nouveau coach.
Le capitaine et doyen de l’équipe a déjà occupé ce poste au pied levé à deux reprises. La première fois en 2012-2013 en NM2, à l’Union Sainte-Marie Metz en Trophée Coupe de France (Ndlr : défaite 88-78) puis face à l’Union Saint-Denis La Courneuve en championnat (Ndlr : victoire 100-75) : en compagnie de Jérôme Lentz, il avait pris le relais de Jamel Benabid, désireux de faire un petit break après le départ de son assistant, Jean-Pierre Zuttion. La deuxième fois, la plus marquante, en 2015-2016 en NM1, face à Blois en championnat (Ndlr : victoire 73-70), alors que Frédéric Munch, le remplaçant de Jamel Benabid, avait laissé tomber le club du jour au lendemain et que John Douaglin, son successeur, n’était pas encore arrivé. Les Mulhousiens, qui restaient sur huit défaites en neuf matches et étaient englués dans les profondeurs du classement, avaient réalisé un véritable exploit au Palais des sports en faisant tomber le leader de l’époque. « Ce match a été une superbe expérience. Les joueurs avaient tous fait le job, ils s’étaient battus comme de beaux diables et n’avaient pas craqué. Ç’avait été vraiment génial. »
« Un déclic pour les joueurs »
Mathieu Gitta a donc accepté, une fois de plus, de donner un coup de main au FCM « pour une durée limitée dans le temps, a priori une quinzaine de jours ». Il a pris les entraînements en charge dès mardi soir et sera sur le banc samedi (20 h) à la salle polyvalente de Pfastatt, voire dans une semaine au Palais des sports face à Kaysersberg. « Dans l’immédiat, le club n’a pas d’autre alternative. Je me voyais mal refuser. Cela aurait été très égoïste de ma part » , explique l’intéressé, qui pour l’instant n’est pas encore décidé à passer définitivement de l’autre côté de la barrière. L’entraîneur intérimaire, privé de Frens Johwe Casseus, absent « pour une durée indéterminée en raison d’un problème de cartilage à un genou », sait que son équipe, créditée d’une seule victoire en quatre matches et installée pour l’instant à la 12e place de la poule D, n’aura pas la partie facile face à un adversaire qui, lui, tourne à plein régime et s’est déjà imposé à trois reprises en quatre sorties. « Nous n’aborderons pas cette rencontre avec la faveur des pronostics face à une équipe et un entraîneur talentueux qui évolueront dans une salle comble acquise à leur cause » , résume l’ancien Pfastattois, malgré tout résolument positif. « Parfois, c’est dans des situations comme la nôtre qu’on est capable de renverser des montagnes. J’espère que le départ d’Aladin - auquel je ne m’attendais pas du tout, malgré les résultats actuels, parce qu’il effectuait à mon sens un travail cohérent - va être un déclic pour les joueurs. En l’état actuel des choses, ils ne peuvent plus se cacher : ils doivent se remettre en question, prendre leurs responsabilités et montrer ce dont ils sont réellement capables, prouver qu’ils n’ont rien à faire en queue de classement. J’ai discuté avec chacun d’entre eux, histoire de faire le point, et leur ai rappelé qu’à l’instar des musiciens d’un orchestre, ils doivent tous jouer la même partition. J’espère qu’ils ont compris qu’aujourd’hui, la balle est dans leur camp. »
FCM : 7. Loisel ; 12. Young ; 20. Coffey ; 33. Dalmazir ; 52. Djadjo ; 69. Hergott ; 82. Godin ; 92. Pothion. Entraîneur : Mathieu Gitta, assisté de Luc Schlegel.
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Re: Articles Presse de l'Alsace - Saison 2017/2018
Paru le 09/10/2017 :
par Sandrine Pays
Pfastatt au-dessus du lot
L’équipe de Jean-Luc Monschau a dominé les débats face au FC Mulhouse, samedi soir à la salle polyvalente, ne laissant aucune chance à un adversaire à l’effectif trop limité pour espérer l’emporter (87-69).
Lucas Plasse (à g.) et les Pfastattois n’ont laissé aucune chance à Jonathan Godin et aux Mulhousiens.Photo L’Alsace/ Darek Szuster
Les Pfastattois partaient avec la faveur des pronostics, samedi soir à la salle polyvalente face aux Mulhousiens, et ils ont parfaitement assumé leur statut de favoris. À tel point qu’ils ont dominé les débats de la première à la dernière minute, ne laissant aucune chance à des adversaires vite dépassés par les événements.
Jean-Luc Monschau, qui tenait à ce que ses protégés prouvent d’emblée leur efficacité défensive, n’a pas été déçu : ceux-ci ont été particulièrement performants dans ce domaine et n’ont encaissé que neuf points durant le premier quart-temps. Souvent trop statiques, les visiteurs coachés par Mathieu Gitta - qui assure l’intérim au poste d’entraîneur en attendant que les dirigeants du FCM trouvent un successeur à Aladin Amdouni - ont passé le reste du match à courir après le score avec les moyens du bord, en l’occurrence cinq joueurs restés sur le terrain durant la quasi-totalité de la rencontre. Autant dire que le défi était impossible à relever pour un effectif limité car privé de deux éléments (Mathieu Gitta, coincé sur le banc, et Frens Johwe Casseus, blessé et indisponible pour une durée indéterminée) face à l’une des grosses armadas de la poule D qui dispose de joueurs en nombre suffisant - même si elle devait se passer de Mario Porter, blessé - et tourne par ailleurs à plein régime.
Quentin Diehl, auteur d’un véritable festival offensif (30 points, meilleur marqueur), Bacasso Minté, impressionnant en défense (15 rebonds), et compagnie ont donc creusé l’écart, qui culminera à 23 unités (62-39 à la 28e , 66-43 à la 32e ). En seconde mi-temps, cependant, ils ont eu un peu plus de mal face à des Mulhousiens plus adroits, emmenés par un Steve Coffey particulièrement combatif, qui vont revenir à 13 longueurs (69-56 à la 35e ) et marquer 40 points en 20 minutes.
« Tout le monde a fait son boulot »
Heureusement pour eux, les joueurs locaux ne vont pas faiblir en attaque et aligner eux aussi les paniers en alternant jeu intérieur et extérieur, conservant ainsi leur avance. Ils l’emportent finalement 87-69 à l’issue d’un match à sens unique et pointent à la deuxième place du classement, à égalité de points avec Kaysersberg-Ammerschwihr (1er ), Tourcoing (3e ) et Sainte-Marie-Metz (4e ) avec quatre victoires en cinq matches alors que le FCM est désormais lanterne rouge avec quatre défaites.
« Tout le monde a fait son boulot. Nos intérieurs ont été solides avec notamment des aides sur les pénétrations toujours dangereuses de Jonathan Godin. En attaque, malgré le peu de points (Ndlr : 2) de Constantin Minla’a Voundi, nous avons réalisé notre meilleur total de la saison » , résumait Jean-Luc Monschau.
« Ce résultat fait mal, mais il est logique » , reconnaissait de son côté Mathieu Gitta. « Ce match a mis en avant les qualités de nos adversaires et nos défauts. À l’heure actuelle, nous sommes loin, malgré le travail accompli ces derniers mois, d’exploiter au maximum notre potentiel. Nous avons du pain sur la planche et nous devons remettre l’ouvrage sur le métier sans attendre. Nous n’avons pas le temps de nous lamenter sur notre sort, nous devons relever la tête au plus vite. »
ASSM Pfastatt - FC Mulhouse : 87 - 69
Salle polyvalente. Quart-temps : 21-9, 25-20 (46-29), 18-14, 23-26.
Arbitres : MM. Laffaire et Guyon.
Environ 600 spectateurs.
ASSMP :
33 paniers sur 63 tirs dont 10 sur 25 à trois points (Plasse 6) ; 11/16 LF ; 41 rebonds (Minté 15) dont 10 offensifs (Minté 4) et 31 défensifs (Minté 11) ; 18 passes décisives (Bah et Diehl 4) ; 21 pertes de balle (Uneau 5) ; 10 interceptions (Diehl et Grebongo 3) ; 2 contres (Uneau et Minté) ; 13 fautes provoquées (Minté 3) ; 17 fautes personnelles.
Les points : Diehl 30, Plasse 20, Minté 16, Grebongo 4, Minla’a Voundi 2 puis Uneau 9, Willig 4, Spinali 2, Bah 0, Soussi 0. Entraîneur : Jean-Luc Monschau, assisté de Minnig.
FCM :
25 paniers sur 64 tirs dont 6 sur 23 à trois points (Coffey 4) ; 13/20 LF ; 29 rebonds (Pothion 6) dont 9 offensifs (Djadjo et Pothion 3) et 20 défensifs (Coffey 4) ; 13 passes décisives (Coffey 5) ; 16 pertes de balle (Young 5) ; 16 interceptions (Coffey 9) ; 17 fautes provoquées (Pothion 5) ; 11 fautes personnelles ; 2 antisportives (Pothion et Young), une technique (Gitta) et une disqualifiante (Young).
Les points : Coffey 23, Godin 15, Young 14, Hergott 1, Pothion 11 puis Djadjo 5, Loisel 0, Dalmazir 0. Entraîneur : Mathieu Gitta assisté de Schlegel.
par Sandrine Pays
Pfastatt au-dessus du lot
L’équipe de Jean-Luc Monschau a dominé les débats face au FC Mulhouse, samedi soir à la salle polyvalente, ne laissant aucune chance à un adversaire à l’effectif trop limité pour espérer l’emporter (87-69).
Lucas Plasse (à g.) et les Pfastattois n’ont laissé aucune chance à Jonathan Godin et aux Mulhousiens.Photo L’Alsace/ Darek Szuster
Les Pfastattois partaient avec la faveur des pronostics, samedi soir à la salle polyvalente face aux Mulhousiens, et ils ont parfaitement assumé leur statut de favoris. À tel point qu’ils ont dominé les débats de la première à la dernière minute, ne laissant aucune chance à des adversaires vite dépassés par les événements.
Jean-Luc Monschau, qui tenait à ce que ses protégés prouvent d’emblée leur efficacité défensive, n’a pas été déçu : ceux-ci ont été particulièrement performants dans ce domaine et n’ont encaissé que neuf points durant le premier quart-temps. Souvent trop statiques, les visiteurs coachés par Mathieu Gitta - qui assure l’intérim au poste d’entraîneur en attendant que les dirigeants du FCM trouvent un successeur à Aladin Amdouni - ont passé le reste du match à courir après le score avec les moyens du bord, en l’occurrence cinq joueurs restés sur le terrain durant la quasi-totalité de la rencontre. Autant dire que le défi était impossible à relever pour un effectif limité car privé de deux éléments (Mathieu Gitta, coincé sur le banc, et Frens Johwe Casseus, blessé et indisponible pour une durée indéterminée) face à l’une des grosses armadas de la poule D qui dispose de joueurs en nombre suffisant - même si elle devait se passer de Mario Porter, blessé - et tourne par ailleurs à plein régime.
Quentin Diehl, auteur d’un véritable festival offensif (30 points, meilleur marqueur), Bacasso Minté, impressionnant en défense (15 rebonds), et compagnie ont donc creusé l’écart, qui culminera à 23 unités (62-39 à la 28e , 66-43 à la 32e ). En seconde mi-temps, cependant, ils ont eu un peu plus de mal face à des Mulhousiens plus adroits, emmenés par un Steve Coffey particulièrement combatif, qui vont revenir à 13 longueurs (69-56 à la 35e ) et marquer 40 points en 20 minutes.
« Tout le monde a fait son boulot »
Heureusement pour eux, les joueurs locaux ne vont pas faiblir en attaque et aligner eux aussi les paniers en alternant jeu intérieur et extérieur, conservant ainsi leur avance. Ils l’emportent finalement 87-69 à l’issue d’un match à sens unique et pointent à la deuxième place du classement, à égalité de points avec Kaysersberg-Ammerschwihr (1er ), Tourcoing (3e ) et Sainte-Marie-Metz (4e ) avec quatre victoires en cinq matches alors que le FCM est désormais lanterne rouge avec quatre défaites.
« Tout le monde a fait son boulot. Nos intérieurs ont été solides avec notamment des aides sur les pénétrations toujours dangereuses de Jonathan Godin. En attaque, malgré le peu de points (Ndlr : 2) de Constantin Minla’a Voundi, nous avons réalisé notre meilleur total de la saison » , résumait Jean-Luc Monschau.
« Ce résultat fait mal, mais il est logique » , reconnaissait de son côté Mathieu Gitta. « Ce match a mis en avant les qualités de nos adversaires et nos défauts. À l’heure actuelle, nous sommes loin, malgré le travail accompli ces derniers mois, d’exploiter au maximum notre potentiel. Nous avons du pain sur la planche et nous devons remettre l’ouvrage sur le métier sans attendre. Nous n’avons pas le temps de nous lamenter sur notre sort, nous devons relever la tête au plus vite. »
ASSM Pfastatt - FC Mulhouse : 87 - 69
Salle polyvalente. Quart-temps : 21-9, 25-20 (46-29), 18-14, 23-26.
Arbitres : MM. Laffaire et Guyon.
Environ 600 spectateurs.
ASSMP :
33 paniers sur 63 tirs dont 10 sur 25 à trois points (Plasse 6) ; 11/16 LF ; 41 rebonds (Minté 15) dont 10 offensifs (Minté 4) et 31 défensifs (Minté 11) ; 18 passes décisives (Bah et Diehl 4) ; 21 pertes de balle (Uneau 5) ; 10 interceptions (Diehl et Grebongo 3) ; 2 contres (Uneau et Minté) ; 13 fautes provoquées (Minté 3) ; 17 fautes personnelles.
Les points : Diehl 30, Plasse 20, Minté 16, Grebongo 4, Minla’a Voundi 2 puis Uneau 9, Willig 4, Spinali 2, Bah 0, Soussi 0. Entraîneur : Jean-Luc Monschau, assisté de Minnig.
FCM :
25 paniers sur 64 tirs dont 6 sur 23 à trois points (Coffey 4) ; 13/20 LF ; 29 rebonds (Pothion 6) dont 9 offensifs (Djadjo et Pothion 3) et 20 défensifs (Coffey 4) ; 13 passes décisives (Coffey 5) ; 16 pertes de balle (Young 5) ; 16 interceptions (Coffey 9) ; 17 fautes provoquées (Pothion 5) ; 11 fautes personnelles ; 2 antisportives (Pothion et Young), une technique (Gitta) et une disqualifiante (Young).
Les points : Coffey 23, Godin 15, Young 14, Hergott 1, Pothion 11 puis Djadjo 5, Loisel 0, Dalmazir 0. Entraîneur : Mathieu Gitta assisté de Schlegel.
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Paru le 13/10/2017 :
par Sandrine Pays
Coffey, joueur globe-trotter
Steve Coffey, le meneur US du FC Mulhouse (NM2) qui accueille le KABCA samedi (20 h) au Palais des sports, a joué dans différents pays avant de poser ses valises en France, où il a passé une grande partie de son enfance.
Steve Coffey en est convaincu, le FCM, lanterne rouge de la poule D, va relever la tête. Archives L’Alsace/ Darek Szuster
À 29 ans, Steve Coffey a déjà pas mal bourlingué. Ce globe-trotter dans l’âme a jusqu’à présent concilié avec bonheur sa passion des voyages et sa carrière sportive. Après avoir tiré ses premiers paniers à l’âge de 11 ans à Vénissieux, où ses parents habitaient alors, ce natif de Lynchburg (Virginie) est retourné aux États-Unis, à côté de Philadelphie (Pennsylvanie), où il a défendu les couleurs de Wilson High School puis de Kutztown University avant de refaire ses valises et de traverser une nouvelle fois l’Atlantique. Lors de la saison 2010-2011, il portera, à chaque fois durant de courtes périodes, le maillot de Sarriyet en Palestine, de Fès au Maroc et d’Al Riyadi en Jordanie. « J’utilise mon sport pour visiter le monde. J’aime rencontrer les gens et découvrir leur culture, leur histoire. C’est toujours très intéressant et enrichissant. J’ai par exemple profité de mon passage en Palestine pour explorer un certain nombre de lieux saints : je suis chrétien et je tenais à les voir de mes propres yeux » , confie l’intéressé.
Parfaitement bilingue, le meneur US d’1,82m pour 82 kg a ensuite mis à profit sa connaissance du français pour s’installer dans l’Hexagone, où il a fait les beaux jours de Montélimar (NM3 de 2012 à 2015), du Val d’Albret (NM3 en 2015-2016) et de Pont-de-Chéruy (NM2 en 2016-2017) avant de rejoindre le FCM l’été dernier. « J’ai passé une grande partie de mon enfance en France et j’avais envie d’y vivre un moment - finalement plus long que prévu - d’autant que j’y ai de nombreux amis. »
Car Steve Coffey choisit souvent ses clubs en fonction des affinités qu’il a avec l’un ou l’autre joueur. S’il a déménagé à Mulhouse, c’est avant tout parce que son compatriote Andrew Young, dont il est très proche, venait de s’y installer. « J’étais prêt à partir pour une nouvelle destination, mais mon pote Andrew, qui savait que le FCM était à la recherche d’un poste 2, a fait le forcing pour que je le rejoigne en Alsace. Il a fini par me convaincre ! »
« Rien n’est perdu »
Le jeune homme aurait bien évidemment préféré que le début de championnat de sa nouvelle équipe se passe mieux - le FCM est bon dernier de la poule D de NM2 avec quatre défaites en cinq matches au moment d’accueillir le KABCA samedi (20 h) au Palais des sports. Mais il reste résolument positif. « Je suis convaincu que nous valons mieux que notre classement actuel. Mais nous avons dû faire face à un certain nombre de contretemps, la suspension pour deux matches de Jonathan Godin, la blessure de Frens Johwe Casseus (Ndlr : absent pour une durée indéterminée en raison d’un problème de cartilage à un genou) et enfin le départ d’Aladin Amdouni, l’entraîneur… » , explique l’Américain.
« Nous faisons au mieux avec les moyens du bord. Rien n’est perdu : deux autres équipes ont le même nombre de points que nous et cinq autres n’ont qu’un point de plus. Aujourd’hui, nous n’avons aucune pression sur les épaules, parce que nous n’avons rien à perdre. Je commencerai à me poser des questions si nous n’avons toujours qu’une seule victoire à notre actif d’ici trois ou quatre journées. Mais je sais que nous n’allons rien lâcher et que nous allons relever la tête. À nous de montrer ce dont nous sommes réellement capables. »
FCM : 7. Loisel ; 12. Young ; 15. Gitta ; 20. Coffey ; 33. Dalmazir ; 52. Djadjo ; 69. Hergott ; 82. Godin ; 92. Pothion. Entraîneur : Luc Schlegel, assisté de Philippe Scholastique.
par Sandrine Pays
Coffey, joueur globe-trotter
Steve Coffey, le meneur US du FC Mulhouse (NM2) qui accueille le KABCA samedi (20 h) au Palais des sports, a joué dans différents pays avant de poser ses valises en France, où il a passé une grande partie de son enfance.
Steve Coffey en est convaincu, le FCM, lanterne rouge de la poule D, va relever la tête. Archives L’Alsace/ Darek Szuster
À 29 ans, Steve Coffey a déjà pas mal bourlingué. Ce globe-trotter dans l’âme a jusqu’à présent concilié avec bonheur sa passion des voyages et sa carrière sportive. Après avoir tiré ses premiers paniers à l’âge de 11 ans à Vénissieux, où ses parents habitaient alors, ce natif de Lynchburg (Virginie) est retourné aux États-Unis, à côté de Philadelphie (Pennsylvanie), où il a défendu les couleurs de Wilson High School puis de Kutztown University avant de refaire ses valises et de traverser une nouvelle fois l’Atlantique. Lors de la saison 2010-2011, il portera, à chaque fois durant de courtes périodes, le maillot de Sarriyet en Palestine, de Fès au Maroc et d’Al Riyadi en Jordanie. « J’utilise mon sport pour visiter le monde. J’aime rencontrer les gens et découvrir leur culture, leur histoire. C’est toujours très intéressant et enrichissant. J’ai par exemple profité de mon passage en Palestine pour explorer un certain nombre de lieux saints : je suis chrétien et je tenais à les voir de mes propres yeux » , confie l’intéressé.
Parfaitement bilingue, le meneur US d’1,82m pour 82 kg a ensuite mis à profit sa connaissance du français pour s’installer dans l’Hexagone, où il a fait les beaux jours de Montélimar (NM3 de 2012 à 2015), du Val d’Albret (NM3 en 2015-2016) et de Pont-de-Chéruy (NM2 en 2016-2017) avant de rejoindre le FCM l’été dernier. « J’ai passé une grande partie de mon enfance en France et j’avais envie d’y vivre un moment - finalement plus long que prévu - d’autant que j’y ai de nombreux amis. »
Car Steve Coffey choisit souvent ses clubs en fonction des affinités qu’il a avec l’un ou l’autre joueur. S’il a déménagé à Mulhouse, c’est avant tout parce que son compatriote Andrew Young, dont il est très proche, venait de s’y installer. « J’étais prêt à partir pour une nouvelle destination, mais mon pote Andrew, qui savait que le FCM était à la recherche d’un poste 2, a fait le forcing pour que je le rejoigne en Alsace. Il a fini par me convaincre ! »
« Rien n’est perdu »
Le jeune homme aurait bien évidemment préféré que le début de championnat de sa nouvelle équipe se passe mieux - le FCM est bon dernier de la poule D de NM2 avec quatre défaites en cinq matches au moment d’accueillir le KABCA samedi (20 h) au Palais des sports. Mais il reste résolument positif. « Je suis convaincu que nous valons mieux que notre classement actuel. Mais nous avons dû faire face à un certain nombre de contretemps, la suspension pour deux matches de Jonathan Godin, la blessure de Frens Johwe Casseus (Ndlr : absent pour une durée indéterminée en raison d’un problème de cartilage à un genou) et enfin le départ d’Aladin Amdouni, l’entraîneur… » , explique l’Américain.
