Articles Presse de l'Alsace - Saison 2016/2017
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Re: Articles Presse de l'Alsace - Saison 2016/2017
Paru dans l'Alsace du 08/01/2017 :
FCM - Mirecourt reporté
Le 32e de finale du Trophée Coupe de France prévu hier soir au Palais des sports entre le FC Mulhouse (NM2) et l’EB Mirecourt (NM3) n’a finalement pas eu lieu. L’équipe de Mirecourt ne s’est en effet pas déplacée en raison de conditions climatiques difficiles et de routes verglacée. Le match est reporté à une date ultérieure.
FCM - Mirecourt reporté
Le 32e de finale du Trophée Coupe de France prévu hier soir au Palais des sports entre le FC Mulhouse (NM2) et l’EB Mirecourt (NM3) n’a finalement pas eu lieu. L’équipe de Mirecourt ne s’est en effet pas déplacée en raison de conditions climatiques difficiles et de routes verglacée. Le match est reporté à une date ultérieure.
The Clown- All Star
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Re: Articles Presse de l'Alsace - Saison 2016/2017
Paru dans l'Alsace du 13/01/2017 :
par Sandrine Pays
« Les joueurs sont en progrès »
Les Mulhousiens, 12es de la poule D de NM2, retrouvent le championnat, samedi (20 h) à Ouest Lyonnais, après cinq semaines sans compétition. Aladin Amdouni, leur nouvel entraîneur, se dit « serein et confiant ».
Aladin Amdouni (ici en compagnie de David Acker) et le FCM vont tenter de décrocher ce week-end leur cinquième victoire de la saison. Archives L’Alsace
Le FCM, 12e de la poule D de NM2 avec quatre victoires et sept défaites, retrouve le championnat samedi (20 h) à Ouest Lyonnais, 6e du classement avec six victoires et cinq défaites. Aladin Amdouni, nommé à la place de Frédéric Demontoux juste avant Noël, disputera à cette occasion son premier match en tant qu’entraîneur de l’équipe mulhousienne puisque le 32e de finale de Trophée Coupe de France prévu le week-end passé au Palais des sports face à l’EB Mirecourt a été reporté, les Vosgiens ne s’étant finalement pas déplacés en raison de conditions climatiques difficiles. Il fait le point.
Le report du 32e de finale de Trophée Coupe de France face à l’EB Mirecourt a-t-il été un coup dur ?
Je n’irais pas jusqu’à dire ça. Je voyais ce match comme une répétition générale avant la reprise du championnat, l’occasion de travailler nos systèmes et nos stratégies. Nous n’en avons finalement pas eu la possibilité : c’est embêtant, mais pas dramatique non plus.
Comment la trêve des fêtes de fin d’année et la reprise se sont-elles passées ?
Je n’ai pas grand-chose à dire sur la trêve, si ce n’est que les joueurs ont eu droit à 15 jours de repos, ce que je regrette, parce que je trouve que c’est trop long - si cela n’avait tenu qu’à moi, ils en auraient eu moins. La reprise a été un peu difficile, en raison de l’arrivée tardive de Keaton Miles, de l’épidémie de grippe qui touche l’équipe - nous n’avons été que très rarement au complet ces derniers jours - et du manque de créneaux cette semaine au Palais des sports pour cause de vœux du maire. Par ailleurs, les joueurs doivent changer leurs habitudes, puisque nous sommes passés de quatre entraînements obligatoires et un entraînement facultatif à sept entraînements obligatoires et un entraînement facultatif hebdomadaires. Ils doivent donc s’adapter, ce qui n’est pas forcément facile pour tout le monde. Mais ils sont en progrès !
« Avec le statut d’outsider »
Quel est l’état d’esprit du groupe ?
Il n’était pas excellent au moment de mon arrivée, puisque je demande davantage de sacrifices aux uns et aux autres, mais il s’améliore au fur et à mesure et il est déjà bien meilleur qu’il y a quelque temps. Aujourd’hui, 80 % des joueurs adhèrent à mon discours et à ma méthode de travail. Les autres, les retardataires, sont en phase de transition, mais sur la bonne voie, puisqu’ils font d’ores et déjà des efforts.
Comment abordez-vous le match de ce samedi, l’avant-dernier du cycle aller, à Ouest Lyonnais ?
Même si je suis sous pression, je suis avant tout serein. Et confiant, par rapport au travail accompli ces derniers temps, mais aussi par rapport à ce que l’équipe peut fournir au niveau de la qualité de jeu et de la combativité.
Reprendre le championnat par un déplacement, est-ce plutôt un avantage ou un inconvénient ?
Ce n’est pas forcément une mauvaise chose. Nous aurons moins de pression sur les épaules et nous pourrons faire ce que nous avons à faire tranquillement. Nous sommes 12es , nos adversaires 6es , nous abordons donc cette rencontre avec le statut d’outsider.
Que savez-vous sur cette équipe d’Ouest Lyonnais ?
C’est une belle équipe, cohérente avec, entre autres, un bon meneur-organisateur et de bonnes relations entre les joueurs. Mais elle n’est pas très athlétique et c’est peut-être son point faible. Nous lui sommes supérieurs sur le plan physique : à nous d’en profiter.
FCM : 4. Miles ; 6. Traoré ; 8. Diehl ; 9. Halbwachs ; 10. Godin ; 11. Djadjo ; 13. Dalmazir ; 14. Acker ; 15. Gitta ; 16. Hergott. Entraîneur : Aladin Amdouni.
par Sandrine Pays
« Les joueurs sont en progrès »
Les Mulhousiens, 12es de la poule D de NM2, retrouvent le championnat, samedi (20 h) à Ouest Lyonnais, après cinq semaines sans compétition. Aladin Amdouni, leur nouvel entraîneur, se dit « serein et confiant ».
Aladin Amdouni (ici en compagnie de David Acker) et le FCM vont tenter de décrocher ce week-end leur cinquième victoire de la saison. Archives L’Alsace
Le FCM, 12e de la poule D de NM2 avec quatre victoires et sept défaites, retrouve le championnat samedi (20 h) à Ouest Lyonnais, 6e du classement avec six victoires et cinq défaites. Aladin Amdouni, nommé à la place de Frédéric Demontoux juste avant Noël, disputera à cette occasion son premier match en tant qu’entraîneur de l’équipe mulhousienne puisque le 32e de finale de Trophée Coupe de France prévu le week-end passé au Palais des sports face à l’EB Mirecourt a été reporté, les Vosgiens ne s’étant finalement pas déplacés en raison de conditions climatiques difficiles. Il fait le point.
Le report du 32e de finale de Trophée Coupe de France face à l’EB Mirecourt a-t-il été un coup dur ?
Je n’irais pas jusqu’à dire ça. Je voyais ce match comme une répétition générale avant la reprise du championnat, l’occasion de travailler nos systèmes et nos stratégies. Nous n’en avons finalement pas eu la possibilité : c’est embêtant, mais pas dramatique non plus.
Comment la trêve des fêtes de fin d’année et la reprise se sont-elles passées ?
Je n’ai pas grand-chose à dire sur la trêve, si ce n’est que les joueurs ont eu droit à 15 jours de repos, ce que je regrette, parce que je trouve que c’est trop long - si cela n’avait tenu qu’à moi, ils en auraient eu moins. La reprise a été un peu difficile, en raison de l’arrivée tardive de Keaton Miles, de l’épidémie de grippe qui touche l’équipe - nous n’avons été que très rarement au complet ces derniers jours - et du manque de créneaux cette semaine au Palais des sports pour cause de vœux du maire. Par ailleurs, les joueurs doivent changer leurs habitudes, puisque nous sommes passés de quatre entraînements obligatoires et un entraînement facultatif à sept entraînements obligatoires et un entraînement facultatif hebdomadaires. Ils doivent donc s’adapter, ce qui n’est pas forcément facile pour tout le monde. Mais ils sont en progrès !
« Avec le statut d’outsider »
Quel est l’état d’esprit du groupe ?
Il n’était pas excellent au moment de mon arrivée, puisque je demande davantage de sacrifices aux uns et aux autres, mais il s’améliore au fur et à mesure et il est déjà bien meilleur qu’il y a quelque temps. Aujourd’hui, 80 % des joueurs adhèrent à mon discours et à ma méthode de travail. Les autres, les retardataires, sont en phase de transition, mais sur la bonne voie, puisqu’ils font d’ores et déjà des efforts.
Comment abordez-vous le match de ce samedi, l’avant-dernier du cycle aller, à Ouest Lyonnais ?
Même si je suis sous pression, je suis avant tout serein. Et confiant, par rapport au travail accompli ces derniers temps, mais aussi par rapport à ce que l’équipe peut fournir au niveau de la qualité de jeu et de la combativité.
Reprendre le championnat par un déplacement, est-ce plutôt un avantage ou un inconvénient ?
Ce n’est pas forcément une mauvaise chose. Nous aurons moins de pression sur les épaules et nous pourrons faire ce que nous avons à faire tranquillement. Nous sommes 12es , nos adversaires 6es , nous abordons donc cette rencontre avec le statut d’outsider.
Que savez-vous sur cette équipe d’Ouest Lyonnais ?
C’est une belle équipe, cohérente avec, entre autres, un bon meneur-organisateur et de bonnes relations entre les joueurs. Mais elle n’est pas très athlétique et c’est peut-être son point faible. Nous lui sommes supérieurs sur le plan physique : à nous d’en profiter.
FCM : 4. Miles ; 6. Traoré ; 8. Diehl ; 9. Halbwachs ; 10. Godin ; 11. Djadjo ; 13. Dalmazir ; 14. Acker ; 15. Gitta ; 16. Hergott. Entraîneur : Aladin Amdouni.
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Re: Articles Presse de l'Alsace - Saison 2016/2017
Paru dans l'Alsace du 16/01/2017 :
Le FCM humilié
L’équipe mulhousienne n’a jamais eu voix au chapitre samedi soir dans le fief d’Ouest Lyonnais (93-70).
Keaton Miles et le FCM ont totalement raté leur reprise. Archives L’Alsace
Alors qu’il avait terminé 2016 par une honorable défaite devant Prissé-Mâcon, le FCM a débuté cette année 2017 par une belle déculottée. En effet, les protégés d’Aladdin Amdouni ont pris le bouillon, samedi soir dans le Rhône : face à l’un des gros bonnets de la poule, l’Ouest Lyonnais Basket, les joueurs alsaciens n’ont pas eu voix au chapitre.
Bigrement indisciplinés, avec notamment dix fautes commises dans le premier acte, ils ont littéralement donné le bâton pour se faire battre à l’armada lyonnaise, qui les assomma après dix petites minutes (12-28). Incapable de contrarier l’OLB sur les extérieurs (15 paniers au total concédés au-delà de la ligne des 6,75 m), ce qui provoqua l’ire du bouillant Amdouni, la bande à Acker (17 points et meilleur marqueur côté FCM), bigrement maladroite de l’autre côté du terrain, dut se contenter des miettes laissées en route par un hôte gargantuesque, dont le trio d’artificiers Brunel-Hervé-John (à plus de 15 points) s’amusa comme larrons en foire.
Largués à 30 unités
Et ce n’est pas ces deux quart-temps (le deuxième et le quatrième) glanés au forceps, en guise de maigre cadeau de consolation, qui rassureront un FCM aux abonnés absents et dépassé dans les grandes largeurs. Et ce, même s’il se paya le luxe d’infliger un 0-11 à cheval entre le premier et le deuxième acte à un OLB dont le feu s’était un instant éteint. Revenus à neuf longueurs (33-42), les Mulhousiens connurent un deuxième terrible trou d’air qui les mena à cinq minutes de la sirène largués à 30 unités (50-80 à la 35e ). Avant qu’Acker et Diehl, et dans une moindre mesure Djadjo, signent un semblant de révolte, histoire de montrer un soupçon de tempérament et une once de fierté. Sauf que la messe était bien sûr dite depuis de longues minutes, l’OLB étant quasiment déjà rentré aux vestiaires en faisant de la figuration…
Ouest Lyonnais Basket - FC Mulhouse 93-70
Dardilly, complexe Moulin Carron.
Quart-temps : 28-12, 14-18, 30-17, 19-23.
Arbitres : MM. Dabert et Gaillard.
OLB : Brunel 16, John 17, Guillaud 3, Hervé 17, Villamil Galan 7 puis Colas 6, Constant 14, Alvarez Puertas 12.
FCM : Miles 13, Diehl 15, Godin 9, Acker 17, Hergott 6, puis Gitta 3, Djadjo 7.
Le FCM humilié
L’équipe mulhousienne n’a jamais eu voix au chapitre samedi soir dans le fief d’Ouest Lyonnais (93-70).
Keaton Miles et le FCM ont totalement raté leur reprise. Archives L’Alsace
Alors qu’il avait terminé 2016 par une honorable défaite devant Prissé-Mâcon, le FCM a débuté cette année 2017 par une belle déculottée. En effet, les protégés d’Aladdin Amdouni ont pris le bouillon, samedi soir dans le Rhône : face à l’un des gros bonnets de la poule, l’Ouest Lyonnais Basket, les joueurs alsaciens n’ont pas eu voix au chapitre.
Bigrement indisciplinés, avec notamment dix fautes commises dans le premier acte, ils ont littéralement donné le bâton pour se faire battre à l’armada lyonnaise, qui les assomma après dix petites minutes (12-28). Incapable de contrarier l’OLB sur les extérieurs (15 paniers au total concédés au-delà de la ligne des 6,75 m), ce qui provoqua l’ire du bouillant Amdouni, la bande à Acker (17 points et meilleur marqueur côté FCM), bigrement maladroite de l’autre côté du terrain, dut se contenter des miettes laissées en route par un hôte gargantuesque, dont le trio d’artificiers Brunel-Hervé-John (à plus de 15 points) s’amusa comme larrons en foire.
Largués à 30 unités
Et ce n’est pas ces deux quart-temps (le deuxième et le quatrième) glanés au forceps, en guise de maigre cadeau de consolation, qui rassureront un FCM aux abonnés absents et dépassé dans les grandes largeurs. Et ce, même s’il se paya le luxe d’infliger un 0-11 à cheval entre le premier et le deuxième acte à un OLB dont le feu s’était un instant éteint. Revenus à neuf longueurs (33-42), les Mulhousiens connurent un deuxième terrible trou d’air qui les mena à cinq minutes de la sirène largués à 30 unités (50-80 à la 35e ). Avant qu’Acker et Diehl, et dans une moindre mesure Djadjo, signent un semblant de révolte, histoire de montrer un soupçon de tempérament et une once de fierté. Sauf que la messe était bien sûr dite depuis de longues minutes, l’OLB étant quasiment déjà rentré aux vestiaires en faisant de la figuration…
Ouest Lyonnais Basket - FC Mulhouse 93-70
Dardilly, complexe Moulin Carron.
Quart-temps : 28-12, 14-18, 30-17, 19-23.
Arbitres : MM. Dabert et Gaillard.
OLB : Brunel 16, John 17, Guillaud 3, Hervé 17, Villamil Galan 7 puis Colas 6, Constant 14, Alvarez Puertas 12.
FCM : Miles 13, Diehl 15, Godin 9, Acker 17, Hergott 6, puis Gitta 3, Djadjo 7.
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Re: Articles Presse de l'Alsace - Saison 2016/2017
Paru dans l'Alsace du 20/01/2017 :
par Sandrine Pays
« Nous devons faire bloc »
Mathieu Gitta et les joueurs du FC Mulhouse, avant-derniers de la poule D de N2, doivent impérativement renouer avec la victoire, dimanche (15 h) au Palais des sports face à Clermont-Ferrand, la lanterne rouge.
Mathieu Gitta, capitaine et doyen de l’équipe, reste confiant tout en sachant que le FCM doit réagir au plus vite pour éviter le pire.Archives L’Alsace
Lourdement battus samedi dernier à Ouest Lyonnais (93-70), les joueurs du FC Mulhouse pointent désormais à la 13e et avant-dernière place de la poule D de N2 avec quatre victoires et huit défaites alors qu’ils disputeront dimanche (15 h) au Palais des sports l’ultime match du cycle aller face à Clermont-Ferrand, la lanterne rouge, qui pour l’instant n’a gagné qu’une seule fois. Mathieu Gitta, capitaine et doyen de l’équipe, fait le point.
Que s’est-il passé samedi dernier à Ouest Lyonnais, où vous avez concédé votre plus lourde défaite de la saison ?
Nous avons été dominés dans tous les secteurs de jeu. Nous n’avons jamais été à la hauteur. Nous avions prévu d’être plus investis, plus engagés sur le terrain, mais nous n’y sommes pas parvenus. Nous étions totalement à côté du sujet. Sans doute parce que nous manquons de dureté, de collectif, d’automatismes.
La situation commence à devenir compliquée, non ?
Effectivement. Notre classement est très décevant et très préoccupant, pour ne pas dire alarmant. Si nous continuons comme ça, nous filons tout droit vers la N3. Une relégation serait une grosse déception d’un point de vue sportif et une véritable catastrophe pour le basket mulhousien.
Avez-vous les moyens d’inverser la tendance ?
J’en suis convaincu. Nous nous entendons bien, nous restons soudés malgré les mauvais résultats. Tant mieux. Mais aujourd’hui, cela ne suffit plus. Pour aller de l’avant, nous devons tous, moi le premier, faire notre autocritique et élever notre niveau de jeu individuel tout en réfléchissant à ce que nous pouvons chacun apporter au collectif en exploitant au maximum notre potentiel. Nous faisons des efforts, mais visiblement pas encore assez.
« Le groupe vit bien »
Les arrivées de Keaton Miles et d’Aladin Amdouni au poste d’entraîneur ont-elles changé la donne ?
Keaton Miles est un très bon joueur, avec un shoot fiable, des qualités athlétiques et un état d’esprit très positif. Il tire le groupe vers le haut. Mais il a besoin du reste de l’équipe pour donner le meilleur de lui-même.
De son côté, Aladin Amdouni fait du bon boulot, comme Frédéric Demontoux avant lui, qui devrait finir par payer.
Dans quelles dispositions le groupe se trouve-t-il actuellement ?
Le groupe vit bien. Peut-être trop bien même. À un moment donné, il faut arrêter de sourire tout le temps et passer aux choses sérieuses. Nous devons absolument concrétiser la cohésion qui est la nôtre dans la vie de tous les jours sur le terrain. Nous devons réagir au plus vite et gagner, sous peine de voir des tensions apparaître entre nous. Nous avons quatre victoires pour l’instant, je pense qu’il nous en faudra dix, ou douze, pour nous maintenir. Mais j’avoue ne pas me lancer dans ce genre de calculs : ça ne sert à rien, nous devons uniquement nous concentrer sur notre prochain match.
Justement, comment abordez-vous cette rencontre face à Clermont-Ferrand, un adversaire a priori à votre portée ?
J
e ne me pose pas ce genre de question. Que notre adversaire soit premier ou dernier ne change rien. Les joueurs qui sont sur le terrain doivent être implacables en défense et faire circuler la balle en attaque, ceux qui sont sur le banc doivent encourager leurs coéquipiers. Nous devons faire bloc.
FCM : 4. Miles ; 6. Traoré ; 8. Diehl ; 9. Halbwachs ; 10. Godin ; 11. Djadjo ; 13. Dalmazir ; 14. Acker ; 15. Gitta ; 16. Hergott. Entraîneur : Aladin Amdouni.
par Sandrine Pays
« Nous devons faire bloc »
Mathieu Gitta et les joueurs du FC Mulhouse, avant-derniers de la poule D de N2, doivent impérativement renouer avec la victoire, dimanche (15 h) au Palais des sports face à Clermont-Ferrand, la lanterne rouge.
Mathieu Gitta, capitaine et doyen de l’équipe, reste confiant tout en sachant que le FCM doit réagir au plus vite pour éviter le pire.Archives L’Alsace
Lourdement battus samedi dernier à Ouest Lyonnais (93-70), les joueurs du FC Mulhouse pointent désormais à la 13e et avant-dernière place de la poule D de N2 avec quatre victoires et huit défaites alors qu’ils disputeront dimanche (15 h) au Palais des sports l’ultime match du cycle aller face à Clermont-Ferrand, la lanterne rouge, qui pour l’instant n’a gagné qu’une seule fois. Mathieu Gitta, capitaine et doyen de l’équipe, fait le point.
Que s’est-il passé samedi dernier à Ouest Lyonnais, où vous avez concédé votre plus lourde défaite de la saison ?
Nous avons été dominés dans tous les secteurs de jeu. Nous n’avons jamais été à la hauteur. Nous avions prévu d’être plus investis, plus engagés sur le terrain, mais nous n’y sommes pas parvenus. Nous étions totalement à côté du sujet. Sans doute parce que nous manquons de dureté, de collectif, d’automatismes.
La situation commence à devenir compliquée, non ?
Effectivement. Notre classement est très décevant et très préoccupant, pour ne pas dire alarmant. Si nous continuons comme ça, nous filons tout droit vers la N3. Une relégation serait une grosse déception d’un point de vue sportif et une véritable catastrophe pour le basket mulhousien.
Avez-vous les moyens d’inverser la tendance ?
J’en suis convaincu. Nous nous entendons bien, nous restons soudés malgré les mauvais résultats. Tant mieux. Mais aujourd’hui, cela ne suffit plus. Pour aller de l’avant, nous devons tous, moi le premier, faire notre autocritique et élever notre niveau de jeu individuel tout en réfléchissant à ce que nous pouvons chacun apporter au collectif en exploitant au maximum notre potentiel. Nous faisons des efforts, mais visiblement pas encore assez.
« Le groupe vit bien »
Les arrivées de Keaton Miles et d’Aladin Amdouni au poste d’entraîneur ont-elles changé la donne ?
Keaton Miles est un très bon joueur, avec un shoot fiable, des qualités athlétiques et un état d’esprit très positif. Il tire le groupe vers le haut. Mais il a besoin du reste de l’équipe pour donner le meilleur de lui-même.
De son côté, Aladin Amdouni fait du bon boulot, comme Frédéric Demontoux avant lui, qui devrait finir par payer.
Dans quelles dispositions le groupe se trouve-t-il actuellement ?
Le groupe vit bien. Peut-être trop bien même. À un moment donné, il faut arrêter de sourire tout le temps et passer aux choses sérieuses. Nous devons absolument concrétiser la cohésion qui est la nôtre dans la vie de tous les jours sur le terrain. Nous devons réagir au plus vite et gagner, sous peine de voir des tensions apparaître entre nous. Nous avons quatre victoires pour l’instant, je pense qu’il nous en faudra dix, ou douze, pour nous maintenir. Mais j’avoue ne pas me lancer dans ce genre de calculs : ça ne sert à rien, nous devons uniquement nous concentrer sur notre prochain match.
Justement, comment abordez-vous cette rencontre face à Clermont-Ferrand, un adversaire a priori à votre portée ?
J
e ne me pose pas ce genre de question. Que notre adversaire soit premier ou dernier ne change rien. Les joueurs qui sont sur le terrain doivent être implacables en défense et faire circuler la balle en attaque, ceux qui sont sur le banc doivent encourager leurs coéquipiers. Nous devons faire bloc.
FCM : 4. Miles ; 6. Traoré ; 8. Diehl ; 9. Halbwachs ; 10. Godin ; 11. Djadjo ; 13. Dalmazir ; 14. Acker ; 15. Gitta ; 16. Hergott. Entraîneur : Aladin Amdouni.
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Re: Articles Presse de l'Alsace - Saison 2016/2017
Paru dans l'Alsace du 23/01/2017 :
par S.P.
Le FCM sans convaincre
L’équipe mulhousienne a difficilement pris le dessus sur Clermont-Ferrand, lanterne rouge de la poule D, hier après-midi au Palais des sports (56-55).
