Articles Presse de l'Alsace - Saison 2016/2017
2 participants
Bienvenue sur le Forum du KOP 2001 :: MUSEE VIRTUEL : DU MEILLEUR VERS LA FIN INEXORABLE DU FCM :: FCMB - Nationale 2 Saison 2016/2017
Page 2 sur 4
Page 2 sur 4 • 1, 2, 3, 4
Re: Articles Presse de l'Alsace - Saison 2016/2017
Paru dans l'Alsace du 13/10/2016
par S.P.
« Nous sommes sur nos gardes »
Les joueurs mulhousiens vont tenter de décrocher leur troisième victoire de la saison, samedi (20 h) au Puy-en-Velay, où Frédéric Demontoux, l’entraîneur, s’attend à un match difficile face à une lanterne rouge désireuse de gagner enfin son premier match.
Frédéric Demontous, l’entraîneur du FCM, se méfie du Puy-en-Velay, une équipe pour l’instant sans victoire qui n’a rien à perdre.Archives L’Alsace
Les joueurs du FCM (N2), qui comptent deux victoires et deux défaites, vont tenter de décrocher un nouveau succès samedi (20 h) dans le fief du Puy-en-Velay, lanterne rouge de la poule sans la moindre victoire à son actif. Frédéric Demontoux, l’entraîneur mulhousien, fait le point avant ce déplacement en Haute-Loire.
Que retenez-vous du match face à Besançon, gagné sur le score de 73 à 68 ?
Avant tout notre application offensive en première période, durant laquelle nous avons exécuté correctement les systèmes. Mais aussi notre efficacité défensive, plutôt encourageante : notre adversaire n’a mis que 68 points alors qu’il en marque 78 en moyenne. Et enfin l’implication de chaque joueur sur l’ensemble du match, même si nous avons été mis en difficulté dans le troisième quart-temps, lorsque Besançon a durci le jeu. Nous devons encore travailler un certain nombre de choses, mais nous sommes en progrès.
Deux victoires et deux défaites en quatre matches : êtes-vous satisfait de votre entame de championnat ?
Avec deux matches à l’extérieur et deux à domicile, disons que ce début de championnat est correct. Ni bon, ni mauvais. La défaite au Palais des sports face à la JL Bourg II nous reste toujours en travers de la gorge. D’autant qu’elle nous a empêchés de valider la performance réalisée la semaine précédente à Pont-de-Chéruy. Il est de toute façon encore trop tôt pour se prononcer, nous en saurons plus d’ici quelques semaines.
Sans Djadjo
Que vous inspire cette équipe du Puy-en-Velay, bonne dernière de la poule avec quatre défaites ?
Elle s’en sort mieux à domicile qu’à l’extérieur, même si elle a jusqu’à présent perdu tous ses matches, a priori parce qu’elle a encore du mal à garder la même rigueur durant 40 minutes - elle alterne les bonnes séquences et les passages à vide. Elle possède d’excellents joueurs, un cinq de base intéressant avec, entre autres, un meneur redoutable, qui était d’ailleurs absent le week-end passé à Pfastatt. Elle se doit de réagir, surtout dans sa salle, et nous attendra de pied ferme.
Ce match a donc tout du match piège ?
Oui, si nous partons du principe que nous allons gagner quoi qu’il arrive. Mais nous sommes sur nos gardes : nous savons que ce match sera compliqué, avec un long déplacement et un adversaire à la recherche de sa première victoire.
Serez-vous au complet ?
Non, une fois de plus, et c’est une mauvaise nouvelle puisque nous ne disposons pas d’un effectif pléthorique. José Djadjo souffre d’une anémie sévère. Il ne s’est pas entraîné de la semaine et ne reprendra pas, dans le meilleur des cas, avant lundi. Il sera remplacé numériquement par Henderson Henriques.
FCM : 4. Dalmazir ; 6. Traoré ; 7. Diehl ; 8. Henriques ; 9. Halbwachs ; 10. Godin ; 13. Balas ; 14. Acker ; 15. Gitta ; 16. Hergott. Entraîneur : Demontoux, assisté d’Amdouni.
par S.P.
« Nous sommes sur nos gardes »
Les joueurs mulhousiens vont tenter de décrocher leur troisième victoire de la saison, samedi (20 h) au Puy-en-Velay, où Frédéric Demontoux, l’entraîneur, s’attend à un match difficile face à une lanterne rouge désireuse de gagner enfin son premier match.
Frédéric Demontous, l’entraîneur du FCM, se méfie du Puy-en-Velay, une équipe pour l’instant sans victoire qui n’a rien à perdre.Archives L’Alsace
Les joueurs du FCM (N2), qui comptent deux victoires et deux défaites, vont tenter de décrocher un nouveau succès samedi (20 h) dans le fief du Puy-en-Velay, lanterne rouge de la poule sans la moindre victoire à son actif. Frédéric Demontoux, l’entraîneur mulhousien, fait le point avant ce déplacement en Haute-Loire.
Que retenez-vous du match face à Besançon, gagné sur le score de 73 à 68 ?
Avant tout notre application offensive en première période, durant laquelle nous avons exécuté correctement les systèmes. Mais aussi notre efficacité défensive, plutôt encourageante : notre adversaire n’a mis que 68 points alors qu’il en marque 78 en moyenne. Et enfin l’implication de chaque joueur sur l’ensemble du match, même si nous avons été mis en difficulté dans le troisième quart-temps, lorsque Besançon a durci le jeu. Nous devons encore travailler un certain nombre de choses, mais nous sommes en progrès.
Deux victoires et deux défaites en quatre matches : êtes-vous satisfait de votre entame de championnat ?
Avec deux matches à l’extérieur et deux à domicile, disons que ce début de championnat est correct. Ni bon, ni mauvais. La défaite au Palais des sports face à la JL Bourg II nous reste toujours en travers de la gorge. D’autant qu’elle nous a empêchés de valider la performance réalisée la semaine précédente à Pont-de-Chéruy. Il est de toute façon encore trop tôt pour se prononcer, nous en saurons plus d’ici quelques semaines.
Sans Djadjo
Que vous inspire cette équipe du Puy-en-Velay, bonne dernière de la poule avec quatre défaites ?
Elle s’en sort mieux à domicile qu’à l’extérieur, même si elle a jusqu’à présent perdu tous ses matches, a priori parce qu’elle a encore du mal à garder la même rigueur durant 40 minutes - elle alterne les bonnes séquences et les passages à vide. Elle possède d’excellents joueurs, un cinq de base intéressant avec, entre autres, un meneur redoutable, qui était d’ailleurs absent le week-end passé à Pfastatt. Elle se doit de réagir, surtout dans sa salle, et nous attendra de pied ferme.
Ce match a donc tout du match piège ?
Oui, si nous partons du principe que nous allons gagner quoi qu’il arrive. Mais nous sommes sur nos gardes : nous savons que ce match sera compliqué, avec un long déplacement et un adversaire à la recherche de sa première victoire.
Serez-vous au complet ?
Non, une fois de plus, et c’est une mauvaise nouvelle puisque nous ne disposons pas d’un effectif pléthorique. José Djadjo souffre d’une anémie sévère. Il ne s’est pas entraîné de la semaine et ne reprendra pas, dans le meilleur des cas, avant lundi. Il sera remplacé numériquement par Henderson Henriques.
FCM : 4. Dalmazir ; 6. Traoré ; 7. Diehl ; 8. Henriques ; 9. Halbwachs ; 10. Godin ; 13. Balas ; 14. Acker ; 15. Gitta ; 16. Hergott. Entraîneur : Demontoux, assisté d’Amdouni.