« Nous faisons au mieux avec les moyens du bord. Rien n’est perdu : deux autres équipes ont le même nombre de points que nous et cinq autres n’ont qu’un point de plus. Aujourd’hui, nous n’avons aucune pression sur les épaules, parce que nous n’avons rien à perdre. Je commencerai à me poser des questions si nous n’avons toujours qu’une seule victoire à notre actif d’ici trois ou quatre journées. Mais je sais que nous n’allons rien lâcher et que nous allons relever la tête. À nous de montrer ce dont nous sommes réellement capables. »
FCM : 7. Loisel ; 12. Young ; 15. Gitta ; 20. Coffey ; 33. Dalmazir ; 52. Djadjo ; 69. Hergott ; 82. Godin ; 92. Pothion. Entraîneur : Luc Schlegel, assisté de Philippe Scholastique.
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Re: Articles Presse de l'Alsace - Saison 2017/2018
Paru le 16/10/2017 :
par T.S.
Le FCM n’y arrive toujours pas
Pour son second derby haut-rhinois en deux semaines, le FC Mulhouse s’est incliné lourdement face au Kaysersberg ABCA, samedi soir au Palais des sports (69-93).
Abdoulaye N’Diaye (à gauche) et le KABCA ont logiquement dominé José Djadjo et le FCM.Photo L’Alsace/ Vanessa Meyer
Des sourires, il y en avait samedi soir au Palais des sports, mais pas sur le banc mulhousien. Comme à Pfastatt une semaine plus tôt, les coéquipiers de Jonathan Godin n’ont pas trouvé les armes pour tenir tête à un prétendant à la montée, en l’occurrence Kaysersberg, et ont rapidement sombré.
Malgré un début de match intéressant, marqué par la hargne d’Andrew Young, auteur d’un dunk rageur dans les premières secondes, les Mulhousiens n’ont jamais pu rivaliser. Alors que Cabarkapa (24 points) et Walter (15) s’en donnaient à cœur joie à longue distance, les joueurs locaux, exceptionnellement coachés par Luc Schlegel en attendant la nomination d’un nouvel entraîneur, enchaînaient les pertes de balle et les mauvais choix offensifs. Avant même la fin du premier quart-temps, l’écart semblait déjà irrévocable (13-26). Les affaires des Mulhousiens ne s’arrangeaient pas lorsque Walter, encore lui, convertissait deux mouvements offensifs sous le cercle. « On n’a pas réussi à se mettre à niveau. On prend un éclat tout de suite et on n’a pas les ressources pour revenir de -10 » , note Luc Schlegel. « On arrive à hausser notre niveau sur deux ou trois minutes, à l’instar de Young et Godin, qui parvenaient à trouver l’ouverture, et puis plus rien. On n’est pas incisif assez longtemps pour rivaliser. »
À la mi-temps, les Mulhousiens regagnaient les vestiaires têtes baissées, comme pour éviter de lever les yeux vers le tableau d’affichage, qui annonçait un retard de 15 points (34-49).
« Il n’y avait rien à faire »
Si les supporters du FCM pensaient leur calvaire terminé, le retour sur le terrain de leurs protégés n’allait pas les rassurer. Ils devront attendre quatre minutes pour que les Mulhousiens inscrivent leurs premiers points par Djadjo, qui répondait au 8-0 de Kaysersberg. Schaal, Berquier, Walter, le danger venait de toutes parts pour le FCM, qui prenait littéralement l’eau. Seul Andrew Young (19 points) parvenait à sortir son épingle du jeu, impeccable dans la raquette, mais trop seul. « On a besoin de prendre de la confiance et de trouver le déclic. Là, il n’y avait rien à faire, KB était trop fort pour nous » , regrette Luc Schlegel. La fin de match était un peu plus équilibrée et l’écart se stabilisait autour des 30 points. S’il faut retenir quelque chose côté mulhousien, c’est la prestation du jeune Quentin Loisel, auteur de six points dans les deux dernières minutes. Dernier au classement, le FCM devra se ressaisir dès la semaine prochaine à Récy. « C’est un déplacement compliqué, mais après une bonne semaine d’entraînement on devrait être mieux armé » , relativise Luc Schlegel.
FC Mulhouse - Kaysersberg ABCA : 69 - 93
Palais des sports. Quart-temps : 13-26, 21-23, 15-30, 20-14. Arbitres : M. Funfrock et Mlle Ba.
FCM : Loisel 6, Young 18, Gitta 3, Coffey 10, Djadjo 2, Hergott 7, Godin 10, Pothion 13.
KABCA : Schaal 3, Berquier 8, Ghezala 14, Cransac 2, Walter 15, Cabarkapa 24, Tarris 15, Ndiaye 12.
par T.S.
Le FCM n’y arrive toujours pas
Pour son second derby haut-rhinois en deux semaines, le FC Mulhouse s’est incliné lourdement face au Kaysersberg ABCA, samedi soir au Palais des sports (69-93).
Abdoulaye N’Diaye (à gauche) et le KABCA ont logiquement dominé José Djadjo et le FCM.Photo L’Alsace/ Vanessa Meyer
Des sourires, il y en avait samedi soir au Palais des sports, mais pas sur le banc mulhousien. Comme à Pfastatt une semaine plus tôt, les coéquipiers de Jonathan Godin n’ont pas trouvé les armes pour tenir tête à un prétendant à la montée, en l’occurrence Kaysersberg, et ont rapidement sombré.
Malgré un début de match intéressant, marqué par la hargne d’Andrew Young, auteur d’un dunk rageur dans les premières secondes, les Mulhousiens n’ont jamais pu rivaliser. Alors que Cabarkapa (24 points) et Walter (15) s’en donnaient à cœur joie à longue distance, les joueurs locaux, exceptionnellement coachés par Luc Schlegel en attendant la nomination d’un nouvel entraîneur, enchaînaient les pertes de balle et les mauvais choix offensifs. Avant même la fin du premier quart-temps, l’écart semblait déjà irrévocable (13-26). Les affaires des Mulhousiens ne s’arrangeaient pas lorsque Walter, encore lui, convertissait deux mouvements offensifs sous le cercle. « On n’a pas réussi à se mettre à niveau. On prend un éclat tout de suite et on n’a pas les ressources pour revenir de -10 » , note Luc Schlegel. « On arrive à hausser notre niveau sur deux ou trois minutes, à l’instar de Young et Godin, qui parvenaient à trouver l’ouverture, et puis plus rien. On n’est pas incisif assez longtemps pour rivaliser. »
À la mi-temps, les Mulhousiens regagnaient les vestiaires têtes baissées, comme pour éviter de lever les yeux vers le tableau d’affichage, qui annonçait un retard de 15 points (34-49).
« Il n’y avait rien à faire »
Si les supporters du FCM pensaient leur calvaire terminé, le retour sur le terrain de leurs protégés n’allait pas les rassurer. Ils devront attendre quatre minutes pour que les Mulhousiens inscrivent leurs premiers points par Djadjo, qui répondait au 8-0 de Kaysersberg. Schaal, Berquier, Walter, le danger venait de toutes parts pour le FCM, qui prenait littéralement l’eau. Seul Andrew Young (19 points) parvenait à sortir son épingle du jeu, impeccable dans la raquette, mais trop seul. « On a besoin de prendre de la confiance et de trouver le déclic. Là, il n’y avait rien à faire, KB était trop fort pour nous » , regrette Luc Schlegel. La fin de match était un peu plus équilibrée et l’écart se stabilisait autour des 30 points. S’il faut retenir quelque chose côté mulhousien, c’est la prestation du jeune Quentin Loisel, auteur de six points dans les deux dernières minutes. Dernier au classement, le FCM devra se ressaisir dès la semaine prochaine à Récy. « C’est un déplacement compliqué, mais après une bonne semaine d’entraînement on devrait être mieux armé » , relativise Luc Schlegel.
FC Mulhouse - Kaysersberg ABCA : 69 - 93
Palais des sports. Quart-temps : 13-26, 21-23, 15-30, 20-14. Arbitres : M. Funfrock et Mlle Ba.
FCM : Loisel 6, Young 18, Gitta 3, Coffey 10, Djadjo 2, Hergott 7, Godin 10, Pothion 13.
KABCA : Schaal 3, Berquier 8, Ghezala 14, Cransac 2, Walter 15, Cabarkapa 24, Tarris 15, Ndiaye 12.
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Re: Articles Presse de l'Alsace - Saison 2017/2018
Paru le 20/10/2017 :
par Sandrine Pays
Schlegel va à l’essentiel
Mathieu Gitta ayant repris son rôle de joueur à temps plein, c’est Luc Schlegel, déjà sur le banc le week-end passé face au KABCA, qui occupe pour l’instant le poste d’entraîneur du FC Mulhouse, en déplacement samedi (20 h) à Recy Saint-Martin.
Luc Schlegel n’a pas fait de grand s discours aux joueurs cette s emai ne : « Autant aller à l’essentiel. Pour avoir une chance de gagner, quel que soit l’adversaire, il faut défendre, faire preuve d’agressivité et se battre de la première à la dernière minute. » Photo L’Alsace/ Darek Szuster
Le FC Mulhouse, 14e et dernier de la poule D de NM2 avec une victoire et cinq défaites, est toujours à la recherche d’un entraîneur après la démission, au début du mois, d’Aladin Amdouni (nos précédentes éditions). Mathieu Gitta, le capitaine, a assuré l’intérim durant 15 jours, coachant l’équipe lors de son court déplacement à Pfastatt (87-69), mais vient de passer la main pour reprendre son rôle de joueur à temps plein comme il le souhaitait. Luc Schlegel, l’assistant d’Aladin Amdouni depuis le début du championnat, a donc pris le relais. Il était sur le banc le week-end dernier au Palais des sports face au KABCA (69-93), il y sera à nouveau samedi (20 h) à Recy Saint-Martin après avoir dirigé trois des entraînements de la semaine. « Je ne peux pas faire plus en raison de mon boulot » , explique ce consultant financier de 39 ans appelé à dépanner le club sur une courte période. « Le FCM ne rejouera que le 4 novembre, face à Tremblay, et devrait avoir trouvé un entraîneur d’ici là. »
D’ici là, l’ancien meneur, fidèle à Mulhouse durant toute sa carrière, exception faite d’un passage au STB Havre et à l’AU Schiltigheim, n’a qu’un objectif : « remettre l’équipe sur pied mentalement ». « Les joueurs ont du potentiel, ils l’ont déjà prouvé. Ils sont capables de produire de très belles séquences. Malheureusement que par intermittence. Peut-être parce qu’ils ne prennent pas assez leurs responsabilités et baissent parfois les bras trop vite » , note le Haut-Rhinois en rappelant que l’équipe n’a jamais été au complet, si ce n’est lors du coup d’envoi du championnat, à Gennevilliers, où elle a d’ailleurs remporté son seul succès à ce jour. « Jonathan Godin a été suspendu, Frens Johwe Casseus est blessé, Mathieu Gitta a coaché… Cet été, nous avons enregistré l’arrivée de quatre nouveaux, ce qui n’a rien d’anodin d’autant qu’ils font partie du cinq de base, et mettre en place un collectif digne de ce nom est d’autant plus difficile lorsque les absences se multiplient. »
Penser à Gennevilliers
Malgré une situation difficile, Luc Schlegel reste résolument positif : « Les joueurs doivent retrouver l’état d’esprit qui était le leur à Gennevilliers, où ils étaient au taquet. Ils en ont les moyens. » L’entraîneur intérimaire, qui ne veut pas mettre de pression supplémentaire sur les épaules de ses protégés, ne leur a pas fait de grands discours cette semaine. « Autant aller à l’essentiel. Pour avoir une chance de gagner, quel que soit l’adversaire, il faut défendre, faire preuve d’agressivité et se battre de la première à la dernière minute. »
Le Mulhousien a bien évidemment pointé les points forts de Recy Saint-Martin, promu au quatrième échelon français au terme d’une saison 2016-2017 parfaite (22 victoires en 22 matches) et pour l’instant 5e avec quatre victoires et deux défaites. À commencer par ses trois éléments moteurs, Sylvain Sautier, ailier fort meilleur marqueur de la poule (18,33 points en moyenne par match), Julien Sauret, meneur expérimenté, et Calvin Jubnot, intérieur de 2 m. « Ce n’est pas la peine d’en faire des tonnes sur l’adversaire » , précise Luc Schlegel. « Les joueurs doivent rester concentrés sur eux-mêmes. Et ne pas oublier qu’ils commencent à montrer des choses intéressantes à l’entraînement, qu’ils doivent maintenant reproduire en match. »
FCM : 7. Loisel ; 12. Young ; 15. Gitta ; 20. Coffey ; 33. Dalmazir ; 52. Djadjo ; 69. Hergott ; 82. Godin ; 92. Pothion. Entraîneur : Luc Schlegel.
par Sandrine Pays
Schlegel va à l’essentiel
Mathieu Gitta ayant repris son rôle de joueur à temps plein, c’est Luc Schlegel, déjà sur le banc le week-end passé face au KABCA, qui occupe pour l’instant le poste d’entraîneur du FC Mulhouse, en déplacement samedi (20 h) à Recy Saint-Martin.
Luc Schlegel n’a pas fait de grand s discours aux joueurs cette s emai ne : « Autant aller à l’essentiel. Pour avoir une chance de gagner, quel que soit l’adversaire, il faut défendre, faire preuve d’agressivité et se battre de la première à la dernière minute. » Photo L’Alsace/ Darek Szuster
Le FC Mulhouse, 14e et dernier de la poule D de NM2 avec une victoire et cinq défaites, est toujours à la recherche d’un entraîneur après la démission, au début du mois, d’Aladin Amdouni (nos précédentes éditions). Mathieu Gitta, le capitaine, a assuré l’intérim durant 15 jours, coachant l’équipe lors de son court déplacement à Pfastatt (87-69), mais vient de passer la main pour reprendre son rôle de joueur à temps plein comme il le souhaitait. Luc Schlegel, l’assistant d’Aladin Amdouni depuis le début du championnat, a donc pris le relais. Il était sur le banc le week-end dernier au Palais des sports face au KABCA (69-93), il y sera à nouveau samedi (20 h) à Recy Saint-Martin après avoir dirigé trois des entraînements de la semaine. « Je ne peux pas faire plus en raison de mon boulot » , explique ce consultant financier de 39 ans appelé à dépanner le club sur une courte période. « Le FCM ne rejouera que le 4 novembre, face à Tremblay, et devrait avoir trouvé un entraîneur d’ici là. »
D’ici là, l’ancien meneur, fidèle à Mulhouse durant toute sa carrière, exception faite d’un passage au STB Havre et à l’AU Schiltigheim, n’a qu’un objectif : « remettre l’équipe sur pied mentalement ». « Les joueurs ont du potentiel, ils l’ont déjà prouvé. Ils sont capables de produire de très belles séquences. Malheureusement que par intermittence. Peut-être parce qu’ils ne prennent pas assez leurs responsabilités et baissent parfois les bras trop vite » , note le Haut-Rhinois en rappelant que l’équipe n’a jamais été au complet, si ce n’est lors du coup d’envoi du championnat, à Gennevilliers, où elle a d’ailleurs remporté son seul succès à ce jour. « Jonathan Godin a été suspendu, Frens Johwe Casseus est blessé, Mathieu Gitta a coaché… Cet été, nous avons enregistré l’arrivée de quatre nouveaux, ce qui n’a rien d’anodin d’autant qu’ils font partie du cinq de base, et mettre en place un collectif digne de ce nom est d’autant plus difficile lorsque les absences se multiplient. »
Penser à Gennevilliers
Malgré une situation difficile, Luc Schlegel reste résolument positif : « Les joueurs doivent retrouver l’état d’esprit qui était le leur à Gennevilliers, où ils étaient au taquet. Ils en ont les moyens. » L’entraîneur intérimaire, qui ne veut pas mettre de pression supplémentaire sur les épaules de ses protégés, ne leur a pas fait de grands discours cette semaine. « Autant aller à l’essentiel. Pour avoir une chance de gagner, quel que soit l’adversaire, il faut défendre, faire preuve d’agressivité et se battre de la première à la dernière minute. »
Le Mulhousien a bien évidemment pointé les points forts de Recy Saint-Martin, promu au quatrième échelon français au terme d’une saison 2016-2017 parfaite (22 victoires en 22 matches) et pour l’instant 5e avec quatre victoires et deux défaites. À commencer par ses trois éléments moteurs, Sylvain Sautier, ailier fort meilleur marqueur de la poule (18,33 points en moyenne par match), Julien Sauret, meneur expérimenté, et Calvin Jubnot, intérieur de 2 m. « Ce n’est pas la peine d’en faire des tonnes sur l’adversaire » , précise Luc Schlegel. « Les joueurs doivent rester concentrés sur eux-mêmes. Et ne pas oublier qu’ils commencent à montrer des choses intéressantes à l’entraînement, qu’ils doivent maintenant reproduire en match. »
FCM : 7. Loisel ; 12. Young ; 15. Gitta ; 20. Coffey ; 33. Dalmazir ; 52. Djadjo ; 69. Hergott ; 82. Godin ; 92. Pothion. Entraîneur : Luc Schlegel.
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Re: Articles Presse de l'Alsace - Saison 2017/2018
Paru le 23/10/2017 :
Le FCM renoue avec la victoire
Après cinq défaites d’affilée, le FC Mulhouse a enfin renoué avec la victoire, samedi soir à Recy Saint-Martin, dans le fief d’une équipe invaincue à domicile depuis 26 matches (63-80).
Recy Saint-Martin, invaincu à domicile depuis 26 matches - depuis avril 2015 - recevait samedi soir le FC Mulhouse, dernier du classement de la poule D de NM2. Un début de match peu intensif débouche sur un faux rythme. Les défenses sont verrouillées, Recyotes et Mulhousiens tentent donc beaucoup de tirs à trois points. Si les Tangos mènent de peu en début de match, ils sont devancés sur un panier à trois points de Tristan Pothion (18-15 à la 10e ).
Il faut attendre la fin du deuxième quart-temps pour voir les deux équipes s’exprimer davantage. La situation tourne en faveur des Alsaciens avec deux paniers longue distance consécutifs de José Djadjo et Steve Coffey (19e ) : ils prennent ainsi un avantage de 9 points à la mi-temps (38-29 à la 20e ).
« On a très bien défendu »
De nombreuses pertes de balle (16 au total) des joueurs locaux permettent au FC Mulhouse de rester devant et d’avoir l’avantage psychologique sur la partie. Un tir de Mathieu Gitta à la sonnerie finale du troisième quart-temps prouve la confiance des Bleus (59-50 à la 30e ). Recy Saint-Martin reprend espoir grâce à un panier à trois points de Remy (64-61 à la 33e ) qui ne laisse qu’un avantage de trois petits points aux visiteurs. Il n’en fallait pas plus pour que ceux-ci en remettent une couche par l’intermédiaire de Jonathan Godin en contre-attaque (77-63 à la 37e ). Mulhouse a réalisé un grand match et l’emporte 80-63.
« C’est difficile de gagner avec 20 % de réussite à 3 points et 40 % à 2 points. Les statistiques ne jouent pas en notre faveur. On a laissé les Alsaciens prendre confiance. Il y a eu un problème au niveau de l’approche du match » , commentait Grégoire Pastres, l’entraîneur de Recy Saint-Martin.
« Je suis content parce qu’on a très bien défendu face à une bonne équipe. Nos adversaires sont revenus à trois points, mais nous avons quand même réussi à rester fort mentalement. Quand on provoque du mouvement et que les shooteurs sont en confiance, ça va mieux. L’état d’esprit et le mental ont joué ce samedi soir. J’avais dit aux joueurs de prouver qu’ils formaient une vraie équipe, ils ont fait plus que ce que j’espérais » , notait de son côté Luc Schlegel, nommé entraîneur le temps que le club trouve un successeur à Aladin Amdouni, parti au début du mois.
Recy Saint-Martin - FC Mulhouse : 63 - 80
Quart-temps : 17-18, 12-20, 21-21, 13-21.
Arbitres : MM. Pintaux et Declercq. 150 spectateurs.
Recy Saint-Martin : 17 fautes ; éliminé : Sautier (39e ). Gimenez 11, Lemon 7, Sauret 7, Jubenot 11, Sautier 14, Remy 3, Hylaire 8, Pate 2, David, Millero.
FC Mulhouse : 20 fautes. Loisel, Young 12, Casseus, Gitta 8, Coffey 14, Dalmazir, Djadjo 6, Hergott, Godin 22, Pothion 18.
Le FCM renoue avec la victoire
Après cinq défaites d’affilée, le FC Mulhouse a enfin renoué avec la victoire, samedi soir à Recy Saint-Martin, dans le fief d’une équipe invaincue à domicile depuis 26 matches (63-80).
Recy Saint-Martin, invaincu à domicile depuis 26 matches - depuis avril 2015 - recevait samedi soir le FC Mulhouse, dernier du classement de la poule D de NM2. Un début de match peu intensif débouche sur un faux rythme. Les défenses sont verrouillées, Recyotes et Mulhousiens tentent donc beaucoup de tirs à trois points. Si les Tangos mènent de peu en début de match, ils sont devancés sur un panier à trois points de Tristan Pothion (18-15 à la 10e ).
Il faut attendre la fin du deuxième quart-temps pour voir les deux équipes s’exprimer davantage. La situation tourne en faveur des Alsaciens avec deux paniers longue distance consécutifs de José Djadjo et Steve Coffey (19e ) : ils prennent ainsi un avantage de 9 points à la mi-temps (38-29 à la 20e ).