Théo Diehl et le FCM ont poussé un grand ouf de soulagement après leur victoire étriquée face à Clermont-Ferrand.Photo L’Alsace
Les Mulhousiens ont enfin renoué avec la victoire, hier après-midi au Palais des sports, où ils ont battu Clermont-Ferrand d’un point (56-55). Eux qui n’avaient plus gagné depuis le 26 novembre et la venue de Beaujolais Basket ont décroché leur cinquième succès de la saison. Et c’est bien tout ce qu’il faut retenir de ce match qui, selon l’expression consacrée, ne restera pas dans les annales. Les joueurs locaux et les visiteurs, respectivement avant-derniers et derniers de la poule D avant le coup d’envoi, n’ont en effet pas offert un spectacle exceptionnel. Mais là n’est sans doute pas l’essentiel, comme le martelait Aladin Amdouni, l’entraîneur du FCM, après avoir poussé un grand ouf de soulagement : « Nous nous sommes compliqué la tâche et nous l’emportons dans la douleur, mais nous avons le dernier mot, c’est le principal. Nous sommes en plein doute et nous avions besoin d’un résultat positif, même si nous devons nous contenter du plus petit des écarts, pour reprendre confiance. »
Keaton Miles, futur meilleur marqueur de la rencontre avec 18 points, et les siens mettent dix minutes à prendre leurs marques et à creuser, avant tout grâce à une défense relativement efficace, un premier écart (19-12 à la 10e ), qu’ils augmenteront de deux unités quelques minutes plus tard (26-17 à la 13e , plus gros écart en leur faveur).
« En progrès »
À ce moment-là, ils s’imposent des deux côtés du terrain et semblent bien partis pour asseoir leur domination face à des adversaires qui, s’ils sont pleins de bonne volonté, sont loin d’être des foudres de guerre. Seulement Médéric Aubry, l’ancien Mulhousien, et ses partenaires ne sont pas du genre à laisser passer une bonne occasion lorsqu’elle se présente à eux. Et c’est maintenant à leur tour de monopoliser les débats et d’infliger un cinglant 0-18 à une équipe haut-rhinoise subitement aux abonnés absents et qui, de fait, leur facilite sacrément les choses (26-17 à la 13e , 26-35 à la 18e ). Heureusement pour eux, les Mulhousiens ne vont pas craquer. « Nous n’avons jamais lâché l’affaire. Nous avons fait preuve d’une solidité mentale à toute épreuve. Nous aurions pu baisser les bras en seconde mi-temps, nous ne l’avons pas fait » , commente Aladin Amdouni. Ses protégés ont effectivement tenu la distance, profitant de la grande maladresse, en particulier à trois points, des Clermontois, mais ils ont tremblé jusqu’au bout. Ils étaient ainsi menés d’un point au moment d’aborder la dernière ligne droite (43-44 à la 30e ). Une fois de plus, ils ont semé leurs poursuivants (52-44 à la 32e ), une fois de plus ils ont été à deux doigts de se faire surprendre alors qu’ils ont accusé le coup physiquement dans les dernières minutes (56-55 à la 40e ). Mais ils ont tenu le choc, et c’est tout ce qui compte. « Collectivement, nous avons bien joué durant 80 % du match » , estime Aladin Amdouni, satisfait de sa défense mais pas de son attaque. « Nous sommes en progrès mais nous avons encore des tas de petits détails à régler. »
Grâce à cette victoire, le FCM gagne deux places et se retrouve donc en 11e position : une excellence nouvelle au moment d’entamer le cycle retour, samedi face à Pont-de-Chéruy, le deuxième du classement à égalité de points avec Aubenas et Oullins Sainte-Foy, que la formation mulhousienne avait battu à l’aller.
FC Mulhouse – Clermont-Ferrand 56-55
Mulhouse, Palais des sports.
Quart-temps : 19-12, 7-23, 17-9, 13-11.
Arbitres : MM. Thomas et Schmitt.
Environ 300 spectateurs.
Mulhouse : 23 paniers dont 4 à 3 points ; 6 LF. Miles 18, Diehl 12, Acker 10, Godin 8, Hergott 2 puis Gitta 6, Djadjo, Henriques, Traoré.
Clermont-Ferrand : 24 paniers dont 7 à 3 points ; 0 LF ; sorti pour 5 fautes : Aubry (39e ). Prolhac 9, Lemoine 8, Tourgon 8, Chatard 6, Aubry 4 puis Eyraud 12, François 3, Gitenait 3, Lopez 2, Pitaud.
par S.P.
Le FCM sans convaincre
L’équipe mulhousienne a difficilement pris le dessus sur Clermont-Ferrand, lanterne rouge de la poule D, hier après-midi au Palais des sports (56-55).
Théo Diehl et le FCM ont poussé un grand ouf de soulagement après leur victoire étriquée face à Clermont-Ferrand.Photo L’Alsace
Les Mulhousiens ont enfin renoué avec la victoire, hier après-midi au Palais des sports, où ils ont battu Clermont-Ferrand d’un point (56-55). Eux qui n’avaient plus gagné depuis le 26 novembre et la venue de Beaujolais Basket ont décroché leur cinquième succès de la saison. Et c’est bien tout ce qu’il faut retenir de ce match qui, selon l’expression consacrée, ne restera pas dans les annales. Les joueurs locaux et les visiteurs, respectivement avant-derniers et derniers de la poule D avant le coup d’envoi, n’ont en effet pas offert un spectacle exceptionnel. Mais là n’est sans doute pas l’essentiel, comme le martelait Aladin Amdouni, l’entraîneur du FCM, après avoir poussé un grand ouf de soulagement : « Nous nous sommes compliqué la tâche et nous l’emportons dans la douleur, mais nous avons le dernier mot, c’est le principal. Nous sommes en plein doute et nous avions besoin d’un résultat positif, même si nous devons nous contenter du plus petit des écarts, pour reprendre confiance. »
Keaton Miles, futur meilleur marqueur de la rencontre avec 18 points, et les siens mettent dix minutes à prendre leurs marques et à creuser, avant tout grâce à une défense relativement efficace, un premier écart (19-12 à la 10e ), qu’ils augmenteront de deux unités quelques minutes plus tard (26-17 à la 13e , plus gros écart en leur faveur).
« En progrès »
À ce moment-là, ils s’imposent des deux côtés du terrain et semblent bien partis pour asseoir leur domination face à des adversaires qui, s’ils sont pleins de bonne volonté, sont loin d’être des foudres de guerre. Seulement Médéric Aubry, l’ancien Mulhousien, et ses partenaires ne sont pas du genre à laisser passer une bonne occasion lorsqu’elle se présente à eux. Et c’est maintenant à leur tour de monopoliser les débats et d’infliger un cinglant 0-18 à une équipe haut-rhinoise subitement aux abonnés absents et qui, de fait, leur facilite sacrément les choses (26-17 à la 13e , 26-35 à la 18e ). Heureusement pour eux, les Mulhousiens ne vont pas craquer. « Nous n’avons jamais lâché l’affaire. Nous avons fait preuve d’une solidité mentale à toute épreuve. Nous aurions pu baisser les bras en seconde mi-temps, nous ne l’avons pas fait » , commente Aladin Amdouni. Ses protégés ont effectivement tenu la distance, profitant de la grande maladresse, en particulier à trois points, des Clermontois, mais ils ont tremblé jusqu’au bout. Ils étaient ainsi menés d’un point au moment d’aborder la dernière ligne droite (43-44 à la 30e ). Une fois de plus, ils ont semé leurs poursuivants (52-44 à la 32e ), une fois de plus ils ont été à deux doigts de se faire surprendre alors qu’ils ont accusé le coup physiquement dans les dernières minutes (56-55 à la 40e ). Mais ils ont tenu le choc, et c’est tout ce qui compte. « Collectivement, nous avons bien joué durant 80 % du match » , estime Aladin Amdouni, satisfait de sa défense mais pas de son attaque. « Nous sommes en progrès mais nous avons encore des tas de petits détails à régler. »
Grâce à cette victoire, le FCM gagne deux places et se retrouve donc en 11e position : une excellence nouvelle au moment d’entamer le cycle retour, samedi face à Pont-de-Chéruy, le deuxième du classement à égalité de points avec Aubenas et Oullins Sainte-Foy, que la formation mulhousienne avait battu à l’aller.
FC Mulhouse – Clermont-Ferrand 56-55
Mulhouse, Palais des sports.
Quart-temps : 19-12, 7-23, 17-9, 13-11.
Arbitres : MM. Thomas et Schmitt.
Environ 300 spectateurs.
Mulhouse : 23 paniers dont 4 à 3 points ; 6 LF. Miles 18, Diehl 12, Acker 10, Godin 8, Hergott 2 puis Gitta 6, Djadjo, Henriques, Traoré.
Clermont-Ferrand : 24 paniers dont 7 à 3 points ; 0 LF ; sorti pour 5 fautes : Aubry (39e ). Prolhac 9, Lemoine 8, Tourgon 8, Chatard 6, Aubry 4 puis Eyraud 12, François 3, Gitenait 3, Lopez 2, Pitaud.
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Re: Articles Presse de l'Alsace - Saison 2016/2017
Paru dans l'Alsace du 27/01/2017 :
par S.P.
Miles, Français de cœur
L’Américain Keaton Miles, amoureux de la France où il a vécu trois ans lorsqu’il était petit, se dit ravi d’avoir signé au FC Mulhouse (11e de la poule D de N2), qui accueille Pont-de-Chéruy, le premier de la classe, samedi (20 h) au Palais des sports.
Keaton Miles veut « aider le FCM à remonter la pente ».Archives L’Alsace
S’il est né à Perth, en Australie, où il n’est resté que quelques mois, Keaton Miles a grandi à Dallas, la ville dont sont originaires ses parents, après avoir passé trois années en France. Son père, Steve, ancien joueur, a en effet porté le maillot de l’AS Golbey-Épinal (en 1993/1994 en N2), du RC Toulouse (en 1994/1995 en N2) et à l’USA Toulouges (en 1995/1996 en N2). L’Américain né en 1992 garde « d’excellents souvenirs » de cette période, même s’il était encore très jeune à l’époque. « Dans mon cœur, je me sens un peu Français » , affirme-t-il avec conviction. « J’avais envie de revenir dans l’Hexagone, d’y trouver un club. »
Rien d’étonnant, dans ces conditions, à ce que le jeune homme, formé aux Dallas Mustangs, passé ensuite par Dallas Lincoln (High School), West Virginia University (NCAA) et University of Arkansas (NCAA), retraverse l’Atlantique. En août dernier, il pose ses valises à Perpignan, chez un ancien coéquipier de son père dont il est très proche. Il fait des essais au CTC Alliance Toulouse (N2), à l’USV Ré (N2) et à l’Union Venelles Golgoths 13 (N2), qui ne donnent rien.
Celui avec le FCM (N2), en revanche, est concluant : appelé à remplacer le Serbe Sanjin Balas, il signe le 26 novembre et s’engage jusqu’à la fin de la saison. « Mon agent me dit que j’ai le potentiel pour jouer en Pro A ou en Pro B. Dans mon entourage, certaines personnes m’ont conseillé d’attendre l’opportunité qui me permettrait de rejoindre l’élite. Mais le championnat était déjà bien avancé et je ne voulais pas rester assis sur une chaise à attendre sans rien faire. J’ai donc décidé d’aller à Mulhouse. »
« Élevé pour devenir un leader »
Keaton Miles, qui disputera samedi (20 h) au Palais des sports face à Pont-de-Chéruy son cinquième match avec le FCM, estime ne pas encore être à son meilleur niveau pour l’instant. « Je dois procéder à certains ajustements. Lorsque je suis arrivé ici, j’ai commencé à travailler avec un coach, Frédéric Demontoux. Lorsque je suis revenu, après les fêtes de fin d’année, j’ai trouvé un autre coach, Aladin Amdouni, qui ne travaille pas de la même façon et ne met pas les mêmes systèmes en place. Quoi qu’il en soit, je dois être un leader. C’est un challenge et j’aime les challenges. » Accueilli « à bras ouverts » par ses coéquipiers, celui qui est capable d’évoluer au poste 3-4 s’est tout de suite senti à l’aise dans son nouvel environnement. « Ils font tout pour que je ne reste pas seul et que je me sente ici comme à la maison, ils m’invitent souvent chez eux » , se réjouit-il. « L’équipe (11e de la poule D) a du talent, mais elle a perdu confiance en elle. Je dois l’aider à remonter la pente et à retrouver une certaine unité, la tirer vers le haut. J’espère en être capable : mon père m’a élevé pour devenir un leader. »
Keaton Miles ne se pose donc pas de question au moment d’accueillir Pont-de-Chéruy, le leader du classement. « Je sais juste que le FCM l’a battu lors de la première journée de championnat et que cet adversaire n’est donc pas invincible. Ce match, c’est un peu David contre Goliath, mais je suis convaincu que nous pouvons avoir le dernier mot. À condition de croire en nous. »
Le jeune homme de 24 ans, trimballé dès son plus jeune âge d’une salle à l’autre, veut « gagner tout ce qui peut l’être ». Mais pas seulement. « J’ai des responsabilités en tant que basketteur. Celles de transmettre ce que j’ai appris, mais aussi de faire plaisir à tous ceux qui viennent dans les salles en jouant du mieux possible. Je voudrais être un modèle pour les autres » , confie-t-il. « J’ai été gâté par la vie, j’ai la chance de pratiquer un sport que j’aime et d’avoir un peu de talent : j’aimerais en faire profiter les gens. »
FCM : 4. Miles ; 6. Traoré ; 8. Diehl ; 9. Halbwachs ; 10. Godin ; 11. Djadjo ; 13. Dalmazir ; 14. Acker ; 15. Gitta ; 16. Hergott. Entraîneur : Aladin Amdouni.
par S.P.
Miles, Français de cœur
L’Américain Keaton Miles, amoureux de la France où il a vécu trois ans lorsqu’il était petit, se dit ravi d’avoir signé au FC Mulhouse (11e de la poule D de N2), qui accueille Pont-de-Chéruy, le premier de la classe, samedi (20 h) au Palais des sports.
Keaton Miles veut « aider le FCM à remonter la pente ».Archives L’Alsace
S’il est né à Perth, en Australie, où il n’est resté que quelques mois, Keaton Miles a grandi à Dallas, la ville dont sont originaires ses parents, après avoir passé trois années en France. Son père, Steve, ancien joueur, a en effet porté le maillot de l’AS Golbey-Épinal (en 1993/1994 en N2), du RC Toulouse (en 1994/1995 en N2) et à l’USA Toulouges (en 1995/1996 en N2). L’Américain né en 1992 garde « d’excellents souvenirs » de cette période, même s’il était encore très jeune à l’époque. « Dans mon cœur, je me sens un peu Français » , affirme-t-il avec conviction. « J’avais envie de revenir dans l’Hexagone, d’y trouver un club. »
Rien d’étonnant, dans ces conditions, à ce que le jeune homme, formé aux Dallas Mustangs, passé ensuite par Dallas Lincoln (High School), West Virginia University (NCAA) et University of Arkansas (NCAA), retraverse l’Atlantique. En août dernier, il pose ses valises à Perpignan, chez un ancien coéquipier de son père dont il est très proche. Il fait des essais au CTC Alliance Toulouse (N2), à l’USV Ré (N2) et à l’Union Venelles Golgoths 13 (N2), qui ne donnent rien.
Celui avec le FCM (N2), en revanche, est concluant : appelé à remplacer le Serbe Sanjin Balas, il signe le 26 novembre et s’engage jusqu’à la fin de la saison. « Mon agent me dit que j’ai le potentiel pour jouer en Pro A ou en Pro B. Dans mon entourage, certaines personnes m’ont conseillé d’attendre l’opportunité qui me permettrait de rejoindre l’élite. Mais le championnat était déjà bien avancé et je ne voulais pas rester assis sur une chaise à attendre sans rien faire. J’ai donc décidé d’aller à Mulhouse. »
« Élevé pour devenir un leader »
Keaton Miles, qui disputera samedi (20 h) au Palais des sports face à Pont-de-Chéruy son cinquième match avec le FCM, estime ne pas encore être à son meilleur niveau pour l’instant. « Je dois procéder à certains ajustements. Lorsque je suis arrivé ici, j’ai commencé à travailler avec un coach, Frédéric Demontoux. Lorsque je suis revenu, après les fêtes de fin d’année, j’ai trouvé un autre coach, Aladin Amdouni, qui ne travaille pas de la même façon et ne met pas les mêmes systèmes en place. Quoi qu’il en soit, je dois être un leader. C’est un challenge et j’aime les challenges. » Accueilli « à bras ouverts » par ses coéquipiers, celui qui est capable d’évoluer au poste 3-4 s’est tout de suite senti à l’aise dans son nouvel environnement. « Ils font tout pour que je ne reste pas seul et que je me sente ici comme à la maison, ils m’invitent souvent chez eux » , se réjouit-il. « L’équipe (11e de la poule D) a du talent, mais elle a perdu confiance en elle. Je dois l’aider à remonter la pente et à retrouver une certaine unité, la tirer vers le haut. J’espère en être capable : mon père m’a élevé pour devenir un leader. »
Keaton Miles ne se pose donc pas de question au moment d’accueillir Pont-de-Chéruy, le leader du classement. « Je sais juste que le FCM l’a battu lors de la première journée de championnat et que cet adversaire n’est donc pas invincible. Ce match, c’est un peu David contre Goliath, mais je suis convaincu que nous pouvons avoir le dernier mot. À condition de croire en nous. »
Le jeune homme de 24 ans, trimballé dès son plus jeune âge d’une salle à l’autre, veut « gagner tout ce qui peut l’être ». Mais pas seulement. « J’ai des responsabilités en tant que basketteur. Celles de transmettre ce que j’ai appris, mais aussi de faire plaisir à tous ceux qui viennent dans les salles en jouant du mieux possible. Je voudrais être un modèle pour les autres » , confie-t-il. « J’ai été gâté par la vie, j’ai la chance de pratiquer un sport que j’aime et d’avoir un peu de talent : j’aimerais en faire profiter les gens. »
FCM : 4. Miles ; 6. Traoré ; 8. Diehl ; 9. Halbwachs ; 10. Godin ; 11. Djadjo ; 13. Dalmazir ; 14. Acker ; 15. Gitta ; 16. Hergott. Entraîneur : Aladin Amdouni.
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Re: Articles Presse de l'Alsace - Saison 2016/2017
Paru dans l'Alsace du 30/01/2017 :
par Sandrine Pays
Un long calvaire
Le FC Mulhouse n’a jamais été en mesure de rivaliser avec Pont-de-Chéruy, l’un des coleaders de la poule, qui lui a infligé sa plus lourde défaite de la saison, samedi soir au Palais des sports (54-88).
Jonathan Godin et le FCM n’ont pas eu voix au chapitre face à une équipe de Pont-de-Chéruy au-dessus du lot.Photo L’Alsace
Le 17 septembre dernier, lors de la première journée de championnat, le FC Mulhouse avait décroché une victoire prometteuse à Pont-de-Chéruy (61-64). Depuis, l’eau a coulé sous les ponts, et les deux équipes ont suivi des trajectoires diamétralement opposées. Les Haut-Rhinois se traînent dans les profondeurs du classement, tandis que les Isérois, coleaders (avec Aubenas et Oullins Sainte-Foy) malgré trois défaites lors de leurs quatre dernières sorties, visent les play-offs et pourquoi pas la montée en NM1 dans la foulée. « Ils ont énormément progressé. Contrairement à nous » , constatait Aladin Amdouni, un brin désabusé, à l’issue du lourd revers concédé par ses troupes samedi soir au Palais des sports face à ces mêmes adversaires (54-88).
Il aurait fallu un miracle pour que les joueurs locaux, privés de David Acker, blessé au genou droit, aient le dernier mot lors de ce premier match du cycle retour. Mathieu Gitta et les siens entament pourtant la rencontre pied au plancher et font preuve d’une belle combativité. À tel point qu’ils sont en tête au tableau d’affichage (9-5 à la 5e ). Ils ne vont toutefois pas y rester bien longtemps. Les visiteurs, plus grands, plus costauds, mais aussi plus rapides et plus adroits, en particulier à trois points, ne tardent pas à rétablir la hiérarchie (15-19 puis 19-23 à la 10e ).
Les Mulhousiens perdent pied dès le deuxième quart-temps. Les Pontois leur infligent en moins de cinq minutes un sévère 0-13 dont ils ne se remettront pas (21-23 à la 11e , 21-36 à la 15e ). Ils vont dès lors passer leur temps à courir après le score. En vain. À la pause, ils ont 12 longueurs de retard (33-45 à la 20e ) après en avoir compté 15 (23-38 à la 16e , 28-43 à la 19e ).
« Pas les moyens de rivaliser »
Là où les protégés de Jérémy Dumortier font preuve d’une facilité déconcertante, faisant circuler la balle et enchaînant les paniers sans forcer leur talent, les Alsaciens, eux, donnent souvent l’impression d’être contraints à de gros efforts pour tromper la vigilance d’une défense adverse bien en place, appliquée à surveiller de très près le trio Diehl-Godin-Miles. Une tactique payante, puisque les deux premiers ont dû se contenter de 10 et 3 points alors que le troisième a très vite été pénalisé par les fautes - il en avait déjà trois au milieu du deuxième acte - et n’est finalement resté que 23 minutes sur le terrain - avec au final 20 points à son actif, qui font de lui le meilleur marqueur du match.
Les joueurs locaux n’auront pas davantage voix au chapitre au cours de la seconde période. Ils assistent, impuissants, au cavalier seul de leurs vis-à-vis, qui continuent à les faire courir et du coup à les user physiquement. L’écart se creuse, se transformant en un véritable gouffre (42-64 à la 30e , 48-76 à la 35e ) pour culminer à 34 longueurs au coup de sifflet final. Les dés étant jetés depuis belle lurette, Aladin Amdouni fait tourner son effectif, accordant quelques minutes de jeu aux plus jeunes (Axel Dalmazir, Arnaud Halbwachs et Henderson Henriques).
« Les Pontois sont impressionnants. Ils nous ont dominés dans tous les domaines, sauf un, l’envie de bien faire. Nous n’avons malheureusement pas les moyens de rivaliser avec eux. Nous avons encore beaucoup de chemin à parcourir pour atteindre la même intensité qu’eux » , résumait Aladin Amdouni, d’ores et déjà tourné vers la prochaine échéance du FCM, en l’occurrence un déplacement, samedi prochain, dans le fief de la JL Bourg II, une formation traînant elle aussi en queue de peloton.
FC Mulhouse – Pont-de-Chéruy 54-88
Mulhouse, Palais des sports.
Quart-temps : 19-23, 14-22 (33-45), 9-19, 12-24.
Arbitrage de MM. Funfrock et Blanc.
Environ 400 spectateurs.
FCM : 19 paniers dont 2 à 3 points ; 14 LF ; 18 fautes ; éliminé : Miles (38e ). Miles 20, Hergott 14, Godin 10, Diehl 3, Gitta 2 puis Traoré 3, Djadjo 2, Dalmazir, Henriques, Halbwachs.
Pont-de-Chéruy : 33 paniers dont 9 à 3 points ; 13 LF ; 16 fautes. O. Da Silveira 18, Coffey 15, A. Da Silveira 14, Masci 11, Dahak 2 puis Basse 13, Ngaloro 10, Domenech 5, Gurgey.
par Sandrine Pays
Un long calvaire
Le FC Mulhouse n’a jamais été en mesure de rivaliser avec Pont-de-Chéruy, l’un des coleaders de la poule, qui lui a infligé sa plus lourde défaite de la saison, samedi soir au Palais des sports (54-88).
Jonathan Godin et le FCM n’ont pas eu voix au chapitre face à une équipe de Pont-de-Chéruy au-dessus du lot.Photo L’Alsace
Le 17 septembre dernier, lors de la première journée de championnat, le FC Mulhouse avait décroché une victoire prometteuse à Pont-de-Chéruy (61-64). Depuis, l’eau a coulé sous les ponts, et les deux équipes ont suivi des trajectoires diamétralement opposées. Les Haut-Rhinois se traînent dans les profondeurs du classement, tandis que les Isérois, coleaders (avec Aubenas et Oullins Sainte-Foy) malgré trois défaites lors de leurs quatre dernières sorties, visent les play-offs et pourquoi pas la montée en NM1 dans la foulée. « Ils ont énormément progressé. Contrairement à nous » , constatait Aladin Amdouni, un brin désabusé, à l’issue du lourd revers concédé par ses troupes samedi soir au Palais des sports face à ces mêmes adversaires (54-88).