The Clown- All Star
- Messages : 5546
Date d'inscription : 28/04/2012
Localisation : Cernay
Re: Articles Presse de l'Alsace - Saison 2016/2017
Paru dans l'Alsace du 17/10/2016 :
Le FCM battu par la lanterne rouge
Le FCM a concédé sa troisième défaite de la saison, samedi soir au Puy-en-Velay, face à un adversaire qui n’avait pas encore remporté la moindre victoire et était lanterne rouge de la poule avant ce match (72-68).
En s’imposant face au FC Mulhouse, le Puy-en-Velay a remporté samedi soir une victoire essentielle pour lancer enfin sa saison. La tâche ne s’annonçait pourtant pas facile pour l’équipe ponote, qui a tout donné pour accrocher un premier succès qui lui fait le plus grand bien non seulement au classement mais aussi au niveau de la confiance.
Les hommes de Frédéric Demontoux s’imposent d’entrée de jeu dans la raquette en infligeant un 2-11 aux joueurs locaux. Ceux-ci ne trouvent alors pas de solution en attaque et doivent attendre un panier à trois points de Tristan Pothion pour se relancer. Le début du deuxième quart-temps, en revanche, tourne en faveur des Ponots, qui passent devant. Grâce à une bonne défense, Colin Provost et les siens trouvent de bonnes solutions en attaque, mais les Mulhousiens ne lâchent rien, à l’image de Théo Diehl, qui donne du fil à retordre à la défense ponote. Un dunk de Tristan Pothion réveille le public pour un score de 35-28. Les Ponots prennent confiance et arrivent finalement à la mi-temps avec dix points d’avance (40-30). La seconde mi-temps repart sur le même rythme, les deux équipes se rendent coup pour coup. Jonathan Godin aligne à trois points et remet le FCM sur de bons rails. Colin Provost et Pierre Thomas Gauthier enchaînent à leur tour les paniers à 3 points. Jonathan Godin leur répond, mais le score est toujours en faveur de l’ASM (59-48).
Le stress est présent : plusieurs pertes de balle et de mauvais choix des Ponots redonnent confiance aux visiteurs. Ces derniers grappillent point après point avec une défense agressive qui perturbe les Vellaves et reviennent à trois longueurs dans la dernière minute avant d’être sanctionnés de plusieurs fautes. Les joueurs locaux ne tremblent pas aux lancers francs et remportent une victoire de la plus haute importance (72-68). Les Mulhousiens, eux, devront se rattraper lors de leur prochaine sortie à domicile.
Le Puy-en-Velay – FC Mulhouse 72-68. Quart-temps : 17-19, 23-11 (40-30), 19-18, 13-20. Arbitres : MM. Burstert et Coanus.
Le Puy-en-Velay : Williams 17, Provost 3, Girma 21, Gauthier 5, Pothion 19, Belghazi 4, Benhamed 3, Vincent. Entraîneur : Gregoire.
FC Mulhouse : Dalmazir, Traoré 2, Henriques, Diehl 24, Halbwachs, Godin 18, Balas 3, Acker 12, Gitta, Hergott 5. Entraîneur : Demontoux.
Le FCM battu par la lanterne rouge
Le FCM a concédé sa troisième défaite de la saison, samedi soir au Puy-en-Velay, face à un adversaire qui n’avait pas encore remporté la moindre victoire et était lanterne rouge de la poule avant ce match (72-68).
En s’imposant face au FC Mulhouse, le Puy-en-Velay a remporté samedi soir une victoire essentielle pour lancer enfin sa saison. La tâche ne s’annonçait pourtant pas facile pour l’équipe ponote, qui a tout donné pour accrocher un premier succès qui lui fait le plus grand bien non seulement au classement mais aussi au niveau de la confiance.
Les hommes de Frédéric Demontoux s’imposent d’entrée de jeu dans la raquette en infligeant un 2-11 aux joueurs locaux. Ceux-ci ne trouvent alors pas de solution en attaque et doivent attendre un panier à trois points de Tristan Pothion pour se relancer. Le début du deuxième quart-temps, en revanche, tourne en faveur des Ponots, qui passent devant. Grâce à une bonne défense, Colin Provost et les siens trouvent de bonnes solutions en attaque, mais les Mulhousiens ne lâchent rien, à l’image de Théo Diehl, qui donne du fil à retordre à la défense ponote. Un dunk de Tristan Pothion réveille le public pour un score de 35-28. Les Ponots prennent confiance et arrivent finalement à la mi-temps avec dix points d’avance (40-30). La seconde mi-temps repart sur le même rythme, les deux équipes se rendent coup pour coup. Jonathan Godin aligne à trois points et remet le FCM sur de bons rails. Colin Provost et Pierre Thomas Gauthier enchaînent à leur tour les paniers à 3 points. Jonathan Godin leur répond, mais le score est toujours en faveur de l’ASM (59-48).
Le stress est présent : plusieurs pertes de balle et de mauvais choix des Ponots redonnent confiance aux visiteurs. Ces derniers grappillent point après point avec une défense agressive qui perturbe les Vellaves et reviennent à trois longueurs dans la dernière minute avant d’être sanctionnés de plusieurs fautes. Les joueurs locaux ne tremblent pas aux lancers francs et remportent une victoire de la plus haute importance (72-68). Les Mulhousiens, eux, devront se rattraper lors de leur prochaine sortie à domicile.
Le Puy-en-Velay – FC Mulhouse 72-68. Quart-temps : 17-19, 23-11 (40-30), 19-18, 13-20. Arbitres : MM. Burstert et Coanus.
Le Puy-en-Velay : Williams 17, Provost 3, Girma 21, Gauthier 5, Pothion 19, Belghazi 4, Benhamed 3, Vincent. Entraîneur : Gregoire.
FC Mulhouse : Dalmazir, Traoré 2, Henriques, Diehl 24, Halbwachs, Godin 18, Balas 3, Acker 12, Gitta, Hergott 5. Entraîneur : Demontoux.
The Clown- All Star
- Messages : 5546
Date d'inscription : 28/04/2012
Localisation : Cernay
Re: Articles Presse de l'Alsace - Saison 2016/2017
Paru dans l'Alsace du 19/10/2016 :
Kaysersberg - FCM, jeudi à 20 h
Le championnat de France prenant un week-end de relâche, Fabien Drago et Frédéric Demontoux, les entraîneurs de Kaysersberg et du FC Mulhouse, ont profité de cette opportunité pour organiser un match amical entre leurs deux équipes, jeudi à 20 h au gymnase Faller. Une manière, en plus de remplacer un entraînement par un match, de jauger les deux poules de Nationale 2, la C, où Kaysersberg est 3e avec quatre victoires et une défaite, et la D, où le FCM est 12e avec deux victoires et trois défaites.
Kaysersberg - FCM, jeudi à 20 h
Le championnat de France prenant un week-end de relâche, Fabien Drago et Frédéric Demontoux, les entraîneurs de Kaysersberg et du FC Mulhouse, ont profité de cette opportunité pour organiser un match amical entre leurs deux équipes, jeudi à 20 h au gymnase Faller. Une manière, en plus de remplacer un entraînement par un match, de jauger les deux poules de Nationale 2, la C, où Kaysersberg est 3e avec quatre victoires et une défaite, et la D, où le FCM est 12e avec deux victoires et trois défaites.
The Clown- All Star
- Messages : 5546
Date d'inscription : 28/04/2012
Localisation : Cernay
Re: Articles Presse de l'Alsace - Saison 2016/2017
Paru dans l'Alsace du 21/10/2016
Kaysersberg s’est bien repris
Kaysersberg ABCA – FC Mulhouse 80-78. Les périodes : 13-32 ; 27-15 (41-47) 21-11 ; 18-20. Arbitres MM. Bouquard et Guironnet. KABCA : 30 paniers réussis sur 62 tirs dont 10 sur 26 à 3 points (Cabarkapa 3). 10 lancers francs sur 11. 18 fautes personnelles. 22 pertes de balle. Les points : Schaal 8, Berquier 8, Cransac, Walter 13, Cabarkapa 14, Sauter 17, Diagne 15, Casagrande 5. FCM : 29 paniers réussis sur 66 tirs dont 9 sur 26 à 3 points (Balas 4). 11 lancers francs sur 13. 18 fautes p.. 1 joueur éliminé : Godin (35e). 15 pertes de balle. Les points : Dalmazir, Diehl 18, Godin 8, Halbwachs 3, Amarh, Balas 22, Acker 22, Gitta 3, Hergott 2.