« On a très bien défendu »
De nombreuses pertes de balle (16 au total) des joueurs locaux permettent au FC Mulhouse de rester devant et d’avoir l’avantage psychologique sur la partie. Un tir de Mathieu Gitta à la sonnerie finale du troisième quart-temps prouve la confiance des Bleus (59-50 à la 30e ). Recy Saint-Martin reprend espoir grâce à un panier à trois points de Remy (64-61 à la 33e ) qui ne laisse qu’un avantage de trois petits points aux visiteurs. Il n’en fallait pas plus pour que ceux-ci en remettent une couche par l’intermédiaire de Jonathan Godin en contre-attaque (77-63 à la 37e ). Mulhouse a réalisé un grand match et l’emporte 80-63.
« C’est difficile de gagner avec 20 % de réussite à 3 points et 40 % à 2 points. Les statistiques ne jouent pas en notre faveur. On a laissé les Alsaciens prendre confiance. Il y a eu un problème au niveau de l’approche du match » , commentait Grégoire Pastres, l’entraîneur de Recy Saint-Martin.
« Je suis content parce qu’on a très bien défendu face à une bonne équipe. Nos adversaires sont revenus à trois points, mais nous avons quand même réussi à rester fort mentalement. Quand on provoque du mouvement et que les shooteurs sont en confiance, ça va mieux. L’état d’esprit et le mental ont joué ce samedi soir. J’avais dit aux joueurs de prouver qu’ils formaient une vraie équipe, ils ont fait plus que ce que j’espérais » , notait de son côté Luc Schlegel, nommé entraîneur le temps que le club trouve un successeur à Aladin Amdouni, parti au début du mois.
Recy Saint-Martin - FC Mulhouse : 63 - 80
Quart-temps : 17-18, 12-20, 21-21, 13-21.
Arbitres : MM. Pintaux et Declercq. 150 spectateurs.
Recy Saint-Martin : 17 fautes ; éliminé : Sautier (39e ). Gimenez 11, Lemon 7, Sauret 7, Jubenot 11, Sautier 14, Remy 3, Hylaire 8, Pate 2, David, Millero.
FC Mulhouse : 20 fautes. Loisel, Young 12, Casseus, Gitta 8, Coffey 14, Dalmazir, Djadjo 6, Hergott, Godin 22, Pothion 18.
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Re: Articles Presse de l'Alsace - Saison 2017/2018
Paru le 03/11/2017 :
par Sandrine Pays
« Tremblay est à notre portée »
Toujours coachés par Luc Schlegel, les joueurs du FC Mulhouse, avant-derniers de la poule D de NM2, espèrent décrocher leur premier succès de la saison à domicile samedi (20 h) au complexe sportif de la Doller face à Tremblay.
Luc Schlegel en est convaincu : après sa récente victoire à Recy Saint-Martin, le FCM peut battre Tremblay, Archives L’Alsace/ Darek Szuster
Depuis la démission d’Aladin Amdouni, il y a un mois, le FCM est toujours sans entraîneur. « Nous pensons avoir trouvé la bonne personne et espérons aboutir à un accord d’ici la fin de la semaine » , résume Patrick Schlegel, membre du comité directeur du club, très prudent alors qu’aucun papier n’a encore été signé. « Si tout se passe comme prévu, elle pourrait prendre l’équipe en main à partir de lundi prochain. »
En attendant, Luc Schlegel, l’assistant d’Aladin Amdouni au début du championnat, continue à assurer l’intérim. Après avoir été sur le banc le 14 octobre au Palais des sports face au KABCA (défaite 69-93) puis le 21 à Recy Saint-Martin (victoire 63-80), il y prendra à nouveau place samedi (20 h) au complexe sportif de la Doller face à Tremblay. Avec l’espoir de décrocher un troisième succès, qui serait par ailleurs le premier de la saison à domicile. « À Recy Saint-Martin, j’avais demandé aux joueurs de mettre beaucoup d’intensité en défense, ce qu’ils ont fait de la première à la dernière minute, empêchant ainsi leurs adversaires de marquer autant de points que d’habitude » , se réjouit l’ancien meneur.
« Se ressourcer »
Bien évidemment ravi de ce résultat, Luc Schlegel ne s’enflamme cependant pas pour autant. « Nous avons tous ressenti un énorme soulagement au coup de sifflet final. Cette victoire nous fait un bien fou, d’autant qu’elle est avant tout collective, les uns et les autres ayant pris leurs responsabilités et apporté leur pierre à l’édifice. Mais nous devons garder les pieds sur terre : nous avons encore du pain sur la planche et nous ne devons surtout pas retomber dans nos travers habituels » , souligne-t-il en rappelant que l’équipe restait sur cinq revers consécutifs. Les Mulhousiens, treizièmes et avant-derniers de la poule D de NM2, à égalité de points avec Tremblay (11e ), la CTC Paris Basket Avenir (12e ) et Gennevilliers (14e ), ont bénéficié de quelques jours de repos après leur déplacement dans la Marne, puisqu’ils n’avaient pas de match lors du week-end des 28 et 29 octobre. « Ils en ont profité pour se ressourcer et reprendre des forces » , note Luc Schlegel en précisant avoir retrouvé des joueurs « animés d’un bel état d’esprit et désireux d’aller de l’avant ».
« Meilleure attaque de la poule »
Après avoir à nouveau « montré des choses intéressantes à l’entraînement » , Mathieu Gitta et les siens semblent avoir toutes les cartes en main pour l’emporter ce week-end. « Tremblay, qui vient de battre le KABCA, possède la meilleure attaque de la poule avec 81 points marqués en moyenne par match, mais en encaisse tout autant. Elle a concédé trois de ses cinq défaites sur un écart de moins de trois points et n’a pas encore gagné loin de ses bases » , relève le coach, toujours privé de Frens Johwe Casseus, absent pour une durée indéterminée en raison d’un problème de cartilage à un genou. « Elle peut devenir très dangereuse si on la laisse faire, en particulier grâce au meneur Charly Pleux (Ndlr : qui avait fait un passage éclair au FCM, alors en NM1, en 2014-2015) ainsi qu’aux arrières Sophaine Rafai et Alan-Michael Thompson. Notre objectif sera de limiter son impact offensif - nous ferons tout pour ne pas encaisser plus de 65 points. Nous avons les moyens de la perturber et de prendre l’ascendant. J’en suis convaincu, Tremblay est à notre portée. »
FCM : 7. Loisel ; 12. Young ; 15. Gitta ; 20. Coffey ; 33. Dalmazir ; 52. Djadjo ; 69. Hergott ; 82. Godin ; 92. Pothion. Entraîneur : Luc Schlegel.
par Sandrine Pays
« Tremblay est à notre portée »
Toujours coachés par Luc Schlegel, les joueurs du FC Mulhouse, avant-derniers de la poule D de NM2, espèrent décrocher leur premier succès de la saison à domicile samedi (20 h) au complexe sportif de la Doller face à Tremblay.
Luc Schlegel en est convaincu : après sa récente victoire à Recy Saint-Martin, le FCM peut battre Tremblay, Archives L’Alsace/ Darek Szuster
Depuis la démission d’Aladin Amdouni, il y a un mois, le FCM est toujours sans entraîneur. « Nous pensons avoir trouvé la bonne personne et espérons aboutir à un accord d’ici la fin de la semaine » , résume Patrick Schlegel, membre du comité directeur du club, très prudent alors qu’aucun papier n’a encore été signé. « Si tout se passe comme prévu, elle pourrait prendre l’équipe en main à partir de lundi prochain. »
En attendant, Luc Schlegel, l’assistant d’Aladin Amdouni au début du championnat, continue à assurer l’intérim. Après avoir été sur le banc le 14 octobre au Palais des sports face au KABCA (défaite 69-93) puis le 21 à Recy Saint-Martin (victoire 63-80), il y prendra à nouveau place samedi (20 h) au complexe sportif de la Doller face à Tremblay. Avec l’espoir de décrocher un troisième succès, qui serait par ailleurs le premier de la saison à domicile. « À Recy Saint-Martin, j’avais demandé aux joueurs de mettre beaucoup d’intensité en défense, ce qu’ils ont fait de la première à la dernière minute, empêchant ainsi leurs adversaires de marquer autant de points que d’habitude » , se réjouit l’ancien meneur.
« Se ressourcer »
Bien évidemment ravi de ce résultat, Luc Schlegel ne s’enflamme cependant pas pour autant. « Nous avons tous ressenti un énorme soulagement au coup de sifflet final. Cette victoire nous fait un bien fou, d’autant qu’elle est avant tout collective, les uns et les autres ayant pris leurs responsabilités et apporté leur pierre à l’édifice. Mais nous devons garder les pieds sur terre : nous avons encore du pain sur la planche et nous ne devons surtout pas retomber dans nos travers habituels » , souligne-t-il en rappelant que l’équipe restait sur cinq revers consécutifs. Les Mulhousiens, treizièmes et avant-derniers de la poule D de NM2, à égalité de points avec Tremblay (11e ), la CTC Paris Basket Avenir (12e ) et Gennevilliers (14e ), ont bénéficié de quelques jours de repos après leur déplacement dans la Marne, puisqu’ils n’avaient pas de match lors du week-end des 28 et 29 octobre. « Ils en ont profité pour se ressourcer et reprendre des forces » , note Luc Schlegel en précisant avoir retrouvé des joueurs « animés d’un bel état d’esprit et désireux d’aller de l’avant ».
« Meilleure attaque de la poule »
Après avoir à nouveau « montré des choses intéressantes à l’entraînement » , Mathieu Gitta et les siens semblent avoir toutes les cartes en main pour l’emporter ce week-end. « Tremblay, qui vient de battre le KABCA, possède la meilleure attaque de la poule avec 81 points marqués en moyenne par match, mais en encaisse tout autant. Elle a concédé trois de ses cinq défaites sur un écart de moins de trois points et n’a pas encore gagné loin de ses bases » , relève le coach, toujours privé de Frens Johwe Casseus, absent pour une durée indéterminée en raison d’un problème de cartilage à un genou. « Elle peut devenir très dangereuse si on la laisse faire, en particulier grâce au meneur Charly Pleux (Ndlr : qui avait fait un passage éclair au FCM, alors en NM1, en 2014-2015) ainsi qu’aux arrières Sophaine Rafai et Alan-Michael Thompson. Notre objectif sera de limiter son impact offensif - nous ferons tout pour ne pas encaisser plus de 65 points. Nous avons les moyens de la perturber et de prendre l’ascendant. J’en suis convaincu, Tremblay est à notre portée. »
FCM : 7. Loisel ; 12. Young ; 15. Gitta ; 20. Coffey ; 33. Dalmazir ; 52. Djadjo ; 69. Hergott ; 82. Godin ; 92. Pothion. Entraîneur : Luc Schlegel.
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Re: Articles Presse de l'Alsace - Saison 2017/2018
Paru le 06/11/2017 :
par Sandrine Pays
Le FCM n’a pas paniqué
Les Mulhousiens ont décroché leur première victoire de la saison à domicile, samedi soir au complexe sportif de la Doller face à Tremblay (72-65).
Jonathan Godin, meilleur marqueur du match, ici aux prises avec Stéphane Jammeh (10) et Yanick Nadjilem Ngali (20) sous le regard de Charly Pleux, et le FCM ont réalisé une excellente opération lors de cette 8 e journée de NM2.Photo L’Alsace/ Thierry Gachon
Luc Schlegel, l’entraîneur intérimaire, affichait un grand sourire, samedi soir au complexe sportif de la Doller, où le FCM, qu’il coachait pour la troisième fois, venait d’accrocher sa troisième victoire de la saison, la première à domicile, face à Tremblay (72-65). « Les joueurs ont fait preuve du même état d’esprit qu’à Recy Saint-Martin (Ndlr : où ils avaient mis fin 15 jours plus tôt à une série de cinq défaites consécutives en s’imposant 63-80) et misé une fois de plus sur le collectif. Ils ont fait des erreurs, mais ils n’ont pas paniqué et n’ont pas craqué. Aujourd’hui, ils forment une véritable équipe et récoltent enfin les fruits de leur travail. »
Remis sur les bons rails grâce à leur récent succès dans la Marne, les Mulhousiens, toujours privés de Frens Johwe Casseus, absent pour une durée indéterminée en raison d’un problème de cartilage à un genou, semblaient avoir les moyens de venir à bout d’un adversaire ne s’étant encore jamais imposé loin de ses bases depuis le début du championnat et traînant comme eux dans les profondeurs du classement - tout en possédant la meilleure attaque de la poule avec 81 points marqués en moyenne par match avant celui de ce week-end.
Un 23-4 en neuf minutes
Pour autant, ils n’ont pas eu la partie facile, eux qui ont démarré le match en se montrant particulièrement maladroits (4/13 dans le premier quart-temps). Heureusement pour eux, ils ont retrouvé l’adresse qui leur faisait jusqu’alors défaut au moment où Charly Pleux, l’ancien du FCM, et ses partenaires venaient de réussir trois paniers à trois points et de creuser un léger écart (22-30 à la 15e ), tout en mettant en place une défense de zone agressive et efficace. En neuf minutes, ils infligeaient un cinglant 23-4 à des Franciliens sonnés (22-30 à la 15e , 45-34 à la 24e , plus gros écart de la partie). Mais les visiteurs n’avaient pas dit leur dernier mot. Ils optaient pour une défense tout terrain et une défense de zone qui posaient bien des problèmes aux joueurs locaux, lesquels ne parvenaient plus à marquer sous le cercle et multipliaient les tirs à trois points, sans réussite, se faisant ainsi rejoindre au score à l’entame de la dernière ligne droite (54-54 à la 31e ).
En danger, Jonathan Godin et les siens ne lâchaient pas prise et conservaient toute leur lucidité malgré le manque de rotations. Ils resserraient les rangs des deux côtés du terrain, mettant à nouveau davantage d’intensité en défense, reprenaient quelques points d’avance et restaient en tête jusqu’au coup de sifflet final (72-65). « Nous avons limité l’impact offensif des Tremblaysiens et n’avons encaissé que 65 points, comme je l’espérais : c’est un autre motif de satisfaction » , soulignait Luc Schlegel.
Les Mulhousiens, qui ont gagné trois places au classement et sont désormais dixièmes, seront opposés dans les prochaines semaines à des adversaires a priori à leur portée, Cergy-Pontoise (11e ), la CTC Paris Basket Avenir (13e ) et Jœuf Homécourt (9e ).
FC Mulhouse - Tremblay : 72 - 65
Complexe sportif de la Doller.
Quart-temps : 16-19, 23-15 (39-34), 15-17, 18-14.
Arbitrage de MM. Grand et Vandenberghe.
FCM : 27 paniers sur 64 tirs (42 %) dont 9 sur 32 à 3 points (28 %) ; 9/13 lancers francs ; 39 rebonds (Potion 8 ) ; 8 fautes. Les points : Godin 20, Young 19, Coffey 15, Pothion 10, Djadjo 3 puis Gitta 3, Hergott 2. Entr. : L. Schlegel
Tremblay : 27 paniers sur 65 (41 %) tirs dont 9 sur 31 à 3 points (29 %) ; 2/5 lancers francs. 43 rebonds (Macura 9) ; 18 fautes. Les points : Macura 13, Rafai 13, Pleux 10, Touré 6, Nadjilem Ngali 2 puis Jammeh 14, Diombera 5, Soutient 2. Entr. : Y. Traoré.
par Sandrine Pays
Le FCM n’a pas paniqué
Les Mulhousiens ont décroché leur première victoire de la saison à domicile, samedi soir au complexe sportif de la Doller face à Tremblay (72-65).
Jonathan Godin, meilleur marqueur du match, ici aux prises avec Stéphane Jammeh (10) et Yanick Nadjilem Ngali (20) sous le regard de Charly Pleux, et le FCM ont réalisé une excellente opération lors de cette 8 e journée de NM2.Photo L’Alsace/ Thierry Gachon
Luc Schlegel, l’entraîneur intérimaire, affichait un grand sourire, samedi soir au complexe sportif de la Doller, où le FCM, qu’il coachait pour la troisième fois, venait d’accrocher sa troisième victoire de la saison, la première à domicile, face à Tremblay (72-65). « Les joueurs ont fait preuve du même état d’esprit qu’à Recy Saint-Martin (Ndlr : où ils avaient mis fin 15 jours plus tôt à une série de cinq défaites consécutives en s’imposant 63-80) et misé une fois de plus sur le collectif. Ils ont fait des erreurs, mais ils n’ont pas paniqué et n’ont pas craqué. Aujourd’hui, ils forment une véritable équipe et récoltent enfin les fruits de leur travail. »
Remis sur les bons rails grâce à leur récent succès dans la Marne, les Mulhousiens, toujours privés de Frens Johwe Casseus, absent pour une durée indéterminée en raison d’un problème de cartilage à un genou, semblaient avoir les moyens de venir à bout d’un adversaire ne s’étant encore jamais imposé loin de ses bases depuis le début du championnat et traînant comme eux dans les profondeurs du classement - tout en possédant la meilleure attaque de la poule avec 81 points marqués en moyenne par match avant celui de ce week-end.
Un 23-4 en neuf minutes
Pour autant, ils n’ont pas eu la partie facile, eux qui ont démarré le match en se montrant particulièrement maladroits (4/13 dans le premier quart-temps). Heureusement pour eux, ils ont retrouvé l’adresse qui leur faisait jusqu’alors défaut au moment où Charly Pleux, l’ancien du FCM, et ses partenaires venaient de réussir trois paniers à trois points et de creuser un léger écart (22-30 à la 15e ), tout en mettant en place une défense de zone agressive et efficace. En neuf minutes, ils infligeaient un cinglant 23-4 à des Franciliens sonnés (22-30 à la 15e , 45-34 à la 24e , plus gros écart de la partie). Mais les visiteurs n’avaient pas dit leur dernier mot. Ils optaient pour une défense tout terrain et une défense de zone qui posaient bien des problèmes aux joueurs locaux, lesquels ne parvenaient plus à marquer sous le cercle et multipliaient les tirs à trois points, sans réussite, se faisant ainsi rejoindre au score à l’entame de la dernière ligne droite (54-54 à la 31e ).
En danger, Jonathan Godin et les siens ne lâchaient pas prise et conservaient toute leur lucidité malgré le manque de rotations. Ils resserraient les rangs des deux côtés du terrain, mettant à nouveau davantage d’intensité en défense, reprenaient quelques points d’avance et restaient en tête jusqu’au coup de sifflet final (72-65). « Nous avons limité l’impact offensif des Tremblaysiens et n’avons encaissé que 65 points, comme je l’espérais : c’est un autre motif de satisfaction » , soulignait Luc Schlegel.
Les Mulhousiens, qui ont gagné trois places au classement et sont désormais dixièmes, seront opposés dans les prochaines semaines à des adversaires a priori à leur portée, Cergy-Pontoise (11e ), la CTC Paris Basket Avenir (13e ) et Jœuf Homécourt (9e ).
FC Mulhouse - Tremblay : 72 - 65
Complexe sportif de la Doller.
Quart-temps : 16-19, 23-15 (39-34), 15-17, 18-14.
Arbitrage de MM. Grand et Vandenberghe.
FCM : 27 paniers sur 64 tirs (42 %) dont 9 sur 32 à 3 points (28 %) ; 9/13 lancers francs ; 39 rebonds (Potion 8 ) ; 8 fautes. Les points : Godin 20, Young 19, Coffey 15, Pothion 10, Djadjo 3 puis Gitta 3, Hergott 2. Entr. : L. Schlegel
Tremblay : 27 paniers sur 65 (41 %) tirs dont 9 sur 31 à 3 points (29 %) ; 2/5 lancers francs. 43 rebonds (Macura 9) ; 18 fautes. Les points : Macura 13, Rafai 13, Pleux 10, Touré 6, Nadjilem Ngali 2 puis Jammeh 14, Diombera 5, Soutient 2. Entr. : Y. Traoré.
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Re: Articles Presse de l'Alsace - Saison 2017/2018
Paru le 10/11/2017 :
par Sandrine Pays
Avec Schlegel à Cergy-Pontoise
Toujours coachés par Luc Schlegel en l’absence d’un nouvel entraîneur, les joueurs du FC Mulhouse vont tenter de décrocher un troisième succès d’affilée, samedi (20 h) à Cergy-Pontoise, une équipe qui tarde à trouver son rythme de croisière.
Luc Schlegel et les Mulhousiens vont tenter de profiter de la méforme de Cergy-Pontoise pour faire tomber une quatrième victoire dans leur escarcelle. Archives L’Alsace/ Thierry Gachon
Si tout s’était passé comme les dirigeants du FCM l’espéraient, Luc Schlegel aurait dû être remplacé sur le banc, samedi (20 h) à Cergy-Pontoise, par un nouvel entraîneur. Malheureusement pour les Mulhousiens, désormais dixièmes de la poule D de NM2, le successeur d’Aladin Amdouni, qui a donné sa démission au début du mois d’octobre, n’est toujours pas là. « Nous pensons avoir trouvé la bonne personne » , rappelle Patrick Schlegel, membre du comité directeur du club, « mais celle-ci est confrontée à un certain nombre de problèmes personnels qu’elle doit régler avant de pouvoir venir chez nous. »
« À partir du moment où nous avons annoncé le départ d’Aladin Amdouni à la FFBB, nous avions la possibilité, durant un mois, de mettre à sa place la personne de notre choix même si celle-ci ne possède pas les diplômes requis » , poursuit Patrick Schlegel. « Nous avons désormais dépassé ce délai et nous allons devoir nous acquitter d’une amende de 200€ puisque Luc sera encore aux commandes ce week-end. »
L’ancien meneur, consultant financier appelé à dépanner le club… sur une courte période, reste donc à la tête de l’équipe, avec laquelle il a remporté deux victoires en trois matches, à Recy Saint-Martin (63-80) puis face à Tremblay, samedi dernier au complexe sportif de la Doller (72-65), où les joueurs ont répondu à ses attentes et remporté leur premier succès de la saison à domicile . « Ils ont compris qu’ils ne pouvaient pas gagner s’ils ne misaient pas sur le collectif et ont affiché le même état d’esprit qu’à Recy Saint-Martin. Ils n’ont pas paniqué lorsqu’ils n’ont pas eu la réussite escomptée en attaque et n’ont par ailleurs pas flanché en défense » , se réjouit l’entraîneur intérimaire, qui espère décrocher une troisième victoire d’affilée demain à l’occasion de la 9e journée de championnat face à un adversaire mal en point.