Il aurait fallu un miracle pour que les joueurs locaux, privés de David Acker, blessé au genou droit, aient le dernier mot lors de ce premier match du cycle retour. Mathieu Gitta et les siens entament pourtant la rencontre pied au plancher et font preuve d’une belle combativité. À tel point qu’ils sont en tête au tableau d’affichage (9-5 à la 5e ). Ils ne vont toutefois pas y rester bien longtemps. Les visiteurs, plus grands, plus costauds, mais aussi plus rapides et plus adroits, en particulier à trois points, ne tardent pas à rétablir la hiérarchie (15-19 puis 19-23 à la 10e ).
Les Mulhousiens perdent pied dès le deuxième quart-temps. Les Pontois leur infligent en moins de cinq minutes un sévère 0-13 dont ils ne se remettront pas (21-23 à la 11e , 21-36 à la 15e ). Ils vont dès lors passer leur temps à courir après le score. En vain. À la pause, ils ont 12 longueurs de retard (33-45 à la 20e ) après en avoir compté 15 (23-38 à la 16e , 28-43 à la 19e ).
« Pas les moyens de rivaliser »
Là où les protégés de Jérémy Dumortier font preuve d’une facilité déconcertante, faisant circuler la balle et enchaînant les paniers sans forcer leur talent, les Alsaciens, eux, donnent souvent l’impression d’être contraints à de gros efforts pour tromper la vigilance d’une défense adverse bien en place, appliquée à surveiller de très près le trio Diehl-Godin-Miles. Une tactique payante, puisque les deux premiers ont dû se contenter de 10 et 3 points alors que le troisième a très vite été pénalisé par les fautes - il en avait déjà trois au milieu du deuxième acte - et n’est finalement resté que 23 minutes sur le terrain - avec au final 20 points à son actif, qui font de lui le meilleur marqueur du match.
Les joueurs locaux n’auront pas davantage voix au chapitre au cours de la seconde période. Ils assistent, impuissants, au cavalier seul de leurs vis-à-vis, qui continuent à les faire courir et du coup à les user physiquement. L’écart se creuse, se transformant en un véritable gouffre (42-64 à la 30e , 48-76 à la 35e ) pour culminer à 34 longueurs au coup de sifflet final. Les dés étant jetés depuis belle lurette, Aladin Amdouni fait tourner son effectif, accordant quelques minutes de jeu aux plus jeunes (Axel Dalmazir, Arnaud Halbwachs et Henderson Henriques).
« Les Pontois sont impressionnants. Ils nous ont dominés dans tous les domaines, sauf un, l’envie de bien faire. Nous n’avons malheureusement pas les moyens de rivaliser avec eux. Nous avons encore beaucoup de chemin à parcourir pour atteindre la même intensité qu’eux » , résumait Aladin Amdouni, d’ores et déjà tourné vers la prochaine échéance du FCM, en l’occurrence un déplacement, samedi prochain, dans le fief de la JL Bourg II, une formation traînant elle aussi en queue de peloton.
FC Mulhouse – Pont-de-Chéruy 54-88
Mulhouse, Palais des sports.
Quart-temps : 19-23, 14-22 (33-45), 9-19, 12-24.
Arbitrage de MM. Funfrock et Blanc.
Environ 400 spectateurs.
FCM : 19 paniers dont 2 à 3 points ; 14 LF ; 18 fautes ; éliminé : Miles (38e ). Miles 20, Hergott 14, Godin 10, Diehl 3, Gitta 2 puis Traoré 3, Djadjo 2, Dalmazir, Henriques, Halbwachs.
Pont-de-Chéruy : 33 paniers dont 9 à 3 points ; 13 LF ; 16 fautes. O. Da Silveira 18, Coffey 15, A. Da Silveira 14, Masci 11, Dahak 2 puis Basse 13, Ngaloro 10, Domenech 5, Gurgey.
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Re: Articles Presse de l'Alsace - Saison 2016/2017
Paru dans l'Alsace du 31/01/2017 :
par Sandrine Pays
Mirecourt en attendant Bourg
Les Mulhousiens font leur entrée en Trophée Coupe de France demain soir (20 h 30) au Palais des sports face à l’EB Mirecourt, l’une des équipes les plus ambitieuses de NM3, mais pensent déjà à leur prochaine rencontre de NM2, samedi dans le fief de la JL Bourg II.
Aladin Amdouni et le FCM n’auront sans doute pas la partie facile face à une équipe de l’EB Mirecourt qui tourne actuellement à plein régime. Archives L’Alsace
Pas sûr que les joueurs du FCM, qui ont encaissé samedi soir au Palais des sports face à Pont-de-Chéruy leur plus lourde défaite de la saison (54-88) et pointent à la douzième place de la poule D de NM2, aient la tête au Trophée Coupe de France, compétition dans laquelle ils font leur entrée mercredi soir (20 h 30) au Palais des sports face à l’EB Mirecourt. « Après un résultat de ce type, nous avons deux solutions : soit nous nous effondrons, soit nous repartons de l’avant » , commente Aladin Amdouni, l’entraîneur, en rappelant que sa priorité reste bien évidemment le championnat. À ce titre, le prochain match, samedi dans le fief de la JL Bourg II, une formation traînant elle aussi en queue de peloton, est de la plus haute importance. « À l’heure actuelle, nous sommes les premiers relégables alors que les Burgiens sont les premiers non relégables. Si nous les battons, nous leur passerons devant et nous sortirons de la zone rouge » , poursuit le coach. « Autant dire que cette rencontre est déjà dans tous les esprits. »
« Des écarts conséquents »
Avant d’aller dans l’Ain, pourtant, Mathieu Gitta et les siens, privés comme le week-end passé de David Acker, touché au genou droit et encore absent pour une dizaine, voire une quinzaine de jours, devront négocier les 32es de finale du Trophée Coupe de France. « Nous ne pouvons pas jouer sur tous les tableaux » , prévient Aladin Amdouni en précisant qu’il ne s’agit pas pour autant d’aborder cette rencontre la fleur au fusil. « Nous allons bien évidemment tout faire pour avoir le dernier mot. Mais il n’est pas question de nous mettre la moindre pression sur les épaules, encore moins de prendre des risques et d’avoir des blessés au coup de sifflet final. » En cas de qualification, les Mulhousiens affronteraient les Pfastattois de Jean-Luc Monschau (victorieux des espoirs de Chalon-sur-Saône) lors des 16es et 8es de finale organisés sous la forme d’un plateau réunissant quatre équipes à Fondettes, près de Tours, les 18 et 19 février. « Faire plus de 600 kilomètres pour affronter l’ASSMP, franchement, j’ai du mal à comprendre » , poursuit l’entraîneur mulhousien, qui n’est sans doute pas le seul à trouver ce règlement tiré par les cheveux.
Là n’est cependant pas la question dans l’immédiat puisqu’il faut d’abord battre Mirecourt, qui disposera d’un bonus de sept points au coup d’envoi puisqu’évoluant une division en dessous, avant d’envisager de se rendre en Indre-et-Loire. Et la tâche ne s’annonce pas facile face à des Vosgiens coleaders, avec les Holtzheimois de la Vogesia, de la poule J de NM3 grâce à leurs dix victoires en douze matches. « Ils ont gagné trois de leurs quatre dernières rencontres sur des écarts conséquents » , relève Aladin Amdouni en faisant référence aux victoires enregistrées face à Nord Sundgau (102-61), face à Rixheim (86-56) et à Dessenheim (62-88) pas plus tard que samedi dernier. « Ils ont des joueurs d’expérience. Nemanja Marinkovic, bien sûr, mais pas seulement, puisque Maël Aunis (Ndlr : passé par le FCM dans les catégories jeunes) , Yohann Jacques, Germain Marcacci ou encore Doudou M’Bodji (Ndlr : qui a porté le maillot mulhousien durant trois saisons en Pro B et une en NM1 entre 2004 et 2008) ne sont pas les premiers venus non plus. Leur grande force, c’est leur collectif, capable de s’enflammer… mais aussi de voler en éclats en raison des fortes individualités qui composent ce groupe et peuvent prendre le dessus. »
Et de conclure : « Aucune des deux équipes n’a la faveur des pronostics. Chacune d’entre elle a autant de chances que l’autre de rafler la mise. » Les débats s’annoncent donc animés.
FCM : 4. Miles ; 6. Traoré ; 7. Diehl ; 9. Halbwachs ; 10. Godin ; 11. Djadjo ; 13. Henriques ; 14. Dalmazir ; 15. Gitta ; 16. Hergott. Entraîneur : Aladin Amdouni.
par Sandrine Pays
Mirecourt en attendant Bourg
Les Mulhousiens font leur entrée en Trophée Coupe de France demain soir (20 h 30) au Palais des sports face à l’EB Mirecourt, l’une des équipes les plus ambitieuses de NM3, mais pensent déjà à leur prochaine rencontre de NM2, samedi dans le fief de la JL Bourg II.
Aladin Amdouni et le FCM n’auront sans doute pas la partie facile face à une équipe de l’EB Mirecourt qui tourne actuellement à plein régime. Archives L’Alsace
Pas sûr que les joueurs du FCM, qui ont encaissé samedi soir au Palais des sports face à Pont-de-Chéruy leur plus lourde défaite de la saison (54-88) et pointent à la douzième place de la poule D de NM2, aient la tête au Trophée Coupe de France, compétition dans laquelle ils font leur entrée mercredi soir (20 h 30) au Palais des sports face à l’EB Mirecourt. « Après un résultat de ce type, nous avons deux solutions : soit nous nous effondrons, soit nous repartons de l’avant » , commente Aladin Amdouni, l’entraîneur, en rappelant que sa priorité reste bien évidemment le championnat. À ce titre, le prochain match, samedi dans le fief de la JL Bourg II, une formation traînant elle aussi en queue de peloton, est de la plus haute importance. « À l’heure actuelle, nous sommes les premiers relégables alors que les Burgiens sont les premiers non relégables. Si nous les battons, nous leur passerons devant et nous sortirons de la zone rouge » , poursuit le coach. « Autant dire que cette rencontre est déjà dans tous les esprits. »
« Des écarts conséquents »
Avant d’aller dans l’Ain, pourtant, Mathieu Gitta et les siens, privés comme le week-end passé de David Acker, touché au genou droit et encore absent pour une dizaine, voire une quinzaine de jours, devront négocier les 32es de finale du Trophée Coupe de France. « Nous ne pouvons pas jouer sur tous les tableaux » , prévient Aladin Amdouni en précisant qu’il ne s’agit pas pour autant d’aborder cette rencontre la fleur au fusil. « Nous allons bien évidemment tout faire pour avoir le dernier mot. Mais il n’est pas question de nous mettre la moindre pression sur les épaules, encore moins de prendre des risques et d’avoir des blessés au coup de sifflet final. » En cas de qualification, les Mulhousiens affronteraient les Pfastattois de Jean-Luc Monschau (victorieux des espoirs de Chalon-sur-Saône) lors des 16es et 8es de finale organisés sous la forme d’un plateau réunissant quatre équipes à Fondettes, près de Tours, les 18 et 19 février. « Faire plus de 600 kilomètres pour affronter l’ASSMP, franchement, j’ai du mal à comprendre » , poursuit l’entraîneur mulhousien, qui n’est sans doute pas le seul à trouver ce règlement tiré par les cheveux.
Là n’est cependant pas la question dans l’immédiat puisqu’il faut d’abord battre Mirecourt, qui disposera d’un bonus de sept points au coup d’envoi puisqu’évoluant une division en dessous, avant d’envisager de se rendre en Indre-et-Loire. Et la tâche ne s’annonce pas facile face à des Vosgiens coleaders, avec les Holtzheimois de la Vogesia, de la poule J de NM3 grâce à leurs dix victoires en douze matches. « Ils ont gagné trois de leurs quatre dernières rencontres sur des écarts conséquents » , relève Aladin Amdouni en faisant référence aux victoires enregistrées face à Nord Sundgau (102-61), face à Rixheim (86-56) et à Dessenheim (62-88) pas plus tard que samedi dernier. « Ils ont des joueurs d’expérience. Nemanja Marinkovic, bien sûr, mais pas seulement, puisque Maël Aunis (Ndlr : passé par le FCM dans les catégories jeunes) , Yohann Jacques, Germain Marcacci ou encore Doudou M’Bodji (Ndlr : qui a porté le maillot mulhousien durant trois saisons en Pro B et une en NM1 entre 2004 et 2008) ne sont pas les premiers venus non plus. Leur grande force, c’est leur collectif, capable de s’enflammer… mais aussi de voler en éclats en raison des fortes individualités qui composent ce groupe et peuvent prendre le dessus. »
Et de conclure : « Aucune des deux équipes n’a la faveur des pronostics. Chacune d’entre elle a autant de chances que l’autre de rafler la mise. » Les débats s’annoncent donc animés.
FCM : 4. Miles ; 6. Traoré ; 7. Diehl ; 9. Halbwachs ; 10. Godin ; 11. Djadjo ; 13. Henriques ; 14. Dalmazir ; 15. Gitta ; 16. Hergott. Entraîneur : Aladin Amdouni.
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Re: Articles Presse de l'Alsace - Saison 2016/2017
Paru dans l'Alsace du 02/02/2017 :
par Thierry Hufschmied
Le FC Mulhouse éliminé
Le FCM a été battu par Mirecourt hier soir au Palais des sports en 32es de finale du Trophée Coupe de France (72-73).
José Djadjo et le FC Mulhouse se sont inclinés d’une courte tête, hier soir, face à Mirecourt.Photo L’Alsace
Devant des tribunes bien vides par rapport aux 3800 spectateurs de la veille pour le match de volley-ball entre l’ASPTTM et Béziers, le FC Mulhouse, relégable en N2, a été bouté hors du Trophée Coupe de France par Mirecourt, club de Nationale 3, hier soir, au stade des 32es de finale.
En début de rencontre, Gitta et Godin allument derrière l’arc pour répondre aux deux premiers paniers de Mirecourt, qui bénéficiait de sept points d’avance au coup d’envoi (6-13, 3e ). L’écart reste stable tout au long de ce premier acte (15-23, 8e ).
Une longue et vaine course-poursuite
Les locaux passent en zone, mais ils sont toujours en retard (23-27, 13e ). L’adresse tombe des deux côtés du terrain tandis que les débats s’intensifient au milieu du second quart-temps (27-32). Jacques s’impose dans la raquette côté vosgien (34-40, 18e ) avant deux interceptions conclues de belle manière par les Alsaciens (38-40, 19e ).
Un tir primé difficile de Jonathan Godin permet aux Blancs de mener pour la première fois de la rencontre une minute après le retour des vestiaires (47-46). Le duel des intérieurs Hergott-Jacques se poursuit, mais Mirecourt reprend son léger avantage (49-55, 25e ). Grâce à José Djadjo, le FCM attaque toutefois le dernier quart-temps en tête au tableau d’affichage (63-62, 30e ).
Les compteurs sont à nouveau à zéro à l’entame du money-time (67-67). Les un contre un et les égalités se multiplient. Keaton Miles réussit sa première tentative à trois points et le FCM reprend les rênes à 40 secondes du terme (72-70). Mais Provenchere répond par trois lancers francs (72-73). Il reste neuf secondes à jouer, mais ce tout petit avantage s’avérera suffisant pour Mirecourt.
FC Mulhouse - Mirecourt (+7) : 72-73
Palais des sports de Mulhouse. Mi-temps : 42-46. Les quart-temps : 17-25, 25-21, 21-16, 9-10. Arbitrage de MM. Sengouli et Audy.
FCM : 28 paniers dt 9 à 3 points. 8/14 lancers francs. 15 fautes. Les points : Godin 19, Hergott 14, Miles 9, Diehl 3, Gitta 3, puis Djadjo 14, Traoré 8, Henriques 2. Entr. : A. Amdoumi
Mirecourt : 25 paniers dt à 3 points. 10/16 lancers francs. 18 fautes. Les points : Jacques 18, M’Bodji 11, Aunis 1, Tayayi 8, Marinkovic, puis Tornoczky 5, Provenchère 6, Marcacchi 6, Martin-Kellie 8. Entr. : G. Seltzer.
par Thierry Hufschmied
Le FC Mulhouse éliminé
Le FCM a été battu par Mirecourt hier soir au Palais des sports en 32es de finale du Trophée Coupe de France (72-73).
José Djadjo et le FC Mulhouse se sont inclinés d’une courte tête, hier soir, face à Mirecourt.Photo L’Alsace
Devant des tribunes bien vides par rapport aux 3800 spectateurs de la veille pour le match de volley-ball entre l’ASPTTM et Béziers, le FC Mulhouse, relégable en N2, a été bouté hors du Trophée Coupe de France par Mirecourt, club de Nationale 3, hier soir, au stade des 32es de finale.
En début de rencontre, Gitta et Godin allument derrière l’arc pour répondre aux deux premiers paniers de Mirecourt, qui bénéficiait de sept points d’avance au coup d’envoi (6-13, 3e ). L’écart reste stable tout au long de ce premier acte (15-23, 8e ).
Une longue et vaine course-poursuite
Les locaux passent en zone, mais ils sont toujours en retard (23-27, 13e ). L’adresse tombe des deux côtés du terrain tandis que les débats s’intensifient au milieu du second quart-temps (27-32). Jacques s’impose dans la raquette côté vosgien (34-40, 18e ) avant deux interceptions conclues de belle manière par les Alsaciens (38-40, 19e ).
Un tir primé difficile de Jonathan Godin permet aux Blancs de mener pour la première fois de la rencontre une minute après le retour des vestiaires (47-46). Le duel des intérieurs Hergott-Jacques se poursuit, mais Mirecourt reprend son léger avantage (49-55, 25e ). Grâce à José Djadjo, le FCM attaque toutefois le dernier quart-temps en tête au tableau d’affichage (63-62, 30e ).
Les compteurs sont à nouveau à zéro à l’entame du money-time (67-67). Les un contre un et les égalités se multiplient. Keaton Miles réussit sa première tentative à trois points et le FCM reprend les rênes à 40 secondes du terme (72-70). Mais Provenchere répond par trois lancers francs (72-73). Il reste neuf secondes à jouer, mais ce tout petit avantage s’avérera suffisant pour Mirecourt.
FC Mulhouse - Mirecourt (+7) : 72-73
Palais des sports de Mulhouse. Mi-temps : 42-46. Les quart-temps : 17-25, 25-21, 21-16, 9-10. Arbitrage de MM. Sengouli et Audy.
FCM : 28 paniers dt 9 à 3 points. 8/14 lancers francs. 15 fautes. Les points : Godin 19, Hergott 14, Miles 9, Diehl 3, Gitta 3, puis Djadjo 14, Traoré 8, Henriques 2. Entr. : A. Amdoumi
Mirecourt : 25 paniers dt à 3 points. 10/16 lancers francs. 18 fautes. Les points : Jacques 18, M’Bodji 11, Aunis 1, Tayayi 8, Marinkovic, puis Tornoczky 5, Provenchère 6, Marcacchi 6, Martin-Kellie 8. Entr. : G. Seltzer.
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Re: Articles Presse de l'Alsace - Saison 2016/2017
Paru dans l'Alsace du 03/02/2017 :
par Sandrine Pays
Crucial en vue du maintien
Le FC Mulhouse, 12e de la poule D de NM2 et donc premier relégable, va disputer une rencontre de la plus haute importance, samedi (20 h) dans le fief de la JL Bourg II, un adversaire a priori à sa portée.
Théo Diehl et le FCM n’ont pas droit à l’erreur à Bourg-en-Bresse. Archives L’Alsace
Éliminés dès leur entrée en lice en Trophée Coupe de France, mercredi au Palais des sports face à l’EB Mirecourt (NM3) en 32es de finale (72-73), les joueurs du FCM peuvent à nouveau se consacrer au championnat. Et ils ont du pain sur la planche, puisqu’ils pointent à la douzième place de la poule D de NM2 alors qu’ils s’apprêtent à disputer le deuxième match du cycle retour, samedi (20 h) dans le fief de la JL Bourg II.
Les Mulhousiens totalisent cinq victoires en 14 rencontres et restent sur une lourde défaite face à Pont-de-Chéruy (54-88), coleader du classement avec Aubenas et Oullins Sainte-Foy, qui n’a cependant visiblement pas perturbé l’équipe. « Nous n’évoluons pas dans la même cour que les Pontois et les battre aurait relevé de l’exploit, d’autant que nous étions privés de David Acker » , résume Théo Diehl. « Nous faisons tous des efforts et nous travaillons dur aux entraînements pour continuer à progresser, nous allons bien finir par renouer avec le succès. »
Les protégés d’Aladin Amdouni, premiers relégables, ont besoin d’un maximum de points en un minimum de temps pour faire un pas vers un maintien pour l’instant loin d’être assuré. Et ils pourraient en faire tomber deux dans leur escarcelle dès ce week-end à condition de s’imposer dans la salle des premiers non relégables, des adversaires a priori à leur portée, contre lesquels ils s’étaient toutefois inclinés à l’aller après avoir compté jusqu’à 15 points d’avance (52-64). Il faut dire que les jeunes promus burgiens (20 ans de moyenne d’âge) de Jean-Luc Tissot, seule équipe réserve d’un club de Pro B à évoluer en NM2, ont démarré la saison sur les chapeaux de roue, remportant leurs quatre premières confrontations (face à Aubenas, à Mulhouse, face à Pfastatt et à Feurs) avant de marquer le pas puisqu’ils ne se sont ensuite imposés qu’à deux reprises en dix sorties.
« Beaucoup d’énergie à revendre »
« Nous étions passés à côté du sujet malgré une bonne entame de match et nous nous étions fait avoir » , note le meneur de jeu du FCM. Celui-ci, bien conscient de l’enjeu de cette nouvelle confrontation, reste donc sur ses gardes. « Les joueurs de la JL Bourg II n’ont rien à perdre et ne lâchent rien. Ils ont beaucoup d’énergie à revendre et courent partout, mais ils manquent encore d’expérience. Nous avons les moyens de faire la différence, à condition de mettre beaucoup d’intensité et de dureté dans notre jeu. »
Même si son équipe est mal en point, Théo Diehl reste serein et confiant en l’avenir, convaincu que les dés sont loin d’être jetés et que le FCM a encore son mot à dire. « Lorsque nous sommes au complet, nous sommes capables de battre n’importe quelle équipe » , martèle-t-il avec conviction tout en reconnaissant que l’absence probable de David Acker, touché au genou droit et a priori encore laissé au repos cette fin de semaine même s’il sera du voyage dans l’Ain, risque à nouveau de porter préjudice au collectif. « C’est forcément plus compliqué quand il n’est pas là. Mais nous avons malgré tout les armes pour rivaliser avec la JL Bourg II. »
En cas de victoire, les Mulhousiens, qui ont par ailleurs tout intérêt à faire attention au point average et donc à l’emporter de plus de 12 points, pourraient sortir de la zone rouge. En cas de défaite, en revanche, ils s’enfonceraient un peu plus et seraient contraints « de réaliser des exploits, notamment à l’extérieur » , pour garder une chance de sauver leur peau en NM2.
FCM : 4. Miles ; 6. Traoré ; 8. Diehl ; 9. Halbwachs ; 10. Godin ; 11. Djadjo ; 13. Dalmazir ; 15. Gitta ; 16. Hergott. Entraîneur : Aladin Amdouni.
par Sandrine Pays
Crucial en vue du maintien
Le FC Mulhouse, 12e de la poule D de NM2 et donc premier relégable, va disputer une rencontre de la plus haute importance, samedi (20 h) dans le fief de la JL Bourg II, un adversaire a priori à sa portée.