Plus motivés, les Mulhousiens ont entamé le match tambour battant bien aidés par une défense kaysersbergeoise aux abonnés absents, hier soir en match amical. Sous l’impulsion de Diehl et Balas, les hommes de Demontoux se détachent (7-16, 5e ; 11-24, 7e ) grâce à une réussite derrière la ligne des 6,75m (4/5). Kaysersberg, avec ses Kaysersberg s’est bien repris Avramovic et Montabord sur le banc, n’a pas de réponse. Le FCM, sans Djadjo, clôt le 1er acte par un 8-0 (13-32). Diagne et ses camarades restent dominés sous les paniers où Acker se régale (18-39, 13e ). Mais Kayserberg se met en marche. Berquier, de loin, ouvre les hostilités,Diagne et Sauter lui emboîtent le pas. Avec Schaal, Kaysersberg revient à six points à la suite d’un 7-0 juste avant la mi-temps. Les hommes de Fabien Drago, qui perd Cransac touché au genou et Berquier à la main, retrouvent leur efficacité défensive. Sauter et consorts assènent un 16-0 (57-49, 27e ). Les deux équipes se lancent dans un chassé-croisé. Balas permet aux Mulhousiens de recoller (70-70) et Diehl de reprendre l’avantage (70-72, 36e ). Mais Kaysersberg est resté invaincu dans sa salle avec Walter, Diagne puis Cabarkapa sur un tir primé (80-75) avant un dernier panier de loin signé Balas.
Kaysersberg ABCA – FC Mulhouse 80-78. Les périodes : 13-32 ; 27-15 (41-47) 21-11 ; 18-20. Arbitres MM. Bouquard et Guironnet. KABCA : 30 paniers réussis sur 62 tirs dont 10 sur 26 à 3 points (Cabarkapa 3). 10 lancers francs sur 11. 18 fautes personnelles. 22 pertes de balle. Les points : Schaal 8, Berquier 8, Cransac, Walter 13, Cabarkapa 14, Sauter 17, Diagne 15, Casagrande 5. FCM : 29 paniers réussis sur 66 tirs dont 9 sur 26 à 3 points (Balas 4). 11 lancers francs sur 13. 18 fautes p.. 1 joueur éliminé : Godin (35e). 15 pertes de balle. Les points : Dalmazir, Diehl 18, Godin 8, Halbwachs 3, Amarh, Balas 22, Acker 22, Gitta 3, Hergott 2.
Plus motivés, les Mulhousiens ont entamé le match tambour battant bien aidés par une défense kaysersbergeoise aux abonnés absents, hier soir en match amical. Sous l’impulsion de Diehl et Balas, les hommes de Demontoux se détachent (7-16, 5e ; 11-24, 7e ) grâce à une réussite derrière la ligne des 6,75m (4/5). Kaysersberg, avec ses Kaysersberg s’est bien repris Avramovic et Montabord sur le banc, n’a pas de réponse. Le FCM, sans Djadjo, clôt le 1er acte par un 8-0 (13-32). Diagne et ses camarades restent dominés sous les paniers où Acker se régale (18-39, 13e ). Mais Kayserberg se met en marche. Berquier, de loin, ouvre les hostilités,Diagne et Sauter lui emboîtent le pas. Avec Schaal, Kaysersberg revient à six points à la suite d’un 7-0 juste avant la mi-temps. Les hommes de Fabien Drago, qui perd Cransac touché au genou et Berquier à la main, retrouvent leur efficacité défensive. Sauter et consorts assènent un 16-0 (57-49, 27e ). Les deux équipes se lancent dans un chassé-croisé. Balas permet aux Mulhousiens de recoller (70-70) et Diehl de reprendre l’avantage (70-72, 36e ). Mais Kaysersberg est resté invaincu dans sa salle avec Walter, Diagne puis Cabarkapa sur un tir primé (80-75) avant un dernier panier de loin signé Balas.
_________________
Back in Business
Re: Articles Presse de l'Alsace - Saison 2016/2017
Paru dans l'Alsace du 26/10/2016
par Sandrine Pays
Amarh, la grande trouvaille
Arrivé début septembre au FC Mulhouse, le jeune pivot de 19 ans Georges Amarh (2,15 m), censé évoluer en Régionale 2, pourrait bien rejoindre la Nationale 2 plus tôt que prévu.
Georges Amarh « a un potentiel exceptionnel » selon Frédéric Demontoux, l’entraîneur du FCM en N2.Photo L’Alsace
Frédéric Demontoux ne tarit pas d’éloges à son sujet : « Il a un potentiel exceptionnel. Il sait faire beaucoup de choses, prendre des rebonds, distribuer de bonnes passes, faire des contres… Il a une mobilité et une habileté étonnantes pour quelqu’un de cette taille » , s’enthousiasme l’entraîneur du FCM lorsqu’il évoque Georges Amarh. Ce joueur de 2,15 m, véritable poste 5, a rejoint le club mulhousien début septembre et défend pour l’instant les couleurs de la réserve en Régionale 2. Mais il pourrait bien rejoindre plus tôt que prévu l’équipe de N2, au sein de laquelle il a d’ailleurs fait sa première apparition officielle jeudi dernier à Kaysersberg lors d’un match amical. « J’étais un peu stressé, mais tout s’est bien passé, mieux que je ne m’y attendais » , note l’intéressé. « Le coach m’a fait confiance en m’accordant 25 minutes de temps de jeu, ce qui m’a agréablement surpris. » S’il n’a pas marqué le moindre point, le longiligne intérieur a en revanche pris douze rebonds et fait quatre contres, remplissant ainsi son contrat.
Georges Amarh, qui pourrait bien se retrouver sur la feuille de match face à Aubenas, samedi à Erbland (20 h), où il remplacera peut-être un Sanjin Balas jusqu’à présent peu convaincant, a fait ses débuts sous les paniers assez tardivement, à l’âge de 15 ans. « Avant, je jouais au foot » , précise ce natif d’Asnières-sur-Seine, qui a chaussé ses premiers crampons au sortir de la maternelle. « Dans ma famille, tout le monde y joue. Mon père et mes deux frères. Ma sœur a essayé, mais elle n’a pas trop aimé. »
« Avoir une bonne image de marque »
À la demande de ses cousins basketteurs, qui lui proposent de les rejoindre dans leur club de l’Espérance Nogent-sur-Seine, l’adolescent, déjà très grand, change finalement de discipline. « À ce moment-là, je faisais déjà plus de 2 m » , se souvient-il en précisant s’être tout de suite senti à l’aise sur les parquets. « J’ai progressé très vite. Et j’étais dans une bonne équipe, qui gagnait tout en Départementale U17. »
Cet admirateur de Kevin Durant rejoint ensuite les U18 du Paris-Levallois, puis le centre de formation d’Orléans, où il évoluera en U18 et en espoirs, et enfin l’ES Gardonne (N2), le tout en trois saisons, de 2013 à 2016. Repéré l’été dernier lors d’un camp à Dijon par Aladin Amdouni, l’un des assistants de Frédéric Demontoux, il signe au FCM dans la foulée. Avec une priorité : redorer son blason. « J’ai une mauvaise réputation, en partie justifiée, celle d’un fouteur de m… » , reconnaît le jeune homme en toute franchise. « J’ai fait des erreurs, des erreurs de jeunesse, et je les assume, mais j’ai envie de tourner la page. D’avoir une bonne image de marque. »
« Georges a parfois été mal entouré et mal conseillé » , estime Aladin Amdouni, convaincu que son protégé possède une énorme marge de progression. « Il est trop jeune pour être mis dans une case et être considéré juste comme un rebondeur ou un contreur, par exemple. Il doit encore s’améliorer dans un certain nombre de domaines, en attaque en particulier. Et il en a largement les capacités ! »
Le joueur, qui ne manque pas d’ambition puisqu’il vise l’équipe de France U20 de Jean-Aimé Tourpane et rêve de disputer avec elle l’Euro 2017, a désormais trouvé ses marques au sein du FCM, lui qui est arrivé plus tard que tous les autres et n’a pas pris part à la préparation d’avant-saison. « Au début, c’était compliqué, j’avais du mal à cerner l’équipe. Aujourd’hui, j’ai compris le fonctionnement des uns et des autres et je m’entends bien avec tout le monde. Je me sens bien et je me sens soutenu, c’est important pour moi. »
par Sandrine Pays
Amarh, la grande trouvaille
Arrivé début septembre au FC Mulhouse, le jeune pivot de 19 ans Georges Amarh (2,15 m), censé évoluer en Régionale 2, pourrait bien rejoindre la Nationale 2 plus tôt que prévu.