« L’équipe va bien »
Annoncé comme l’un des favoris de la poule, Cergy-Pontoise, qui a raté la montée en NM1 d’un rien la saison passée, a du mal à trouver son rythme de croisière et pointe à une modeste onzième place (avec 11 points, comme le FCM) bien loin de ses ambitions initiales. « Je ne sais pas comment expliquer les résultats actuels des Franciliens de Philippe Da Silva, si ce n’est, selon l’expression consacrée, que la mayonnaise n’a pas pris » , note Luc Schlegel, toujours privé de Frens Johwe Casseus, absent pour une durée indéterminée en raison d’un problème de cartilage à un genou. « En revanche, je sais qu’ils disposent d’une équipe complète avec de très bons joueurs : Raphaël Wilson, un ailier d’1,95m ayant évolué en Pro B et NM1, qui pour l’instant tourne à 12 points en moyenne par match mais, j’en suis convaincu, peut faire beaucoup mieux ; l’intérieur gaucher américain Harrison Goodrick, qui joue dos au panier et possède un bon petit shoot ; ou encore l’ailier fort serbe Bosko Jovovic… » Reste à espérer que l’absence de coach ‘‘officiel’’ ne pèse pas trop sur le moral des troupes mulhousiennes. « L’équipe va bien puisqu’elle a gagné ses deux derniers matches » , avance un Luc Schlegel résolument positif. « La situation serait bien évidemment beaucoup plus compliquée si elle les avait perdus… Elle s’est offert une bouffée d’oxygène, mais ne doit pas relâcher ses efforts : elle doit au contraire continuer à aller de l’avant. »
FCM : 7. Loisel ; 12. Young ; 15. Gitta ; 20. Coffey ; 33. Dalmazir ; 52. Djadjo ; 69. Hergott ; 82. Godin ; 92. Pothion. Entraîneur : Luc Schlegel.
par Sandrine Pays
Avec Schlegel à Cergy-Pontoise
Toujours coachés par Luc Schlegel en l’absence d’un nouvel entraîneur, les joueurs du FC Mulhouse vont tenter de décrocher un troisième succès d’affilée, samedi (20 h) à Cergy-Pontoise, une équipe qui tarde à trouver son rythme de croisière.
Luc Schlegel et les Mulhousiens vont tenter de profiter de la méforme de Cergy-Pontoise pour faire tomber une quatrième victoire dans leur escarcelle. Archives L’Alsace/ Thierry Gachon
Si tout s’était passé comme les dirigeants du FCM l’espéraient, Luc Schlegel aurait dû être remplacé sur le banc, samedi (20 h) à Cergy-Pontoise, par un nouvel entraîneur. Malheureusement pour les Mulhousiens, désormais dixièmes de la poule D de NM2, le successeur d’Aladin Amdouni, qui a donné sa démission au début du mois d’octobre, n’est toujours pas là. « Nous pensons avoir trouvé la bonne personne » , rappelle Patrick Schlegel, membre du comité directeur du club, « mais celle-ci est confrontée à un certain nombre de problèmes personnels qu’elle doit régler avant de pouvoir venir chez nous. »
« À partir du moment où nous avons annoncé le départ d’Aladin Amdouni à la FFBB, nous avions la possibilité, durant un mois, de mettre à sa place la personne de notre choix même si celle-ci ne possède pas les diplômes requis » , poursuit Patrick Schlegel. « Nous avons désormais dépassé ce délai et nous allons devoir nous acquitter d’une amende de 200€ puisque Luc sera encore aux commandes ce week-end. »
L’ancien meneur, consultant financier appelé à dépanner le club… sur une courte période, reste donc à la tête de l’équipe, avec laquelle il a remporté deux victoires en trois matches, à Recy Saint-Martin (63-80) puis face à Tremblay, samedi dernier au complexe sportif de la Doller (72-65), où les joueurs ont répondu à ses attentes et remporté leur premier succès de la saison à domicile . « Ils ont compris qu’ils ne pouvaient pas gagner s’ils ne misaient pas sur le collectif et ont affiché le même état d’esprit qu’à Recy Saint-Martin. Ils n’ont pas paniqué lorsqu’ils n’ont pas eu la réussite escomptée en attaque et n’ont par ailleurs pas flanché en défense » , se réjouit l’entraîneur intérimaire, qui espère décrocher une troisième victoire d’affilée demain à l’occasion de la 9e journée de championnat face à un adversaire mal en point.
« L’équipe va bien »
Annoncé comme l’un des favoris de la poule, Cergy-Pontoise, qui a raté la montée en NM1 d’un rien la saison passée, a du mal à trouver son rythme de croisière et pointe à une modeste onzième place (avec 11 points, comme le FCM) bien loin de ses ambitions initiales. « Je ne sais pas comment expliquer les résultats actuels des Franciliens de Philippe Da Silva, si ce n’est, selon l’expression consacrée, que la mayonnaise n’a pas pris » , note Luc Schlegel, toujours privé de Frens Johwe Casseus, absent pour une durée indéterminée en raison d’un problème de cartilage à un genou. « En revanche, je sais qu’ils disposent d’une équipe complète avec de très bons joueurs : Raphaël Wilson, un ailier d’1,95m ayant évolué en Pro B et NM1, qui pour l’instant tourne à 12 points en moyenne par match mais, j’en suis convaincu, peut faire beaucoup mieux ; l’intérieur gaucher américain Harrison Goodrick, qui joue dos au panier et possède un bon petit shoot ; ou encore l’ailier fort serbe Bosko Jovovic… » Reste à espérer que l’absence de coach ‘‘officiel’’ ne pèse pas trop sur le moral des troupes mulhousiennes. « L’équipe va bien puisqu’elle a gagné ses deux derniers matches » , avance un Luc Schlegel résolument positif. « La situation serait bien évidemment beaucoup plus compliquée si elle les avait perdus… Elle s’est offert une bouffée d’oxygène, mais ne doit pas relâcher ses efforts : elle doit au contraire continuer à aller de l’avant. »
FCM : 7. Loisel ; 12. Young ; 15. Gitta ; 20. Coffey ; 33. Dalmazir ; 52. Djadjo ; 69. Hergott ; 82. Godin ; 92. Pothion. Entraîneur : Luc Schlegel.
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Re: Articles Presse de l'Alsace - Saison 2017/2018
Paru le 13/11/2017 :
Le FC Mulhouse a manqué d’agressivité
Le FCM a craqué et s’est incliné logiquement samedi soir sur le parquet de Cergy-Pontoise (65-62).
Tristan Pothion et le FCM n’ont pas été capables d’enchaîner avec une troisième victoire consécutive. Archives L’Alsace/ Darek Szuster
Désormais douzième au classement de la poule D, le FC Mulhouse reste rempli de doutes et d’interrogations après sa cruelle défaite, samedi soir à Cergy-Pontoise, chez un adversaire dos au mur. Le début de match est laborieux de part et d’autre. Aucun point n’est marqué jusqu’à la 3e minute, avant que les Mulhousiens n’encaissent un 5-0 et ne mettent plus de cinq minutes à marquer le premier point. L’efficacité n’était pas au rendez-vous dans ces dix premières minutes, qui se soldaient par un 12-7 en faveur des locaux.
Les débats vont ensuite se rééquilibrer dans le deuxième quart-temps. Les visiteurs vont même passer devant à la 14e minute (14-15). Ils n’arrivent cependant pas à rester accrochés à leurs concurrents. À chaque fois qu’ils pensaient avoir recollé au score, les Franciliens redoublaient d’efficacité. « On a usé beaucoup d’énergie à revenir au score » , a déclaré l’entraîneur Luc Schlegel à l’issue de la rencontre.
En seconde période, les Val-de-Marnais ont toujours gardé une distance suffisante pour mener à bien leur travail de sape (48-44 à la 30e ) : « Si nous avions gagné, ç’aurait été un hold-up , a analysé le coach alsacien. On a manqué d’agressivité à certains moments pour provoquer des fautes et on prend des rebonds offensifs qui nous font mal. On n’a pas monté en intensité comme on le voulait. Le seul regret qu’on peut avoir, c’est celui-là. »
Les 21 points du meilleur marqueur de la rencontre, Jonathan Godin, ne suffiront pas. L’ultime chance pour revenir à 65-65, soit un tir à 3 points tenté par Tristan Pothion dans les dernières secondes, est manquée. Après deux succès de rang, Mulhouse a subi un gros coup d’arrêt en terre val-d’oisienne.
Cergy-Pontoise - FC Mulhouse : 65 - 62
Quart-temps : 12-7, 17-17, 19-20,17-18.
Arbitres : MM. Hartel et Venel.
Cergy-Pontoise : Niakate 12, Desnos 2, Filet 6, Wilson 6, Michineau 5, Durand 13, Clouvel, Jacobs 12, Jovovic 9.
Mulhouse : Loisel, Young 13, Casseus, Gitta, Coffey 7, Djadjo 2, Hergott 5, Godin 21, Pothion 14.
Le FC Mulhouse a manqué d’agressivité
Le FCM a craqué et s’est incliné logiquement samedi soir sur le parquet de Cergy-Pontoise (65-62).
Tristan Pothion et le FCM n’ont pas été capables d’enchaîner avec une troisième victoire consécutive. Archives L’Alsace/ Darek Szuster
Désormais douzième au classement de la poule D, le FC Mulhouse reste rempli de doutes et d’interrogations après sa cruelle défaite, samedi soir à Cergy-Pontoise, chez un adversaire dos au mur. Le début de match est laborieux de part et d’autre. Aucun point n’est marqué jusqu’à la 3e minute, avant que les Mulhousiens n’encaissent un 5-0 et ne mettent plus de cinq minutes à marquer le premier point. L’efficacité n’était pas au rendez-vous dans ces dix premières minutes, qui se soldaient par un 12-7 en faveur des locaux.
Les débats vont ensuite se rééquilibrer dans le deuxième quart-temps. Les visiteurs vont même passer devant à la 14e minute (14-15). Ils n’arrivent cependant pas à rester accrochés à leurs concurrents. À chaque fois qu’ils pensaient avoir recollé au score, les Franciliens redoublaient d’efficacité. « On a usé beaucoup d’énergie à revenir au score » , a déclaré l’entraîneur Luc Schlegel à l’issue de la rencontre.
En seconde période, les Val-de-Marnais ont toujours gardé une distance suffisante pour mener à bien leur travail de sape (48-44 à la 30e ) : « Si nous avions gagné, ç’aurait été un hold-up , a analysé le coach alsacien. On a manqué d’agressivité à certains moments pour provoquer des fautes et on prend des rebonds offensifs qui nous font mal. On n’a pas monté en intensité comme on le voulait. Le seul regret qu’on peut avoir, c’est celui-là. »
Les 21 points du meilleur marqueur de la rencontre, Jonathan Godin, ne suffiront pas. L’ultime chance pour revenir à 65-65, soit un tir à 3 points tenté par Tristan Pothion dans les dernières secondes, est manquée. Après deux succès de rang, Mulhouse a subi un gros coup d’arrêt en terre val-d’oisienne.
Cergy-Pontoise - FC Mulhouse : 65 - 62
Quart-temps : 12-7, 17-17, 19-20,17-18.
Arbitres : MM. Hartel et Venel.
Cergy-Pontoise : Niakate 12, Desnos 2, Filet 6, Wilson 6, Michineau 5, Durand 13, Clouvel, Jacobs 12, Jovovic 9.
Mulhouse : Loisel, Young 13, Casseus, Gitta, Coffey 7, Djadjo 2, Hergott 5, Godin 21, Pothion 14.
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Re: Articles Presse de l'Alsace - Saison 2017/2018
Paru le 17/11/2017 :
par Sandrine Pays
Pothion attend la solution
L’alier fort Tristan Pothion ne baisse pas les bras alors que le FCM, 10e de la poule D de NM2, est toujours sans entraîneur officiel au moment d’accueillir la CTC Paris Basket Avenir, samedi (20 h) au Palais des sports.
Tristan Pothion et le FCM ont un bon coup à jouer face à la CTC Paris Basket Avenir, 13 e et avant-dernier de la poule avec deux victoires en huit matches. Archives L’Alsace/ Darek Szuster
« Lorsque j’ai commencé à jouer, j’étais très mauvais. Tout le monde me disait que ce sport n’était pas fait pour moi et que je ferais mieux d’arrêter. Mais je ne voulais pas lâcher. Je me suis entraîné comme un fou, jusqu’à six à sept fois par semaine, afin de combler mes lacunes. » Tristan Pothion, arrivé cet été au FC Mulhouse, a fait ses premiers pas sous les paniers assez tardivement, puisqu’il avait 16 ans lorsqu’il a suivi l’un de ses amis, basketteur, à l’ASJ, le club de Joué-lès-Tours, sa ville natale. « Avant, je faisais du foot, comme tous les copains de mon quartier. Et puis j’ai grandi d’un seul coup… »
Même s’il l’a découverte par hasard, l’ailier fort, qui culmine désormais à 2,02 m (pour 104 kg), a tout de suite pris goût à sa nouvelle discipline. « Je suis devenu un véritable passionné » , résume-t-il en souriant. Après trois saisons chez les cadets, le joueur est contraint de chercher un nouveau club, l’ASJ ayant déposé le bilan. Il accompagne Xavier Ramassamy, le coach des seniors qui l’avait pris sous son aile et lui a « tout appris » , à Mandelieu, dont il porte les couleurs en 2011-2012 (NM3) puis quatre mois en 2012-2013 (NM2), le club des Alpes-Maritimes ayant lui aussi déposé le bilan. « Cette période a été la plus compliquée de ma vie. Je n’avais plus de revenus, je ne savais pas de quoi mon avenir serait fait. Heureusement que je m’entendais bien avec mes coéquipiers et que nous avons tous été solidaires les uns des autres. D’autant que nous avons dû attendre la saison suivante pour pouvoir rejouer, nos demandes de mutation exceptionnelle ayant été refusées par la FFBB. »
L’intérieur rejoint Cognac (NM1), où il n’a pas beaucoup de temps de jeu, mais où il progresse malgré tout durant l’exercice 2013-2014, avant de rallier Avignon (NM1). « Le coach me faisait davantage confiance. J’ai intégré le cinq de départ à l’une ou l’autre reprise » , souligne-t-il. Il refait ses bagages un an plus tard, direction Le Puy-en-Velay (NM2), dont il défendra les couleurs de 2015 à 2017. « La première saison a été une réussite, la seconde une catastrophe. Ça s’est particulièrement mal fini pour moi puisque l’entraîneur, qui avait pourtant prolongé mon contrat avec une augmentation significative au passage, m’a mis plus bas que terre en répétant à qui voulait l’entendre que je n’avais pas le niveau. J’avais sept propositions, mais beaucoup d’entre elles n’ont pas abouti à cause de ses déclarations. »
« Ce qui se passe est inadmissible »
Tristan Pothion pensait repartir du bon pied au FCM, où il a signé pour deux saisons - avec la possibilité de partir à l’issue de la première si le club ne monte pas en NM1. Malheureusement pour lui, il se retrouve au même titre que ses coéquipiers dans une situation délicate, le club, 10e de la poule D de NM2 avec 11 points après huit journées de championnat, n’ayant plus d’entraîneur officiel depuis plus d’un mois. Luc Schlegel, qui assure l’intérim depuis le match face au KABCA, sera en effet à nouveau sur le banc ce week-end. « Sur le papier, nous avons une équipe capable de jouer les deux premières places de la poule » , affirme le jeune homme de 25 ans. « Mais il y a de fortes personnalités et de gros ego dans le groupe et Aladin Amdouni (Ndlr : qui a donné sa démission début octobre) , malgré toutes ses compétences, était trop jeune et inexpérimenté pour le diriger. Mathieu Gitta a fait ce qu’il a pu, Luc Schlegel fait lui aussi le maximum, sachant qu’il peut difficilement mettre quelque chose en place puisqu’il n’est là que temporairement. Ce qui se passe aujourd’hui est inadmissible. Comment peut-on nous demander d’avoir des résultats alors qu’il n’y a aucune stabilité dans le club et que nous n’avons aucun fonds de jeu faute d’avoir pu travailler dans la durée avec un seul et même entraîneur ? »
Tristan Pothion ne baisse pas les bras pour autant et espère renouer avec la victoire après la courte défaite à Cergy-Pontoise (65-62), samedi (20 h) au Palais des sports face à la CTC Paris Basket Avenir, 13e et avant-dernier de la poule. « Nous abordons ce match comme tous les autres, avec l’envie de le gagner, parce que nous sommes des compétiteurs dans l’âme. Une fois sur le terrain, nous oublions tout le reste. Même si ce n’est pas facile, parce que nous sommes peu nombreux (Ndlr : deux absents cette semaine, Frens Johwe Casseus, blessé, et Axel Dalmazir). Nous allons faire au mieux avec les moyens du bord et tenter de décrocher une quatrième victoire. »
FCM : 7. Loisel ; 12. Young ; 15. Gitta ; 20. Coffey ; 52. Djadjo ; 69. Hergott ; 82. Godin ; 92. Pothion. Entraîneur : Luc Schlegel.
par Sandrine Pays
Pothion attend la solution
L’alier fort Tristan Pothion ne baisse pas les bras alors que le FCM, 10e de la poule D de NM2, est toujours sans entraîneur officiel au moment d’accueillir la CTC Paris Basket Avenir, samedi (20 h) au Palais des sports.
Tristan Pothion et le FCM ont un bon coup à jouer face à la CTC Paris Basket Avenir, 13 e et avant-dernier de la poule avec deux victoires en huit matches. Archives L’Alsace/ Darek Szuster
« Lorsque j’ai commencé à jouer, j’étais très mauvais. Tout le monde me disait que ce sport n’était pas fait pour moi et que je ferais mieux d’arrêter. Mais je ne voulais pas lâcher. Je me suis entraîné comme un fou, jusqu’à six à sept fois par semaine, afin de combler mes lacunes. » Tristan Pothion, arrivé cet été au FC Mulhouse, a fait ses premiers pas sous les paniers assez tardivement, puisqu’il avait 16 ans lorsqu’il a suivi l’un de ses amis, basketteur, à l’ASJ, le club de Joué-lès-Tours, sa ville natale. « Avant, je faisais du foot, comme tous les copains de mon quartier. Et puis j’ai grandi d’un seul coup… »
Même s’il l’a découverte par hasard, l’ailier fort, qui culmine désormais à 2,02 m (pour 104 kg), a tout de suite pris goût à sa nouvelle discipline. « Je suis devenu un véritable passionné » , résume-t-il en souriant. Après trois saisons chez les cadets, le joueur est contraint de chercher un nouveau club, l’ASJ ayant déposé le bilan. Il accompagne Xavier Ramassamy, le coach des seniors qui l’avait pris sous son aile et lui a « tout appris » , à Mandelieu, dont il porte les couleurs en 2011-2012 (NM3) puis quatre mois en 2012-2013 (NM2), le club des Alpes-Maritimes ayant lui aussi déposé le bilan. « Cette période a été la plus compliquée de ma vie. Je n’avais plus de revenus, je ne savais pas de quoi mon avenir serait fait. Heureusement que je m’entendais bien avec mes coéquipiers et que nous avons tous été solidaires les uns des autres. D’autant que nous avons dû attendre la saison suivante pour pouvoir rejouer, nos demandes de mutation exceptionnelle ayant été refusées par la FFBB. »
L’intérieur rejoint Cognac (NM1), où il n’a pas beaucoup de temps de jeu, mais où il progresse malgré tout durant l’exercice 2013-2014, avant de rallier Avignon (NM1). « Le coach me faisait davantage confiance. J’ai intégré le cinq de départ à l’une ou l’autre reprise » , souligne-t-il. Il refait ses bagages un an plus tard, direction Le Puy-en-Velay (NM2), dont il défendra les couleurs de 2015 à 2017. « La première saison a été une réussite, la seconde une catastrophe. Ça s’est particulièrement mal fini pour moi puisque l’entraîneur, qui avait pourtant prolongé mon contrat avec une augmentation significative au passage, m’a mis plus bas que terre en répétant à qui voulait l’entendre que je n’avais pas le niveau. J’avais sept propositions, mais beaucoup d’entre elles n’ont pas abouti à cause de ses déclarations. »
« Ce qui se passe est inadmissible »
Tristan Pothion pensait repartir du bon pied au FCM, où il a signé pour deux saisons - avec la possibilité de partir à l’issue de la première si le club ne monte pas en NM1. Malheureusement pour lui, il se retrouve au même titre que ses coéquipiers dans une situation délicate, le club, 10e de la poule D de NM2 avec 11 points après huit journées de championnat, n’ayant plus d’entraîneur officiel depuis plus d’un mois. Luc Schlegel, qui assure l’intérim depuis le match face au KABCA, sera en effet à nouveau sur le banc ce week-end. « Sur le papier, nous avons une équipe capable de jouer les deux premières places de la poule » , affirme le jeune homme de 25 ans. « Mais il y a de fortes personnalités et de gros ego dans le groupe et Aladin Amdouni (Ndlr : qui a donné sa démission début octobre) , malgré toutes ses compétences, était trop jeune et inexpérimenté pour le diriger. Mathieu Gitta a fait ce qu’il a pu, Luc Schlegel fait lui aussi le maximum, sachant qu’il peut difficilement mettre quelque chose en place puisqu’il n’est là que temporairement. Ce qui se passe aujourd’hui est inadmissible. Comment peut-on nous demander d’avoir des résultats alors qu’il n’y a aucune stabilité dans le club et que nous n’avons aucun fonds de jeu faute d’avoir pu travailler dans la durée avec un seul et même entraîneur ? »
Tristan Pothion ne baisse pas les bras pour autant et espère renouer avec la victoire après la courte défaite à Cergy-Pontoise (65-62), samedi (20 h) au Palais des sports face à la CTC Paris Basket Avenir, 13e et avant-dernier de la poule. « Nous abordons ce match comme tous les autres, avec l’envie de le gagner, parce que nous sommes des compétiteurs dans l’âme. Une fois sur le terrain, nous oublions tout le reste. Même si ce n’est pas facile, parce que nous sommes peu nombreux (Ndlr : deux absents cette semaine, Frens Johwe Casseus, blessé, et Axel Dalmazir). Nous allons faire au mieux avec les moyens du bord et tenter de décrocher une quatrième victoire. »
FCM : 7. Loisel ; 12. Young ; 15. Gitta ; 20. Coffey ; 52. Djadjo ; 69. Hergott ; 82. Godin ; 92. Pothion. Entraîneur : Luc Schlegel.