Théo Diehl et le FCM n’ont pas droit à l’erreur à Bourg-en-Bresse. Archives L’Alsace
Éliminés dès leur entrée en lice en Trophée Coupe de France, mercredi au Palais des sports face à l’EB Mirecourt (NM3) en 32es de finale (72-73), les joueurs du FCM peuvent à nouveau se consacrer au championnat. Et ils ont du pain sur la planche, puisqu’ils pointent à la douzième place de la poule D de NM2 alors qu’ils s’apprêtent à disputer le deuxième match du cycle retour, samedi (20 h) dans le fief de la JL Bourg II.
Les Mulhousiens totalisent cinq victoires en 14 rencontres et restent sur une lourde défaite face à Pont-de-Chéruy (54-88), coleader du classement avec Aubenas et Oullins Sainte-Foy, qui n’a cependant visiblement pas perturbé l’équipe. « Nous n’évoluons pas dans la même cour que les Pontois et les battre aurait relevé de l’exploit, d’autant que nous étions privés de David Acker » , résume Théo Diehl. « Nous faisons tous des efforts et nous travaillons dur aux entraînements pour continuer à progresser, nous allons bien finir par renouer avec le succès. »
Les protégés d’Aladin Amdouni, premiers relégables, ont besoin d’un maximum de points en un minimum de temps pour faire un pas vers un maintien pour l’instant loin d’être assuré. Et ils pourraient en faire tomber deux dans leur escarcelle dès ce week-end à condition de s’imposer dans la salle des premiers non relégables, des adversaires a priori à leur portée, contre lesquels ils s’étaient toutefois inclinés à l’aller après avoir compté jusqu’à 15 points d’avance (52-64). Il faut dire que les jeunes promus burgiens (20 ans de moyenne d’âge) de Jean-Luc Tissot, seule équipe réserve d’un club de Pro B à évoluer en NM2, ont démarré la saison sur les chapeaux de roue, remportant leurs quatre premières confrontations (face à Aubenas, à Mulhouse, face à Pfastatt et à Feurs) avant de marquer le pas puisqu’ils ne se sont ensuite imposés qu’à deux reprises en dix sorties.
« Beaucoup d’énergie à revendre »
« Nous étions passés à côté du sujet malgré une bonne entame de match et nous nous étions fait avoir » , note le meneur de jeu du FCM. Celui-ci, bien conscient de l’enjeu de cette nouvelle confrontation, reste donc sur ses gardes. « Les joueurs de la JL Bourg II n’ont rien à perdre et ne lâchent rien. Ils ont beaucoup d’énergie à revendre et courent partout, mais ils manquent encore d’expérience. Nous avons les moyens de faire la différence, à condition de mettre beaucoup d’intensité et de dureté dans notre jeu. »
Même si son équipe est mal en point, Théo Diehl reste serein et confiant en l’avenir, convaincu que les dés sont loin d’être jetés et que le FCM a encore son mot à dire. « Lorsque nous sommes au complet, nous sommes capables de battre n’importe quelle équipe » , martèle-t-il avec conviction tout en reconnaissant que l’absence probable de David Acker, touché au genou droit et a priori encore laissé au repos cette fin de semaine même s’il sera du voyage dans l’Ain, risque à nouveau de porter préjudice au collectif. « C’est forcément plus compliqué quand il n’est pas là. Mais nous avons malgré tout les armes pour rivaliser avec la JL Bourg II. »
En cas de victoire, les Mulhousiens, qui ont par ailleurs tout intérêt à faire attention au point average et donc à l’emporter de plus de 12 points, pourraient sortir de la zone rouge. En cas de défaite, en revanche, ils s’enfonceraient un peu plus et seraient contraints « de réaliser des exploits, notamment à l’extérieur » , pour garder une chance de sauver leur peau en NM2.
FCM : 4. Miles ; 6. Traoré ; 8. Diehl ; 9. Halbwachs ; 10. Godin ; 11. Djadjo ; 13. Dalmazir ; 15. Gitta ; 16. Hergott. Entraîneur : Aladin Amdouni.
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Re: Articles Presse de l'Alsace - Saison 2016/2017
Paru dans l'Alsace du 06/02/2017 :
Le FCM humilié à Bourg-en-Bresse
L’équipe mulhousienne a concédé une nouvelle lourde défaite, samedi soir chez les espoirs de la JL Bourg (81-49).
Alexandre Hergott et le FCM ont raté le coche face à un concurrent direct dans la lutte pour le maintien. Archives L’Alsace
La rencontre revêtait une importance capitale pour le FC Mulhouse, toujours privé de David Acker. Et ce n’est pas la prestation face au promu burgien qui, lui, poursuit le difficile apprentissage du haut niveau, qui pourra rassurer les Alsaciens. Car les espoirs de la JL Bourg, déjà vainqueurs en Alsace au match aller, ont enfoncé le clou et pris leurs distances au classement sur leurs adversaires du jour en leur infligeant une véritable correction samedi soir.
Entre les deux équipes les moins prolifiques de la division, la rencontre n’a pas donné lieu à de grandes envolées. Le match était pourtant parti sur des bases paraissant faire mentir le classement. Dans le premier quart-temps, Coulibaly imposait sa puissance dans la raquette pour porter les Burgiens en tête. De leur côté, les Mulhousiens peinaient à s’approcher du cercle. Ils en étaient réduits à tenter leur chance à longue distance avec pas mal de réussite puisqu’ils avaient déjà réussi quatre tirs primés après dix minutes. Ce qui n’empêchait pas les joueurs locaux de se constituer un petit matelas (25-18). Passés en zone, les visiteurs cassaient le rythme et la JLB II perdait de sa superbe. Les Bressans tombaient dans la précipitation et se faisaient reprendre avant la mi-temps (35-33).
La pause était bénéfique aux protégés de Jean-Luc Tissot, qui repartaient de l’avant en travaillant avec beaucoup d’application. Miles tentait de prendre le match à son compte, mais les Burgiens profitaient des errances de leurs invités pour s’envoler au score (55-41 à la 30e ). Le dernier quart-temps était un long calvaire pour l’équipe alsacienne, qui s’égarait dans l’individualisme et lâchait complètement le match.
JL Bourg II - FC Mulhouse 81-49
Quart-temps : 25-18, 10-15, 20-8, 26-8.
Arbitres : MM. Landy et Dos Santos.
JL Bourg II :
35 paniers dont 4 à trois points ; 7/13 LF ; 20 fautes personnelles.
Causse 2, Gourbeyre 10, Blain 4, Emmanuel, Paris 17, Minla’a Voundi 16, Coulibaly 11, Eonga 4, Daroux 9, Bibollet-Ruche 8.
FC Mulhouse :
19 paniers dont 5 à trois points ; 6/14 LF ; 16 fautes personnelles.
Miles 13, Traoré 3, Dalmazir, Diehl 15, Halbwachs, Godin 12, Djadjo 1, Gitta 3, Hergott 2.
Le FCM humilié à Bourg-en-Bresse
L’équipe mulhousienne a concédé une nouvelle lourde défaite, samedi soir chez les espoirs de la JL Bourg (81-49).
Alexandre Hergott et le FCM ont raté le coche face à un concurrent direct dans la lutte pour le maintien. Archives L’Alsace
La rencontre revêtait une importance capitale pour le FC Mulhouse, toujours privé de David Acker. Et ce n’est pas la prestation face au promu burgien qui, lui, poursuit le difficile apprentissage du haut niveau, qui pourra rassurer les Alsaciens. Car les espoirs de la JL Bourg, déjà vainqueurs en Alsace au match aller, ont enfoncé le clou et pris leurs distances au classement sur leurs adversaires du jour en leur infligeant une véritable correction samedi soir.
Entre les deux équipes les moins prolifiques de la division, la rencontre n’a pas donné lieu à de grandes envolées. Le match était pourtant parti sur des bases paraissant faire mentir le classement. Dans le premier quart-temps, Coulibaly imposait sa puissance dans la raquette pour porter les Burgiens en tête. De leur côté, les Mulhousiens peinaient à s’approcher du cercle. Ils en étaient réduits à tenter leur chance à longue distance avec pas mal de réussite puisqu’ils avaient déjà réussi quatre tirs primés après dix minutes. Ce qui n’empêchait pas les joueurs locaux de se constituer un petit matelas (25-18). Passés en zone, les visiteurs cassaient le rythme et la JLB II perdait de sa superbe. Les Bressans tombaient dans la précipitation et se faisaient reprendre avant la mi-temps (35-33).
La pause était bénéfique aux protégés de Jean-Luc Tissot, qui repartaient de l’avant en travaillant avec beaucoup d’application. Miles tentait de prendre le match à son compte, mais les Burgiens profitaient des errances de leurs invités pour s’envoler au score (55-41 à la 30e ). Le dernier quart-temps était un long calvaire pour l’équipe alsacienne, qui s’égarait dans l’individualisme et lâchait complètement le match.
JL Bourg II - FC Mulhouse 81-49
Quart-temps : 25-18, 10-15, 20-8, 26-8.
Arbitres : MM. Landy et Dos Santos.
JL Bourg II :
35 paniers dont 4 à trois points ; 7/13 LF ; 20 fautes personnelles.
Causse 2, Gourbeyre 10, Blain 4, Emmanuel, Paris 17, Minla’a Voundi 16, Coulibaly 11, Eonga 4, Daroux 9, Bibollet-Ruche 8.
FC Mulhouse :
19 paniers dont 5 à trois points ; 6/14 LF ; 16 fautes personnelles.
Miles 13, Traoré 3, Dalmazir, Diehl 15, Halbwachs, Godin 12, Djadjo 1, Gitta 3, Hergott 2.
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Re: Articles Presse de l'Alsace - Saison 2016/2017
Paru dans l'Alsace du 10/02/2017 :
par Sandrine Pays
Donner un coup de collier
Les joueurs du FC Mulhouse ont besoin de points pour sortir de la zone rouge mais devront faire de gros efforts s’ils veulent avoir une chance de battre Oullins Sainte-Foy, coleader de la poule D de N2, dimanche (15 h) au Palais des sports.
Le retour de David Acker devrait faire du bien aux Mulhousiens au moment d’affronter Oullins Sainte-Foy.Archives L’Alsace
Les joueurs du FCM ont bien du mal, en ce début d’année, à trouver leurs marques. Depuis la reprise, ils ont en effet enregistré trois défaites en quatre matches (à Ouest Lyonnais, face à Pont-de-Chéruy et à la JL Bourg II), ne s’imposant par ailleurs que d’extrême justesse face au dernier de la classe (Clermont-Ferrand). Résultat : ils stagnent dans la zone rouge, à la douzième place de la poule D de N2, celle du premier relégable, avec cinq victoires en 15 matches. « Nous sommes en grande difficulté » , reconnaît David Acker. Le pivot, touché au genou droit et absent lors des deux dernières sorties de son équipe, a repris l’entraînement mercredi soir et fera son retour dimanche (15 h) au Palais des sports face à Oullins Sainte-Foy. « Nous réfléchissons trop, nous nous posons trop de questions. Nous sommes perdus sur le terrain, nous n’arrivons plus à jouer. Nous sommes trop dans la précipitation, pas assez dans l’engagement. »
D’où cet échec cuisant, il y a une semaine dans l’Ain, où les Mulhousiens ont perdu de 32 points (81-49) contre de jeunes promus burgiens à peine mieux lotis qu’eux et faisant partie de leurs concurrents directs dans la course au maintien. « Une telle déculottée fait forcément très mal » , réagit le joueur de 2,04 m et 107 kg, qui a appris ce qu’il s’était passé de la bouche de ses coéquipiers. « Comme souvent, nous avons tenu le coup durant la première période avant de lâcher prise (Ndlr : 35-33 à la pause, 20-8 et 26-8 lors des deux derniers quart-temps). Si nous ne sommes capables de jouer correctement que 20 minutes, nous ne devons pas nous étonner de nos résultats : ils sont logiques. »
« Je vais aller au combat »
« C’est la première fois que je suis confronté à une situation de ce genre » , poursuit David Acker. « Je ne sais pas vraiment comment nous en sommes arrivés là. Nous manquons de rigueur, de discipline, de confiance. Actuellement, c’est clair, nous n’avons pas le niveau de la N2. »
L’ancien de la SIG (cadets et espoirs), du KABCA (N2) et de GET Vosges (N1) se veut malgré tout résolument positif, convaincu que le FCM peut repartir de l’avant et sauver sa peau. « Nous ne sommes pas la meilleure équipe du championnat, mais nous avons déjà montré ce dont nous sommes capables, en particulier lors du cycle aller en battant Pont-de-Chéruy et Besançon, ou encore en ne perdant que d’un point face à Aubenas, trois grosses armadas. Et je suis sûr que nous pouvons à nouveau faire aussi bien. À condition d’être sur la même longueur d’onde et de tous nous donner à fond. À condition aussi de faire ce que nous savons faire sans en rajouter. »
Les protégés d’Aladin Amdouni auront intérêt à faire preuve de davantage d’agressivité et à mettre beaucoup plus d’intensité dans leur jeu que ces derniers temps pour espérer l’emporter ce week-end face à Oullins Sainte-Foy, coleader de la poule avec Aubenas et Pont-de-Chéruy, qui ne leur avait laissé aucune chance en octobre (85-73) mais sera cette fois privé de quatre éléments, dont son meneur américano-camerounais Sama Taku. Les Mulhousiens, eux, devront se passer d’Alexandre Hergott, victime d’une entorse au genou gauche. « Que l’adversaire soit premier ou dernier, c’est la même chose : il faut prendre le match à bras-le-corps et tout donner » , martèle David Acker, décidé à montrer l’exemple. « Je vais faire de mon mieux et je suis certain que mes coéquipiers feront pareil. Je ne vais pas me mettre de pression sur les épaules, je ne vais pas revenir sans cesse sur notre situation. Je vais aller au combat. »
FCM : 4. Miles ; 6. Traoré ; 8. Diehl ; 9. Halbwachs ; 10. Godin ; 11. Djadjo ; 12. Henriques ; 14. Acker ; 15. Gitta. Entraîneur : Aladin Amdouni.
par Sandrine Pays
Donner un coup de collier
Les joueurs du FC Mulhouse ont besoin de points pour sortir de la zone rouge mais devront faire de gros efforts s’ils veulent avoir une chance de battre Oullins Sainte-Foy, coleader de la poule D de N2, dimanche (15 h) au Palais des sports.
Le retour de David Acker devrait faire du bien aux Mulhousiens au moment d’affronter Oullins Sainte-Foy.Archives L’Alsace
Les joueurs du FCM ont bien du mal, en ce début d’année, à trouver leurs marques. Depuis la reprise, ils ont en effet enregistré trois défaites en quatre matches (à Ouest Lyonnais, face à Pont-de-Chéruy et à la JL Bourg II), ne s’imposant par ailleurs que d’extrême justesse face au dernier de la classe (Clermont-Ferrand). Résultat : ils stagnent dans la zone rouge, à la douzième place de la poule D de N2, celle du premier relégable, avec cinq victoires en 15 matches. « Nous sommes en grande difficulté » , reconnaît David Acker. Le pivot, touché au genou droit et absent lors des deux dernières sorties de son équipe, a repris l’entraînement mercredi soir et fera son retour dimanche (15 h) au Palais des sports face à Oullins Sainte-Foy. « Nous réfléchissons trop, nous nous posons trop de questions. Nous sommes perdus sur le terrain, nous n’arrivons plus à jouer. Nous sommes trop dans la précipitation, pas assez dans l’engagement. »
D’où cet échec cuisant, il y a une semaine dans l’Ain, où les Mulhousiens ont perdu de 32 points (81-49) contre de jeunes promus burgiens à peine mieux lotis qu’eux et faisant partie de leurs concurrents directs dans la course au maintien. « Une telle déculottée fait forcément très mal » , réagit le joueur de 2,04 m et 107 kg, qui a appris ce qu’il s’était passé de la bouche de ses coéquipiers. « Comme souvent, nous avons tenu le coup durant la première période avant de lâcher prise (Ndlr : 35-33 à la pause, 20-8 et 26-8 lors des deux derniers quart-temps). Si nous ne sommes capables de jouer correctement que 20 minutes, nous ne devons pas nous étonner de nos résultats : ils sont logiques. »
« Je vais aller au combat »
« C’est la première fois que je suis confronté à une situation de ce genre » , poursuit David Acker. « Je ne sais pas vraiment comment nous en sommes arrivés là. Nous manquons de rigueur, de discipline, de confiance. Actuellement, c’est clair, nous n’avons pas le niveau de la N2. »
L’ancien de la SIG (cadets et espoirs), du KABCA (N2) et de GET Vosges (N1) se veut malgré tout résolument positif, convaincu que le FCM peut repartir de l’avant et sauver sa peau. « Nous ne sommes pas la meilleure équipe du championnat, mais nous avons déjà montré ce dont nous sommes capables, en particulier lors du cycle aller en battant Pont-de-Chéruy et Besançon, ou encore en ne perdant que d’un point face à Aubenas, trois grosses armadas. Et je suis sûr que nous pouvons à nouveau faire aussi bien. À condition d’être sur la même longueur d’onde et de tous nous donner à fond. À condition aussi de faire ce que nous savons faire sans en rajouter. »
Les protégés d’Aladin Amdouni auront intérêt à faire preuve de davantage d’agressivité et à mettre beaucoup plus d’intensité dans leur jeu que ces derniers temps pour espérer l’emporter ce week-end face à Oullins Sainte-Foy, coleader de la poule avec Aubenas et Pont-de-Chéruy, qui ne leur avait laissé aucune chance en octobre (85-73) mais sera cette fois privé de quatre éléments, dont son meneur américano-camerounais Sama Taku. Les Mulhousiens, eux, devront se passer d’Alexandre Hergott, victime d’une entorse au genou gauche. « Que l’adversaire soit premier ou dernier, c’est la même chose : il faut prendre le match à bras-le-corps et tout donner » , martèle David Acker, décidé à montrer l’exemple. « Je vais faire de mon mieux et je suis certain que mes coéquipiers feront pareil. Je ne vais pas me mettre de pression sur les épaules, je ne vais pas revenir sans cesse sur notre situation. Je vais aller au combat. »
FCM : 4. Miles ; 6. Traoré ; 8. Diehl ; 9. Halbwachs ; 10. Godin ; 11. Djadjo ; 12. Henriques ; 14. Acker ; 15. Gitta. Entraîneur : Aladin Amdouni.
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Re: Articles Presse de l'Alsace - Saison 2016/2017
Paru dans l'Alsace du 13/02/2017 :
par Sandrine Pays
Le FCM bouscule la hiérarchie
Engluée dans les profondeurs du classement, l’équipe mulhousienne a malgré tout réussi à battre Oullins Sainte-Foy, l’une des grosses armadas de la poule D, hier après-midi au Palais des sports, où elle a mené de la première à la dernière minute (76-61).
Keaton Miles et le FCM ont réalisé une excellente opération hier après-midi. Photo L’Alsace
« Nous étions au fond du trou. Nous ne pouvons que remonter. Et nous sommes sur la bonne voie. » Aladin Amdouni, l’entraîneur du FCM, avait le sourire, hier après-midi au Palais des sports. Son équipe a en effet bousculé la hiérarchie, faisant tomber Oullins Sainte-Foy, l’un des premiers de la classe. Battue lors de six de ses huit précédents matches, scotchée depuis des semaines à la 12e place, celle du premier relégable, elle ne partait pas avec la faveur des pronostics, d’autant qu’elle devait se passer d’Alexandre Hergott et d’Alou Traoré, blessés. Capable du pire, elle est toutefois aussi capable du meilleur, comme elle l’a prouvé d’éclatante manière.
Les joueurs locaux entament les débats pied au plancher. Combatifs des deux côtés du terrain, ils creusent rapidement l’écart sur des visiteurs quelque peu désorganisés et surtout très maladroits (4/13), privés pour leur part de quatre éléments (Hugo Cornud, Philippe Hacquet, Clément Pégon et Sama Taku), tous à l’infirmerie. Les Mulhousiens, plus en réussite (8/18) et par ailleurs alors omniprésents au rebond (14 contre 7), comptent jusqu’à 15 points d’avance au cours d’un premier quart-temps maîtrisé de bout en bout (23-8 et 24-9 à la 9e ) et même 16 au début du deuxième acte. À partir de là, cependant, ils perdent peu à peu du terrain et sont même à deux doigts de se faire rejoindre dans le troisième quart-temps (39-38 à la 24e ), gênés par la défense de zone mise en place par leurs adversaires juste avant la pause et handicapés par les fautes (trois pour José Djadjo, Keaton Miles et David Acker). « J’ai fait appel aux jeunes (Stefan Marinkovic, Henderson Henriques, Arnaud Halbwachs) qui ont fait le job » , se réjouissait le coach. « Il y a quelque temps encore, dans une telle situation, nous aurions sans doute baissé les bras. Cette fois, au contraire, nous nous sommes accrochés et nous avons tenu bon. »
Théo Diehl, Jonathan Godin (meilleurs marqueurs de la rencontre avec 17 points chacun) et leurs coéquipiers vont en effet éviter le pire. Bien en place en défense comme en attaque, misant avant tout sur le collectif, se battant comme de beaux diables, ils trouvent les ressources nécessaires pour repartir de l’avant (61-43 à la 33e , plus gros écart de la partie).
« Des frères d’armes »
Ils ne peuvent cependant pas empêcher leurs vis-à-vis, qui viennent de passer en zone press zone, de se rapprocher (64-56 à la 38e ). Mais ils n’ont bientôt plus rien à craindre : les joueurs d’Oullins Sainte-Foy lâchent totalement prise après avoir écopé d’une antisportive et d’une seconde technique. Les Mulhousiens terminent sur un 12-5 (64-56 à la 38e , 76-61 à la 40e ) et enlèvent, après avoir mené de la première à la dernière minute, leur sixième victoire de la saison. « Les joueurs se sont comportés comme des guerriers, comme des frères d’armes qui sont allés au combat. Tout le monde a joué et a été mis en confiance » , soulignait encore Aladin Amdouni. « Ce succès nous relance. Nous avons maintenant deux semaines pour recharger les batteries et préparer au mieux nos prochaines échéances, dont un déplacement à Besançon (le 25 février) que nous ne devrons pas rater. »
FC Mulhouse - Oullins Sainte-Foy 76-61
Mulhouse, Palais des sports. Quart-temps : 24-13, 13-18 (37-31), 15-12 (52-43), 24-18. Arbitrage de MM. Grand et Obernesser. Environ 500 spectateurs.
FCM :
26 paniers sur 60 tirs (43 %) dont 6/22 à trois points (27 %) ; 18/26 LF (69 %) ; 42 rebonds (Miles 12) dont 9 offensifs (Miles 4) et 33 défensifs (Miles 8 ) ; 14 passes décisives (Djadjo 4) ; 17 pertes de balle (Diehl 6) ; 4 interceptions ; 3 contres ; 21 fautes ; sorti pour 5 fautes : Gitta (37e ) ;
Diehl 17, Godin 17, Acker 14, Miles 14, Djadjo 4 puis Gitta 9, Marinkovic 1, Halbwachs, Henriques.
Oullins Sainte-Foy :
21 paniers sur 65 tirs (32 %) dont 7/25 à trois points (28 %) ; 12/24 LF (50 %) ; 42 rebonds (Hild 15) dont 16 offensifs (Hild 6) et 26 défensifs (Hild 9) ; 18 passes décisives (Zachée 9) ; 20 pertes de balle ; 3 interceptions ; 3 contres ; 22 fautes dont 2 techniques et 1 antisportive ; sorti pour 5 fautes : Zachée (39e ).