Georges Amarh « a un potentiel exceptionnel » selon Frédéric Demontoux, l’entraîneur du FCM en N2.Photo L’Alsace
Frédéric Demontoux ne tarit pas d’éloges à son sujet : « Il a un potentiel exceptionnel. Il sait faire beaucoup de choses, prendre des rebonds, distribuer de bonnes passes, faire des contres… Il a une mobilité et une habileté étonnantes pour quelqu’un de cette taille » , s’enthousiasme l’entraîneur du FCM lorsqu’il évoque Georges Amarh. Ce joueur de 2,15 m, véritable poste 5, a rejoint le club mulhousien début septembre et défend pour l’instant les couleurs de la réserve en Régionale 2. Mais il pourrait bien rejoindre plus tôt que prévu l’équipe de N2, au sein de laquelle il a d’ailleurs fait sa première apparition officielle jeudi dernier à Kaysersberg lors d’un match amical. « J’étais un peu stressé, mais tout s’est bien passé, mieux que je ne m’y attendais » , note l’intéressé. « Le coach m’a fait confiance en m’accordant 25 minutes de temps de jeu, ce qui m’a agréablement surpris. » S’il n’a pas marqué le moindre point, le longiligne intérieur a en revanche pris douze rebonds et fait quatre contres, remplissant ainsi son contrat.
Georges Amarh, qui pourrait bien se retrouver sur la feuille de match face à Aubenas, samedi à Erbland (20 h), où il remplacera peut-être un Sanjin Balas jusqu’à présent peu convaincant, a fait ses débuts sous les paniers assez tardivement, à l’âge de 15 ans. « Avant, je jouais au foot » , précise ce natif d’Asnières-sur-Seine, qui a chaussé ses premiers crampons au sortir de la maternelle. « Dans ma famille, tout le monde y joue. Mon père et mes deux frères. Ma sœur a essayé, mais elle n’a pas trop aimé. »
« Avoir une bonne image de marque »
À la demande de ses cousins basketteurs, qui lui proposent de les rejoindre dans leur club de l’Espérance Nogent-sur-Seine, l’adolescent, déjà très grand, change finalement de discipline. « À ce moment-là, je faisais déjà plus de 2 m » , se souvient-il en précisant s’être tout de suite senti à l’aise sur les parquets. « J’ai progressé très vite. Et j’étais dans une bonne équipe, qui gagnait tout en Départementale U17. »
Cet admirateur de Kevin Durant rejoint ensuite les U18 du Paris-Levallois, puis le centre de formation d’Orléans, où il évoluera en U18 et en espoirs, et enfin l’ES Gardonne (N2), le tout en trois saisons, de 2013 à 2016. Repéré l’été dernier lors d’un camp à Dijon par Aladin Amdouni, l’un des assistants de Frédéric Demontoux, il signe au FCM dans la foulée. Avec une priorité : redorer son blason. « J’ai une mauvaise réputation, en partie justifiée, celle d’un fouteur de m… » , reconnaît le jeune homme en toute franchise. « J’ai fait des erreurs, des erreurs de jeunesse, et je les assume, mais j’ai envie de tourner la page. D’avoir une bonne image de marque. »
« Georges a parfois été mal entouré et mal conseillé » , estime Aladin Amdouni, convaincu que son protégé possède une énorme marge de progression. « Il est trop jeune pour être mis dans une case et être considéré juste comme un rebondeur ou un contreur, par exemple. Il doit encore s’améliorer dans un certain nombre de domaines, en attaque en particulier. Et il en a largement les capacités ! »
Le joueur, qui ne manque pas d’ambition puisqu’il vise l’équipe de France U20 de Jean-Aimé Tourpane et rêve de disputer avec elle l’Euro 2017, a désormais trouvé ses marques au sein du FCM, lui qui est arrivé plus tard que tous les autres et n’a pas pris part à la préparation d’avant-saison. « Au début, c’était compliqué, j’avais du mal à cerner l’équipe. Aujourd’hui, j’ai compris le fonctionnement des uns et des autres et je m’entends bien avec tout le monde. Je me sens bien et je me sens soutenu, c’est important pour moi. »
The Clown- All Star
- Messages : 5546
Date d'inscription : 28/04/2012
Localisation : Cernay
Re: Articles Presse de l'Alsace - Saison 2016/2017
Paru dans l'Alsace du 28/10/2016 :
par Sandrine Pays
Diehl : « Nous progressons »
Le jeune meneur de jeu du FC Mulhouse Théo Diehl est convaincu que son équipe peut décrocher sa troisième victoire de la saison, samedi (20 h) à Erbland face à Aubenas, un adversaire qui vise la montée en NM1.
Théo Diehl (à gauche) et le FCM vont tenter de renouer avec le succès après leur défaite au Puy-en-Velay. Archives L’Alsace
Il le dit lui-même, il est facile à vivre et s’intègre sans problème dans un nouvel environnement. Théo Diehl n’a donc eu aucun mal à trouver ses marques au sein de l’équipe mulhousienne, d’autant qu’il connaissait déjà certains joueurs. « J’ai eu besoin d’un petit temps d’adaptation, histoire de faire connaissance avec mes nouveaux coéquipiers, mais je me suis tout de suite senti à l’aise et à ma place » , confie l’intéressé.
À 22 ans, le meneur de jeu possède déjà une certaine expérience. Issu d’une famille de basketteurs, il a tenté ses premiers tirs dès son plus jeune âge, alors qu’il savait à peine marcher. « J’ai en tête une photo qui me montre, encore bébé, sur la pointe des pieds, en train d’essayer de mettre un panier » , sourit le jeune homme. Celui-ci prend sa première licence au BC Barr-Gertwiller puis rejoint la SIG tout en intégrant le pôle espoirs de Strasbourg : après avoir porté le maillot des minimes, il enfile celui des cadets, avec une finale en championnat de France puis une autre en Coupe de France à la clé, et des espoirs avant de filer à Souffelweyersheim (Pro A).