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Re: Articles Presse de l'Alsace - Saison 2017/2018
Paru le 20/11/2017 :
par Sandrine Pays
FCM : encore raté
L’équipe mulhousienne a concédé sa septième défaite de la saison, samedi soir au Palais des sports face à la CTC Paris Basket Avenir (80-85).
Steve Coffey peuvent nourrir bien des regrets après leur courte défaite face aux Franciliens.Photo L’Alsace/ Darek Szuster
Les joueurs du FCM viennent de laisser passer deux occasions de faire tomber de précieux points dans leur escarcelle face à des adversaires de bas de tableau : après avoir perdu de trois points à Cergy-Pontoise (65-62), ils se sont inclinés de cinq points face à la CTC Paris Basket Avenir, samedi soir au Palais des sports (80-85). Toujours sans entraîneur officiel et coachés par Luc Schlegel, chargé d’assurer un intérim plus long que prévu, les Mulhousiens privés de Frens Johwe Casseus, blessé, et d’Axel Dalmazir, aux abonnés absents, sont tout de suite bien en place des deux côtés du terrain. Du coup, ils ne s’en sortent pas trop mal face à des visiteurs peinant à trouver leur rythme de croisière (4-7 à la 3e , 14-7 à la 6e , plus gros écart en leur faveur). Malheureusement pour eux, Jonathan Godin et ses partenaires perdent en efficacité lors du deuxième quart-temps et ne mettent plus la même intensité en défense. Mis en confiance et reprenant du poil de la bête, Tom Brunet et Nikola Tomasevic démarrent leur festival à trois points et les Franciliens creusent à leur tour un léger écart (25-32 à la 14e , 31-38 à la 18e , 39-47 à la 21e et 41-49 à la 22e , plus gros écart de la partie).
À bout de force
Les Alsaciens retrouvent ensuite une certaine adresse et reprennent les commandes (55-51 à la 24e , 72-68 à la 33e ) avant de perdre à nouveau du terrain et de s’épuiser à courir après le score. D’autant qu’ils manquent de rotations, contrairement à leurs adversaires, et de lucidité, comme le prouvent leurs nombreuses pertes de balle, lesquelles font le bonheur des protégés de Bienvenu Kindoki (dont un certain Benjamin Obouh Fegue, au FCM durant la saison 2006-2007 en Pro B), ravis des paniers faciles qu’elles leur procurent. À bout de force, ils craquent complètement dans la dernière ligne droite et comptent à nouveau jusqu’à huit longueurs de retard (72-68 à la 33e et 72-80 à la 39e puis 80-85 au coup de sifflet final).
« Nous n’avons pas fait le match que nous aurions dû faire puisque nous encaissons beaucoup trop de points pour espérer l’emporter » , résume Luc Schlegel. « Nous n’avons pas été capables de fournir le petit effort supplémentaire qui aurait été nécessaire pour embêter davantage les Parisiens et les rendre maladroits. »
Les joueurs du FCM pointent désormais à la douzième place de la poule D de NM2 avec un bilan peu glorieux de trois victoires et sept défaites. Reste à espérer pour eux que les 15 prochains jours, sans match, vont leur permettre de recharger leurs batteries et que leurs dirigeants auront enfin trouvé le successeur d’Aladin Amdouni d’ici le 2 décembre, lorsqu’ils reprendront le collier, dans le fief de Jœuf Homécourt.
FC Mulhouse - CTC Paris Basket Avenir : 80 - 85
Palais des sports.
Quart-temps : 20-17, 19-27 (39-44), 22-20, 19-21.
Arbitrage de MM. Malibangar et Dos Santos.
FCM :
28 paniers sur 60 tirs (47 %) dont 11 sur 26 à 3 pts ; 13/16 lancers francs ; 12 fautes ; 32 rebonds (Pothion 9).
Godin 29, Young 25, Pothion 9, Coffey 7, Hergott 7 puis Loisel 3, Djadjo 0, Gitta 0. Coach : L. Schlegel.
CTC Paris Basket Avenir :
34 paniers sur 74 (46 %) tirs dont 11 sur 32 à 3 pts ; 6/11 lancers francs ; 18 fautes ; 40 rebonds (Obouh Fegue 9).
Obouh Fegue 19, Brunet 17, Damjanovic 16, Diarra 6, Toti 2 puis Tomasevic 21, Cornu 2, Orengue 2, Rouyre 0. Coach : B. Kindoki.
par Sandrine Pays
FCM : encore raté
L’équipe mulhousienne a concédé sa septième défaite de la saison, samedi soir au Palais des sports face à la CTC Paris Basket Avenir (80-85).
Steve Coffey peuvent nourrir bien des regrets après leur courte défaite face aux Franciliens.Photo L’Alsace/ Darek Szuster
Les joueurs du FCM viennent de laisser passer deux occasions de faire tomber de précieux points dans leur escarcelle face à des adversaires de bas de tableau : après avoir perdu de trois points à Cergy-Pontoise (65-62), ils se sont inclinés de cinq points face à la CTC Paris Basket Avenir, samedi soir au Palais des sports (80-85). Toujours sans entraîneur officiel et coachés par Luc Schlegel, chargé d’assurer un intérim plus long que prévu, les Mulhousiens privés de Frens Johwe Casseus, blessé, et d’Axel Dalmazir, aux abonnés absents, sont tout de suite bien en place des deux côtés du terrain. Du coup, ils ne s’en sortent pas trop mal face à des visiteurs peinant à trouver leur rythme de croisière (4-7 à la 3e , 14-7 à la 6e , plus gros écart en leur faveur). Malheureusement pour eux, Jonathan Godin et ses partenaires perdent en efficacité lors du deuxième quart-temps et ne mettent plus la même intensité en défense. Mis en confiance et reprenant du poil de la bête, Tom Brunet et Nikola Tomasevic démarrent leur festival à trois points et les Franciliens creusent à leur tour un léger écart (25-32 à la 14e , 31-38 à la 18e , 39-47 à la 21e et 41-49 à la 22e , plus gros écart de la partie).
À bout de force
Les Alsaciens retrouvent ensuite une certaine adresse et reprennent les commandes (55-51 à la 24e , 72-68 à la 33e ) avant de perdre à nouveau du terrain et de s’épuiser à courir après le score. D’autant qu’ils manquent de rotations, contrairement à leurs adversaires, et de lucidité, comme le prouvent leurs nombreuses pertes de balle, lesquelles font le bonheur des protégés de Bienvenu Kindoki (dont un certain Benjamin Obouh Fegue, au FCM durant la saison 2006-2007 en Pro B), ravis des paniers faciles qu’elles leur procurent. À bout de force, ils craquent complètement dans la dernière ligne droite et comptent à nouveau jusqu’à huit longueurs de retard (72-68 à la 33e et 72-80 à la 39e puis 80-85 au coup de sifflet final).
« Nous n’avons pas fait le match que nous aurions dû faire puisque nous encaissons beaucoup trop de points pour espérer l’emporter » , résume Luc Schlegel. « Nous n’avons pas été capables de fournir le petit effort supplémentaire qui aurait été nécessaire pour embêter davantage les Parisiens et les rendre maladroits. »
Les joueurs du FCM pointent désormais à la douzième place de la poule D de NM2 avec un bilan peu glorieux de trois victoires et sept défaites. Reste à espérer pour eux que les 15 prochains jours, sans match, vont leur permettre de recharger leurs batteries et que leurs dirigeants auront enfin trouvé le successeur d’Aladin Amdouni d’ici le 2 décembre, lorsqu’ils reprendront le collier, dans le fief de Jœuf Homécourt.
FC Mulhouse - CTC Paris Basket Avenir : 80 - 85
Palais des sports.
Quart-temps : 20-17, 19-27 (39-44), 22-20, 19-21.
Arbitrage de MM. Malibangar et Dos Santos.
FCM :
28 paniers sur 60 tirs (47 %) dont 11 sur 26 à 3 pts ; 13/16 lancers francs ; 12 fautes ; 32 rebonds (Pothion 9).
Godin 29, Young 25, Pothion 9, Coffey 7, Hergott 7 puis Loisel 3, Djadjo 0, Gitta 0. Coach : L. Schlegel.
CTC Paris Basket Avenir :
34 paniers sur 74 (46 %) tirs dont 11 sur 32 à 3 pts ; 6/11 lancers francs ; 18 fautes ; 40 rebonds (Obouh Fegue 9).
Obouh Fegue 19, Brunet 17, Damjanovic 16, Diarra 6, Toti 2 puis Tomasevic 21, Cornu 2, Orengue 2, Rouyre 0. Coach : B. Kindoki.
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Re: Articles Presse de l'Alsace - Saison 2017/2018
Paru le 28/11/2017 :
par Sandrine Pays
Durdevic arrive au FCM
Près de deux mois après la démission d’Aladin Amdouni, le FCM, 12e de la poule D de NM2, a enfin un nouvel entraîneur en la personne de Zoran Durdevic, qui posera ses valises à Mulhouse aujourd’hui même.
Zoran Durdevic aura la lourde tâche de remettre sur pied une équipe mulhousienne pour l’instant cantonnée aux profondeurs du classement. Photo Ouest France/Didier Morel
Le FCM, 12e de la poule D de NM2 avec trois victoires et sept défaites, est sans entraîneur officiel depuis la démission d’Aladin Amdouni, au début du mois d’octobre. Dans l’urgence, Mathieu Gitta (durant deux semaines et un match) puis Luc Schlegel (durant six semaines et cinq matches) ont pris le relais et assuré un intérim qui a finalement duré plus longtemps que prévu.
À tel point que le club mulhousien a été contraint de payer deux amendes, de 200€ chacune, lors des deux dernières rencontres de championnat, à Cergy-Pontoise puis face à la CTC Paris Basket Avenir, pour avoir dépassé le délai d’un mois durant lequel il pouvait faire appel à la personne de son choix même si celle-ci ne possède pas les diplômes requis. « Il n’est pas facile, à cette période de l’année, de trouver un entraîneur compétent et disponible, d’autant que nous n’évoluons pas au niveau professionnel et que nous ne pouvons donc pas proposer un gros contrat au candidat potentiel », explique Patrick Schlegel, membre du comité directeur du FCM, en précisant avoir reçu une dizaine de candidatures, seules « cinq ou six d’entre elles, correspondant au profil recherché » ayant toutefois retenu l’attention des dirigeants.
« Un sacré palmarès »
Parmi celle-ci, celle de Christophe Henry a longtemps tenu la corde. L’ancien meneur du Mans en Pro A ou encore de Golbey-Épinal en Pro B, a la tête des Girondins de Bordeaux (NM2) en 2016-2017, sans club depuis l’été dernier, semblait être l’homme de la situation. « Mais il devait régler un certain nombre de problèmes personnels et n’aurait pas réussi à se libérer à temps, en l’occurrence pour notre prochain match, samedi à Jœuf Homécourt » , poursuit Patrick Schlegel. « Nous ne pouvions pas attendre plus longtemps. L’équipe avait un besoin urgent d’un entraîneur disponible à temps plein. »
Les dirigeants mulhousiens ont finalement trouvé leur bonheur en la personne de Zoran Durdevic. Le natif de Sarajevo a entraîné Chartres (NM1) durant plus de dix ans puis Vitré (NM1) de décembre 2015 à mars 2017. Il arrivera aujourd’hui dans la cité du Bollwerk et devrait diriger sa première séance de travail ce soir. « Nous n’avons pas hésité longtemps lorsque nous avons appris qu’il était intéressé » , précise Patrick Schlegel. « Il possède un sacré palmarès, est disponible tout de suite et a par ailleurs très bonne réputation. Que demander de plus ? » Reste à espérer que le nouveau venu trouvera rapidement ses marques et parviendra à éviter le pire à une équipe mulhousienne en quête de repères.
par Sandrine Pays
Durdevic arrive au FCM
Près de deux mois après la démission d’Aladin Amdouni, le FCM, 12e de la poule D de NM2, a enfin un nouvel entraîneur en la personne de Zoran Durdevic, qui posera ses valises à Mulhouse aujourd’hui même.
Zoran Durdevic aura la lourde tâche de remettre sur pied une équipe mulhousienne pour l’instant cantonnée aux profondeurs du classement. Photo Ouest France/Didier Morel
Le FCM, 12e de la poule D de NM2 avec trois victoires et sept défaites, est sans entraîneur officiel depuis la démission d’Aladin Amdouni, au début du mois d’octobre. Dans l’urgence, Mathieu Gitta (durant deux semaines et un match) puis Luc Schlegel (durant six semaines et cinq matches) ont pris le relais et assuré un intérim qui a finalement duré plus longtemps que prévu.
À tel point que le club mulhousien a été contraint de payer deux amendes, de 200€ chacune, lors des deux dernières rencontres de championnat, à Cergy-Pontoise puis face à la CTC Paris Basket Avenir, pour avoir dépassé le délai d’un mois durant lequel il pouvait faire appel à la personne de son choix même si celle-ci ne possède pas les diplômes requis. « Il n’est pas facile, à cette période de l’année, de trouver un entraîneur compétent et disponible, d’autant que nous n’évoluons pas au niveau professionnel et que nous ne pouvons donc pas proposer un gros contrat au candidat potentiel », explique Patrick Schlegel, membre du comité directeur du FCM, en précisant avoir reçu une dizaine de candidatures, seules « cinq ou six d’entre elles, correspondant au profil recherché » ayant toutefois retenu l’attention des dirigeants.
« Un sacré palmarès »
Parmi celle-ci, celle de Christophe Henry a longtemps tenu la corde. L’ancien meneur du Mans en Pro A ou encore de Golbey-Épinal en Pro B, a la tête des Girondins de Bordeaux (NM2) en 2016-2017, sans club depuis l’été dernier, semblait être l’homme de la situation. « Mais il devait régler un certain nombre de problèmes personnels et n’aurait pas réussi à se libérer à temps, en l’occurrence pour notre prochain match, samedi à Jœuf Homécourt » , poursuit Patrick Schlegel. « Nous ne pouvions pas attendre plus longtemps. L’équipe avait un besoin urgent d’un entraîneur disponible à temps plein. »
Les dirigeants mulhousiens ont finalement trouvé leur bonheur en la personne de Zoran Durdevic. Le natif de Sarajevo a entraîné Chartres (NM1) durant plus de dix ans puis Vitré (NM1) de décembre 2015 à mars 2017. Il arrivera aujourd’hui dans la cité du Bollwerk et devrait diriger sa première séance de travail ce soir. « Nous n’avons pas hésité longtemps lorsque nous avons appris qu’il était intéressé » , précise Patrick Schlegel. « Il possède un sacré palmarès, est disponible tout de suite et a par ailleurs très bonne réputation. Que demander de plus ? » Reste à espérer que le nouveau venu trouvera rapidement ses marques et parviendra à éviter le pire à une équipe mulhousienne en quête de repères.
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Re: Articles Presse de l'Alsace - Saison 2017/2018
Paru le 28/11/2017 :
Young s’en va
L’intérieur de 2,04 m Andrew Young quitte le club mulhousien. Le jeune joueur était arrivé au FCM l’été dernier, en même temps que Frens Johwe Casseus, Tristan Pothion et Steve Coffey. Il sortait alors d’une opération du tendon d’Achille du pied gauche et avait d’ailleurs raté plusieurs matches amicaux pour cette raison. Depuis quelque temps, il ressent des douleurs au tendon d’Achille du pied droit, qui nécessiteraient apparemment une nouvelle opération, et préfère du coup prendre du recul. « Andrew n’est pas un tricheur : quand il est sur le terrain, il ne fait pas semblant. Il n’arrive plus à donner sa pleine mesure et comme il est honnête, il nous a prévenus qu’il voulait arrêter de jouer dans l’immédiat » , commente Patrick Schlegel, membre du comité directeur du FCM. « Nous nous séparons en bons termes, nous avons trouvé un accord à l’amiable. »
Le club a jusqu’au 30 novembre, donc jusqu’à jeudi, pour trouver un remplaçant à l’Américain.
Young s’en va
L’intérieur de 2,04 m Andrew Young quitte le club mulhousien. Le jeune joueur était arrivé au FCM l’été dernier, en même temps que Frens Johwe Casseus, Tristan Pothion et Steve Coffey. Il sortait alors d’une opération du tendon d’Achille du pied gauche et avait d’ailleurs raté plusieurs matches amicaux pour cette raison. Depuis quelque temps, il ressent des douleurs au tendon d’Achille du pied droit, qui nécessiteraient apparemment une nouvelle opération, et préfère du coup prendre du recul. « Andrew n’est pas un tricheur : quand il est sur le terrain, il ne fait pas semblant. Il n’arrive plus à donner sa pleine mesure et comme il est honnête, il nous a prévenus qu’il voulait arrêter de jouer dans l’immédiat » , commente Patrick Schlegel, membre du comité directeur du FCM. « Nous nous séparons en bons termes, nous avons trouvé un accord à l’amiable. »
Le club a jusqu’au 30 novembre, donc jusqu’à jeudi, pour trouver un remplaçant à l’Américain.
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Re: Articles Presse de l'Alsace - Saison 2017/2018
Paru le 01/12/2017 :
Munjic remplace Young
Les dirigeants du FCM étaient à la recherche depuis quelques jours d’un remplaçant à l’intérieur américain de 26 ans et 2,04 m Andrew Young qui, souffrant de douleurs aux pieds, a préféré prendre du recul ( L’Alsace du 28 novembre). Ils ont trouvé leur bonheur en la personne de Nikola Munjic, un intérieur serbe de 24 ans et 2,04 m, qui la saison passée évoluait chez les Italiens de Meta Formia (Serie C), grâce à Zoran Durdevic, le nouvel entraîneur.
« Nous avons passé les deux dernières journées à trouver le meilleur joueur possible susceptible d’être qualifié à temps (Ndlr : hier soir à minuit) » , résume Patrick Schlegel, membre du comité directeur du FCM, ravi de la tournure prise par les événements.
« Je ne connais pas Nikola Munjic, mais je suis persuadé qu’il constitue une bonne pioche, car choisi par le coach, et qu’il contribuera à nos futurs bons résultats. »
Munjic remplace Young
Les dirigeants du FCM étaient à la recherche depuis quelques jours d’un remplaçant à l’intérieur américain de 26 ans et 2,04 m Andrew Young qui, souffrant de douleurs aux pieds, a préféré prendre du recul ( L’Alsace du 28 novembre). Ils ont trouvé leur bonheur en la personne de Nikola Munjic, un intérieur serbe de 24 ans et 2,04 m, qui la saison passée évoluait chez les Italiens de Meta Formia (Serie C), grâce à Zoran Durdevic, le nouvel entraîneur.
« Nous avons passé les deux dernières journées à trouver le meilleur joueur possible susceptible d’être qualifié à temps (Ndlr : hier soir à minuit) » , résume Patrick Schlegel, membre du comité directeur du FCM, ravi de la tournure prise par les événements.
« Je ne connais pas Nikola Munjic, mais je suis persuadé qu’il constitue une bonne pioche, car choisi par le coach, et qu’il contribuera à nos futurs bons résultats. »
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Re: Articles Presse de l'Alsace - Saison 2017/2018
Paru le 01/12/2017 :
par Sandrine Pays
« Donner de l’espoir aux joueurs »
Zoran Durdevic, le nouvel entraîneur du FCM qui se rendra samedi (20 h) à Jœuf Homécourt dans le cadre de la 11e journée de NM2, veut tout faire pour aider le club mulhousien à remonter la pente et éviter la relégation.
Zoran Durdevic, ici avec Mathieu Gitta, a dirigé son premier entraînement au Palais des sports mardi soir.Photo L’Alsace/ Jean-François Frey
Zoran Durdevic est depuis lundi soir le nouvel entraîneur du FCM ( L’Alsace du mardi 28 novembre), 12e de la poule D de NM2 avec trois victoires et sept défaites. Arrivé en France en 1995, le natif de Sarajevo, 48 ans, est passé par les clubs de Vineuil (championnat régional), Chartres (NM1) et Vitré (NM1). Il sera sur le banc samedi (20 h) à Jœuf Homécourt.
Zoran Durdevic, pourquoi avez-vous décidé de venir au FCM ?
Je trouve très triste qu’un club comme le FCM, qui a une belle histoire puisqu’il a évolué au plus haut niveau, en Coupe d’Europe, se retrouve confronté aux difficultés qui sont les siennes aujourd’hui. J’ai envie d’aider les dirigeants qui se battent au quotidien pour sauver le club et m’accordent par ailleurs leur confiance. Ce n’est pas facile de rebondir quand on tombe après avoir été au sommet.
Le FCM est plongé dans les profondeurs du classement : cela ne vous fait-il pas peur ?