Zachée 14, Bagou 11, Colas 6, Hild 6, Luse 4 puis Masse 8, Meite 7, Miguel 3, Nartz 2.
par Sandrine Pays
Le FCM bouscule la hiérarchie
Engluée dans les profondeurs du classement, l’équipe mulhousienne a malgré tout réussi à battre Oullins Sainte-Foy, l’une des grosses armadas de la poule D, hier après-midi au Palais des sports, où elle a mené de la première à la dernière minute (76-61).
Keaton Miles et le FCM ont réalisé une excellente opération hier après-midi. Photo L’Alsace
« Nous étions au fond du trou. Nous ne pouvons que remonter. Et nous sommes sur la bonne voie. » Aladin Amdouni, l’entraîneur du FCM, avait le sourire, hier après-midi au Palais des sports. Son équipe a en effet bousculé la hiérarchie, faisant tomber Oullins Sainte-Foy, l’un des premiers de la classe. Battue lors de six de ses huit précédents matches, scotchée depuis des semaines à la 12e place, celle du premier relégable, elle ne partait pas avec la faveur des pronostics, d’autant qu’elle devait se passer d’Alexandre Hergott et d’Alou Traoré, blessés. Capable du pire, elle est toutefois aussi capable du meilleur, comme elle l’a prouvé d’éclatante manière.
Les joueurs locaux entament les débats pied au plancher. Combatifs des deux côtés du terrain, ils creusent rapidement l’écart sur des visiteurs quelque peu désorganisés et surtout très maladroits (4/13), privés pour leur part de quatre éléments (Hugo Cornud, Philippe Hacquet, Clément Pégon et Sama Taku), tous à l’infirmerie. Les Mulhousiens, plus en réussite (8/18) et par ailleurs alors omniprésents au rebond (14 contre 7), comptent jusqu’à 15 points d’avance au cours d’un premier quart-temps maîtrisé de bout en bout (23-8 et 24-9 à la 9e ) et même 16 au début du deuxième acte. À partir de là, cependant, ils perdent peu à peu du terrain et sont même à deux doigts de se faire rejoindre dans le troisième quart-temps (39-38 à la 24e ), gênés par la défense de zone mise en place par leurs adversaires juste avant la pause et handicapés par les fautes (trois pour José Djadjo, Keaton Miles et David Acker). « J’ai fait appel aux jeunes (Stefan Marinkovic, Henderson Henriques, Arnaud Halbwachs) qui ont fait le job » , se réjouissait le coach. « Il y a quelque temps encore, dans une telle situation, nous aurions sans doute baissé les bras. Cette fois, au contraire, nous nous sommes accrochés et nous avons tenu bon. »
Théo Diehl, Jonathan Godin (meilleurs marqueurs de la rencontre avec 17 points chacun) et leurs coéquipiers vont en effet éviter le pire. Bien en place en défense comme en attaque, misant avant tout sur le collectif, se battant comme de beaux diables, ils trouvent les ressources nécessaires pour repartir de l’avant (61-43 à la 33e , plus gros écart de la partie).
« Des frères d’armes »
Ils ne peuvent cependant pas empêcher leurs vis-à-vis, qui viennent de passer en zone press zone, de se rapprocher (64-56 à la 38e ). Mais ils n’ont bientôt plus rien à craindre : les joueurs d’Oullins Sainte-Foy lâchent totalement prise après avoir écopé d’une antisportive et d’une seconde technique. Les Mulhousiens terminent sur un 12-5 (64-56 à la 38e , 76-61 à la 40e ) et enlèvent, après avoir mené de la première à la dernière minute, leur sixième victoire de la saison. « Les joueurs se sont comportés comme des guerriers, comme des frères d’armes qui sont allés au combat. Tout le monde a joué et a été mis en confiance » , soulignait encore Aladin Amdouni. « Ce succès nous relance. Nous avons maintenant deux semaines pour recharger les batteries et préparer au mieux nos prochaines échéances, dont un déplacement à Besançon (le 25 février) que nous ne devrons pas rater. »
FC Mulhouse - Oullins Sainte-Foy 76-61
Mulhouse, Palais des sports. Quart-temps : 24-13, 13-18 (37-31), 15-12 (52-43), 24-18. Arbitrage de MM. Grand et Obernesser. Environ 500 spectateurs.
FCM :
26 paniers sur 60 tirs (43 %) dont 6/22 à trois points (27 %) ; 18/26 LF (69 %) ; 42 rebonds (Miles 12) dont 9 offensifs (Miles 4) et 33 défensifs (Miles 8 ) ; 14 passes décisives (Djadjo 4) ; 17 pertes de balle (Diehl 6) ; 4 interceptions ; 3 contres ; 21 fautes ; sorti pour 5 fautes : Gitta (37e ) ;
Diehl 17, Godin 17, Acker 14, Miles 14, Djadjo 4 puis Gitta 9, Marinkovic 1, Halbwachs, Henriques.
Oullins Sainte-Foy :
21 paniers sur 65 tirs (32 %) dont 7/25 à trois points (28 %) ; 12/24 LF (50 %) ; 42 rebonds (Hild 15) dont 16 offensifs (Hild 6) et 26 défensifs (Hild 9) ; 18 passes décisives (Zachée 9) ; 20 pertes de balle ; 3 interceptions ; 3 contres ; 22 fautes dont 2 techniques et 1 antisportive ; sorti pour 5 fautes : Zachée (39e ).
Zachée 14, Bagou 11, Colas 6, Hild 6, Luse 4 puis Masse 8, Meite 7, Miguel 3, Nartz 2.
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Re: Articles Presse de l'Alsace - Saison 2016/2017
Paru dans l'Alsace du 24/02/2017 :
Une occasion à ne pas rater
Un succès pourrait relancer le FCM Basket à Besançon, samedi à 20 h, lors de la 17e journée de N2.
Mathieu Gitta et le FCM doivent capitaliser à Besançon.Photo L’Alsace/JFF
Les coéquipiers de Mathieu Gitta, qui sont lancés dans la course pour le maintien, savent qu’ils n’ont plus le choix. Ceux-ci ont signé une performance de choix à domicile face à Oullins Saint-Fois (76 à 61) le 12 février. « Une victoire à Besançon nous mettrait dans une bonne dynamique, ce serait dommage d’annihiler cette victoire chez nous » , reconnaît le capitaine mulhousien. « On a retrouvé un peu de bonne humeur ».
Le staff mulhousien a cependant plusieurs problèmes à gérer : l’intérieur polyvalent David Acker a réalisé un entraînement allégé mercredi soir. Il n’a pas effectué les séquences avec opposition car il doit préserver son genou encore en délicatesse. De plus, l’ailier américain Keaton Miles était assis sur le banc en raison d’une entorse à un doigt de la main gauche. Heureusement l’ancien « Razorback » est droitier et il pourra tenir sa place face à BeSAC.
Les Haut-Rhinois en auront bien besoin, car ils n’ont jamais remporté deux rencontres d’affilée cette saison. Les protégés d’Aladin Amdouni ont subi deux lourdes défaites à Ouest Lyonnais et chez les espoirs de Bourg-en-Bresse.
Ce déplacement chez les sixièmes s’annonce périlleux, surtout qu’ils se sont renforcés depuis fin novembre. L’équipe dirigée par Nicolas Faure dispose d’une arme de grande envergure avec l’arrivée de Vincent Pourchot qui culmine à… 2,22 m ! « Sa présence change beaucoup de choses » , admet l’entraîneur haut-rhinois. « Il oblige les attaquants à modifier leurs tirs. De l’autre côté, nous devrons l’éloigner du panier en défense » , poursuit-il.
De plus, le BeSAC présente d’autres arguments puisque le trio Dahbi/Benfatah/Guerrier inscrit 41 des 75 points de moyenne, soit 55 %. Les Francs-Comtois sont difficiles à manier à domicile, seul Aubenas, l’actuel leader, s’y est imposé depuis début décembre.
Le FCM devra donc faire preuve d’abnégation, comme au match aller (victoire 73 à 68), pour ramener un septième succès dans sa besace.
Une occasion à ne pas rater
Un succès pourrait relancer le FCM Basket à Besançon, samedi à 20 h, lors de la 17e journée de N2.
Mathieu Gitta et le FCM doivent capitaliser à Besançon.Photo L’Alsace/JFF
Les coéquipiers de Mathieu Gitta, qui sont lancés dans la course pour le maintien, savent qu’ils n’ont plus le choix. Ceux-ci ont signé une performance de choix à domicile face à Oullins Saint-Fois (76 à 61) le 12 février. « Une victoire à Besançon nous mettrait dans une bonne dynamique, ce serait dommage d’annihiler cette victoire chez nous » , reconnaît le capitaine mulhousien. « On a retrouvé un peu de bonne humeur ».
Le staff mulhousien a cependant plusieurs problèmes à gérer : l’intérieur polyvalent David Acker a réalisé un entraînement allégé mercredi soir. Il n’a pas effectué les séquences avec opposition car il doit préserver son genou encore en délicatesse. De plus, l’ailier américain Keaton Miles était assis sur le banc en raison d’une entorse à un doigt de la main gauche. Heureusement l’ancien « Razorback » est droitier et il pourra tenir sa place face à BeSAC.
Les Haut-Rhinois en auront bien besoin, car ils n’ont jamais remporté deux rencontres d’affilée cette saison. Les protégés d’Aladin Amdouni ont subi deux lourdes défaites à Ouest Lyonnais et chez les espoirs de Bourg-en-Bresse.
Ce déplacement chez les sixièmes s’annonce périlleux, surtout qu’ils se sont renforcés depuis fin novembre. L’équipe dirigée par Nicolas Faure dispose d’une arme de grande envergure avec l’arrivée de Vincent Pourchot qui culmine à… 2,22 m ! « Sa présence change beaucoup de choses » , admet l’entraîneur haut-rhinois. « Il oblige les attaquants à modifier leurs tirs. De l’autre côté, nous devrons l’éloigner du panier en défense » , poursuit-il.
De plus, le BeSAC présente d’autres arguments puisque le trio Dahbi/Benfatah/Guerrier inscrit 41 des 75 points de moyenne, soit 55 %. Les Francs-Comtois sont difficiles à manier à domicile, seul Aubenas, l’actuel leader, s’y est imposé depuis début décembre.
Le FCM devra donc faire preuve d’abnégation, comme au match aller (victoire 73 à 68), pour ramener un septième succès dans sa besace.
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Re: Articles Presse de l'Alsace - Saison 2016/2017
Paru dans l'Alsace du 27/02/2017 :
par Bastien Germond
Mulhouse, la victoire de l’espoir
Les Mulhousiens ont eu le dernier mot samedi soir à Besançon contre le BesAC (73-77).
Dans sa quête de points pour se maintenir en NM2, le FC Mulhouse a décroché un succès important, samedi soir à Besançon. Les hommes d’Aladin Amdouni, menés de 17 unités dans le premier quart-temps, sont passés par un trou de souris, ce qui donne peut-être encore plus de saveur à leur victoire (73-77).
Pourtant, le BesAC a livré un premier quart-temps tout feu, tout flamme. Bien aidé, il est vrai, par la passivité d’une équipe mulhousienne dont on avait bien du mal à imaginer qu’elle joue actuellement sa survie en N2…
Les chiffres étaient éloquents : après 2’50’’ de jeu, les Bisontins avaient déjà passé 17 points (6/7 aux tirs). Benfatah et Schreiber (23 points à eux deux en dix minutes) connaissaient un coup de chaud qui faisait grimper le mercure (22-14 à la 5e , 32-15 à la 9e , 36-21 à la 10e ).
La zone 1-3-1 alsacienne fonctionnait certes un tout petit mieux mais les hommes de Nicolas Faure maintenaient assez tranquillement leur avance dans un quart-temps moins flamboyant (44-30 à la 14e , 48-32 à la 18e ). Mais le BesAC recevait un premier avertissement lorsque Mulhouse repassait sous la barre des dix points (48-39 à la 20e ).
Le FCM monte le volume
C’était annonciateur de la suite. Moins permissifs défensivement derrière une zone 2-3, plus agressifs de l’autre côté du parquet, les Haut-Rhinois montaient le volume pour revenir sur les talons bisontins et même passer devant (56-57 à la 28e ) sur un dunk en pénétration de Diehl, assez révélateur du peu d’intensité et du manque d’application du BesAC.
Paradoxalement, c’est à partir de là que Weber et ses coéquipiers remettaient le nez à la fenêtre, finissant mieux le troisième quart-temps (61-57 à la 30e ) et entamant le quatrième sur cette lancée avec un soupçon d’adresse en plus. Benfatah et Weber, les pieds derrière la ligne à 6,75 m, redonnaient de l’air au BesAC (70-57 à la 33e ) pendant qu’une poignée de supporters des deux camps se chamaillaient, provoquant, et c’est bien dommage, une interruption de trois minutes.
Mais les Bisontins avaient décidé de jouer avec le feu samedi soir. Et ils se sont finalement brûlés, finissant le match sur un 3-20 (!) et se privant du même coup d’un succès qui leur tendait les bras. Mais à voir l’explosion de joie mulhousienne au coup de sifflet final, on a vite compris que le cœur mis à l’ouvrage n’était pas le même samedi soir.
BesAC - FC Mulhouse 73-77
Quart-temps : 36-24, 14-15, 11-18, 12-20.
BesAC : Benfatah 22, Guerrier 12, Weber 8, Schreiber 11, Pourchot puis Martin, Tribout, Bole, Pehoua 8.
FCM : Miles 13, Diehl 20, Godin 19, Djadjo, Acker 15 puis Traoré 2, Gitta 8.
par Bastien Germond
Mulhouse, la victoire de l’espoir
Les Mulhousiens ont eu le dernier mot samedi soir à Besançon contre le BesAC (73-77).
Dans sa quête de points pour se maintenir en NM2, le FC Mulhouse a décroché un succès important, samedi soir à Besançon. Les hommes d’Aladin Amdouni, menés de 17 unités dans le premier quart-temps, sont passés par un trou de souris, ce qui donne peut-être encore plus de saveur à leur victoire (73-77).
Pourtant, le BesAC a livré un premier quart-temps tout feu, tout flamme. Bien aidé, il est vrai, par la passivité d’une équipe mulhousienne dont on avait bien du mal à imaginer qu’elle joue actuellement sa survie en N2…
Les chiffres étaient éloquents : après 2’50’’ de jeu, les Bisontins avaient déjà passé 17 points (6/7 aux tirs). Benfatah et Schreiber (23 points à eux deux en dix minutes) connaissaient un coup de chaud qui faisait grimper le mercure (22-14 à la 5e , 32-15 à la 9e , 36-21 à la 10e ).
La zone 1-3-1 alsacienne fonctionnait certes un tout petit mieux mais les hommes de Nicolas Faure maintenaient assez tranquillement leur avance dans un quart-temps moins flamboyant (44-30 à la 14e , 48-32 à la 18e ). Mais le BesAC recevait un premier avertissement lorsque Mulhouse repassait sous la barre des dix points (48-39 à la 20e ).
Le FCM monte le volume
C’était annonciateur de la suite. Moins permissifs défensivement derrière une zone 2-3, plus agressifs de l’autre côté du parquet, les Haut-Rhinois montaient le volume pour revenir sur les talons bisontins et même passer devant (56-57 à la 28e ) sur un dunk en pénétration de Diehl, assez révélateur du peu d’intensité et du manque d’application du BesAC.
Paradoxalement, c’est à partir de là que Weber et ses coéquipiers remettaient le nez à la fenêtre, finissant mieux le troisième quart-temps (61-57 à la 30e ) et entamant le quatrième sur cette lancée avec un soupçon d’adresse en plus. Benfatah et Weber, les pieds derrière la ligne à 6,75 m, redonnaient de l’air au BesAC (70-57 à la 33e ) pendant qu’une poignée de supporters des deux camps se chamaillaient, provoquant, et c’est bien dommage, une interruption de trois minutes.
Mais les Bisontins avaient décidé de jouer avec le feu samedi soir. Et ils se sont finalement brûlés, finissant le match sur un 3-20 (!) et se privant du même coup d’un succès qui leur tendait les bras. Mais à voir l’explosion de joie mulhousienne au coup de sifflet final, on a vite compris que le cœur mis à l’ouvrage n’était pas le même samedi soir.
BesAC - FC Mulhouse 73-77
Quart-temps : 36-24, 14-15, 11-18, 12-20.
BesAC : Benfatah 22, Guerrier 12, Weber 8, Schreiber 11, Pourchot puis Martin, Tribout, Bole, Pehoua 8.
FCM : Miles 13, Diehl 20, Godin 19, Djadjo, Acker 15 puis Traoré 2, Gitta 8.
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Re: Articles Presse de l'Alsace - Saison 2016/2017
Paru dans l'Alsace du 01/03/2016 :
« Un message d’espoir »
La section élite du FCM a tenu sa deuxième assemblée générale lundi soir à la Maison de l’Ill où son président, Roland André, s’est voulu résolument optimiste alors que le club, désormais en NM2, traverse une période difficile.
« Le club a pris un nouveau départ », a déclaré Roland André, président de la section élite du FCM, lors de l’AG. Photo L’Alsace
« Je vais laisser parler mon cœur » , a annoncé Roland André, président de la section élite du FCM, réunie en assemblée générale, pour la deuxième fois depuis sa création, lundi soir à la Maison de l’Ill, en ouverture des débats. « J’ai vécu la saison passée la pire saison de ma vie, à tous les niveaux, sportif, humain et organisationnel. Depuis, le club a pris un nouveau départ. Ceux qui en font partie ont décidé de se donner la main et d’aller dans la même direction, jusqu’au bout, sans rien lâcher. Aujourd’hui, j’adresse un message d’espoir à toutes les personnes qui m’entourent : nous sommes repartis sur de bons rails et la vieille locomotive que je suis continue à avancer malgré les obstacles » , a précisé le dirigeant tout en reconnaissant chercher « depuis un moment déjà » quelqu’un susceptible de prendre sa succession.
« Une petite sonnette d’alarme »
Le FCM, relégué en NM2 à l’issue d’un exercice 2015-2016 mouvementé, traverse une fois de plus des temps difficiles. Douzième (à égalité de points avec Montbrison, 10e , et Prissé-Mâcon, 11e ), et donc premier relégable, de la poule D, il est loin d’avoir assuré son maintien à neuf journées de la fin du championnat, même s’il vient de gagner ses deux derniers matches (face à Oullins Sainte-Foy et à Besançon). « Le début de saison a été très difficile malgré la qualité de l’effectif parce qu’il n’est pas facile de trouver une cohésion avec autant de nouveaux joueurs » , a commenté Mathieu Gitta, capitaine de l’équipe. « Mais nous sommes sur la bonne voie, même si nous ne devons pas nous enflammer après nos deux récentes victoires. Il n’y a aucune raison que nous ne connaissions pas des jours meilleurs. »
Le club doit par ailleurs faire face à certaines difficultés financières puisqu’il accusait un déficit de 31 638 € au 30 juin 2016 (alors qu’il avait enregistré un bénéfice de 14 516 € un an plus tôt). « Je tire une petite sonnette d’alarme : ce résultat déficitaire peut être source de difficultés si le club dégage des pertes sur l’exercice en cours » , a relevé Philippe Pflimlin, commissaire aux comptes, chargé de vérifier le bilan établi par Cédric Buscot, l’ancien trésorier de l’association. Dans l’immédiat, les fins de mois sont parfois difficiles, comme cela a été le cas en février. Heureusement pour lui, le FCM a bénéficié d’un soutien inattendu, celui du Kop 2001, le club des supporters, qui n’a pas hésité à mettre la main à la poche. « Ceux qui en ont la possibilité ont avancé de l’argent. Nous avons réuni dans les 5 000, 6 000 € pour payer une partie des salaires des joueurs » , explique Jérémie Cozzi, président du Kop 2001 et désormais membre du comité directeur du FCM à part entière (tout comme Pierre Fischer, Serge Krebs, Christophe Piontek et Yannis Tourlos). C’est d’ailleurs lui qui a présenté le budget prévisionnel 2016-2017, lequel devrait dégager un bénéfice d’environ 5 500 €.
Un rapprochement « vivement conseillé »
Autre sujet évoqué lors de cette AG : le rapprochement avec l’ASSM Pfastatt, « vivement conseillé par la Ville de Mulhouse » comme l’a rappelé Roland André et donc à nouveau d’actualité. « Pour l’instant, nous avons eu deux réunions avec les Pfastattois. Nous aurions dû en avoir une troisième au courant du mois de février, mais les Pfastattois l’ont reportée à trois reprises en raison de problèmes internes. Nous attendons qu’ils se manifestent à nouveau » , commente Daniel Contessi, qui planche plus particulièrement sur le sujet en compagnie de Patrick Schlegel et reconnaît qu’il sera sans doute difficile de mener ce projet à bien d’ici le coup d’envoi du prochain championnat comme le souhaitent les deux municipalités concernées. « Pour respecter ce délai, nous devrons avoir fourni tous les éléments nécessaires à la FFBB d’ici le 30 avril. Ce qui, en l’état actuel des choses, s’annonce compliqué. »
« Des choses à améliorer »
La section élite du FCM regroupe trois équipes, celle des seniors évoluant en NM2 ainsi que celles des U20 et des U17, engagées en championnat d’Alsace. « Aujourd’hui, j’ai du mal à savoir si mon équipe fait partie de la section élite ou de la section amateurs et à avoir des réponses à mes questions » , a remarqué Pierre Hirlemann, l’entraîneur des U17 qui s’est adressé au comité directeur du club lors de l’AG, en regrettant un manque de dialogue et de réactivité. « Je m’interroge aussi sur la place que le club accorde à la formation. Je pense qu’il y a un réel travail à fournir à ce niveau et des choses à améliorer. Je ne dis pas ça pour semer la zizanie mais pour faire avancer les choses et préparer l’avenir. »
« Un message d’espoir »
La section élite du FCM a tenu sa deuxième assemblée générale lundi soir à la Maison de l’Ill où son président, Roland André, s’est voulu résolument optimiste alors que le club, désormais en NM2, traverse une période difficile.
« Le club a pris un nouveau départ », a déclaré Roland André, président de la section élite du FCM, lors de l’AG. Photo L’Alsace
« Je vais laisser parler mon cœur » , a annoncé Roland André, président de la section élite du FCM, réunie en assemblée générale, pour la deuxième fois depuis sa création, lundi soir à la Maison de l’Ill, en ouverture des débats. « J’ai vécu la saison passée la pire saison de ma vie, à tous les niveaux, sportif, humain et organisationnel. Depuis, le club a pris un nouveau départ. Ceux qui en font partie ont décidé de se donner la main et d’aller dans la même direction, jusqu’au bout, sans rien lâcher. Aujourd’hui, j’adresse un message d’espoir à toutes les personnes qui m’entourent : nous sommes repartis sur de bons rails et la vieille locomotive que je suis continue à avancer malgré les obstacles » , a précisé le dirigeant tout en reconnaissant chercher « depuis un moment déjà » quelqu’un susceptible de prendre sa succession.
« Une petite sonnette d’alarme »
Le FCM, relégué en NM2 à l’issue d’un exercice 2015-2016 mouvementé, traverse une fois de plus des temps difficiles. Douzième (à égalité de points avec Montbrison, 10e , et Prissé-Mâcon, 11e ), et donc premier relégable, de la poule D, il est loin d’avoir assuré son maintien à neuf journées de la fin du championnat, même s’il vient de gagner ses deux derniers matches (face à Oullins Sainte-Foy et à Besançon). « Le début de saison a été très difficile malgré la qualité de l’effectif parce qu’il n’est pas facile de trouver une cohésion avec autant de nouveaux joueurs » , a commenté Mathieu Gitta, capitaine de l’équipe. « Mais nous sommes sur la bonne voie, même si nous ne devons pas nous enflammer après nos deux récentes victoires. Il n’y a aucune raison que nous ne connaissions pas des jours meilleurs. »
Le club doit par ailleurs faire face à certaines difficultés financières puisqu’il accusait un déficit de 31 638 € au 30 juin 2016 (alors qu’il avait enregistré un bénéfice de 14 516 € un an plus tôt). « Je tire une petite sonnette d’alarme : ce résultat déficitaire peut être source de difficultés si le club dégage des pertes sur l’exercice en cours » , a relevé Philippe Pflimlin, commissaire aux comptes, chargé de vérifier le bilan établi par Cédric Buscot, l’ancien trésorier de l’association. Dans l’immédiat, les fins de mois sont parfois difficiles, comme cela a été le cas en février. Heureusement pour lui, le FCM a bénéficié d’un soutien inattendu, celui du Kop 2001, le club des supporters, qui n’a pas hésité à mettre la main à la poche. « Ceux qui en ont la possibilité ont avancé de l’argent. Nous avons réuni dans les 5 000, 6 000 € pour payer une partie des salaires des joueurs » , explique Jérémie Cozzi, président du Kop 2001 et désormais membre du comité directeur du FCM à part entière (tout comme Pierre Fischer, Serge Krebs, Christophe Piontek et Yannis Tourlos). C’est d’ailleurs lui qui a présenté le budget prévisionnel 2016-2017, lequel devrait dégager un bénéfice d’environ 5 500 €.