Il décide alors de lever le pied, afin de garder du temps pour ses études en STAPS (sciences et techniques des activités physiques et sportives) et opte pour Gries-Oberhoffen (NM2), qu’il quitte après deux saisons, une fois la montée en NM1 en poche. « Le club n’a pas souhaité me conserver » , résume le Strasbourgeois de naissance. Contacté par plusieurs clubs, il choisit de signer au FCM. « Je n’ai pas mis bien longtemps à me décider. Frédéric Demontoux m’a proposé un projet cohérent qui m’a plu : je n’ai pas hésité. »
« À domicile, nous n’avons pas le choix »
Depuis, Théo Diehl ne ménage pas ses efforts sur le terrain et espère contribuer à un troisième succès, samedi (20 h) à Erbland, face à Aubenas, un adversaire visant les play-offs et la montée à l’échelon supérieur dont le début de saison n’est pas à la hauteur de ses espérances avec, comme pour le FCM, deux victoires et trois défaites à son actif. « Cette équipe, qui a beaucoup changé à l’intersaison, est ambitieuse et athlétique, mais elle est à notre portée » , note le joueur. « Nous devons aborder ce match en ayant les dents qui rayent le plancher et en ayant aussi en tête que nous n’avons rien à envier aux visiteurs. Si nous arrivons à les sortir de leur zone de confort, nous aurons toutes nos chances, parce qu’ils ont tendance, dans ce cas-là, à perdre leur jeu collectif. À nous, ensuite, de prendre nos responsabilités. À domicile, de toute façon, nous n’avons pas le choix, nous devons l’emporter, d’autant que nous avons grillé un joker face à la JL Bourg II. »
Cette défaite concédée au Palais des sports lors de la deuxième journée de NM2 a visiblement du mal à passer. « Pour l’instant, c’est notre seule réelle contre-performance » , insiste le jeune homme en précisant que le revers concédé il y a 15 jours au Puy-en-Velay, alors lanterne rouge sans la moindre victoire, n’a rien à voir. « Nous n’avons pas été mauvais. Mais nous avons commis de petites erreurs qui nous ont coûté très cher. Et nous n’étions pas au complet. » Ce week-end, en revanche, tout le monde sera sur le pont. José Djadjo, malade et absent ces dernières semaines, a repris du poil de la bête et retrouve sa place sur le terrain alors que Georges Amarh ( L’Alsace du 26 octobre) remplace le Serbe Sanjin Balas afin de servir de point de fixation dans la raquette.
« Jusqu’à présent, nous avons parfois manqué de vigilance et d’agressivité, de régularité aussi puisque nous avons souvent des passages à vide qui nous obligent à courir après le score » , commente Quentin Diehl. « Mais nous avons des joueurs possédant une grosse expérience, capables d’apporter beaucoup au groupe. Nous devons encore travailler ensemble. Nous progressons et nous sommes sur la bonne voie. »
FCM : 4. Dalmazir ; 6. Traoré ; 7. Diehl ; 9. Halbwachs ; 10. Godin ; 11. Djadjo ; 12. Amarh ; 14. Acker ; 15. Gitta ; 16. Hergott. Entraîneur : Demontoux, assisté d’Amdouni.
par Sandrine Pays
Diehl : « Nous progressons »
Le jeune meneur de jeu du FC Mulhouse Théo Diehl est convaincu que son équipe peut décrocher sa troisième victoire de la saison, samedi (20 h) à Erbland face à Aubenas, un adversaire qui vise la montée en NM1.
Théo Diehl (à gauche) et le FCM vont tenter de renouer avec le succès après leur défaite au Puy-en-Velay. Archives L’Alsace
Il le dit lui-même, il est facile à vivre et s’intègre sans problème dans un nouvel environnement. Théo Diehl n’a donc eu aucun mal à trouver ses marques au sein de l’équipe mulhousienne, d’autant qu’il connaissait déjà certains joueurs. « J’ai eu besoin d’un petit temps d’adaptation, histoire de faire connaissance avec mes nouveaux coéquipiers, mais je me suis tout de suite senti à l’aise et à ma place » , confie l’intéressé.
À 22 ans, le meneur de jeu possède déjà une certaine expérience. Issu d’une famille de basketteurs, il a tenté ses premiers tirs dès son plus jeune âge, alors qu’il savait à peine marcher. « J’ai en tête une photo qui me montre, encore bébé, sur la pointe des pieds, en train d’essayer de mettre un panier » , sourit le jeune homme. Celui-ci prend sa première licence au BC Barr-Gertwiller puis rejoint la SIG tout en intégrant le pôle espoirs de Strasbourg : après avoir porté le maillot des minimes, il enfile celui des cadets, avec une finale en championnat de France puis une autre en Coupe de France à la clé, et des espoirs avant de filer à Souffelweyersheim (Pro A).
Il décide alors de lever le pied, afin de garder du temps pour ses études en STAPS (sciences et techniques des activités physiques et sportives) et opte pour Gries-Oberhoffen (NM2), qu’il quitte après deux saisons, une fois la montée en NM1 en poche. « Le club n’a pas souhaité me conserver » , résume le Strasbourgeois de naissance. Contacté par plusieurs clubs, il choisit de signer au FCM. « Je n’ai pas mis bien longtemps à me décider. Frédéric Demontoux m’a proposé un projet cohérent qui m’a plu : je n’ai pas hésité. »
« À domicile, nous n’avons pas le choix »
Depuis, Théo Diehl ne ménage pas ses efforts sur le terrain et espère contribuer à un troisième succès, samedi (20 h) à Erbland, face à Aubenas, un adversaire visant les play-offs et la montée à l’échelon supérieur dont le début de saison n’est pas à la hauteur de ses espérances avec, comme pour le FCM, deux victoires et trois défaites à son actif. « Cette équipe, qui a beaucoup changé à l’intersaison, est ambitieuse et athlétique, mais elle est à notre portée » , note le joueur. « Nous devons aborder ce match en ayant les dents qui rayent le plancher et en ayant aussi en tête que nous n’avons rien à envier aux visiteurs. Si nous arrivons à les sortir de leur zone de confort, nous aurons toutes nos chances, parce qu’ils ont tendance, dans ce cas-là, à perdre leur jeu collectif. À nous, ensuite, de prendre nos responsabilités. À domicile, de toute façon, nous n’avons pas le choix, nous devons l’emporter, d’autant que nous avons grillé un joker face à la JL Bourg II. »
Cette défaite concédée au Palais des sports lors de la deuxième journée de NM2 a visiblement du mal à passer. « Pour l’instant, c’est notre seule réelle contre-performance » , insiste le jeune homme en précisant que le revers concédé il y a 15 jours au Puy-en-Velay, alors lanterne rouge sans la moindre victoire, n’a rien à voir. « Nous n’avons pas été mauvais. Mais nous avons commis de petites erreurs qui nous ont coûté très cher. Et nous n’étions pas au complet. » Ce week-end, en revanche, tout le monde sera sur le pont. José Djadjo, malade et absent ces dernières semaines, a repris du poil de la bête et retrouve sa place sur le terrain alors que Georges Amarh ( L’Alsace du 26 octobre) remplace le Serbe Sanjin Balas afin de servir de point de fixation dans la raquette.
« Jusqu’à présent, nous avons parfois manqué de vigilance et d’agressivité, de régularité aussi puisque nous avons souvent des passages à vide qui nous obligent à courir après le score » , commente Quentin Diehl. « Mais nous avons des joueurs possédant une grosse expérience, capables d’apporter beaucoup au groupe. Nous devons encore travailler ensemble. Nous progressons et nous sommes sur la bonne voie. »
FCM : 4. Dalmazir ; 6. Traoré ; 7. Diehl ; 9. Halbwachs ; 10. Godin ; 11. Djadjo ; 12. Amarh ; 14. Acker ; 15. Gitta ; 16. Hergott. Entraîneur : Demontoux, assisté d’Amdouni.
The Clown- All Star
- Messages : 5546
Date d'inscription : 28/04/2012
Localisation : Cernay
Re: Articles Presse de l'Alsace - Saison 2016/2017
Paru dans l'Alsace du 31/10/2016 :
par Sandrine Pays
Terriblement frustrant
Le FC Mulhouse a concédé sa quatrième défaite de la saison, samedi soir à Erbland face à Aubenas, qui fait d’autant plus mal qu’il s’incline d’un point seulement (78-79).