Bien sûr que non. De toute façon, quand un club vous appelle à cette période de l‘année, c’est forcément parce qu’il a des problèmes. Je vais essayer de l’aider, je vais faire de mon mieux, mais je ne peux rien promettre, je ne suis pas un magicien. Dans le sport, on a beau s’investir, on n’est jamais sûr d’être récompensé de ses efforts. Je sais simplement qu’il faut beaucoup travailler pour espérer un résultat.
Vous vous retrouvez aujourd’hui dans une situation plus ou moins comparable à celle qui était la vôtre lorsque vous êtes arrivé à Vitré en décembre 2015 ?
Effectivement. À ce moment-là, Vitré était dernier de la NM1 avec deux victoires à son actif. La situation était compliquée, mais nous avons réalisé un exploit assez extraordinaire en effectuant la meilleure phase retour du championnat avec Blois (Ndlr : avec 13 victoires et quatre défaites). Nous nous sommes maintenus et avons terminé la saison à une victoire des play-offs.
« Un groupe à l’écoute »
En revanche, l’aventure s’est mal terminée, en mars 2017, à cinq journées de la fin de la saison, alors que Vitré était à nouveau en mauvaise posture…
J’ai pris la décision de partir parce que je ne pouvais plus travailler normalement. Je ne l’ai pas fait de gaieté de cœur, parce que je m’entendais très bien avec Marc Garin, le président du club, mais je n’avais pas le choix, c’était la meilleure solution.
Revenons au FCM : que retenez-vous des premiers entraînements que vous avez dirigés ?
J’ai trouvé un groupe à l’écoute et qui veut travailler, ce qui n’est déjà pas si mal vu les circonstances. N’oublions pas que les joueurs vivent des moments difficiles.
Quels sont les points forts et les points faibles de l’équipe ?
Je viens à peine d’arriver, je n’ai dirigé que deux entraînements. Ce qui est évident, c’est le manque d’effectif. Il faut réfléchir à la meilleure façon de remédier à ce problème et voir comment nous pouvons aller de l’avant. Il faut laisser le passé au passé.
Quels sont vos objectifs ?
Donner de l’espoir aux joueurs, qui ont des qualités - ce n’est pas parce qu’ils perdent qu’ils n’en ont pas. Décrocher le maintien. Améliorer la situation générale du club afin qu’il puisse s’appuyer sur des bases solides - il faut mettre beaucoup de choses en place pour obtenir de bons résultats.
Comment abordez-vous le match de samedi à Jœuf Homécourt ?
C’est un peu compliqué, parce que nous partons de zéro, parce que nous refaisons le jeu de A à Z. Dans l’immédiat, la meilleure solution est de nous concentrer sur nous-mêmes, sur ce que nous allons faire. Nous devons montrer un esprit de groupe, l’envie de se battre et de donner le meilleur. Nous nous pencherons sur la tactique et la technique plus tard.
par Sandrine Pays
« Donner de l’espoir aux joueurs »
Zoran Durdevic, le nouvel entraîneur du FCM qui se rendra samedi (20 h) à Jœuf Homécourt dans le cadre de la 11e journée de NM2, veut tout faire pour aider le club mulhousien à remonter la pente et éviter la relégation.
Zoran Durdevic, ici avec Mathieu Gitta, a dirigé son premier entraînement au Palais des sports mardi soir.Photo L’Alsace/ Jean-François Frey
Zoran Durdevic est depuis lundi soir le nouvel entraîneur du FCM ( L’Alsace du mardi 28 novembre), 12e de la poule D de NM2 avec trois victoires et sept défaites. Arrivé en France en 1995, le natif de Sarajevo, 48 ans, est passé par les clubs de Vineuil (championnat régional), Chartres (NM1) et Vitré (NM1). Il sera sur le banc samedi (20 h) à Jœuf Homécourt.
Zoran Durdevic, pourquoi avez-vous décidé de venir au FCM ?
Je trouve très triste qu’un club comme le FCM, qui a une belle histoire puisqu’il a évolué au plus haut niveau, en Coupe d’Europe, se retrouve confronté aux difficultés qui sont les siennes aujourd’hui. J’ai envie d’aider les dirigeants qui se battent au quotidien pour sauver le club et m’accordent par ailleurs leur confiance. Ce n’est pas facile de rebondir quand on tombe après avoir été au sommet.
Le FCM est plongé dans les profondeurs du classement : cela ne vous fait-il pas peur ?
Bien sûr que non. De toute façon, quand un club vous appelle à cette période de l‘année, c’est forcément parce qu’il a des problèmes. Je vais essayer de l’aider, je vais faire de mon mieux, mais je ne peux rien promettre, je ne suis pas un magicien. Dans le sport, on a beau s’investir, on n’est jamais sûr d’être récompensé de ses efforts. Je sais simplement qu’il faut beaucoup travailler pour espérer un résultat.
Vous vous retrouvez aujourd’hui dans une situation plus ou moins comparable à celle qui était la vôtre lorsque vous êtes arrivé à Vitré en décembre 2015 ?
Effectivement. À ce moment-là, Vitré était dernier de la NM1 avec deux victoires à son actif. La situation était compliquée, mais nous avons réalisé un exploit assez extraordinaire en effectuant la meilleure phase retour du championnat avec Blois (Ndlr : avec 13 victoires et quatre défaites). Nous nous sommes maintenus et avons terminé la saison à une victoire des play-offs.
« Un groupe à l’écoute »
En revanche, l’aventure s’est mal terminée, en mars 2017, à cinq journées de la fin de la saison, alors que Vitré était à nouveau en mauvaise posture…
J’ai pris la décision de partir parce que je ne pouvais plus travailler normalement. Je ne l’ai pas fait de gaieté de cœur, parce que je m’entendais très bien avec Marc Garin, le président du club, mais je n’avais pas le choix, c’était la meilleure solution.
Revenons au FCM : que retenez-vous des premiers entraînements que vous avez dirigés ?
J’ai trouvé un groupe à l’écoute et qui veut travailler, ce qui n’est déjà pas si mal vu les circonstances. N’oublions pas que les joueurs vivent des moments difficiles.
Quels sont les points forts et les points faibles de l’équipe ?
Je viens à peine d’arriver, je n’ai dirigé que deux entraînements. Ce qui est évident, c’est le manque d’effectif. Il faut réfléchir à la meilleure façon de remédier à ce problème et voir comment nous pouvons aller de l’avant. Il faut laisser le passé au passé.
Quels sont vos objectifs ?
Donner de l’espoir aux joueurs, qui ont des qualités - ce n’est pas parce qu’ils perdent qu’ils n’en ont pas. Décrocher le maintien. Améliorer la situation générale du club afin qu’il puisse s’appuyer sur des bases solides - il faut mettre beaucoup de choses en place pour obtenir de bons résultats.
Comment abordez-vous le match de samedi à Jœuf Homécourt ?
C’est un peu compliqué, parce que nous partons de zéro, parce que nous refaisons le jeu de A à Z. Dans l’immédiat, la meilleure solution est de nous concentrer sur nous-mêmes, sur ce que nous allons faire. Nous devons montrer un esprit de groupe, l’envie de se battre et de donner le meilleur. Nous nous pencherons sur la tactique et la technique plus tard.
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Re: Articles Presse de l'Alsace - Saison 2017/2018
Paru le 04/12/2017 :
par Alain Thiébaut
Le FC Mulhouse s’incline à Jœuf
Le FC Mulhouse a concédé une nouvelle défaite, samedi soir à Jœuf (72-61).
Menés de 16 points après une opération portes ouvertes, samedi soir à Jœuf Homécourt, les Joviciens ont offert un énorme spectacle après le repos. De la folie, du courage, du combat et au final un gros succès aux dépens de FC Mulhouse.
La première mi-temps jovicienne a été sans saveur, conclue dans la douleur malgré un départ correct (8-4). Ensuite, ce fut un 0-10 en guise de KO puis un 19-35 à la 17e minute. Des rotations ratées, une passivité physique coupable, des shooteurs en berne, pas de contestation : le magicien Patrice Goeuriot a dû agir pendant le repos… Jœuf passa de la citrouille au carrosse, genre 4x4 turbo. De la vitesse, de l’adresse, des duels remportés. Et un 21-8 dans le troisième acte pour égaliser à 52-52. Avant un 20-9 comme bouquet final d’un joli feu d’artifice.
Pas mal de fautes
Zoric a tenu longtemps la baraque, notamment en première mi-temps. La suite royale fut offerte par tout le monde : un collectif emmené par Max Rad, TGV, par son frère Vincent, plutôt gonflé dans ses choix mais autoritaire, par Jordan Goeuriot, tête pensante et par Pietrowski, roi du rebond.
Le coach Patrice Goeuriot a fait peur quand il a procédé à beaucoup de changements au même moment. Se privant à la fois de Jordan Goeuriot, Wachowiak et Zoric, il a pris des risques car lâché par ses remplaçants. D’où l’écart initial créé. Il a recommencé en seconde période. Avec brio… Sinon, Cornud, souvent adroit, a souffert : un seul lancer franc !
Jœuf Homécourt a livré un match référence en défense. En seconde mi-temps : 44 points encaissés dans la première, 17 après le repos. Dingue. Jœuf a passé un 21-8 puis un 20-9. Merci aussi aux tirs à 3 points : 5 au cours des 20 ultimes minutes.
De son côté, le FC Mulhouse a longtemps tenu grâce à ses lancers francs : 16 sur 16 puis un 17 sur 18. Mais les Alsaciens ont perdu aussi en commettant pas mal de fautes : quatre joueurs à quatre fautes. L’agressivité a ses limites, surtout quand on fait jouer ses gaillards un maximum.
Jœuf Homécourt - FC Mulhouse : 72 - 61
Salle Jean-Wurtz. Quart-temps : 13-20, 18-24 (31-44), 18-24, 21-8. Arbitres : MM. Beglot et Schuller. 1000 spectateurs.
Jœuf Homécourt : 6 tirs à 3 points ; 13/21 LF ; 20 fautes. M. Rad 16, J. Goeuriot 10, Fernandez 1, Wachowiak 7, Zoric 17 puis B. Goeuriot 2, Pietrowski 3, Cornud 1, V. Rad 15, Paoletti 0.
FC Mulhouse : 8 tirs à 3 points ; 17/18 LF ; 20 fautes. Coffey 13, Djadjo 7, Hergott 2, Godin 18, Pothion 11 puis Loisel, Munjic 7, Gitta 3.
par Alain Thiébaut
Le FC Mulhouse s’incline à Jœuf
Le FC Mulhouse a concédé une nouvelle défaite, samedi soir à Jœuf (72-61).
Menés de 16 points après une opération portes ouvertes, samedi soir à Jœuf Homécourt, les Joviciens ont offert un énorme spectacle après le repos. De la folie, du courage, du combat et au final un gros succès aux dépens de FC Mulhouse.
La première mi-temps jovicienne a été sans saveur, conclue dans la douleur malgré un départ correct (8-4). Ensuite, ce fut un 0-10 en guise de KO puis un 19-35 à la 17e minute. Des rotations ratées, une passivité physique coupable, des shooteurs en berne, pas de contestation : le magicien Patrice Goeuriot a dû agir pendant le repos… Jœuf passa de la citrouille au carrosse, genre 4x4 turbo. De la vitesse, de l’adresse, des duels remportés. Et un 21-8 dans le troisième acte pour égaliser à 52-52. Avant un 20-9 comme bouquet final d’un joli feu d’artifice.
Pas mal de fautes
Zoric a tenu longtemps la baraque, notamment en première mi-temps. La suite royale fut offerte par tout le monde : un collectif emmené par Max Rad, TGV, par son frère Vincent, plutôt gonflé dans ses choix mais autoritaire, par Jordan Goeuriot, tête pensante et par Pietrowski, roi du rebond.
Le coach Patrice Goeuriot a fait peur quand il a procédé à beaucoup de changements au même moment. Se privant à la fois de Jordan Goeuriot, Wachowiak et Zoric, il a pris des risques car lâché par ses remplaçants. D’où l’écart initial créé. Il a recommencé en seconde période. Avec brio… Sinon, Cornud, souvent adroit, a souffert : un seul lancer franc !
Jœuf Homécourt a livré un match référence en défense. En seconde mi-temps : 44 points encaissés dans la première, 17 après le repos. Dingue. Jœuf a passé un 21-8 puis un 20-9. Merci aussi aux tirs à 3 points : 5 au cours des 20 ultimes minutes.
De son côté, le FC Mulhouse a longtemps tenu grâce à ses lancers francs : 16 sur 16 puis un 17 sur 18. Mais les Alsaciens ont perdu aussi en commettant pas mal de fautes : quatre joueurs à quatre fautes. L’agressivité a ses limites, surtout quand on fait jouer ses gaillards un maximum.
Jœuf Homécourt - FC Mulhouse : 72 - 61
Salle Jean-Wurtz. Quart-temps : 13-20, 18-24 (31-44), 18-24, 21-8. Arbitres : MM. Beglot et Schuller. 1000 spectateurs.
Jœuf Homécourt : 6 tirs à 3 points ; 13/21 LF ; 20 fautes. M. Rad 16, J. Goeuriot 10, Fernandez 1, Wachowiak 7, Zoric 17 puis B. Goeuriot 2, Pietrowski 3, Cornud 1, V. Rad 15, Paoletti 0.
FC Mulhouse : 8 tirs à 3 points ; 17/18 LF ; 20 fautes. Coffey 13, Djadjo 7, Hergott 2, Godin 18, Pothion 11 puis Loisel, Munjic 7, Gitta 3.
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Re: Articles Presse de l'Alsace - Saison 2017/2018
Paru le 08/12/2017 :
par Sandrine Pays
Munjic en mode guerrier
L’intérieur serbe de 24 ans et 2,04 m Nikola Munjic, remplaçant d’Andrew Young, disputera samedi (20 h) au Palais des sports face au WOSB son premier match à domicile avec le FC Mulhouse, 12e de la poule D de NM2.
Nikola Munjic veut aider le FCM à renouer rapidement avec la victoire.Photo L’Alsace/ Darek Szuster
Il est arrivé la semaine dernière pour remplacer l’intérieur américain Andrew Young qui, souffrant de douleurs aux pieds, a préféré prendre du recul (nos précédentes éditions), et n’a eu droit qu’à un seul entraînement avant de disputer son premier match avec sa nouvelle équipe, samedi dernier à Jœuf Homécourt (72-61). Alors Nikola Munjic a serré les dents et fait contre mauvaise fortune bon cœur. « Ça n’a pas été facile, d’autant que j’étais malade et que j’avais de la fièvre » , résume l’intérieur serbe de 24 ans et 2,04 m pour 103 kg. « Nous avons maîtrisé les débats durant 25 minutes avant de lâcher prise dans le dernier quart d’heure. À ce moment-là, nous avons laissé nos adversaires courir et marquer des paniers faciles. Et nous avons perdu. »
Le natif d’Uzice, en Serbie, garde malgré tout le sourire. D’une part parce qu’il a été « accueilli à bras ouverts » par ses coéquipiers. D’autre part parce qu’il a retrouvé un compatriote en la personne de Zoran Durdevic, l’entraîneur, à l’origine de sa venue à Mulhouse, où il restera jusqu’à la fin de la saison. « J’ai dû me décider très vite, en deux heures » , note le jeune homme, qualifié d’extrême justesse, en l’occurrence le 30 novembre, date limite pour enregistrer la signature d’un nouveau joueur. « Je suis venu pour le coach. Et bien sûr pour le club. Il est en mauvaise posture et je veux faire le maximum pour l’aider à s’en sortir et à se maintenir. »
Nikola Munjic ne connaît pas les futurs adversaires du FCM, 12e de la poule D de NM2 avec trois victoires en onze journées de championnat, et ne sait donc pas à quoi ressemble l’équipe du WOSB, qui sera samedi (20 h) au Palais des sports. Pour lui, de toute façon, l’essentiel est ailleurs. « Nous devons nous occuper de nous. Trouver nos automatismes. Donner le meilleur de nous-mêmes. Nous comporter en guerriers » , lâche le nouveau venu, visiblement tout aussi motivé et déterminé que le coach à apporter sa pierre à un édifice mulhousien pour l’instant bien fragile.
« Quatre belles années en Italie »
Avant de poser ses valises en Alsace, le joueur, repéré par son professeur d’EPS alors qu’il était encore à l’école élémentaire, est passé par l’Étoile Rouge de Belgrade et le Partizan Belgrade dans les catégories jeunes, puis par Were Basket, Vigor Basket et Meta Basket, trois clubs italiens évoluant en Ligue C. « J’ai vécu quatre belles années en Italie » , souligne celui qui parle serbe, anglais, italien « et bientôt français ». « J’y serais bien resté, mais en tant qu’étranger, je ne peux pas jouer à l’échelon supérieur. Je pensais que le règlement allait changer, ce qui n’a finalement pas été le cas, et je me suis retrouvé sans club. J’attendais une proposition. Elle est venue de Zoran Durdevic, je l’ai acceptée sans hésiter. »
par Sandrine Pays
Munjic en mode guerrier
L’intérieur serbe de 24 ans et 2,04 m Nikola Munjic, remplaçant d’Andrew Young, disputera samedi (20 h) au Palais des sports face au WOSB son premier match à domicile avec le FC Mulhouse, 12e de la poule D de NM2.
Nikola Munjic veut aider le FCM à renouer rapidement avec la victoire.Photo L’Alsace/ Darek Szuster
Il est arrivé la semaine dernière pour remplacer l’intérieur américain Andrew Young qui, souffrant de douleurs aux pieds, a préféré prendre du recul (nos précédentes éditions), et n’a eu droit qu’à un seul entraînement avant de disputer son premier match avec sa nouvelle équipe, samedi dernier à Jœuf Homécourt (72-61). Alors Nikola Munjic a serré les dents et fait contre mauvaise fortune bon cœur. « Ça n’a pas été facile, d’autant que j’étais malade et que j’avais de la fièvre » , résume l’intérieur serbe de 24 ans et 2,04 m pour 103 kg. « Nous avons maîtrisé les débats durant 25 minutes avant de lâcher prise dans le dernier quart d’heure. À ce moment-là, nous avons laissé nos adversaires courir et marquer des paniers faciles. Et nous avons perdu. »
Le natif d’Uzice, en Serbie, garde malgré tout le sourire. D’une part parce qu’il a été « accueilli à bras ouverts » par ses coéquipiers. D’autre part parce qu’il a retrouvé un compatriote en la personne de Zoran Durdevic, l’entraîneur, à l’origine de sa venue à Mulhouse, où il restera jusqu’à la fin de la saison. « J’ai dû me décider très vite, en deux heures » , note le jeune homme, qualifié d’extrême justesse, en l’occurrence le 30 novembre, date limite pour enregistrer la signature d’un nouveau joueur. « Je suis venu pour le coach. Et bien sûr pour le club. Il est en mauvaise posture et je veux faire le maximum pour l’aider à s’en sortir et à se maintenir. »
Nikola Munjic ne connaît pas les futurs adversaires du FCM, 12e de la poule D de NM2 avec trois victoires en onze journées de championnat, et ne sait donc pas à quoi ressemble l’équipe du WOSB, qui sera samedi (20 h) au Palais des sports. Pour lui, de toute façon, l’essentiel est ailleurs. « Nous devons nous occuper de nous. Trouver nos automatismes. Donner le meilleur de nous-mêmes. Nous comporter en guerriers » , lâche le nouveau venu, visiblement tout aussi motivé et déterminé que le coach à apporter sa pierre à un édifice mulhousien pour l’instant bien fragile.
« Quatre belles années en Italie »
Avant de poser ses valises en Alsace, le joueur, repéré par son professeur d’EPS alors qu’il était encore à l’école élémentaire, est passé par l’Étoile Rouge de Belgrade et le Partizan Belgrade dans les catégories jeunes, puis par Were Basket, Vigor Basket et Meta Basket, trois clubs italiens évoluant en Ligue C. « J’ai vécu quatre belles années en Italie » , souligne celui qui parle serbe, anglais, italien « et bientôt français ». « J’y serais bien resté, mais en tant qu’étranger, je ne peux pas jouer à l’échelon supérieur. Je pensais que le règlement allait changer, ce qui n’a finalement pas été le cas, et je me suis retrouvé sans club. J’attendais une proposition. Elle est venue de Zoran Durdevic, je l’ai acceptée sans hésiter. »
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Re: Articles Presse de l'Alsace - Saison 2017/2018
Paru le 11/12/2017 :
par Sandrine Pays
Le FCM trop limité
L’équipe mulhousienne n’a jamais été en mesure de rivaliser avec le WOSB, samedi soir au Palais des sports, où elle a concédé sa neuvième défaite de la saison (73-87).