Un rapprochement « vivement conseillé »
Autre sujet évoqué lors de cette AG : le rapprochement avec l’ASSM Pfastatt, « vivement conseillé par la Ville de Mulhouse » comme l’a rappelé Roland André et donc à nouveau d’actualité. « Pour l’instant, nous avons eu deux réunions avec les Pfastattois. Nous aurions dû en avoir une troisième au courant du mois de février, mais les Pfastattois l’ont reportée à trois reprises en raison de problèmes internes. Nous attendons qu’ils se manifestent à nouveau » , commente Daniel Contessi, qui planche plus particulièrement sur le sujet en compagnie de Patrick Schlegel et reconnaît qu’il sera sans doute difficile de mener ce projet à bien d’ici le coup d’envoi du prochain championnat comme le souhaitent les deux municipalités concernées. « Pour respecter ce délai, nous devrons avoir fourni tous les éléments nécessaires à la FFBB d’ici le 30 avril. Ce qui, en l’état actuel des choses, s’annonce compliqué. »
« Des choses à améliorer »
La section élite du FCM regroupe trois équipes, celle des seniors évoluant en NM2 ainsi que celles des U20 et des U17, engagées en championnat d’Alsace. « Aujourd’hui, j’ai du mal à savoir si mon équipe fait partie de la section élite ou de la section amateurs et à avoir des réponses à mes questions » , a remarqué Pierre Hirlemann, l’entraîneur des U17 qui s’est adressé au comité directeur du club lors de l’AG, en regrettant un manque de dialogue et de réactivité. « Je m’interroge aussi sur la place que le club accorde à la formation. Je pense qu’il y a un réel travail à fournir à ce niveau et des choses à améliorer. Je ne dis pas ça pour semer la zizanie mais pour faire avancer les choses et préparer l’avenir. »
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Re: Articles Presse de l'Alsace - Saison 2016/2017
Paru dans l'Alsace du 03/03/2017 :
par Sandrine Pays
Un bon coup à jouer
Après leurs succès face à Oullins Sainte-Foy et à Besançon, les Mulhousiens, 12es de la poule D de NM2, ont l’occasion de prouver qu’ils sont sur la bonne voie, samedi (20 h) au Palais des sports face au Puy-en-Velay, concurrent direct dans la course au maintien.
José Djadjo et le FCM réaliseraient une excellente opération en s’imposant face au Puy-en-Velay. Archives L’Alsace
À neuf journées de la fin du championnat, les joueurs du FCM sont toujours 12es de la poule D de NM2 (avec sept victoires et dix défaites) et donc premiers relégables. S’ils sont donc encore loin du maintien, ils envisagent toutefois l’avenir avec davantage d’optimisme et de sérénité depuis leurs deux dernières rencontres, remportées face à Oullins Sainte-Foy (76-61) puis à Besançon (73-77). « Nous nous sommes réunis début février avec les dirigeants du club pour faire le point. Et nous avons trouvé les ressources nécessaires pour repartir de l’avant » , se réjouit José Djadjo. « Nous sommes sur une nouvelle dynamique. Nous arrivons désormais à traduire sur le terrain la cohésion qui est la nôtre depuis des mois en dehors du terrain. »
L’ailier non muté du FCM, qui évoque « une remobilisation totale de l’équipe » , reste cependant très prudent : pas question de mettre la charrue avant les bœufs et de crier victoire trop tôt. « Nous avons gagné deux matches mais ce n’est pas une raison pour nous enflammer. La saison est encore longue, nous devons rester concentrés sur notre objectif et prendre les matches les uns après les autres en donnant à chaque fois le maximum. »
Les Mulhousiens, capables du meilleur comme du pire, ont l’occasion de prouver qu’ils sont sur la bonne voie samedi (20 h) au Palais des sports face au Puy-en-Velay, concurrent direct dans la course au maintien occupant pour l’instant la 13e et avant-dernière place du classement (avec quatre victoires et 13 défaites). « Ce match est très important pour nous, mais il ne sera pas facile » , souligne José Djadjo. « Nous devrons nous montrer d’entrée de jeu à la fois motivés et prudents, sérieux et appliqués comme nous l’avons été toute la semaine à l’entraînement. Nos adversaires sont capables de très bien jouer sur de longues séquences et peuvent donc être dangereux. Nous ne devons surtout pas les sous-estimer sous peine de nous faire surprendre et de tomber de haut ! »
« La défaite est inenvisageable »
Les joueurs du FCM, alors coachés par Frédéric Demontoux, s’étaient d’ailleurs fait piéger lors du match aller, le 15 octobre. Ils s’étaient inclinés face à des Ponots alors lanterne rouge qui avaient enregistré à cette occasion leur première victoire de la saison après quatre revers initiaux (72-68). « Le Puy-en-Velay est une équipe en grande difficulté, qui n’a plus gagné depuis le 10 décembre et sa victoire face à Clermont-Ferrand, le dernier de la classe » , commente Aladin Amdouni, l’entraîneur, toujours privé d’Alexandre Hergott qui, blessé au tendon rotulien droit, ratera là son troisième match d’affilée. « Je n’arrive pas à comprendre pourquoi elle est si mal classée car elle possède de bonnes individualités, à commencer par son Américain Kelsey Lee Williams, l’un des meilleurs marqueurs de la poule. La mayonnaise n’a pas dû prendre… Toujours est-il qu’elle va abattre chez nous l’une de ses dernières cartes. Elle n’en sera donc que plus redoutable. »
En cas de victoire, le FCM pourrait enfin quitter la zone rouge et même faire un petit bond en avant en fonction des résultats des formations qui le précèdent au classement (Prissé-Mâcon, 11e , accueillera le 2e , Pont-de-Chéruy ; Montbrison, 10e , a déjà joué, et perdu, face à la JL Bourg II ; Beaujolais Basket, 9e , offrira l’hospitalité au 1er , Aubenas). « La défaite est inenvisageable » , martèle Aladin Amdouni. « Nous voulons garder notre destin entre nos mains et avons donc besoin d’un maximum de points. Nous ne devons louper ce rendez-vous sous aucun prétexte ! »
FCM : 4. Miles ; 6. Traoré ; 8. Diehl ; 9. Halbwachs ; 10. Godin ; 11. Djadjo ; 12. Henriques ; 14. Acker ; 15. Gitta ; 16. Marinkovic. Entraîneur : Aladin Amdouni.
par Sandrine Pays
Un bon coup à jouer
Après leurs succès face à Oullins Sainte-Foy et à Besançon, les Mulhousiens, 12es de la poule D de NM2, ont l’occasion de prouver qu’ils sont sur la bonne voie, samedi (20 h) au Palais des sports face au Puy-en-Velay, concurrent direct dans la course au maintien.
José Djadjo et le FCM réaliseraient une excellente opération en s’imposant face au Puy-en-Velay. Archives L’Alsace
À neuf journées de la fin du championnat, les joueurs du FCM sont toujours 12es de la poule D de NM2 (avec sept victoires et dix défaites) et donc premiers relégables. S’ils sont donc encore loin du maintien, ils envisagent toutefois l’avenir avec davantage d’optimisme et de sérénité depuis leurs deux dernières rencontres, remportées face à Oullins Sainte-Foy (76-61) puis à Besançon (73-77). « Nous nous sommes réunis début février avec les dirigeants du club pour faire le point. Et nous avons trouvé les ressources nécessaires pour repartir de l’avant » , se réjouit José Djadjo. « Nous sommes sur une nouvelle dynamique. Nous arrivons désormais à traduire sur le terrain la cohésion qui est la nôtre depuis des mois en dehors du terrain. »
L’ailier non muté du FCM, qui évoque « une remobilisation totale de l’équipe » , reste cependant très prudent : pas question de mettre la charrue avant les bœufs et de crier victoire trop tôt. « Nous avons gagné deux matches mais ce n’est pas une raison pour nous enflammer. La saison est encore longue, nous devons rester concentrés sur notre objectif et prendre les matches les uns après les autres en donnant à chaque fois le maximum. »
Les Mulhousiens, capables du meilleur comme du pire, ont l’occasion de prouver qu’ils sont sur la bonne voie samedi (20 h) au Palais des sports face au Puy-en-Velay, concurrent direct dans la course au maintien occupant pour l’instant la 13e et avant-dernière place du classement (avec quatre victoires et 13 défaites). « Ce match est très important pour nous, mais il ne sera pas facile » , souligne José Djadjo. « Nous devrons nous montrer d’entrée de jeu à la fois motivés et prudents, sérieux et appliqués comme nous l’avons été toute la semaine à l’entraînement. Nos adversaires sont capables de très bien jouer sur de longues séquences et peuvent donc être dangereux. Nous ne devons surtout pas les sous-estimer sous peine de nous faire surprendre et de tomber de haut ! »
« La défaite est inenvisageable »
Les joueurs du FCM, alors coachés par Frédéric Demontoux, s’étaient d’ailleurs fait piéger lors du match aller, le 15 octobre. Ils s’étaient inclinés face à des Ponots alors lanterne rouge qui avaient enregistré à cette occasion leur première victoire de la saison après quatre revers initiaux (72-68). « Le Puy-en-Velay est une équipe en grande difficulté, qui n’a plus gagné depuis le 10 décembre et sa victoire face à Clermont-Ferrand, le dernier de la classe » , commente Aladin Amdouni, l’entraîneur, toujours privé d’Alexandre Hergott qui, blessé au tendon rotulien droit, ratera là son troisième match d’affilée. « Je n’arrive pas à comprendre pourquoi elle est si mal classée car elle possède de bonnes individualités, à commencer par son Américain Kelsey Lee Williams, l’un des meilleurs marqueurs de la poule. La mayonnaise n’a pas dû prendre… Toujours est-il qu’elle va abattre chez nous l’une de ses dernières cartes. Elle n’en sera donc que plus redoutable. »
En cas de victoire, le FCM pourrait enfin quitter la zone rouge et même faire un petit bond en avant en fonction des résultats des formations qui le précèdent au classement (Prissé-Mâcon, 11e , accueillera le 2e , Pont-de-Chéruy ; Montbrison, 10e , a déjà joué, et perdu, face à la JL Bourg II ; Beaujolais Basket, 9e , offrira l’hospitalité au 1er , Aubenas). « La défaite est inenvisageable » , martèle Aladin Amdouni. « Nous voulons garder notre destin entre nos mains et avons donc besoin d’un maximum de points. Nous ne devons louper ce rendez-vous sous aucun prétexte ! »
FCM : 4. Miles ; 6. Traoré ; 8. Diehl ; 9. Halbwachs ; 10. Godin ; 11. Djadjo ; 12. Henriques ; 14. Acker ; 15. Gitta ; 16. Marinkovic. Entraîneur : Aladin Amdouni.
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Re: Articles Presse de l'Alsace - Saison 2016/2017
Paru dans l'Alsace du 04/03/2017 :
L’ASSM Pfastatt réagit
Suite à l’article sur l’assemblée générale du FCM Élite paru dans nos éditions du mercredi 1er mars, l’ASSM Pfastatt souhaite réagir après les propos de Daniel Contessi qui évoquait « des problèmes internes » à l’ASSMP : « Nous assurons nos licenciés, partenaires et supporters que dans la continuité de ses résultats sportifs (4e en NM2 avec le plus petit budget, maintien en vue en PNM avec l’équipe la plus jeune, 2e en poule haute en U15 France…), l’ASSM Pfastatt fait face à ses engagements et que le bureau soutient le président dans une démarche qui va notablement modifier les contours de l’association pour son futur. »
Rappelons que l’ASSM accueillera le Besançon AC ce soir (20 h) à la salle polyvalente dans le cadre de la 18e journée de championnat ( L’Alsace du vendredi 3 mars).
L’ASSM Pfastatt réagit
Suite à l’article sur l’assemblée générale du FCM Élite paru dans nos éditions du mercredi 1er mars, l’ASSM Pfastatt souhaite réagir après les propos de Daniel Contessi qui évoquait « des problèmes internes » à l’ASSMP : « Nous assurons nos licenciés, partenaires et supporters que dans la continuité de ses résultats sportifs (4e en NM2 avec le plus petit budget, maintien en vue en PNM avec l’équipe la plus jeune, 2e en poule haute en U15 France…), l’ASSM Pfastatt fait face à ses engagements et que le bureau soutient le président dans une démarche qui va notablement modifier les contours de l’association pour son futur. »
Rappelons que l’ASSM accueillera le Besançon AC ce soir (20 h) à la salle polyvalente dans le cadre de la 18e journée de championnat ( L’Alsace du vendredi 3 mars).
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Re: Articles Presse de l'Alsace - Saison 2016/2017
Paru dans l'Alsace du 06/03/2017 :
par Sandrine Pays
Pas dans le coup
Auteurs d’une première période décevante, les joueurs du FCM ont laissé passer l’occasion de sortir de la zone rouge en s’inclinant face au Puy-en-Velay samedi au Palais des sports (76-83).
Jonathan Godin et le FCM n’ont jamais été en mesure d’inquiéter une équipe du Puy-en-Velay accrocheuse. Photo L’Alsace
« Dans nos têtes, nous avions gagné ce match avant même de l’avoir joué. Et lorsque nous nous sommes rendu compte du danger, il était déjà trop tard. Nous sommes des humains, pas des robots, et je peux comprendre que nous nous relâchions après nos deux récents exploits. Mais pas pendant 40 minutes. Quoi qu’il en soit, vu ce que nous avons montré, nous méritons amplement cette défaite ! ». Aladin Amdouni ne mâchait pas ses mots, samedi soir au Palais des sports, alors que le FCM venait de quitter le terrain sur une nouvelle défaite face au Puy-en-Velay (76-83), concurrent direct dans la course au maintien qui l’avait déjà emporté à l’aller (72-68). L’entraîneur était d’autant plus énervé d’être tombé dans le piège d’un adversaire accrocheur, car jouant là l’une de ses dernières cartes pour sauver sa peau, que son équipe a raté une occasion en or de sortir enfin de la zone rouge, elle qui semblait pourtant avoir trouvé sa vitesse de croisière après ses victoires face à Oullins Sainte-Foy puis à Besançon.
« Inadmissible »
Les joueurs locaux, toujours privés d’Alexandre Hergott, blessé au tendon rotulien droit, seront aux commandes en tout et pour tout à six reprises, d’un ou deux points, dans les deux premiers actes (5-3 à la 2e , 11-10 à la 6e , 17-16 à la 8e , 19-18 à la 9e , 21-20 à la 11e , 23-22 à la 12e ). Le reste du temps, ils le passeront à courir après le score. Totalement apathiques en défense, assez maladroits en attaque, ils laissent des Ponots bien en place et en rythme alterner avec une certaine adresse les tirs intérieurs et extérieurs et creuser l’écart avant la pause (31-47 à la 20e , plus gros écart de la partie). « Ce qu’il s’est passé en première mi-temps est inadmissible. Nous avons été dominés dans tous les secteurs de jeu. Et il est impossible de gagner un match quand on a déjà encaissé 47 points en 20 minutes ! » , commentait encore Aladin Amdouni.
Les Mulhousiens limitent les dégâts au retour des vestiaires. Sortis de leur torpeur initiale, ils se lancent dans une folle course-poursuite et reviennent sur les talons des visiteurs en fin de rencontre (75-79 à la 39e ). Mais ils privilégient trop souvent les actions individuelles au collectif et ont consenti trop d’efforts à rattraper leur retard pour espérer inverser la tendance face à une formation du Puy-en-Velay qui, elle non plus, ne lâche rien. Ils sont partis de trop loin pour tenir la distance, oubliant qu’il ne sert à rien de courir et qu’il faut partir à point pour atteindre son objectif. Au coup de sifflet final, malgré une belle débauche d’énergie en seconde mi-temps, ils ne peuvent que constater les dégâts : ils enregistrent là leur onzième défaite en championnat. Et celle-ci risque de coûter cher, très cher, en fin de saison.
FC Mulhouse - ASM Le Puy-en-Velay : 76 - 83
Palais des sports. Quart-temps : 19-18, 15-29 (34-47), 24-18, 18-18. Arbitrage de MM. Thomas et Paulus. 300 spectateurs environ
FC Mulhouse : 28 paniers dont 8 à 3 points ; 12 LF ; 15 fautes.
Diehl 27, Godin 15, Djadjo 10, Miles 9, Acker 8 puis Gitta 5, Traoré 2, Henriques.
ASM Le Puy-en-Velay : 33 paniers dont 12 à 3 points ; 5 LF ; 17 fautes ; Pothion éliminé (40e ).
Girma 18, Williams 18, Pothion 17, Fekkak 10, Benhamed 5 puis Provost 14, Gauthier 1.
par Sandrine Pays
Pas dans le coup
Auteurs d’une première période décevante, les joueurs du FCM ont laissé passer l’occasion de sortir de la zone rouge en s’inclinant face au Puy-en-Velay samedi au Palais des sports (76-83).
Jonathan Godin et le FCM n’ont jamais été en mesure d’inquiéter une équipe du Puy-en-Velay accrocheuse. Photo L’Alsace
« Dans nos têtes, nous avions gagné ce match avant même de l’avoir joué. Et lorsque nous nous sommes rendu compte du danger, il était déjà trop tard. Nous sommes des humains, pas des robots, et je peux comprendre que nous nous relâchions après nos deux récents exploits. Mais pas pendant 40 minutes. Quoi qu’il en soit, vu ce que nous avons montré, nous méritons amplement cette défaite ! ». Aladin Amdouni ne mâchait pas ses mots, samedi soir au Palais des sports, alors que le FCM venait de quitter le terrain sur une nouvelle défaite face au Puy-en-Velay (76-83), concurrent direct dans la course au maintien qui l’avait déjà emporté à l’aller (72-68). L’entraîneur était d’autant plus énervé d’être tombé dans le piège d’un adversaire accrocheur, car jouant là l’une de ses dernières cartes pour sauver sa peau, que son équipe a raté une occasion en or de sortir enfin de la zone rouge, elle qui semblait pourtant avoir trouvé sa vitesse de croisière après ses victoires face à Oullins Sainte-Foy puis à Besançon.
« Inadmissible »
Les joueurs locaux, toujours privés d’Alexandre Hergott, blessé au tendon rotulien droit, seront aux commandes en tout et pour tout à six reprises, d’un ou deux points, dans les deux premiers actes (5-3 à la 2e , 11-10 à la 6e , 17-16 à la 8e , 19-18 à la 9e , 21-20 à la 11e , 23-22 à la 12e ). Le reste du temps, ils le passeront à courir après le score. Totalement apathiques en défense, assez maladroits en attaque, ils laissent des Ponots bien en place et en rythme alterner avec une certaine adresse les tirs intérieurs et extérieurs et creuser l’écart avant la pause (31-47 à la 20e , plus gros écart de la partie). « Ce qu’il s’est passé en première mi-temps est inadmissible. Nous avons été dominés dans tous les secteurs de jeu. Et il est impossible de gagner un match quand on a déjà encaissé 47 points en 20 minutes ! » , commentait encore Aladin Amdouni.
Les Mulhousiens limitent les dégâts au retour des vestiaires. Sortis de leur torpeur initiale, ils se lancent dans une folle course-poursuite et reviennent sur les talons des visiteurs en fin de rencontre (75-79 à la 39e ). Mais ils privilégient trop souvent les actions individuelles au collectif et ont consenti trop d’efforts à rattraper leur retard pour espérer inverser la tendance face à une formation du Puy-en-Velay qui, elle non plus, ne lâche rien. Ils sont partis de trop loin pour tenir la distance, oubliant qu’il ne sert à rien de courir et qu’il faut partir à point pour atteindre son objectif. Au coup de sifflet final, malgré une belle débauche d’énergie en seconde mi-temps, ils ne peuvent que constater les dégâts : ils enregistrent là leur onzième défaite en championnat. Et celle-ci risque de coûter cher, très cher, en fin de saison.
FC Mulhouse - ASM Le Puy-en-Velay : 76 - 83
Palais des sports. Quart-temps : 19-18, 15-29 (34-47), 24-18, 18-18. Arbitrage de MM. Thomas et Paulus. 300 spectateurs environ
FC Mulhouse : 28 paniers dont 8 à 3 points ; 12 LF ; 15 fautes.
Diehl 27, Godin 15, Djadjo 10, Miles 9, Acker 8 puis Gitta 5, Traoré 2, Henriques.
ASM Le Puy-en-Velay : 33 paniers dont 12 à 3 points ; 5 LF ; 17 fautes ; Pothion éliminé (40e ).
Girma 18, Williams 18, Pothion 17, Fekkak 10, Benhamed 5 puis Provost 14, Gauthier 1.
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Re: Articles Presse de l'Alsace - Saison 2016/2017
Paru dans l'Alsace du 10/03/2017 :
par Sandrine Pays
Henriques fait ses classes
Henderson Henriques, l’un des jeunes du FCM appelés de temps à autre à entrer en jeu avec l’équipe de NM2, est convaincu que celle-ci, douzième de la poule D, peut l’emporter, samedi (20 h) à Aubenas, le leader.
À 18 ans, Henderson Henriques a déjà fait plusieurs apparitions en championnat de France mais doit encore progresser pour disposer d’un temps de jeu conséquent. Photo L’Alsace
Henderson Henriques fait partie des jeunes du FCM appelés de temps à autre à entrer en jeu avec l’équipe de NM2. « Pour l’instant, je ne passe pas beaucoup de temps sur le terrain. Je suis en train de gagner la confiance d’Aladin Amdouni. Je m’entends bien avec tout le monde. À mon âge, ce n’est pas toujours facile, parce que je manque d’expérience, mais je peux compter sur les conseils de mes coéquipiers et j’essaye de faire de mon mieux » , note l’intéressé. « Voilà un garçon travailleur, qui possède des qualités physiques mais doit encore progresser, notamment dans la lecture du jeu et dans ses choix » , précise l’entraîneur de son côté.