David Acker et le FC Mulhouse ont laissé filer une précieuse victoire face à Aubenas.Photo L’Alsace
Frédéric Demontoux en était conscient : le match face à Aubenas, un adversaire lui aussi crédité de deux victoires et trois défaites à l’issue des cinq premières journées de championnat, était déjà capital. « C’est un premier tournant dans la saison : soit on gagne et on repart de l’avant, soit on perd et on s’enfonce » , résumait l’entraîneur du FCM peu de temps avant le coup d’envoi, samedi soir à Erbland. Malheureusement pour lui, son équipe n’est pas parvenue à s’imposer face à une formation visant les play-offs et la montée à l’échelon supérieur, et a concédé un revers d’autant plus frustrant et rageant qu’elle s’incline d’un point (78-79). « Je n’ai pas pour habitude de m’en prendre à l’arbitrage, mais j’estime qu’il a été incohérent et incompréhensible » , fulminait le coach à l’issue des débats. « Je suis déçu mais je n’en veux pas à mes troupes, qui ont fourni les efforts nécessaires, et sont en progrès, même si pour l’instant, les résultats ne suivent pas. »
Les joueurs locaux - sans Sanjin Balas, laissé sur le banc au profit du jeune Georges Amarh - entrent bien dans la partie. Adroits et d’emblée dans le rythme, ils prennent rapidement les devants (27-14 à la 10e , plus gros écart de la rencontre) malgré un repli défensif laissant à désirer. Preuve de leur supériorité, illustrée par un David Acker omniprésent (8 points), durant ce premier quart-temps, le cinglant 18-5 (de 9-11 à la 5e à 27-16 à la 10e ) qu’ils infligent à des visiteurs n’ayant toutefois pas dit leur dernier mot. Les Ardéchois, tous très athlétiques, se remettent en effet en ordre de marche. Ils s’appuient sur leur collectif et leur rapidité, sur une adresse retrouvée aussi, à l’image de celle d’Oumarou Baradji (12 points à 6/6), à l’intérieur de la raquette, pour rattraper peu à peu leur retard, égaliser (34-34 à la 16e , 40-40 à la 18e ) et passer devant juste avant la pause (40-44 puis 42-44 à la 20e ). Mathieu Gitta et ses coéquipiers ont de leur côté manqué d’agressivité, multiplié les pertes de balle (9) et n’ont plus eu la même réussite dans leurs tirs qu’auparavant. Impossible, dans ces conditions, de soutenir la comparaison.
Les Mulhousiens, à nouveau plus adroits, vont malgré tout rester à la traîne durant tout le troisième quart-temps, à une exception près, lorsqu’ils repassent devant à la faveur de deux nouveaux paniers à trois points de Jonathan Godin (49-51 à la 24e , 55-53 à la 26e ). Mais ils ont des ressources et surtout l’espoir d’inverser la tendance alors que l’écart n’a rien d’insurmontable (pas plus de 7 points durant ces dix minutes, 57-64 à la 29e ). La dernière ligne droite s’annonce serrée, d’autant que l’ambiance est électrique dans une salle Erbland chauffée à blanc.
Un money-time crispant
David Acker, Théo Diehl et compagnie se battent comme de beaux diables face à des Albenassiens tout aussi combatifs qui sentent le danger se rapprocher mais gardent malgré tout leur lucidité. À force de persévérance, et malgré un taux de réussite une fois de plus insuffisant à 3 points (2/8 dans ce quatrième quart-temps, 8/27 au total dont cinq pour le seul Jonathan Godin), les Mulhousiens parviennent enfin à reprendre les commandes (77-76 à la 40e ). Pas pour longtemps (78-76, 78-77). Après avoir mal négocié leurs dernières actions, ils ne peuvent empêcher Michel Ipouck de marquer un ultime panier à deux points qui donne la victoire aux hommes de Moatassim Rhennam sous les huées des spectateurs (78-79).
Aussi déçus soient-il, les joueurs du FCM, désormais 12es de la poule D de N2, n’ont pas le temps de s’appesantir sur ce résultat. Ils doivent profiter de leurs trois prochains matches - deux à domicile, face à Feurs et face à Beaujolais, avec entre-temps un saut de puce à Pfastatt - avant un nouveau déplacement digne de ce nom, à Montbrison, pour faire tomber un maximum de points dans leur escarcelle.
FC Mulhouse – Aubenas 78-79. Salle Erbland. Quart-temps : 27-16, 15-28 (42-44), 19-21, 17-14. Arbitrage de MM. Paulus et Malibangar.
FCM : 18 paniers sur 32 tirs dont 8/27 à 3 points ; 8/11 LF ; 34 rebonds (Acker 8 ) ; 18 fautes. Godin 24, Acker 19, Diehl 11, Hergott 4, Traoré 3 puis Gitta 9, Djadjo 6, Dalmazir 2, Amarh.
Aubenas : 32 paniers sur 66 dont 5/15 à 3 points ; 10/19 LF ; 30 rebonds (Ipouck et Baradji 7) ; 17 fautes. Baradji 24, Tchoubaye Bakala 14, Duro 12, Ipouck 10, Chardon 6 puis Lontadila 4, Tacita 5, Tisba 4.
par Sandrine Pays
Terriblement frustrant
Le FC Mulhouse a concédé sa quatrième défaite de la saison, samedi soir à Erbland face à Aubenas, qui fait d’autant plus mal qu’il s’incline d’un point seulement (78-79).
David Acker et le FC Mulhouse ont laissé filer une précieuse victoire face à Aubenas.Photo L’Alsace
Frédéric Demontoux en était conscient : le match face à Aubenas, un adversaire lui aussi crédité de deux victoires et trois défaites à l’issue des cinq premières journées de championnat, était déjà capital. « C’est un premier tournant dans la saison : soit on gagne et on repart de l’avant, soit on perd et on s’enfonce » , résumait l’entraîneur du FCM peu de temps avant le coup d’envoi, samedi soir à Erbland. Malheureusement pour lui, son équipe n’est pas parvenue à s’imposer face à une formation visant les play-offs et la montée à l’échelon supérieur, et a concédé un revers d’autant plus frustrant et rageant qu’elle s’incline d’un point (78-79). « Je n’ai pas pour habitude de m’en prendre à l’arbitrage, mais j’estime qu’il a été incohérent et incompréhensible » , fulminait le coach à l’issue des débats. « Je suis déçu mais je n’en veux pas à mes troupes, qui ont fourni les efforts nécessaires, et sont en progrès, même si pour l’instant, les résultats ne suivent pas. »
Les joueurs locaux - sans Sanjin Balas, laissé sur le banc au profit du jeune Georges Amarh - entrent bien dans la partie. Adroits et d’emblée dans le rythme, ils prennent rapidement les devants (27-14 à la 10e , plus gros écart de la rencontre) malgré un repli défensif laissant à désirer. Preuve de leur supériorité, illustrée par un David Acker omniprésent (8 points), durant ce premier quart-temps, le cinglant 18-5 (de 9-11 à la 5e à 27-16 à la 10e ) qu’ils infligent à des visiteurs n’ayant toutefois pas dit leur dernier mot. Les Ardéchois, tous très athlétiques, se remettent en effet en ordre de marche. Ils s’appuient sur leur collectif et leur rapidité, sur une adresse retrouvée aussi, à l’image de celle d’Oumarou Baradji (12 points à 6/6), à l’intérieur de la raquette, pour rattraper peu à peu leur retard, égaliser (34-34 à la 16e , 40-40 à la 18e ) et passer devant juste avant la pause (40-44 puis 42-44 à la 20e ). Mathieu Gitta et ses coéquipiers ont de leur côté manqué d’agressivité, multiplié les pertes de balle (9) et n’ont plus eu la même réussite dans leurs tirs qu’auparavant. Impossible, dans ces conditions, de soutenir la comparaison.