Avec seulement trois victoires à leur compteur, Alexandre Hergott et le FCM occupent l’avant-dernière place de la poule D.Photo L’Alsace/ Darek Szuster
Il n’y a pas eu de miracle, samedi soir au Palais des sports, où le FCM a concédé face au WOSB sa neuvième défaite en douze journées de championnat (73-87). L’équipe mulhousienne, à nouveau au complet puisqu’elle enregistrait le retour de Frens Johwe Casseus, absent des terrains depuis le 7 octobre, n’a jamais été en mesure de contrer son adversaire, aux commandes dès la 5e minute de la rencontre. « Les joueurs ont vécu des moments difficiles et ont du mal à sortir de la spirale négative dans laquelle ils sont tombés » , résume Zoran Durdevic, l’entraîneur, qui prenait part à cette occasion à son deuxième match, le premier à domicile, sous les couleurs de son nouveau club, tout comme l’intérieur Nikola Munjic, le remplaçant d’Andrew Young. « Ils sont pleins de bonne volonté, mais n’ont pour l’heure pas les moyens de faire face, notamment parce qu’ils souffrent d’un manque d’effectif. »
Steve Coffey, meilleur marqueur de la soirée avec l’ancien du FCM Thomas Trauttmann (19 points), et ses coéquipiers ont démarré le match pied au plancher (7-0 à la 4e , 9-7 à la 5e ) avant de perdre progressivement du terrain et de compter jusqu’à 24 longueurs de retard (43-67 à la 29e , 47-71 à la 30e ), donnant le sentiment de se résigner bien vite à leur triste sort. À leur décharge, et comme ne cesse de le répéter leur coach, ils repartent pratiquement de zéro quand leurs adversaires, eux, ont déjà acquis les automatismes dont ils ont besoin et tournent à plein régime. Les Mulhousiens n’ont ni fonds de jeu ni collectif et ne font par ailleurs pas toujours preuve de la régularité et de l’agressivité nécessaires pour renouer avec la victoire. « Les joueurs ont eu de bonnes séquences et de mauvaises séquences durant lesquelles ils ont donné beaucoup de paniers faciles, aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur de la raquette, aux visiteurs » , poursuit Zoran Durdevic. « Une fois encore, je le répète, ils veulent bien faire, mais ils ne parviennent pas à répondre aux choix techniques et tactiques. »
« De belles choses à certains moments »
En face, les Bas-Rhinois ne se sont pas fait prier pour profiter de la situation, à l’instar notamment de Dzenan Kurtic, et restent aux avant-postes du classement, contrairement aux Haut-Rhinois, avant-derniers au moment d’aborder le treizième et dernier match du cycle aller, samedi à domicile face à l’US Maubeuge, un adversaire a priori davantage à leur portée. « Les joueurs doivent travailler dur à l’entraînement, redoubler d’efforts » , martèle Zoran Durdevic, en restant malgré tout positif. « Ils ont montré de belles choses à certains moments. À eux de continuer dans cette voie et de ne rien lâcher. »
FC Mulhouse – WOSB : 73 - 87
Palais des sports. Quart-temps : 14-18, 17-24 (31-42), 21-29, 21-16.
Arbitrage de M. El Mahi et Mlle Ba.
Environ 300 spectateurs.
FCM :
23 paniers, dont 8 à trois points ; 19 LF ; 18 fautes ; joueur éliminé : Hergott (39e ).
Coffey 19, Godin 18, Pothion 17, Hergott 11, Munjic 2 puis Casseus 3, Gitta 3, Djadjo 0.
WOSB :
28 paniers, dont 12 à trois points ; 19 LF ; 24 fautes ; joueurs éliminés : Bah (36e ), Trauttmann (38e ), Nacius (40e ).
Trauttmann 19, Nacius 17, Tschamber 16, Kaerle 4, Bah 6 puis Kurtic 16, Geistel 5, Mosser 4, Delfour, Grants.
par Sandrine Pays
Le FCM trop limité
L’équipe mulhousienne n’a jamais été en mesure de rivaliser avec le WOSB, samedi soir au Palais des sports, où elle a concédé sa neuvième défaite de la saison (73-87).
Avec seulement trois victoires à leur compteur, Alexandre Hergott et le FCM occupent l’avant-dernière place de la poule D.Photo L’Alsace/ Darek Szuster
Il n’y a pas eu de miracle, samedi soir au Palais des sports, où le FCM a concédé face au WOSB sa neuvième défaite en douze journées de championnat (73-87). L’équipe mulhousienne, à nouveau au complet puisqu’elle enregistrait le retour de Frens Johwe Casseus, absent des terrains depuis le 7 octobre, n’a jamais été en mesure de contrer son adversaire, aux commandes dès la 5e minute de la rencontre. « Les joueurs ont vécu des moments difficiles et ont du mal à sortir de la spirale négative dans laquelle ils sont tombés » , résume Zoran Durdevic, l’entraîneur, qui prenait part à cette occasion à son deuxième match, le premier à domicile, sous les couleurs de son nouveau club, tout comme l’intérieur Nikola Munjic, le remplaçant d’Andrew Young. « Ils sont pleins de bonne volonté, mais n’ont pour l’heure pas les moyens de faire face, notamment parce qu’ils souffrent d’un manque d’effectif. »
Steve Coffey, meilleur marqueur de la soirée avec l’ancien du FCM Thomas Trauttmann (19 points), et ses coéquipiers ont démarré le match pied au plancher (7-0 à la 4e , 9-7 à la 5e ) avant de perdre progressivement du terrain et de compter jusqu’à 24 longueurs de retard (43-67 à la 29e , 47-71 à la 30e ), donnant le sentiment de se résigner bien vite à leur triste sort. À leur décharge, et comme ne cesse de le répéter leur coach, ils repartent pratiquement de zéro quand leurs adversaires, eux, ont déjà acquis les automatismes dont ils ont besoin et tournent à plein régime. Les Mulhousiens n’ont ni fonds de jeu ni collectif et ne font par ailleurs pas toujours preuve de la régularité et de l’agressivité nécessaires pour renouer avec la victoire. « Les joueurs ont eu de bonnes séquences et de mauvaises séquences durant lesquelles ils ont donné beaucoup de paniers faciles, aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur de la raquette, aux visiteurs » , poursuit Zoran Durdevic. « Une fois encore, je le répète, ils veulent bien faire, mais ils ne parviennent pas à répondre aux choix techniques et tactiques. »
« De belles choses à certains moments »
En face, les Bas-Rhinois ne se sont pas fait prier pour profiter de la situation, à l’instar notamment de Dzenan Kurtic, et restent aux avant-postes du classement, contrairement aux Haut-Rhinois, avant-derniers au moment d’aborder le treizième et dernier match du cycle aller, samedi à domicile face à l’US Maubeuge, un adversaire a priori davantage à leur portée. « Les joueurs doivent travailler dur à l’entraînement, redoubler d’efforts » , martèle Zoran Durdevic, en restant malgré tout positif. « Ils ont montré de belles choses à certains moments. À eux de continuer dans cette voie et de ne rien lâcher. »
FC Mulhouse – WOSB : 73 - 87
Palais des sports. Quart-temps : 14-18, 17-24 (31-42), 21-29, 21-16.
Arbitrage de M. El Mahi et Mlle Ba.
Environ 300 spectateurs.
FCM :
23 paniers, dont 8 à trois points ; 19 LF ; 18 fautes ; joueur éliminé : Hergott (39e ).
Coffey 19, Godin 18, Pothion 17, Hergott 11, Munjic 2 puis Casseus 3, Gitta 3, Djadjo 0.
WOSB :
28 paniers, dont 12 à trois points ; 19 LF ; 24 fautes ; joueurs éliminés : Bah (36e ), Trauttmann (38e ), Nacius (40e ).
Trauttmann 19, Nacius 17, Tschamber 16, Kaerle 4, Bah 6 puis Kurtic 16, Geistel 5, Mosser 4, Delfour, Grants.
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Re: Articles Presse de l'Alsace - Saison 2017/2018
Paru le 15/12/2017 :
par Sandrine Pays
« Sauver l’équipe »
L’intérieur du FC Mulhouse Alexandre Hergott espère que l’équipe, 13e de la poule D de NM2, va décrocher sa quatrième victoire de la saison samedi (20 h) au Palais des sports face à l’US Maubeuge lors de la dernière journée du cycle aller.
Alexandre Hergott (ici à droite face au Kaysersbergeois Sreten Cabarkapa) et le FCM vont tenter de terminer l’année sur une bonne note et de faire tomber de précieux points dans leur escarcelle. Archives L’Alsace/ Vanessa Meyer
Alexandre Hergott fait partie des optimistes, de ceux qui voient le verre à moitié plein là où d’autres le voient à moitié vide. Rien d’étonnant, donc, à ce que l’intérieur de 2,02 m, arrivé au FCM à l’été 2016, tienne un discours résolument positif. « La saison passée, nous avons réussi à sauver notre peau après avoir galéré pendant des mois. Personne, ou presque, ne s’y attendait, mais nous l’avons fait, preuve que nous avons du potentiel et des ressources » , sourit l’intéressé qui a malgré tout envisagé, à un moment donné, de poursuivre sa carrière sous d’autres cieux. « Nous étions dans le flou, nous ne savions pas de quoi l’avenir serait fait. Je me posais pas mal de questions. Et puis j’ai vu beaucoup de gens, au sein du club, qui s’investissaient sans compter pour faire bouger les choses et aller de l’avant, qui essayaient de mettre sur pied un vrai projet. J’ai donc décidé de rester. »
Malgré toute sa bonne volonté, le natif de Saintes, en Charente-Maritime, reconnaît avoir eu du mal, en début d’exercice, à trouver un quelconque motif de satisfaction. « Nous sommes tous tombés de haut lorsque nous avons appris la démission d’Aladin Amdouni début octobre. Ce n’était pas facile, nous n’avions pas de bons résultats, mais nous savions que nous étions capables de rebondir. Nous avons pris un coup sur la tête. Et ensuite, nous avons bricolé pendant deux mois, jusqu’à l’arrivée du nouvel entraîneur » , commente le joueur, qui a retrouvé son optimisme habituel depuis que Zoran Durdevic a posé ses valises à Mulhouse, le 28 novembre. « Beaucoup de choses ont déjà changé depuis qu’il est là, en particulier au niveau du contenu des entraînements. Nous devons pratiquement tout reprendre à zéro, mais nous sommes tous sur la même longueur d’onde et prêts à faire les efforts nécessaires pour redresser la barre. »
« Nous avons tous notre rôle »
Alexandre Hergott a d’ailleurs donné l’impression d’être plus à l’aise sur le terrain qu’auparavant lors du dernier match du FCM à domicile, il y a une semaine au Palais des sports (73-87). « J’ai eu de la chance, j’ai eu de la réussite » , note le jeune homme de 28 ans, auteur de onze points, un score assez inhabituel pour celui qui précise lui-même ne pas être un véritable scoreur. « Je suis sans doute capable de marquer 15 à 20 points, mais je ne les mettrai pas à tous les matches » , rigole-t-il. « Zoran Durdevic a défini des responsabilités bien précises pour chacun d’entre nous. Nous avons tous notre rôle et nous ne pouvons pas faire n’importe quoi. Ce qui va bonifier le collectif. Collectif dont j’ai d’ailleurs besoin pour pouvoir m’exprimer. Disons que je suis un facilitateur de jeu : je peux apporter des points, même si ce n’est pas ma priorité, je peux défendre ou encore délivrer des passes décisives… »
S’il s’en est plutôt bien sorti face au WOSB, le fils d’Olivier Hergott (au FCM en Pro B en 1993-1994) regrette bien évidemment la défaite, la neuvième en douze matches, concédée à cette occasion. « Nous avons manqué d’agressivité défensive et de collectif » , résume-t-il en espérant enfin renouer avec la victoire samedi (20 h) au Palais des sports face à l’US Maubeuge (11e ) lors de la treizième et dernière journée du cycle aller alors que le FCM pointe à la 13e et avant-dernière place de la poule D de NM2, à égalité de points (15) avec Tremblay, la lanterne rouge. « Plutôt que de travailler sur nos adversaires, nous devons travailler sur nous-mêmes. Et combler nos lacunes, flagrantes lors de notre dernière sortie » , souligne celui qui a été formé à l’ASVEL. « Nous avons encore un match avant la trêve des fêtes de fin d’année et nous devons absolument le gagner. D’une part pour faire tomber des points dans notre escarcelle. D’autre part pour retrouver confiance en nous et partir en vacances avec une victoire en tête. Aujourd’hui, nous n’avons qu’un objectif : sauver l’équipe. Et je suis convaincu que nous en avons les moyens. Nous l’avons déjà fait la saison passée. »
par Sandrine Pays
« Sauver l’équipe »
L’intérieur du FC Mulhouse Alexandre Hergott espère que l’équipe, 13e de la poule D de NM2, va décrocher sa quatrième victoire de la saison samedi (20 h) au Palais des sports face à l’US Maubeuge lors de la dernière journée du cycle aller.
Alexandre Hergott (ici à droite face au Kaysersbergeois Sreten Cabarkapa) et le FCM vont tenter de terminer l’année sur une bonne note et de faire tomber de précieux points dans leur escarcelle. Archives L’Alsace/ Vanessa Meyer
Alexandre Hergott fait partie des optimistes, de ceux qui voient le verre à moitié plein là où d’autres le voient à moitié vide. Rien d’étonnant, donc, à ce que l’intérieur de 2,02 m, arrivé au FCM à l’été 2016, tienne un discours résolument positif. « La saison passée, nous avons réussi à sauver notre peau après avoir galéré pendant des mois. Personne, ou presque, ne s’y attendait, mais nous l’avons fait, preuve que nous avons du potentiel et des ressources » , sourit l’intéressé qui a malgré tout envisagé, à un moment donné, de poursuivre sa carrière sous d’autres cieux. « Nous étions dans le flou, nous ne savions pas de quoi l’avenir serait fait. Je me posais pas mal de questions. Et puis j’ai vu beaucoup de gens, au sein du club, qui s’investissaient sans compter pour faire bouger les choses et aller de l’avant, qui essayaient de mettre sur pied un vrai projet. J’ai donc décidé de rester. »
Malgré toute sa bonne volonté, le natif de Saintes, en Charente-Maritime, reconnaît avoir eu du mal, en début d’exercice, à trouver un quelconque motif de satisfaction. « Nous sommes tous tombés de haut lorsque nous avons appris la démission d’Aladin Amdouni début octobre. Ce n’était pas facile, nous n’avions pas de bons résultats, mais nous savions que nous étions capables de rebondir. Nous avons pris un coup sur la tête. Et ensuite, nous avons bricolé pendant deux mois, jusqu’à l’arrivée du nouvel entraîneur » , commente le joueur, qui a retrouvé son optimisme habituel depuis que Zoran Durdevic a posé ses valises à Mulhouse, le 28 novembre. « Beaucoup de choses ont déjà changé depuis qu’il est là, en particulier au niveau du contenu des entraînements. Nous devons pratiquement tout reprendre à zéro, mais nous sommes tous sur la même longueur d’onde et prêts à faire les efforts nécessaires pour redresser la barre. »
« Nous avons tous notre rôle »
Alexandre Hergott a d’ailleurs donné l’impression d’être plus à l’aise sur le terrain qu’auparavant lors du dernier match du FCM à domicile, il y a une semaine au Palais des sports (73-87). « J’ai eu de la chance, j’ai eu de la réussite » , note le jeune homme de 28 ans, auteur de onze points, un score assez inhabituel pour celui qui précise lui-même ne pas être un véritable scoreur. « Je suis sans doute capable de marquer 15 à 20 points, mais je ne les mettrai pas à tous les matches » , rigole-t-il. « Zoran Durdevic a défini des responsabilités bien précises pour chacun d’entre nous. Nous avons tous notre rôle et nous ne pouvons pas faire n’importe quoi. Ce qui va bonifier le collectif. Collectif dont j’ai d’ailleurs besoin pour pouvoir m’exprimer. Disons que je suis un facilitateur de jeu : je peux apporter des points, même si ce n’est pas ma priorité, je peux défendre ou encore délivrer des passes décisives… »
S’il s’en est plutôt bien sorti face au WOSB, le fils d’Olivier Hergott (au FCM en Pro B en 1993-1994) regrette bien évidemment la défaite, la neuvième en douze matches, concédée à cette occasion. « Nous avons manqué d’agressivité défensive et de collectif » , résume-t-il en espérant enfin renouer avec la victoire samedi (20 h) au Palais des sports face à l’US Maubeuge (11e ) lors de la treizième et dernière journée du cycle aller alors que le FCM pointe à la 13e et avant-dernière place de la poule D de NM2, à égalité de points (15) avec Tremblay, la lanterne rouge. « Plutôt que de travailler sur nos adversaires, nous devons travailler sur nous-mêmes. Et combler nos lacunes, flagrantes lors de notre dernière sortie » , souligne celui qui a été formé à l’ASVEL. « Nous avons encore un match avant la trêve des fêtes de fin d’année et nous devons absolument le gagner. D’une part pour faire tomber des points dans notre escarcelle. D’autre part pour retrouver confiance en nous et partir en vacances avec une victoire en tête. Aujourd’hui, nous n’avons qu’un objectif : sauver l’équipe. Et je suis convaincu que nous en avons les moyens. Nous l’avons déjà fait la saison passée. »
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Re: Articles Presse de l'Alsace - Saison 2017/2018
Paru le 18/12/2017 :
par Sandrine Pays
Cruelle désillusion
Les joueurs du FC Mulhouse ont laissé filer la victoire, samedi soir au Palais des sports face à Maubeuge, et concédé leur dixième défaite de la saison malgré une réelle envie de bien faire et une combativité en partie retrouvée (68-73).
Steve Coffey et les Mulhousiens ont montré face à Maubeuge qu’ils sont en progrès, mais n’ont une fois de plus pas récolté les fruits de leur travail. Photo L’Alsace/ Jean-François Frey
Les joueurs du FCM ont longtemps cru, samedi soir au Palais des sports face à Maubeuge, qu’ils allaient décrocher leur quatrième victoire de la saison, leur deuxième à domicile, où ils n’ont plus gagné depuis le 4 novembre et la venue de Tremblay. Malheureusement pour eux, ils ont fini par perdre, non sans avoir affiché un visage autrement plus combatif qu’une semaine plus tôt face au WOSB.
Les Mulhousiens, peut-être parce qu’ils ont une certaine pression sur les épaules, ont du mal à entrer dans la partie (6-13 à la 5e ) face à des visiteurs tout de suite bien en place malgré l’absence de leur meneur titulaire, l’ancien… Mulhousien Cuneyt Cayir, blessé. Mais ils ne tardent pas à se mettre en ordre de marche, donnant subitement l’impression d’être beaucoup plus à l’aise et se montrant du coup beaucoup plus efficaces. Ils misent sur un collectif qui prend peu à peu forme et alignent les points comme d’autres les perles, à l’instar de Jonathan Godin et Steve Coffey, une nouvelle fois très en réussite. Le résultat ne se fait pas attendre : en sept minutes, ils passent un cinglant 23-2 à des adversaires qui, de leur côté, se sont quelque peu relâchés après leur bonne entame de match (8-15 à la 6e , 31-17 à la 13e , plus gros écart de la partie). Les protégés de Zoran Durdevic ont pris les commandes et rien ne semble alors pouvoir les arrêter.
Les joueurs locaux ne vont cependant pas réussir à tenir la distance. Au retour des vestiaires, ils sont coupés dans leur élan par des Maubeugeois qui se sont visiblement fait remonter les bretelles à la pause et font à nouveau preuve d’une belle agressivité des deux côtés du terrain. Multipliant les tirs forcés, notamment à l’extérieur de la raquette, et les ratant souvent, ils doivent se contenter de trois paniers et d’un lancer franc à l’issue d’un troisième quart-temps dominé de la tête et des épaules par leurs vis-à-vis (9-18 en dix minutes).
« Ils sont en progrès »
Les Mulhousiens peuvent malgré tout encore nourrir l’espoir d’avoir le dernier mot puisqu’ils abordent l’ultime ligne droite avec un seul point de retard (49-50 à la 30e ). Mais ils manquent parfois de lucidité et retombent dans leurs travers habituels, comptant trop sur des actions individuelles pas toujours couronnées de succès et baissant un peu trop vite les bras alors qu’en face, les visiteurs ne perdaient rien de leur lucidité et maîtrisaient les débats, confirmant ainsi l’ascendant pris sur la rencontre quelques minutes plus tôt (68-73).
« Je ne peux rien reprocher aux garçons. Ils essayent de bien faire et sont en progrès, mais n’en ont pas pour autant fait tomber les deux points de la victoire dans notre escarcelle » , souligne l’entraîneur Zoran Durdevic en rappelant que ses joueurs ont « encore du pain sur la planche » jusqu’à l’exploitation complète de leur potentiel.
Après cette treizième et dernière journée du cycle aller, les Mulhousiens sont toujours treizièmes et avant-derniers de la poule D de NM2 à égalité de points (16) avec Tremblay, la lanterne rouge. Ils reprendront le championnat le 13 janvier prochain face à Gennevilliers, qu’ils avaient battu début septembre.
FC Mulhouse – US Maubeuge : 68 - 73
Mulhouse, Palais des sports. Quart-temps : 22-17, 18-15 (40-32), 9-18, 19-23. Arbitrage de MM. Funfrock et Schuller.
FCM :
24 paniers, dont 12 à trois points ; 8 LF ; 18 fautes.
Godin 24, Coffey 18, Pothion 11, Munjic 7, Hergott 5 puis Gitta 3, Djadjo, Casseus.
USM :
29 paniers, dont 5 à trois points ; 10 LF ; 16 fautes.
Gurgey 16, Gacko 15, Puzic 14, Racine 12, Fezzani 2 puis Adamczyk 8, Mbala 4, Badiane 2.
par Sandrine Pays
Cruelle désillusion
Les joueurs du FC Mulhouse ont laissé filer la victoire, samedi soir au Palais des sports face à Maubeuge, et concédé leur dixième défaite de la saison malgré une réelle envie de bien faire et une combativité en partie retrouvée (68-73).
Steve Coffey et les Mulhousiens ont montré face à Maubeuge qu’ils sont en progrès, mais n’ont une fois de plus pas récolté les fruits de leur travail. Photo L’Alsace/ Jean-François Frey
Les joueurs du FCM ont longtemps cru, samedi soir au Palais des sports face à Maubeuge, qu’ils allaient décrocher leur quatrième victoire de la saison, leur deuxième à domicile, où ils n’ont plus gagné depuis le 4 novembre et la venue de Tremblay. Malheureusement pour eux, ils ont fini par perdre, non sans avoir affiché un visage autrement plus combatif qu’une semaine plus tôt face au WOSB.