L’Angolais de 18 ans né à Malembo, sur les rives de l’océan Atlantique, est arrivé à Mulhouse, où sa mère vivait déjà, à l’âge de huit ans. Il a fait ses premiers pas sous les paniers deux ans plus tard au FCM, auquel il est toujours resté fidèle. Aujourd’hui, il porte en priorité le maillot des U20, mais aussi de l’équipe réserve, en championnat d’Alsace, s’offrant donc par ailleurs quelques petites apparitions en championnat de France, comme le week-end passé face au Puy-en-Velay. « Je ne suis pas resté bien longtemps sur le parquet, à peine une trentaine de secondes, pour laisser souffler Jonathan Godin, qui avait mal à un genou, dans le troisième quart-temps. C’est normal : le match était compliqué, le coach n’a pas voulu prendre de risques, il était obligé de laisser les cadres en place. »
Les Mulhousiens, qui restaient sur deux victoires d’affilée, face à Oullins Sainte-Foy puis à Besançon, ont perdu à cette occasion une rencontre qui semblait pourtant à leur portée face à un concurrent direct dans la course au maintien, ratant l’occasion de sortir enfin de la zone rouge. À huit journées de la fin du championnat, ils sont toujours douzièmes de la poule D et premiers relégables. « Nous étions trop confiants en raison de nos précédents résultats et nous avons pris nos adversaires de haut. Nous avions envie de gagner, mais pas autant qu’eux. Nous sommes très déçus de ce revers, et aussi de notre classement. »
« Redescendus de notre nuage »
Le joueur d’1,85m pour 72 kg évoluant aux postes 1 et 2 reste malgré tout résolument positif. « Au départ, nous n’avions aucun fond de jeu collectif. Nous étions un peu brouillons, nous nous débrouillions avec les moyens du bord. Mais nous allons de l’avant et nous sommes sur la bonne voie. »
Henderson Henriques est donc convaincu que le FCM a les moyens de battre Aubenas, le leader, qui ne l’avait d’ailleurs emporté que d’un point à l’aller (78-79), samedi (20 h) en Ardèche. « Nous sommes redescendus de notre nuage et nous devons réagir après la défaite face au Puy-en-Velay. Ce match est à notre portée, même si notre adversaire fait partie des grosses armadas de la poule. À Besançon il y a 15 jours, nous avons compté jusqu’à 17 points de retard mais nous avons malgré tout fini par avoir le dernier mot. »
Aladin Amdouni, lui, se montre beaucoup plus prudent, d’autant qu’il sera à nouveau privé d’Alexandre Hergott, mais aussi de David Acker, voire de Mathieu Gitta, tous blessés et absents cette semaine à l’entraînement. « Nous ne sommes pas au complet et nous allons affronter l’équipe la plus grande et la plus athlétique de la poule. Dans ces conditions, nous allons à Aubenas sans pression et sans illusion, ce qui constitue d’ailleurs peut-être la meilleure façon d’aborder ce rendez-vous » , commente-t-il. « Notre objectif sera d’être dans le coup le plus longtemps possible. Si nous parvenons à nous accrocher jusqu’au bout, qui sait, nous pourrons peut-être faire quelque chose. Sachant que nous comptons davantage sur les rencontres suivantes, à Feurs et face à Pfastatt, pour prendre un maximum de points. »
FCM : 4. Miles ; 6. Traoré ; 8. Diehl ; 9. Halbwachs ; 10. Godin ; 11. Djadjo ; 12. Henriques ; 13. Dalmazir ; 15. Gitta (?) ; 16. Marinkovic. Entraîneur : Aladin Amdouni.
par Sandrine Pays
Henriques fait ses classes
Henderson Henriques, l’un des jeunes du FCM appelés de temps à autre à entrer en jeu avec l’équipe de NM2, est convaincu que celle-ci, douzième de la poule D, peut l’emporter, samedi (20 h) à Aubenas, le leader.
À 18 ans, Henderson Henriques a déjà fait plusieurs apparitions en championnat de France mais doit encore progresser pour disposer d’un temps de jeu conséquent. Photo L’Alsace
Henderson Henriques fait partie des jeunes du FCM appelés de temps à autre à entrer en jeu avec l’équipe de NM2. « Pour l’instant, je ne passe pas beaucoup de temps sur le terrain. Je suis en train de gagner la confiance d’Aladin Amdouni. Je m’entends bien avec tout le monde. À mon âge, ce n’est pas toujours facile, parce que je manque d’expérience, mais je peux compter sur les conseils de mes coéquipiers et j’essaye de faire de mon mieux » , note l’intéressé. « Voilà un garçon travailleur, qui possède des qualités physiques mais doit encore progresser, notamment dans la lecture du jeu et dans ses choix » , précise l’entraîneur de son côté.
L’Angolais de 18 ans né à Malembo, sur les rives de l’océan Atlantique, est arrivé à Mulhouse, où sa mère vivait déjà, à l’âge de huit ans. Il a fait ses premiers pas sous les paniers deux ans plus tard au FCM, auquel il est toujours resté fidèle. Aujourd’hui, il porte en priorité le maillot des U20, mais aussi de l’équipe réserve, en championnat d’Alsace, s’offrant donc par ailleurs quelques petites apparitions en championnat de France, comme le week-end passé face au Puy-en-Velay. « Je ne suis pas resté bien longtemps sur le parquet, à peine une trentaine de secondes, pour laisser souffler Jonathan Godin, qui avait mal à un genou, dans le troisième quart-temps. C’est normal : le match était compliqué, le coach n’a pas voulu prendre de risques, il était obligé de laisser les cadres en place. »
Les Mulhousiens, qui restaient sur deux victoires d’affilée, face à Oullins Sainte-Foy puis à Besançon, ont perdu à cette occasion une rencontre qui semblait pourtant à leur portée face à un concurrent direct dans la course au maintien, ratant l’occasion de sortir enfin de la zone rouge. À huit journées de la fin du championnat, ils sont toujours douzièmes de la poule D et premiers relégables. « Nous étions trop confiants en raison de nos précédents résultats et nous avons pris nos adversaires de haut. Nous avions envie de gagner, mais pas autant qu’eux. Nous sommes très déçus de ce revers, et aussi de notre classement. »
« Redescendus de notre nuage »
Le joueur d’1,85m pour 72 kg évoluant aux postes 1 et 2 reste malgré tout résolument positif. « Au départ, nous n’avions aucun fond de jeu collectif. Nous étions un peu brouillons, nous nous débrouillions avec les moyens du bord. Mais nous allons de l’avant et nous sommes sur la bonne voie. »
Henderson Henriques est donc convaincu que le FCM a les moyens de battre Aubenas, le leader, qui ne l’avait d’ailleurs emporté que d’un point à l’aller (78-79), samedi (20 h) en Ardèche. « Nous sommes redescendus de notre nuage et nous devons réagir après la défaite face au Puy-en-Velay. Ce match est à notre portée, même si notre adversaire fait partie des grosses armadas de la poule. À Besançon il y a 15 jours, nous avons compté jusqu’à 17 points de retard mais nous avons malgré tout fini par avoir le dernier mot. »
Aladin Amdouni, lui, se montre beaucoup plus prudent, d’autant qu’il sera à nouveau privé d’Alexandre Hergott, mais aussi de David Acker, voire de Mathieu Gitta, tous blessés et absents cette semaine à l’entraînement. « Nous ne sommes pas au complet et nous allons affronter l’équipe la plus grande et la plus athlétique de la poule. Dans ces conditions, nous allons à Aubenas sans pression et sans illusion, ce qui constitue d’ailleurs peut-être la meilleure façon d’aborder ce rendez-vous » , commente-t-il. « Notre objectif sera d’être dans le coup le plus longtemps possible. Si nous parvenons à nous accrocher jusqu’au bout, qui sait, nous pourrons peut-être faire quelque chose. Sachant que nous comptons davantage sur les rencontres suivantes, à Feurs et face à Pfastatt, pour prendre un maximum de points. »
FCM : 4. Miles ; 6. Traoré ; 8. Diehl ; 9. Halbwachs ; 10. Godin ; 11. Djadjo ; 12. Henriques ; 13. Dalmazir ; 15. Gitta (?) ; 16. Marinkovic. Entraîneur : Aladin Amdouni.
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Re: Articles Presse de l'Alsace - Saison 2016/2017
Paru dans l'Alsace du 13/03/2017 :
par Stéphane Blanc
Le FCM fait douter le leader
L’équipe mulhousienne n’a pas à rougir de la défaite concédée samedi soir chez le leader Aubenas (92-84).
Mulhouse y a cru. Même avec un effectif léger, même avec des conditions peu avantageuses pour préparer ce match face au leader, les Alsaciens ont affiché fierté et talent pour faire douter Aubenas. Samedi soir, Mulhouse a montré de la combativité, ne lâchant jamais prise face à une salle surchauffée. Aubenas aurait pu passer à la trappe mais la rage de vaincre, l’extrême confiance emmagasinée par cette série d’invincibilité a finalement fait pencher la balance. Aujourd’hui, Aubenas compte 15 victoires consécutives, une série incroyable, historique pour le club. Tandis que Mulhouse doit toujours s’accrocher pour espérer sauver sa place.
Aladin Amdouni ne s’est pas pris la tête tactiquement. Alternant des défenses en zone plus ou moins compactes selon les moments du match et des tirs rapides pour maintenir un rythme élevé, il avait misé sur l’un des points faibles albenassiens cette saison, la réussite extérieure. Aubenas a longtemps buté par son manque d’adresse extérieure.
Un troisième quart-temps fatal
Si bien qu’à la fin du premier quart-temps (22-23) et à la mi-temps (45-48), les Alsaciens étaient en tête. Une avance méritée grâce à un Godin flamboyant en première mi-temps (20 points). Ce qui a eu le don d’agacer profondément Moatassim Rhennam, le coach local, qui n’a pas digéré les 48 points encaissés en première mi-temps.
Loin de leurs standards habituels en défense, les Jaunes ont revu leur copie après les citrons, avec un Antonin Chardon qui ne laissait plus respirer Jonathan Godin. Resserrant aussi la défense sur Miles (17 points à la pause), Aubenas réussissait un parfait troisième quart-temps, refaisant rapidement son retard pour prendre la tête et ne plus la lâcher (56-50 à la 24e ). Antonin Chardon, non content d’être efficace en défense, était l’élément clé de son équipe avec 11 points. Ce quart-temps était fatal aux Bleus, qui ne reviendront pas.
En confiance, les Jaunes enchaînent au quatrième acte en prenant un peu plus leur aise (78-66 à la 34e ). Gilles Duro et Oumarou Baradji prennent le relais tandis qu’Alou Traoré trouve des positions intéressantes pour seconder l’inextinguible pistolero Godin. Aubenas maintient le cap pour s’offrir une nouvelle victoire face à une valeureuse équipe mulhousienne qui doit s’appuyer sur le contenu de cette rencontre pour assurer son maintien.
Aubenas - FC Mulhouse 92-84
Halle des sports. Quart-temps : 22-23, 23-25 (45-48), 23-14, 24-22.
Arbitres : Rémi Denave et Laure Coanus.
Aubenas : Duro 10, Pédeboscq 12, Archinard 0, M’Bodj 11, Chardon 27, Baradji 13, Ipouck 4, Tisba 15, Séguéla 0, Rochette 0. Coach : Moatassim Rhennam.
FC Mulhouse : Godin éliminé. Miles 21, Diehl 8, Godin 30, Djadjo 6, Gitta 6, Traoré 13. Coach : Aladin Amdouni.
par Stéphane Blanc
Le FCM fait douter le leader
L’équipe mulhousienne n’a pas à rougir de la défaite concédée samedi soir chez le leader Aubenas (92-84).
Mulhouse y a cru. Même avec un effectif léger, même avec des conditions peu avantageuses pour préparer ce match face au leader, les Alsaciens ont affiché fierté et talent pour faire douter Aubenas. Samedi soir, Mulhouse a montré de la combativité, ne lâchant jamais prise face à une salle surchauffée. Aubenas aurait pu passer à la trappe mais la rage de vaincre, l’extrême confiance emmagasinée par cette série d’invincibilité a finalement fait pencher la balance. Aujourd’hui, Aubenas compte 15 victoires consécutives, une série incroyable, historique pour le club. Tandis que Mulhouse doit toujours s’accrocher pour espérer sauver sa place.
Aladin Amdouni ne s’est pas pris la tête tactiquement. Alternant des défenses en zone plus ou moins compactes selon les moments du match et des tirs rapides pour maintenir un rythme élevé, il avait misé sur l’un des points faibles albenassiens cette saison, la réussite extérieure. Aubenas a longtemps buté par son manque d’adresse extérieure.
Un troisième quart-temps fatal
Si bien qu’à la fin du premier quart-temps (22-23) et à la mi-temps (45-48), les Alsaciens étaient en tête. Une avance méritée grâce à un Godin flamboyant en première mi-temps (20 points). Ce qui a eu le don d’agacer profondément Moatassim Rhennam, le coach local, qui n’a pas digéré les 48 points encaissés en première mi-temps.
Loin de leurs standards habituels en défense, les Jaunes ont revu leur copie après les citrons, avec un Antonin Chardon qui ne laissait plus respirer Jonathan Godin. Resserrant aussi la défense sur Miles (17 points à la pause), Aubenas réussissait un parfait troisième quart-temps, refaisant rapidement son retard pour prendre la tête et ne plus la lâcher (56-50 à la 24e ). Antonin Chardon, non content d’être efficace en défense, était l’élément clé de son équipe avec 11 points. Ce quart-temps était fatal aux Bleus, qui ne reviendront pas.
En confiance, les Jaunes enchaînent au quatrième acte en prenant un peu plus leur aise (78-66 à la 34e ). Gilles Duro et Oumarou Baradji prennent le relais tandis qu’Alou Traoré trouve des positions intéressantes pour seconder l’inextinguible pistolero Godin. Aubenas maintient le cap pour s’offrir une nouvelle victoire face à une valeureuse équipe mulhousienne qui doit s’appuyer sur le contenu de cette rencontre pour assurer son maintien.
Aubenas - FC Mulhouse 92-84
Halle des sports. Quart-temps : 22-23, 23-25 (45-48), 23-14, 24-22.
Arbitres : Rémi Denave et Laure Coanus.
Aubenas : Duro 10, Pédeboscq 12, Archinard 0, M’Bodj 11, Chardon 27, Baradji 13, Ipouck 4, Tisba 15, Séguéla 0, Rochette 0. Coach : Moatassim Rhennam.
FC Mulhouse : Godin éliminé. Miles 21, Diehl 8, Godin 30, Djadjo 6, Gitta 6, Traoré 13. Coach : Aladin Amdouni.
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Re: Articles Presse de l'Alsace - Saison 2016/2017
Paru dans l'Alsace du 17/03/2017 :
par Sandrine Pays
« C’est marche ou crève »
Premiers relégables de la poule D de NM2, les joueurs du FCM, en déplacement samedi (20 h) à Feurs, ont plus que jamais besoin de points, comme le rappelle le meneur Théo Diehl.
Théo Diehl et le FCM vont tenter de pousser les Foréziens dans leurs derniers retranchements. Archives L’Alsace/ Darek Szuster
Les joueurs du FCM, douzièmes et premiers relégables de la poule D de NM2 avec sept victoires et douze défaites, n’ont pas gagné, le week-end passé à Aubenas (92-84), mais puisent malgré tout des raisons d’espérer dans cette défaite face au leader. « Nous avons abordé et disputé ce match comme il le fallait, sans complexe et sans pression. Nous avons embêté nos adversaires grâce à des choix défensifs judicieux et mené durant 35 minutes avant de lâcher prise en raison du manque de rotations puisque nous n’étions que huit sur le terrain » , commente Théo Diehl, convaincu que sa formation aurait pu l’emporter si elle n’avait pas été privée de deux éléments majeurs, David Acker et Alexandre Hergott. « Nous avons pratiquement tous joué la quasi-totalité de la rencontre et il est impossible, dans ces conditions, d’être efficaces jusqu’au bout. »
« Les mêmes efforts en même temps »
Le jeune meneur reste optimiste alors que le FCM se déplacera à nouveau ce week-end : il sera samedi soir (20 h) à Feurs (5e ), où il aura l’occasion, en cas de victoire, de quitter la zone rouge, si dans le même temps Montbrison (11e ) perd face au Puy-en-Velay (13e ). « Nous sommes capables de rivaliser avec n’importe quelle équipe et nous pouvons faire beaucoup mieux que ce que nous avons fait jusqu’à présent si nous jouons lors de nos prochaines sorties comme nous l’avons fait à Aubenas, avec un état d’esprit irréprochable, en mode guerrier-commando comme dirait notre capitaine Mathieu Gitta. » Les Mulhousiens avaient eu le dernier mot lors du match aller, remporté de sept points début novembre au Palais des sports (58-51). Mais ils n’auront pas pour autant la partie facile face à des Foréziens qui n’ont perdu qu’à deux reprises en dix matches à domicile, de surcroît face à de grosses armadas (Pont-de-Chéruy et Aubenas), et viennent même de dépasser la barre des 100 points face à Oullins Sainte-Foy, autre cador du championnat, qu’ils ont laissé loin derrière eux (102-74). « Nous n’avons plus que sept matches devant nous pour sauver notre peau. Ce n’est pas beaucoup mais suffisant malgré tout, à condition bien sûr d’éviter tout faux pas et de faire tous les mêmes efforts en même temps lorsque nous sommes sur le terrain. Aujourd’hui plus que jamais, nous n’avons plus droit à l’erreur. C’est marche ou crève ! »
« J’ai l’impression de dire tout le temps la même chose : ça ne va pas être facile mais nous allons faire le maximum, sachant qu’une victoire à Feurs serait un véritable exploit » , résume de son côté Aladin Amdouni, l’entraîneur, sans doute à nouveau privé de David Acker et d’Alexandre Hergott, qui viennent à peine de reprendre l’entraînement. « Dans un match comme celui-ci, face à des joueurs dangereux à tous les postes, l’intensité défensive sera primordiale. Chacun devra donc prendre ses responsabilités afin de pousser les Foréziens dans leurs derniers retranchements. »
FCM : 4. Miles ; 6. Traoré ; 8. Diehl ; 10. Godin ; 11. Djadjo ; 12. Henriques ; 13. Dalmazir ; 14. Acker (?) ; 15. Gitta ; 16. Hergott (?). Entraîneur : Aladin Amdouni.
par Sandrine Pays
« C’est marche ou crève »
Premiers relégables de la poule D de NM2, les joueurs du FCM, en déplacement samedi (20 h) à Feurs, ont plus que jamais besoin de points, comme le rappelle le meneur Théo Diehl.
Théo Diehl et le FCM vont tenter de pousser les Foréziens dans leurs derniers retranchements. Archives L’Alsace/ Darek Szuster
Les joueurs du FCM, douzièmes et premiers relégables de la poule D de NM2 avec sept victoires et douze défaites, n’ont pas gagné, le week-end passé à Aubenas (92-84), mais puisent malgré tout des raisons d’espérer dans cette défaite face au leader. « Nous avons abordé et disputé ce match comme il le fallait, sans complexe et sans pression. Nous avons embêté nos adversaires grâce à des choix défensifs judicieux et mené durant 35 minutes avant de lâcher prise en raison du manque de rotations puisque nous n’étions que huit sur le terrain » , commente Théo Diehl, convaincu que sa formation aurait pu l’emporter si elle n’avait pas été privée de deux éléments majeurs, David Acker et Alexandre Hergott. « Nous avons pratiquement tous joué la quasi-totalité de la rencontre et il est impossible, dans ces conditions, d’être efficaces jusqu’au bout. »
« Les mêmes efforts en même temps »
Le jeune meneur reste optimiste alors que le FCM se déplacera à nouveau ce week-end : il sera samedi soir (20 h) à Feurs (5e ), où il aura l’occasion, en cas de victoire, de quitter la zone rouge, si dans le même temps Montbrison (11e ) perd face au Puy-en-Velay (13e ). « Nous sommes capables de rivaliser avec n’importe quelle équipe et nous pouvons faire beaucoup mieux que ce que nous avons fait jusqu’à présent si nous jouons lors de nos prochaines sorties comme nous l’avons fait à Aubenas, avec un état d’esprit irréprochable, en mode guerrier-commando comme dirait notre capitaine Mathieu Gitta. » Les Mulhousiens avaient eu le dernier mot lors du match aller, remporté de sept points début novembre au Palais des sports (58-51). Mais ils n’auront pas pour autant la partie facile face à des Foréziens qui n’ont perdu qu’à deux reprises en dix matches à domicile, de surcroît face à de grosses armadas (Pont-de-Chéruy et Aubenas), et viennent même de dépasser la barre des 100 points face à Oullins Sainte-Foy, autre cador du championnat, qu’ils ont laissé loin derrière eux (102-74). « Nous n’avons plus que sept matches devant nous pour sauver notre peau. Ce n’est pas beaucoup mais suffisant malgré tout, à condition bien sûr d’éviter tout faux pas et de faire tous les mêmes efforts en même temps lorsque nous sommes sur le terrain. Aujourd’hui plus que jamais, nous n’avons plus droit à l’erreur. C’est marche ou crève ! »
« J’ai l’impression de dire tout le temps la même chose : ça ne va pas être facile mais nous allons faire le maximum, sachant qu’une victoire à Feurs serait un véritable exploit » , résume de son côté Aladin Amdouni, l’entraîneur, sans doute à nouveau privé de David Acker et d’Alexandre Hergott, qui viennent à peine de reprendre l’entraînement. « Dans un match comme celui-ci, face à des joueurs dangereux à tous les postes, l’intensité défensive sera primordiale. Chacun devra donc prendre ses responsabilités afin de pousser les Foréziens dans leurs derniers retranchements. »
FCM : 4. Miles ; 6. Traoré ; 8. Diehl ; 10. Godin ; 11. Djadjo ; 12. Henriques ; 13. Dalmazir ; 14. Acker (?) ; 15. Gitta ; 16. Hergott (?). Entraîneur : Aladin Amdouni.
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Re: Articles Presse de l'Alsace - Saison 2016/2017
Paru dans l'Alsace du 20/03/2017 :
Le FCM battu à plate couture
Le FC Mulhouse n’a jamais été en mesure de rivaliser avec Feurs samedi soir et est toujours relégable (112-83).
Les Verts de Feurs voulaient prouver que la défaite concédée il y a une semaine à Clermont-Ferrand n’était qu’un faux pas : pari réussi avec un match à sens unique et une large victoire décrochée samedi face à un FC Mulhouse toujours relégable. L’équipe locale prend les devants en alternant jeu extérieur, avec un Wiltz impérial derrière le cercle, et jeu intérieur avec la paire Vial/Jovanovic qui combine admirablement (10-7). Godin et Diehl ramènent les Mulhousiens après un temps mort d’Aladin Amdouni (14-13). Alao imprime sa vitesse. On se dirige vers un match prolifique avec Wiltz qui enfile les tirs primés comme des perles, aidé par un Tillon à 100 % dans cet exercice. Feurs, plus concentré, compte 11 unités d’avance à la pause (58-47).
Au retour des vestiaires, les hommes de Cortey accélèrent (+19 à la 23e ). Les visiteurs sont au bord de la rupture. Les Verts font tourner la balle et maîtrisent un troisième quart-temps parfaitement exploité. Le navire mulhousien est en perdition, à l’instar de David Acker qui prend une technique. Le long chemin de croix continue pour des visiteurs dépassés face aux vagues foréziennes, avec la vista de Lance, avec Brenier qui en profite pour faire fructifier son capital. Les Verts s’engouffrent dans une défense adverse perméable comme du beurre avec Patey. Le 100e point revient à Vial grâce à un 2+1. Cortey fait jouer son banc, les jeunes régalent pour le plus grand plaisir d’un public aux anges. Brunel clôt la marque.
Le FCM concède sa treizième défaite de la saison et occupe toujours la douzième place de la poule D, celle de premier relégable, à seulement six matches de la fin du championnat.
Feurs - FC Mulhouse 112-83
Quart-temps : 26-21, 32-26 (58-47), 29-11, 25-25.
Feurs : Tillon 19, Alao 19, Wiltz 23, Jovanovic 15, Vial 21, Brunel 2, Lance, Giraud 2, Brenier 5, Patey 6.
Mulhouse : Dalmazir, Diehl 13, Loisel 2, Godin 16, Djadjo 10, Henriques 5, Acker 8, Gitta 11, Kovic, Miles 18.
Le FCM battu à plate couture
Le FC Mulhouse n’a jamais été en mesure de rivaliser avec Feurs samedi soir et est toujours relégable (112-83).