Les Mulhousiens, à nouveau plus adroits, vont malgré tout rester à la traîne durant tout le troisième quart-temps, à une exception près, lorsqu’ils repassent devant à la faveur de deux nouveaux paniers à trois points de Jonathan Godin (49-51 à la 24e , 55-53 à la 26e ). Mais ils ont des ressources et surtout l’espoir d’inverser la tendance alors que l’écart n’a rien d’insurmontable (pas plus de 7 points durant ces dix minutes, 57-64 à la 29e ). La dernière ligne droite s’annonce serrée, d’autant que l’ambiance est électrique dans une salle Erbland chauffée à blanc.
Un money-time crispant
David Acker, Théo Diehl et compagnie se battent comme de beaux diables face à des Albenassiens tout aussi combatifs qui sentent le danger se rapprocher mais gardent malgré tout leur lucidité. À force de persévérance, et malgré un taux de réussite une fois de plus insuffisant à 3 points (2/8 dans ce quatrième quart-temps, 8/27 au total dont cinq pour le seul Jonathan Godin), les Mulhousiens parviennent enfin à reprendre les commandes (77-76 à la 40e ). Pas pour longtemps (78-76, 78-77). Après avoir mal négocié leurs dernières actions, ils ne peuvent empêcher Michel Ipouck de marquer un ultime panier à deux points qui donne la victoire aux hommes de Moatassim Rhennam sous les huées des spectateurs (78-79).
Aussi déçus soient-il, les joueurs du FCM, désormais 12es de la poule D de N2, n’ont pas le temps de s’appesantir sur ce résultat. Ils doivent profiter de leurs trois prochains matches - deux à domicile, face à Feurs et face à Beaujolais, avec entre-temps un saut de puce à Pfastatt - avant un nouveau déplacement digne de ce nom, à Montbrison, pour faire tomber un maximum de points dans leur escarcelle.
FC Mulhouse – Aubenas 78-79. Salle Erbland. Quart-temps : 27-16, 15-28 (42-44), 19-21, 17-14. Arbitrage de MM. Paulus et Malibangar.
FCM : 18 paniers sur 32 tirs dont 8/27 à 3 points ; 8/11 LF ; 34 rebonds (Acker 8 ) ; 18 fautes. Godin 24, Acker 19, Diehl 11, Hergott 4, Traoré 3 puis Gitta 9, Djadjo 6, Dalmazir 2, Amarh.
Aubenas : 32 paniers sur 66 dont 5/15 à 3 points ; 10/19 LF ; 30 rebonds (Ipouck et Baradji 7) ; 17 fautes. Baradji 24, Tchoubaye Bakala 14, Duro 12, Ipouck 10, Chardon 6 puis Lontadila 4, Tacita 5, Tisba 4.
The Clown- All Star
- Messages : 5546
Date d'inscription : 28/04/2012
Localisation : Cernay
Re: Articles Presse de l'Alsace - Saison 2016/2017
Paru dans l'Alsace du 04/11/2016
par Sandrine Pays
David Acker revanchard
Frustré et énervé par la défaite d’un point concédée le week-end dernier face à Aubenas, le pivot du FC Mulhouse espère renouer avec la victoire samedi (20 h) au Palais des sports face à Feurs.
David Acker (ici avec Frédéric Demontoux) et le FCM doivent réagir au plus vite. Archives L’Alsace
David Acker fait grise mine : le revers concédé samedi dernier face à Aubenas (78-79) ne passe pas. « Je suis sorti frustré et énervé de ce match » , assène le pivot de 2,04 m et 107 kg. « Nous avons perdu sur des détails, un repli défensif trop lent, un écran retard mal fait, un lancer franc raté, qui nous coûtent très cher. J’ai parfois l’impression que nous sommes victimes d’un mauvais sort ! J’ai plus de mal à encaisser cette défaite que les autres, parce que nous avons perdu d’un point seulement et parce que nous ne pouvons nous en prendre qu’à nous-mêmes, même si les arbitres ont parfois pris des décisions injustes. »
Le joueur de 24 ans reste malgré tout optimiste, convaincu que le FCM est sur la bonne voie. « Nous avons appris à nous connaître, nous travaillons dur à l’entraînement et nous jouons de mieux en mieux ensemble. Nous devons maintenant être capables de donner le meilleur de nous-mêmes et être tous sur la même longueur d’onde durant 40 minutes pour décrocher une nouvelle victoire qui constituera peut-être le déclic dont nous avons besoin pour repartir de l’avant… » , explique-t-il en rappelant que le championnat est « très homogène et très serré » et que tout peut donc aller très vite dans un sens comme dans l’autre.
Les Mulhousiens, relégués dans les profondeurs du classement (12es après les six premières journées de N2), ont tout intérêt à réagir très vite et à profiter d’un calendrier favorable avec deux matches sur trois à domicile lors des prochaines semaines, le premier d’entre eux ayant lieu samedi au Palais des sports (20 h) face à Feurs. La formation ligérienne, 4e , à égalité de points avec ses sept poursuivants, avec trois victoires et trois défaites à son actif, s’annonce comme un redoutable adversaire, puisqu’elle possède la meilleure attaque de la poule D avec 84 points marqués en moyenne par match (contre 68 pour le FCM) et ne semble pas du genre à lâcher le morceau comme l’ont prouvé les trois prolongations du match l’ayant opposé à Lyon SO.
« Un rôle de joueur majeur »
« Je ne connais aucune des équipes de notre poule, mais j’imagine que Feurs doit aligner un effectif assez physique » , résume David Acker, désireux de prendre ses responsabilités et décidé à faire le maximum pour décrocher un troisième succès après ceux obtenus à Pont-de-Chéruy puis face à Besançon. « Si j’ai donné mon accord à Mulhouse, c’est en partie parce que Frédéric Demontoux, avec lequel j’ai beaucoup discuté avant de m’engager, m’a promis du temps de jeu et un rôle de joueur majeur » , explique le Strasbourgeois.
Celui-ci, formé à Vendenheim, où il a fait ses premiers pas sous les paniers à l’âge de 9 ans, et à Weyersheim, a ensuite passé six saisons à la SIG (trois chez les cadets et trois chez les espoirs) avant de rejoindre le KABCA (N2) puis GET Vosges (N1) à l’été 2014. Blessé à deux reprises - fissure au talon gauche puis déchirure du ménisque droit - il est resté plusieurs mois à l’infirmerie et a quitté Épinal sans le moindre regret. « Le FCM a été l’un des premiers clubs à me contacter et comme je voulais signer rapidement, histoire d’être tranquille, je n’ai pas hésité, d’autant que je peux souvent rentrer chez mes parents, à Hoerdt » , explique l’intéressé, visiblement satisfait de sa nouvelle vie. « Je me consacre à nouveau au basket, ce qui n’était plus le cas ces derniers mois. J’en suis ravi, j’en rêvais ! »
FCM : 6. Traoré ; 7. Diehl ; 8. Henriques ; 9. Halbwachs ; 10. Godin ; 11. Djadjo ; 13. Balas ; 14. Acker ; 15. Gitta ; 16. Hergott. Entraîneur : Frédéric Demontoux, assisté d’Aladin Amdouni et de Dejan Andric.
par Sandrine Pays
David Acker revanchard
Frustré et énervé par la défaite d’un point concédée le week-end dernier face à Aubenas, le pivot du FC Mulhouse espère renouer avec la victoire samedi (20 h) au Palais des sports face à Feurs.