Les Mulhousiens, peut-être parce qu’ils ont une certaine pression sur les épaules, ont du mal à entrer dans la partie (6-13 à la 5e ) face à des visiteurs tout de suite bien en place malgré l’absence de leur meneur titulaire, l’ancien… Mulhousien Cuneyt Cayir, blessé. Mais ils ne tardent pas à se mettre en ordre de marche, donnant subitement l’impression d’être beaucoup plus à l’aise et se montrant du coup beaucoup plus efficaces. Ils misent sur un collectif qui prend peu à peu forme et alignent les points comme d’autres les perles, à l’instar de Jonathan Godin et Steve Coffey, une nouvelle fois très en réussite. Le résultat ne se fait pas attendre : en sept minutes, ils passent un cinglant 23-2 à des adversaires qui, de leur côté, se sont quelque peu relâchés après leur bonne entame de match (8-15 à la 6e , 31-17 à la 13e , plus gros écart de la partie). Les protégés de Zoran Durdevic ont pris les commandes et rien ne semble alors pouvoir les arrêter.
Les joueurs locaux ne vont cependant pas réussir à tenir la distance. Au retour des vestiaires, ils sont coupés dans leur élan par des Maubeugeois qui se sont visiblement fait remonter les bretelles à la pause et font à nouveau preuve d’une belle agressivité des deux côtés du terrain. Multipliant les tirs forcés, notamment à l’extérieur de la raquette, et les ratant souvent, ils doivent se contenter de trois paniers et d’un lancer franc à l’issue d’un troisième quart-temps dominé de la tête et des épaules par leurs vis-à-vis (9-18 en dix minutes).
« Ils sont en progrès »
Les Mulhousiens peuvent malgré tout encore nourrir l’espoir d’avoir le dernier mot puisqu’ils abordent l’ultime ligne droite avec un seul point de retard (49-50 à la 30e ). Mais ils manquent parfois de lucidité et retombent dans leurs travers habituels, comptant trop sur des actions individuelles pas toujours couronnées de succès et baissant un peu trop vite les bras alors qu’en face, les visiteurs ne perdaient rien de leur lucidité et maîtrisaient les débats, confirmant ainsi l’ascendant pris sur la rencontre quelques minutes plus tôt (68-73).
« Je ne peux rien reprocher aux garçons. Ils essayent de bien faire et sont en progrès, mais n’en ont pas pour autant fait tomber les deux points de la victoire dans notre escarcelle » , souligne l’entraîneur Zoran Durdevic en rappelant que ses joueurs ont « encore du pain sur la planche » jusqu’à l’exploitation complète de leur potentiel.
Après cette treizième et dernière journée du cycle aller, les Mulhousiens sont toujours treizièmes et avant-derniers de la poule D de NM2 à égalité de points (16) avec Tremblay, la lanterne rouge. Ils reprendront le championnat le 13 janvier prochain face à Gennevilliers, qu’ils avaient battu début septembre.
FC Mulhouse – US Maubeuge : 68 - 73
Mulhouse, Palais des sports. Quart-temps : 22-17, 18-15 (40-32), 9-18, 19-23. Arbitrage de MM. Funfrock et Schuller.
FCM :
24 paniers, dont 12 à trois points ; 8 LF ; 18 fautes.
Godin 24, Coffey 18, Pothion 11, Munjic 7, Hergott 5 puis Gitta 3, Djadjo, Casseus.
USM :
29 paniers, dont 5 à trois points ; 10 LF ; 16 fautes.
Gurgey 16, Gacko 15, Puzic 14, Racine 12, Fezzani 2 puis Adamczyk 8, Mbala 4, Badiane 2.
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Re: Articles Presse de l'Alsace - Saison 2017/2018
Paru le 05/01/2018 :
par Sandrine Pays
Le FCM dépose le bilan
Le FCM Basket Élite, 13e de la poule D de NM2 à l’issue du cycle aller, a déposé le bilan hier matin au Tribunal de Grande Instance de Mulhouse par le biais d’Henri-Paul Stuck, avocat mandaté par Roland André, président du club.
« Nous n’avions pas le choix, nous allions lentement mais sûrement dans le mur », estime Roland André, président du FCM Basket Élite, à propos du dépôt de bilan qui touche son club. Archive L’Alsace/ Darek Szuster
Décidément, l’histoire se répète pour le FCM Basket Élite, qui vient de déposer le bilan pour la seconde fois de son histoire après y avoir été contraint une première fois lors de la saison 2007-2008. Hier matin, à 9 h, Henri-Paul Stuck, avocat au Barreau de Mulhouse, mandaté il y a une quinzaine de jours par Roland André, Président du club, s’est rendu à la 1re chambre civile du Tribunal de Grande Instance de Mulhouse pour y demander l’ouverture, dans le cadre du droit local, d’une procédure destinée à constater l’insolvabilité notoire du FCM Basket Élite et à mettre celui-ci en liquidation judiciaire civile.
« Il résulte des comptes annuels clos au 30 juin 2017 que la situation financière de l’association est devenue particulièrement critique » , résume Henri-Paul Stuck, avant d’énumérer les chiffres : à cette date, le résultat net comptable était en déficit de 44 823 € ; le chiffre d’affaires était en baisse de 57 637 € (de 222 361 € au 30 juin 2016 à 164 724 € au 30 juin 2017) ; le sponsoring et le mécénat étaient en chute, respectivement de 36 500 € (de 63 500 € à 27 000 €) et de 22 000 € (de 50 000 € à 28 000 €) ; les dettes sociales s’élevaient à 81 435 € et certains salaires de joueurs n’étaient pas réglés ; les recettes issues de la billetterie avaient dégringolé de 10 206 €.
« Par ailleurs, la Ville de Mulhouse devait verser depuis plusieurs mois une subvention de 80 000 €, laquelle n’a pas été versée à ce jour, la Ville exigeant au préalable la mise en ordre des finances du club » , poursuit Henri-Paul Stuck. « Enfin, le FCM Basket Élite a récemment été condamné à rembourser 25 000 € à une société auprès de laquelle il avait souscrit un prêt. Comme le club n’a pas cette somme, Roland André, qui s’était porté caution, devra la régler. Lequel Roland André a, au passage, injecté 285 000 € la saison passée afin de rembourser diverses dettes. »
« Sans consultation préalable »
« Nos difficultés financières ne se sont pas arrangées, pas plus que notre situation sportive. Nous n’avions pas le choix, nous allions lentement mais sûrement dans le mur » , commente Roland André, alors que l’équipe une, coachée depuis fin novembre par un nouvel entraîneur, Zoran Durdevic, pointe à la 13e et avant-dernière place de la poule D de NM2 à l’issue du cycle aller, avec trois victoires et dix défaites à son actif. « C’est une situation très difficile à vivre pour moi. Un dépôt de bilan n’est bien évidemment jamais un objectif. Je suis au septième sous-sol. Je me sens un peu comme un chirurgien qui n’a pu éviter l’amputation » , note le dirigeant, convoqué ce matin chez le liquidateur judiciaire, Emmanuelle Hartmann, qui décidera des mesures à prendre.
Cette décision ne fait cependant pas l’unanimité au sein du FCM Basket Élite, comme le souligne Patrick Schlegel, membre du comité directeur, qui a appris la nouvelle hier après-midi par l’expert-comptable du club : « Le dépôt de bilan a été fait sans aucune consultation préalable par un président, Roland André, qui n’a pas renouvelé sa licence au club. Le comité, qui se réunit tous les lundis, ne l’a plus vu depuis trois mois. Les joueurs ne l’ont pas vu davantage, puisqu’il n’assiste plus aux matches. Ce qui se passe actuellement dépasse l’entendement. Le budget de la saison en cours est équilibré et nous - en l’occurrence, tous ceux qui travaillent pour faire évoluer le club - continuons de rattraper et de régler des dettes liées aux exercices 2014-2015 et 2015-2016, une période durant laquelle Roland André était particulièrement actif. »
De leur côté, les joueurs, censés renouer avec la compétition le samedi 13 janvier au Palais des sports face à Gennevilliers, ont repris l’entraînement hier soir, après la trêve des fêtes de fin d’année, sous la direction de Mathieu Gitta. Zoran Durdevic avait en effet annoncé il y a quelque temps qu’il serait absent durant le mois de janvier « pour des raisons personnelles ». L’entraîneur, justement, s’est dit « très surpris » à l’annonce du dépôt de bilan. « C’est dommage. Mais pourquoi pas, s’il permet au club de repartir du bon pied ? C’est peut-être un mal pour un bien. »
par Sandrine Pays
Le FCM dépose le bilan
Le FCM Basket Élite, 13e de la poule D de NM2 à l’issue du cycle aller, a déposé le bilan hier matin au Tribunal de Grande Instance de Mulhouse par le biais d’Henri-Paul Stuck, avocat mandaté par Roland André, président du club.
« Nous n’avions pas le choix, nous allions lentement mais sûrement dans le mur », estime Roland André, président du FCM Basket Élite, à propos du dépôt de bilan qui touche son club. Archive L’Alsace/ Darek Szuster
Décidément, l’histoire se répète pour le FCM Basket Élite, qui vient de déposer le bilan pour la seconde fois de son histoire après y avoir été contraint une première fois lors de la saison 2007-2008. Hier matin, à 9 h, Henri-Paul Stuck, avocat au Barreau de Mulhouse, mandaté il y a une quinzaine de jours par Roland André, Président du club, s’est rendu à la 1re chambre civile du Tribunal de Grande Instance de Mulhouse pour y demander l’ouverture, dans le cadre du droit local, d’une procédure destinée à constater l’insolvabilité notoire du FCM Basket Élite et à mettre celui-ci en liquidation judiciaire civile.
« Il résulte des comptes annuels clos au 30 juin 2017 que la situation financière de l’association est devenue particulièrement critique » , résume Henri-Paul Stuck, avant d’énumérer les chiffres : à cette date, le résultat net comptable était en déficit de 44 823 € ; le chiffre d’affaires était en baisse de 57 637 € (de 222 361 € au 30 juin 2016 à 164 724 € au 30 juin 2017) ; le sponsoring et le mécénat étaient en chute, respectivement de 36 500 € (de 63 500 € à 27 000 €) et de 22 000 € (de 50 000 € à 28 000 €) ; les dettes sociales s’élevaient à 81 435 € et certains salaires de joueurs n’étaient pas réglés ; les recettes issues de la billetterie avaient dégringolé de 10 206 €.
« Par ailleurs, la Ville de Mulhouse devait verser depuis plusieurs mois une subvention de 80 000 €, laquelle n’a pas été versée à ce jour, la Ville exigeant au préalable la mise en ordre des finances du club » , poursuit Henri-Paul Stuck. « Enfin, le FCM Basket Élite a récemment été condamné à rembourser 25 000 € à une société auprès de laquelle il avait souscrit un prêt. Comme le club n’a pas cette somme, Roland André, qui s’était porté caution, devra la régler. Lequel Roland André a, au passage, injecté 285 000 € la saison passée afin de rembourser diverses dettes. »
« Sans consultation préalable »
« Nos difficultés financières ne se sont pas arrangées, pas plus que notre situation sportive. Nous n’avions pas le choix, nous allions lentement mais sûrement dans le mur » , commente Roland André, alors que l’équipe une, coachée depuis fin novembre par un nouvel entraîneur, Zoran Durdevic, pointe à la 13e et avant-dernière place de la poule D de NM2 à l’issue du cycle aller, avec trois victoires et dix défaites à son actif. « C’est une situation très difficile à vivre pour moi. Un dépôt de bilan n’est bien évidemment jamais un objectif. Je suis au septième sous-sol. Je me sens un peu comme un chirurgien qui n’a pu éviter l’amputation » , note le dirigeant, convoqué ce matin chez le liquidateur judiciaire, Emmanuelle Hartmann, qui décidera des mesures à prendre.
Cette décision ne fait cependant pas l’unanimité au sein du FCM Basket Élite, comme le souligne Patrick Schlegel, membre du comité directeur, qui a appris la nouvelle hier après-midi par l’expert-comptable du club : « Le dépôt de bilan a été fait sans aucune consultation préalable par un président, Roland André, qui n’a pas renouvelé sa licence au club. Le comité, qui se réunit tous les lundis, ne l’a plus vu depuis trois mois. Les joueurs ne l’ont pas vu davantage, puisqu’il n’assiste plus aux matches. Ce qui se passe actuellement dépasse l’entendement. Le budget de la saison en cours est équilibré et nous - en l’occurrence, tous ceux qui travaillent pour faire évoluer le club - continuons de rattraper et de régler des dettes liées aux exercices 2014-2015 et 2015-2016, une période durant laquelle Roland André était particulièrement actif. »
De leur côté, les joueurs, censés renouer avec la compétition le samedi 13 janvier au Palais des sports face à Gennevilliers, ont repris l’entraînement hier soir, après la trêve des fêtes de fin d’année, sous la direction de Mathieu Gitta. Zoran Durdevic avait en effet annoncé il y a quelque temps qu’il serait absent durant le mois de janvier « pour des raisons personnelles ». L’entraîneur, justement, s’est dit « très surpris » à l’annonce du dépôt de bilan. « C’est dommage. Mais pourquoi pas, s’il permet au club de repartir du bon pied ? C’est peut-être un mal pour un bien. »
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Re: Articles Presse de l'Alsace - Saison 2017/2018
Paru le 09/01/2018 :
par S.P.
FC Mulhouse : le comité directeur réagit
Le FCM Basket Élite, 13e de la poule D de NM2 à l’issue du cycle aller, a déposé le bilan jeudi dernier au Tribunal de Grande Instance de Mulhouse par le biais d’Henri-Paul Stuck, avocat mandaté par Roland André, président du club (voir L’Alsace du vendredi 5 janvier).
Le comité directeur du FCM, s’estimant mis au pied du mur, a tenu à réagir par un communiqué divulgué hier soir à l’issue d’une réunion extraordinaire :
« Tous les membres du FCM Basket Élite, dirigeants, entraîneurs et joueurs, ont été abasourdis en apprenant la liquidation de leur club. En effet, le président Roland André n’a informé personne de son intention de déposer le bilan alors que les statuts du club stipulent pourtant, dans leur article 24, qu’une délibération préalable du comité lui est nécessaire pour introduire une action en justice au nom et pour le compte de l’association demanderesse. Cette obligation statutaire n’ayant pas été respectée, Roland André n’avait donc pas le droit de saisir le tribunal. Sur le fond, on peut également s’interroger : il y a certes un déficit de 44 823 €, mais qui est lié aux dettes antérieures.
Aujourd’hui, le budget 2017-2018 est équilibré et il n’y a aucun retard dans le versement des salaires des joueurs. Par ailleurs, les relations avec la Ville de Mulhouse sont cordiales avec des échanges réguliers. Au même titre que les autres clubs mulhousiens, le FCM Basket Élite a bénéficié d’un premier acompte, de 24 000 €, puis d’un deuxième acompte, de 40 000 €, le solde de la subvention, d’un montant de 16 000 €, étant prévu en mai 2018.
Mulhouse est une ville de basket et doit le rester malgré toutes les tentatives de déstabilisation. Il est clair que le président du club a pris tout le monde de vitesse pour se débarrasser au plus vite du club et des engagements qu’il avait pris vis-à-vis de ses collègues du comité directeur. »
par S.P.
FC Mulhouse : le comité directeur réagit
Le FCM Basket Élite, 13e de la poule D de NM2 à l’issue du cycle aller, a déposé le bilan jeudi dernier au Tribunal de Grande Instance de Mulhouse par le biais d’Henri-Paul Stuck, avocat mandaté par Roland André, président du club (voir L’Alsace du vendredi 5 janvier).
Le comité directeur du FCM, s’estimant mis au pied du mur, a tenu à réagir par un communiqué divulgué hier soir à l’issue d’une réunion extraordinaire :
« Tous les membres du FCM Basket Élite, dirigeants, entraîneurs et joueurs, ont été abasourdis en apprenant la liquidation de leur club. En effet, le président Roland André n’a informé personne de son intention de déposer le bilan alors que les statuts du club stipulent pourtant, dans leur article 24, qu’une délibération préalable du comité lui est nécessaire pour introduire une action en justice au nom et pour le compte de l’association demanderesse. Cette obligation statutaire n’ayant pas été respectée, Roland André n’avait donc pas le droit de saisir le tribunal. Sur le fond, on peut également s’interroger : il y a certes un déficit de 44 823 €, mais qui est lié aux dettes antérieures.
Aujourd’hui, le budget 2017-2018 est équilibré et il n’y a aucun retard dans le versement des salaires des joueurs. Par ailleurs, les relations avec la Ville de Mulhouse sont cordiales avec des échanges réguliers. Au même titre que les autres clubs mulhousiens, le FCM Basket Élite a bénéficié d’un premier acompte, de 24 000 €, puis d’un deuxième acompte, de 40 000 €, le solde de la subvention, d’un montant de 16 000 €, étant prévu en mai 2018.
Mulhouse est une ville de basket et doit le rester malgré toutes les tentatives de déstabilisation. Il est clair que le président du club a pris tout le monde de vitesse pour se débarrasser au plus vite du club et des engagements qu’il avait pris vis-à-vis de ses collègues du comité directeur. »
Dernière édition par The Clown le Mar 8 Mai - 7:46, édité 1 fois
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Re: Articles Presse de l'Alsace - Saison 2017/2018
Paru le 12/01/2018 :
par S.P.
FCM : le flou le plus complet
Après le dépôt de bilan du FCM Basket Élite, et alors que le comité directeur du club tente d’éviter le pire, l’équipe mulhousienne (NM2) ne sait toujours pas si elle jouera demain (20 h) au Palais des sports face à Gennevilliers.
Jonathan Godin et les Mulhousiens joueront-ils samedi? Rien n’est moins sûr. Archives L'Alsace/ Darek Szuster
Le FCM Basket Élite, 13e de la poule D de NM2 à l’issue du cycle aller, a déposé le bilan il y a une semaine au Tribunal de Grande Instance de Mulhouse par le biais d’Henri-Paul Stuck, avocat mandaté par Roland André, président du club.
Depuis, le comité directeur, visiblement pris de court et mis devant le fait accompli, tente désespérément d’ « éviter le pire » , comme l’explique Patrick Schlegel, son porte-parole, en rappelant au passage que « le bilan ne pouvait pas être déposé parce que Roland André n’a pas respecté les statuts du club, qui l’obligeaient à consulter le comité directeur avant de prendre une telle décision ».
« Nous faisons le maximum et nous gardons espoir, parce que nous avons peut-être une solution, mais beaucoup de questions restent en suspens » , commente-il. « Nous sommes dans le flou le plus complet. Dans l’immédiat, nous avons demandé à la FFBB de nous accorder un délai et de reporter le match prévu ce week-end. Nous devrions avoir une réponse vendredi. »
« La commission des compétitions a bien reçu une demande de report de match, mais n’a procédé à aucune modification pour l’instant » , explique de son côté Fabrice Canet, en charge de la communication et des relations presse de la FFBB. « Le responsable de la commission de contrôle de gestion est actuellement à Mulhouse pour étudier la situation financière du club et fera un rapport au bureau fédéral. Si elle estime que le problème est ponctuel, la commission des compétitions autorisera le report exceptionnel du match. Si, en revanche, elle considère que la situation n’exige pas le report, le match devra être joué comme prévu. »
L’équipe mulhousienne doit démarrer la seconde partie de la saison samedi (20 h) au Palais des sports face à Gennevilliers, l’une des trois formations qu’elle a battue depuis le début du championnat, sachant que les joueurs n’ont pas repris l’entraînement comme ils auraient dû le faire après la trêve des fêtes de fin d’année en raison du dépôt de bilan.
par S.P.
FCM : le flou le plus complet
Après le dépôt de bilan du FCM Basket Élite, et alors que le comité directeur du club tente d’éviter le pire, l’équipe mulhousienne (NM2) ne sait toujours pas si elle jouera demain (20 h) au Palais des sports face à Gennevilliers.
Jonathan Godin et les Mulhousiens joueront-ils samedi? Rien n’est moins sûr. Archives L'Alsace/ Darek Szuster
Le FCM Basket Élite, 13e de la poule D de NM2 à l’issue du cycle aller, a déposé le bilan il y a une semaine au Tribunal de Grande Instance de Mulhouse par le biais d’Henri-Paul Stuck, avocat mandaté par Roland André, président du club.
Depuis, le comité directeur, visiblement pris de court et mis devant le fait accompli, tente désespérément d’ « éviter le pire » , comme l’explique Patrick Schlegel, son porte-parole, en rappelant au passage que « le bilan ne pouvait pas être déposé parce que Roland André n’a pas respecté les statuts du club, qui l’obligeaient à consulter le comité directeur avant de prendre une telle décision ».
« Nous faisons le maximum et nous gardons espoir, parce que nous avons peut-être une solution, mais beaucoup de questions restent en suspens » , commente-il. « Nous sommes dans le flou le plus complet. Dans l’immédiat, nous avons demandé à la FFBB de nous accorder un délai et de reporter le match prévu ce week-end. Nous devrions avoir une réponse vendredi. »
« La commission des compétitions a bien reçu une demande de report de match, mais n’a procédé à aucune modification pour l’instant » , explique de son côté Fabrice Canet, en charge de la communication et des relations presse de la FFBB. « Le responsable de la commission de contrôle de gestion est actuellement à Mulhouse pour étudier la situation financière du club et fera un rapport au bureau fédéral. Si elle estime que le problème est ponctuel, la commission des compétitions autorisera le report exceptionnel du match. Si, en revanche, elle considère que la situation n’exige pas le report, le match devra être joué comme prévu. »
L’équipe mulhousienne doit démarrer la seconde partie de la saison samedi (20 h) au Palais des sports face à Gennevilliers, l’une des trois formations qu’elle a battue depuis le début du championnat, sachant que les joueurs n’ont pas repris l’entraînement comme ils auraient dû le faire après la trêve des fêtes de fin d’année en raison du dépôt de bilan.
The Clown- All Star
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