Les Verts de Feurs voulaient prouver que la défaite concédée il y a une semaine à Clermont-Ferrand n’était qu’un faux pas : pari réussi avec un match à sens unique et une large victoire décrochée samedi face à un FC Mulhouse toujours relégable. L’équipe locale prend les devants en alternant jeu extérieur, avec un Wiltz impérial derrière le cercle, et jeu intérieur avec la paire Vial/Jovanovic qui combine admirablement (10-7). Godin et Diehl ramènent les Mulhousiens après un temps mort d’Aladin Amdouni (14-13). Alao imprime sa vitesse. On se dirige vers un match prolifique avec Wiltz qui enfile les tirs primés comme des perles, aidé par un Tillon à 100 % dans cet exercice. Feurs, plus concentré, compte 11 unités d’avance à la pause (58-47).
Au retour des vestiaires, les hommes de Cortey accélèrent (+19 à la 23e ). Les visiteurs sont au bord de la rupture. Les Verts font tourner la balle et maîtrisent un troisième quart-temps parfaitement exploité. Le navire mulhousien est en perdition, à l’instar de David Acker qui prend une technique. Le long chemin de croix continue pour des visiteurs dépassés face aux vagues foréziennes, avec la vista de Lance, avec Brenier qui en profite pour faire fructifier son capital. Les Verts s’engouffrent dans une défense adverse perméable comme du beurre avec Patey. Le 100e point revient à Vial grâce à un 2+1. Cortey fait jouer son banc, les jeunes régalent pour le plus grand plaisir d’un public aux anges. Brunel clôt la marque.
Le FCM concède sa treizième défaite de la saison et occupe toujours la douzième place de la poule D, celle de premier relégable, à seulement six matches de la fin du championnat.
Feurs - FC Mulhouse 112-83
Quart-temps : 26-21, 32-26 (58-47), 29-11, 25-25.
Feurs : Tillon 19, Alao 19, Wiltz 23, Jovanovic 15, Vial 21, Brunel 2, Lance, Giraud 2, Brenier 5, Patey 6.
Mulhouse : Dalmazir, Diehl 13, Loisel 2, Godin 16, Djadjo 10, Henriques 5, Acker 8, Gitta 11, Kovic, Miles 18.
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Re: Articles Presse de l'Alsace - Saison 2016/2017
Paru dans l'Alsace du 29/03/2017 :
Propos recueillis par Sandrine Pays
« Cette entente est une nécessité »
La Ville de Mulhouse, tout comme celle de Pfastatt, rêve d’un rapprochement entre le FCM et l’ASSMP, qui évoluent en Nationale 2. Roland Chaprier, l’adjoint aux sports, fait le point sur un projet qui ne suscite visiblement pas l’enthousiasme des deux clubs, opposés l’un à l’autre dimanche (17 h) au Palais des sports.
Roland Chaprier est bien obligé de le reconnaître : « Le projet avance au ralenti pour l’instant. » Archives L’Alsace/ Jean Francois Frey
Le rapprochement entre le FC Mulhouse et l’ASSM Pfastatt, qui évoluent tous deux dans la poule D de Nationale 2 (respectivement à la 12e place et à la 4e ), est un sujet qui revient régulièrement sur le devant de la scène depuis quelques années, mais ne se concrétise pas. Roland Chaprier, adjoint aux sports d’une Ville de Mulhouse désireuse de voir le projet aboutir le plus rapidement possible, fait le point alors que les deux équipes s’affrontent dimanche (17 h) au Palais des sports.
Roland Chaprier, pourquoi tenez-vous tant à ce rapprochement ?
Aujourd’hui, nous avons deux équipes distantes de quelques kilomètres l’une de l’autre qui évoluent au même niveau. À un moment, il devient difficile d’avoir un engagement cohérent, tant de la part de la Ville de Mulhouse que de celle de la Ville de Pfastatt, sur ces deux structures - nous utilisons l’argent des contribuables et devons en faire le meilleur usage possible (*). À la fin de la saison 2015-2016, Michel Marczak, mon homologue à la mairie de Pfastatt, et moi-même avons demandé aux dirigeants de commencer à travailler sur un rapprochement. Depuis, nous avons organisé plusieurs réunions.
Quel est votre objectif ?
Faire des économies - si nous mutualisons tout ce qui peut l’être, tout le monde y trouvera son compte. Mais aussi retrouver une équipe évoluant à un niveau supérieur.
À quel niveau exactement ?
En NM1 dans un premier temps, voire plus haut dans un second temps. Sachant qu’atteindre tel ou tel niveau ne suffit pas : encore faut-il s’y maintenir, afin d’éviter des montées et des descentes successives qui découragent tout le monde et nuisent par ailleurs fortement à l’image des clubs et de la ville.
« Ce n’est pas à nous de décider pour eux »
Qu’ont les clubs à gagner dans ce rapprochement ?
Un confort tant sur le plan financier que sportif.
Avez-vous fixé une date butoir aux dirigeants ?
Non. Nous leur avons demandé de plancher sur le sujet et de nous proposer un modèle de structure dès que possible. Dans l’absolu, nous aurions aimé finaliser le projet pour la saison 2017-2018, mais nous n’y arriverons pas.
Dans le même ordre d’idée, leur imposez-vous ce rapprochement ou leur laissez-vous une marge de manœuvre ?
Nous les laissons travailler sans leur mettre de pression. Ce n’est pas à nous de décider pour eux. C’est aux dirigeants des deux clubs de mener à bien un projet qui ne pourra de toute façon pas aboutir s’il est imposé par des intervenants extérieurs.
Les clubs font-ils preuve de bonne volonté ou au contraire freinent-ils des quatre fers ?
D’après les derniers échos que j’ai eus, j’ai l’impression qu’ils sont, dans l’immédiat, concentrés sur d’autres objectifs internes. Du coup, le projet avance au ralenti pour l’instant. Avec Michel Marczak, nous avons prévu de revoir les dirigeants avant l’été pour faire le point, notre objectif étant que tout soit mis en place pour l’exercice 2018-2019.
« Des réticences à franchir le pas »
Comment expliquez-vous le manque d’empressement des dirigeants à mettre ce projet en œuvre ?
Dans leur for intérieur, ils ont encore des réticences à franchir le pas, pour plusieurs raisons - ils sont sur une logique de territoire, n’ont pas tiré un trait sur le passé… Pour l’anecdote, nous devons faire attention aux termes que nous employons : pas question, par exemple, de parler de fusion ou de mutualisation, des termes difficiles à entendre !
Êtes-vous certain de voir ce projet aboutir ?
Oui. Car cette entente, ce rapprochement, qui n’a rien d’un aboutissement en soi et marquera au contraire le début d’une nouvelle aventure, est une nécessité pour rendre la discipline viable au niveau visé. Je ne dois d’ailleurs pas faire face à une opposition frontale lorsque je rencontre les dirigeants, des gens passionnés qui craignent de perdre ce qu’ils ont construit en cas d’accord. Leur club, c’est un peu leur bébé, et le partager, c’est un peu l’abandonner.
Êtes-vous prêts à leur forcer la main ?
Nous pourrions d’ores et déjà être beaucoup plus directifs. Mais nous voulons avant tout construire quelque chose qui dure dans le temps, ce qui ne peut se faire que si les intéressés s’investissent dans le projet. Notre but n’est pas de forcer les gens à faire quelque chose dont ils n’ont pas envie. Nous voulons avant tout avoir des relations franches et saines avec nos interlocuteurs. Même si nous ne sommes pas d’accord entre nous.
(*) Cette saison, la Ville de Mulhouse accorde une subvention de 80 000 € pour l’équipe 1 et 20 000 € pour les jeunes du FCM alors que la Ville de Pfastatt accorde une subvention de 20 000 € pour l’équipe 1 et 3 500 € pour les frais de fonctionnement de l’ASSM Pfastatt.
Propos recueillis par Sandrine Pays
« Cette entente est une nécessité »
La Ville de Mulhouse, tout comme celle de Pfastatt, rêve d’un rapprochement entre le FCM et l’ASSMP, qui évoluent en Nationale 2. Roland Chaprier, l’adjoint aux sports, fait le point sur un projet qui ne suscite visiblement pas l’enthousiasme des deux clubs, opposés l’un à l’autre dimanche (17 h) au Palais des sports.
Roland Chaprier est bien obligé de le reconnaître : « Le projet avance au ralenti pour l’instant. » Archives L’Alsace/ Jean Francois Frey
Le rapprochement entre le FC Mulhouse et l’ASSM Pfastatt, qui évoluent tous deux dans la poule D de Nationale 2 (respectivement à la 12e place et à la 4e ), est un sujet qui revient régulièrement sur le devant de la scène depuis quelques années, mais ne se concrétise pas. Roland Chaprier, adjoint aux sports d’une Ville de Mulhouse désireuse de voir le projet aboutir le plus rapidement possible, fait le point alors que les deux équipes s’affrontent dimanche (17 h) au Palais des sports.
Roland Chaprier, pourquoi tenez-vous tant à ce rapprochement ?
Aujourd’hui, nous avons deux équipes distantes de quelques kilomètres l’une de l’autre qui évoluent au même niveau. À un moment, il devient difficile d’avoir un engagement cohérent, tant de la part de la Ville de Mulhouse que de celle de la Ville de Pfastatt, sur ces deux structures - nous utilisons l’argent des contribuables et devons en faire le meilleur usage possible (*). À la fin de la saison 2015-2016, Michel Marczak, mon homologue à la mairie de Pfastatt, et moi-même avons demandé aux dirigeants de commencer à travailler sur un rapprochement. Depuis, nous avons organisé plusieurs réunions.
Quel est votre objectif ?
Faire des économies - si nous mutualisons tout ce qui peut l’être, tout le monde y trouvera son compte. Mais aussi retrouver une équipe évoluant à un niveau supérieur.
À quel niveau exactement ?
En NM1 dans un premier temps, voire plus haut dans un second temps. Sachant qu’atteindre tel ou tel niveau ne suffit pas : encore faut-il s’y maintenir, afin d’éviter des montées et des descentes successives qui découragent tout le monde et nuisent par ailleurs fortement à l’image des clubs et de la ville.
« Ce n’est pas à nous de décider pour eux »
Qu’ont les clubs à gagner dans ce rapprochement ?
Un confort tant sur le plan financier que sportif.
Avez-vous fixé une date butoir aux dirigeants ?
Non. Nous leur avons demandé de plancher sur le sujet et de nous proposer un modèle de structure dès que possible. Dans l’absolu, nous aurions aimé finaliser le projet pour la saison 2017-2018, mais nous n’y arriverons pas.
Dans le même ordre d’idée, leur imposez-vous ce rapprochement ou leur laissez-vous une marge de manœuvre ?
Nous les laissons travailler sans leur mettre de pression. Ce n’est pas à nous de décider pour eux. C’est aux dirigeants des deux clubs de mener à bien un projet qui ne pourra de toute façon pas aboutir s’il est imposé par des intervenants extérieurs.
Les clubs font-ils preuve de bonne volonté ou au contraire freinent-ils des quatre fers ?
D’après les derniers échos que j’ai eus, j’ai l’impression qu’ils sont, dans l’immédiat, concentrés sur d’autres objectifs internes. Du coup, le projet avance au ralenti pour l’instant. Avec Michel Marczak, nous avons prévu de revoir les dirigeants avant l’été pour faire le point, notre objectif étant que tout soit mis en place pour l’exercice 2018-2019.
« Des réticences à franchir le pas »
Comment expliquez-vous le manque d’empressement des dirigeants à mettre ce projet en œuvre ?
Dans leur for intérieur, ils ont encore des réticences à franchir le pas, pour plusieurs raisons - ils sont sur une logique de territoire, n’ont pas tiré un trait sur le passé… Pour l’anecdote, nous devons faire attention aux termes que nous employons : pas question, par exemple, de parler de fusion ou de mutualisation, des termes difficiles à entendre !
Êtes-vous certain de voir ce projet aboutir ?
Oui. Car cette entente, ce rapprochement, qui n’a rien d’un aboutissement en soi et marquera au contraire le début d’une nouvelle aventure, est une nécessité pour rendre la discipline viable au niveau visé. Je ne dois d’ailleurs pas faire face à une opposition frontale lorsque je rencontre les dirigeants, des gens passionnés qui craignent de perdre ce qu’ils ont construit en cas d’accord. Leur club, c’est un peu leur bébé, et le partager, c’est un peu l’abandonner.
Êtes-vous prêts à leur forcer la main ?
Nous pourrions d’ores et déjà être beaucoup plus directifs. Mais nous voulons avant tout construire quelque chose qui dure dans le temps, ce qui ne peut se faire que si les intéressés s’investissent dans le projet. Notre but n’est pas de forcer les gens à faire quelque chose dont ils n’ont pas envie. Nous voulons avant tout avoir des relations franches et saines avec nos interlocuteurs. Même si nous ne sommes pas d’accord entre nous.
(*) Cette saison, la Ville de Mulhouse accorde une subvention de 80 000 € pour l’équipe 1 et 20 000 € pour les jeunes du FCM alors que la Ville de Pfastatt accorde une subvention de 20 000 € pour l’équipe 1 et 3 500 € pour les frais de fonctionnement de l’ASSM Pfastatt.
The Clown- All Star
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Re: Articles Presse de l'Alsace - Saison 2016/2017
Paru dans l'Alsace du 31/03/2017 :
par Sandrine Pays
Amis pour la vie, ennemis pour le derby
Comme à chaque match entre le FCM et l’ASSMP, le Mulhousien Mathieu Gitta et le Pfastattois Mario Porter vont oublier durant 40 minutes qu’ils sont potes et ne vont pas se faire de cadeaux, dimanche (17 h) au Palais des sports.
Mario Porter (à gauche) et Mathieu Gitta (à droite) vont mettre leur amitié de côté le temps d’un match. Archives L’Alsace/Denis Sollier
Ils ont été coéquipiers avant de devenir adversaires, mais restent les meilleurs amis du monde : le Mulhousien Mathieu Gitta et le Pfastattois Mario Porter se retrouveront face à face dimanche (17 h) au Palais des sports lors du derby entre le FCM et l’ASSMP (respectivement 12e et 4e de la poule D de NM2), deux clubs qu’ils connaissent parfaitement pour en avoir porté le maillot à une certaine époque.
Mathieu Gitta a effectué la majeure partie de sa carrière sportive à l’ASSMP. Il en a défendu les couleurs de 1995 à 2011, passant de l’Excellence départementale à la NM2 avant de retomber en NM3 deux saisons plus tard, et y a travaillé comme emploi jeune durant huit ans . « Je suis forcément très attaché à ce club, où j’ai vécu de grands moments de bonheur qui resteront gravés dans ma mémoire » , résume l’intéressé, qui a signé au FCM, alors en NM2, à l’aube de l’exercice 2011-2012. « Avec Pfastatt, nous tentions depuis trois saisons de remonter en NM2, sans succès, alors que nous terminions à chaque fois dans le haut du tableau. J’ai fini par me dire qu’il était temps de couper le cordon et d’aller voir ailleurs. Mais j’ai eu du mal à quitter le club ! »
Mario Porter, lui, a suivi le chemin inverse : il a passé de nombreuses années au FCM - en 2004-2005 en Pro B, puis de 2011 à 2015 en NM2 et NM1 - avant de signer à l’ASSM Pfastatt en NM3, les dirigeants mulhousiens n’ayant pas souhaité le conserver dans leur effectif. « Le FCM a longtemps été ma seconde famille. C’est mon club de cœur. Je continue à suivre ses résultats, je vais voir ses matches quand je le peux, je suis en contact avec les joueurs… Je ne comprends pas pourquoi il est aussi mal classé. »
« Mathieu, c’est comme mon frère ! »
S’ils ne sont plus dans la même équipe, Mathieu Gitta et Mario Porter sont restés très proches. À tel point qu’ils travaillent actuellement sur un projet commun, qui devrait se concrétiser d’ici un mois ou deux : proposer des entraînements personnalisés aux basketteurs, mais pas seulement. « Nous avons encore un certain nombre de choses à régler, mais notre reconversion est en bonne voie ! » , sourit Mathieu Gitta. « J’admirais Mario lorsqu’il était meilleur marqueur de la Pro B en 2004-2005 et j’ai appris à le connaître lorsque nous nous sommes retrouvés au FCM. Au fil du temps, nous sommes devenus très proches. »
« Mathieu, c’est comme mon frère ! » , lance de son côté Mario Porter. « Je suis là pour lui et il est là pour moi. Nous nous sommes toujours très bien entendus, sur et en dehors du terrain. »
Ce week-end, pourtant, les deux joueurs ne se feront pas de cadeaux. « Je joue pour gagner. Je ne pense pas au passé. Mathieu sera un adversaire comme un autre. Et je sais qu’il sera dans le même état d’esprit que moi : c’est un guerrier prêt à se battre pour faire gagner son équipe » , poursuit l’ailier shooteur et rebondeur franco-américain. « Sur le terrain, je n’ai plus d’ami ! » , confirme Mathieu Gitta en reconnaissant que ce derby n’est pas tout à fait un match comme les autres à ses yeux. « Je mentirais si je disais le contraire. Face à mon ancien club, j’ai encore plus à cœur de bien jouer et de contribuer à la victoire de mon équipe que d’habitude. Manque de bol, je suis jusqu’à présent souvent passé au travers lors de ces rencontres. J’espère faire mieux cette fois-ci ! »
Même s’ils veulent avoir le dernier mot avec leur formation respective, les deux amis restent prudents lorsqu’il s’agit d’évoquer le score final. « Il est hors de question que je me lance dans les pronostics » , lâche Mario Porter en promettant de donner le maximum pour permettre à Pfastatt de l’emporter comme à l’aller (68-62). « Le FCM a toutes ses chances, l’ASSMP aussi, les débats seront sans doute serrés » , répond Mathieu Gitta en rappelant que son club, premier relégable, a un besoin urgent de points pour sortir de la zone rouge.
FCM : 4. Miles ; 6. Traoré ; 8. Diehl ; 9. Halbwachs ; 10. Godin ; 11. Djadjo ; 13. Dalmazir ; 14. Acker ; 15. Gitta (cap) ; 16. Hergott. Entraîneur : Aladin Amdouni.
ASSMP : 4. Soussi ; 5. Marjoulet ; 6. Bah ; 7. Diehl (cap) ; 8. Grebongo ; 9. Daure Saada ; 10. Willig ; 11. Thibedore ; 12. Spinali ; 13. Minté ; 14. Porter ; 16. Taczanowski. Entraîneur : Monschau assisté d’Etienne.
Y ALLER Dimanche (17 h) au Palais des sports. Ouverture des caisses à 15 h 45. Tarif adultes : 7 €. Tarif licenciés : 3 € (sur présentation de la licence) ; gratuit pour les licenciés du FCM (sur présentation de la licence) et pour les moins de 14 ans.
par Sandrine Pays
Amis pour la vie, ennemis pour le derby
Comme à chaque match entre le FCM et l’ASSMP, le Mulhousien Mathieu Gitta et le Pfastattois Mario Porter vont oublier durant 40 minutes qu’ils sont potes et ne vont pas se faire de cadeaux, dimanche (17 h) au Palais des sports.
Mario Porter (à gauche) et Mathieu Gitta (à droite) vont mettre leur amitié de côté le temps d’un match. Archives L’Alsace/Denis Sollier
Ils ont été coéquipiers avant de devenir adversaires, mais restent les meilleurs amis du monde : le Mulhousien Mathieu Gitta et le Pfastattois Mario Porter se retrouveront face à face dimanche (17 h) au Palais des sports lors du derby entre le FCM et l’ASSMP (respectivement 12e et 4e de la poule D de NM2), deux clubs qu’ils connaissent parfaitement pour en avoir porté le maillot à une certaine époque.
Mathieu Gitta a effectué la majeure partie de sa carrière sportive à l’ASSMP. Il en a défendu les couleurs de 1995 à 2011, passant de l’Excellence départementale à la NM2 avant de retomber en NM3 deux saisons plus tard, et y a travaillé comme emploi jeune durant huit ans . « Je suis forcément très attaché à ce club, où j’ai vécu de grands moments de bonheur qui resteront gravés dans ma mémoire » , résume l’intéressé, qui a signé au FCM, alors en NM2, à l’aube de l’exercice 2011-2012. « Avec Pfastatt, nous tentions depuis trois saisons de remonter en NM2, sans succès, alors que nous terminions à chaque fois dans le haut du tableau. J’ai fini par me dire qu’il était temps de couper le cordon et d’aller voir ailleurs. Mais j’ai eu du mal à quitter le club ! »
Mario Porter, lui, a suivi le chemin inverse : il a passé de nombreuses années au FCM - en 2004-2005 en Pro B, puis de 2011 à 2015 en NM2 et NM1 - avant de signer à l’ASSM Pfastatt en NM3, les dirigeants mulhousiens n’ayant pas souhaité le conserver dans leur effectif. « Le FCM a longtemps été ma seconde famille. C’est mon club de cœur. Je continue à suivre ses résultats, je vais voir ses matches quand je le peux, je suis en contact avec les joueurs… Je ne comprends pas pourquoi il est aussi mal classé. »
« Mathieu, c’est comme mon frère ! »
S’ils ne sont plus dans la même équipe, Mathieu Gitta et Mario Porter sont restés très proches. À tel point qu’ils travaillent actuellement sur un projet commun, qui devrait se concrétiser d’ici un mois ou deux : proposer des entraînements personnalisés aux basketteurs, mais pas seulement. « Nous avons encore un certain nombre de choses à régler, mais notre reconversion est en bonne voie ! » , sourit Mathieu Gitta. « J’admirais Mario lorsqu’il était meilleur marqueur de la Pro B en 2004-2005 et j’ai appris à le connaître lorsque nous nous sommes retrouvés au FCM. Au fil du temps, nous sommes devenus très proches. »
« Mathieu, c’est comme mon frère ! » , lance de son côté Mario Porter. « Je suis là pour lui et il est là pour moi. Nous nous sommes toujours très bien entendus, sur et en dehors du terrain. »
Ce week-end, pourtant, les deux joueurs ne se feront pas de cadeaux. « Je joue pour gagner. Je ne pense pas au passé. Mathieu sera un adversaire comme un autre. Et je sais qu’il sera dans le même état d’esprit que moi : c’est un guerrier prêt à se battre pour faire gagner son équipe » , poursuit l’ailier shooteur et rebondeur franco-américain. « Sur le terrain, je n’ai plus d’ami ! » , confirme Mathieu Gitta en reconnaissant que ce derby n’est pas tout à fait un match comme les autres à ses yeux. « Je mentirais si je disais le contraire. Face à mon ancien club, j’ai encore plus à cœur de bien jouer et de contribuer à la victoire de mon équipe que d’habitude. Manque de bol, je suis jusqu’à présent souvent passé au travers lors de ces rencontres. J’espère faire mieux cette fois-ci ! »
Même s’ils veulent avoir le dernier mot avec leur formation respective, les deux amis restent prudents lorsqu’il s’agit d’évoquer le score final. « Il est hors de question que je me lance dans les pronostics » , lâche Mario Porter en promettant de donner le maximum pour permettre à Pfastatt de l’emporter comme à l’aller (68-62). « Le FCM a toutes ses chances, l’ASSMP aussi, les débats seront sans doute serrés » , répond Mathieu Gitta en rappelant que son club, premier relégable, a un besoin urgent de points pour sortir de la zone rouge.
FCM : 4. Miles ; 6. Traoré ; 8. Diehl ; 9. Halbwachs ; 10. Godin ; 11. Djadjo ; 13. Dalmazir ; 14. Acker ; 15. Gitta (cap) ; 16. Hergott. Entraîneur : Aladin Amdouni.
ASSMP : 4. Soussi ; 5. Marjoulet ; 6. Bah ; 7. Diehl (cap) ; 8. Grebongo ; 9. Daure Saada ; 10. Willig ; 11. Thibedore ; 12. Spinali ; 13. Minté ; 14. Porter ; 16. Taczanowski. Entraîneur : Monschau assisté d’Etienne.
Y ALLER Dimanche (17 h) au Palais des sports. Ouverture des caisses à 15 h 45. Tarif adultes : 7 €. Tarif licenciés : 3 € (sur présentation de la licence) ; gratuit pour les licenciés du FCM (sur présentation de la licence) et pour les moins de 14 ans.
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