David Acker (ici avec Frédéric Demontoux) et le FCM doivent réagir au plus vite. Archives L’Alsace
David Acker fait grise mine : le revers concédé samedi dernier face à Aubenas (78-79) ne passe pas. « Je suis sorti frustré et énervé de ce match » , assène le pivot de 2,04 m et 107 kg. « Nous avons perdu sur des détails, un repli défensif trop lent, un écran retard mal fait, un lancer franc raté, qui nous coûtent très cher. J’ai parfois l’impression que nous sommes victimes d’un mauvais sort ! J’ai plus de mal à encaisser cette défaite que les autres, parce que nous avons perdu d’un point seulement et parce que nous ne pouvons nous en prendre qu’à nous-mêmes, même si les arbitres ont parfois pris des décisions injustes. »
Le joueur de 24 ans reste malgré tout optimiste, convaincu que le FCM est sur la bonne voie. « Nous avons appris à nous connaître, nous travaillons dur à l’entraînement et nous jouons de mieux en mieux ensemble. Nous devons maintenant être capables de donner le meilleur de nous-mêmes et être tous sur la même longueur d’onde durant 40 minutes pour décrocher une nouvelle victoire qui constituera peut-être le déclic dont nous avons besoin pour repartir de l’avant… » , explique-t-il en rappelant que le championnat est « très homogène et très serré » et que tout peut donc aller très vite dans un sens comme dans l’autre.
Les Mulhousiens, relégués dans les profondeurs du classement (12es après les six premières journées de N2), ont tout intérêt à réagir très vite et à profiter d’un calendrier favorable avec deux matches sur trois à domicile lors des prochaines semaines, le premier d’entre eux ayant lieu samedi au Palais des sports (20 h) face à Feurs. La formation ligérienne, 4e , à égalité de points avec ses sept poursuivants, avec trois victoires et trois défaites à son actif, s’annonce comme un redoutable adversaire, puisqu’elle possède la meilleure attaque de la poule D avec 84 points marqués en moyenne par match (contre 68 pour le FCM) et ne semble pas du genre à lâcher le morceau comme l’ont prouvé les trois prolongations du match l’ayant opposé à Lyon SO.
« Un rôle de joueur majeur »
« Je ne connais aucune des équipes de notre poule, mais j’imagine que Feurs doit aligner un effectif assez physique » , résume David Acker, désireux de prendre ses responsabilités et décidé à faire le maximum pour décrocher un troisième succès après ceux obtenus à Pont-de-Chéruy puis face à Besançon. « Si j’ai donné mon accord à Mulhouse, c’est en partie parce que Frédéric Demontoux, avec lequel j’ai beaucoup discuté avant de m’engager, m’a promis du temps de jeu et un rôle de joueur majeur » , explique le Strasbourgeois.
Celui-ci, formé à Vendenheim, où il a fait ses premiers pas sous les paniers à l’âge de 9 ans, et à Weyersheim, a ensuite passé six saisons à la SIG (trois chez les cadets et trois chez les espoirs) avant de rejoindre le KABCA (N2) puis GET Vosges (N1) à l’été 2014. Blessé à deux reprises - fissure au talon gauche puis déchirure du ménisque droit - il est resté plusieurs mois à l’infirmerie et a quitté Épinal sans le moindre regret. « Le FCM a été l’un des premiers clubs à me contacter et comme je voulais signer rapidement, histoire d’être tranquille, je n’ai pas hésité, d’autant que je peux souvent rentrer chez mes parents, à Hoerdt » , explique l’intéressé, visiblement satisfait de sa nouvelle vie. « Je me consacre à nouveau au basket, ce qui n’était plus le cas ces derniers mois. J’en suis ravi, j’en rêvais ! »
FCM : 6. Traoré ; 7. Diehl ; 8. Henriques ; 9. Halbwachs ; 10. Godin ; 11. Djadjo ; 13. Balas ; 14. Acker ; 15. Gitta ; 16. Hergott. Entraîneur : Frédéric Demontoux, assisté d’Aladin Amdouni et de Dejan Andric.
The Clown- All Star
- Messages : 5546
Date d'inscription : 28/04/2012
Localisation : Cernay
Re: Articles Presse de l'Alsace - Saison 2016/2017
Paru dans l'Alsace du 07/11/2016
par Sandrine Pays
Ne pas faire la fine bouche
Après deux défaites d’affilée, le FC Mulhouse a renoué avec la victoire, samedi soir au Palais des sports face à Feurs, à l’issue d’un match insipide (58-51).
Alexandre Hergott (16), Sanjin Balas (13) et le FCM ont assuré l’essentiel face à Feurs.Photo L’Alsace
« Le week-end précédent, nous avons fait un beau match et nous avons perdu. Cette fois, nous avons fait un match affreux et nous avons gagné. De moins de dix points. Mais il est hors de question de faire la fine bouche ! » Frédéric Demontoux, pas vraiment satisfait de ce qu’il venait de voir, ne cachait toutefois pas son soulagement : samedi soir au Palais des sports, le FCM a en effet renoué avec le succès après avoir encaissé deux défaites consécutives en battant Feurs 58-51. « Être tenu en échec une troisième fois aurait été une catastrophe » , martelait l’entraîneur, dont l’équipe remonte de la 12e à la 10e place du classement.
Selon l’expression consacrée, cette rencontre de la 7e journée de championnat ne restera pas dans les annales. Car il n’y a pas grand-chose à en retenir, si ce n’est que les Mulhousiens - avec Sanjin Balas, de retour dans l’effectif après avoir été remplacé par Georges Amarh la semaine précédente - ont fait ce qu’il fallait pour avoir le dernier mot. « Nous ne nous attendions pas à un tel match » , reconnaissait d’ailleurs Frédéric Demontoux, sans doute surpris de voir les Foréziens s’appuyer sur une défense de zone dès le coup d’envoi. Les visiteurs, qui possédaient la meilleure attaque de la poule avant leur venue en Alsace avec 84 points marqués en moyenne par match, étaient privés de trois éléments majeurs - Zaka Alao, Benjamin Tillon et Théo Vial - tous bons scoreurs et avaient donc tout intérêt à miser sur le secteur défensif pour espérer « faire un coup » selon les propres termes de leur coach, Julien Cortey. À l’arrivée, ils s’en sont plutôt bien sortis, puisque Mathieu Gitta et les siens n’ont marqué que 58 points… qui leur ont toutefois suffi pour rafler la mise.
Maladroits à trois points
Les Mulhousiens n’ont malgré tout pas eu la partie facile. S’ils ont souvent été aux commandes durant les trois premiers quart-temps, ils sont toujours restés sous la menace de leurs adversaires (pas plus de cinq points d’avance, 14-9 à la 10e , jusqu’à sept points de retard, 23-30 à la 21e ). Sans doute parce qu’ils ont une fois de plus fait preuve d’une incroyable maladresse dans leurs tentatives à trois points (8/32 sur la totalité du match) alors même qu’ils ont souvent bénéficié de tirs ouverts. Toujours est-il qu’ils ne comptaient qu’une longueur d’avance à l’entame de la dernière ligne droite (41-40 à la 30e ).
Les protégés de Frédéric Demontoux ont finalement fait la différence dans le dernier acte, montant en puissance alors que leurs vis-à-vis craquaient complètement dans les cinq dernières minutes et tentaient le tout pour le tout en optant pour une défense homme à homme. Théo Diehl, auteur de trois paniers longue distance d’affilée et les siens se faisaient plus agressifs, mettant plus de pression sur le porteur de balle adverse. Ils creusaient l’écart (58-47 à la 39e , plus gros écart de la rencontre) et ne lâchaient plus prise, assurant l’essentiel (58-51).
FC Mulhouse – Feurs 58-51. Palais des sports. Quart-temps : 14-11, 9-16 (23-27), 18-13, 17-11. Arbitrage de MM. Madre et Buston. Environ 400 spectateurs.
FC Mulhouse : 8 paniers sur 32 tirs à 3 points ; 10 paniers sur 23 tirs à 2 points ; 14/21 LF ; 12 passes décisives ; 18 pertes de balle ; 16 fautes dont une antisportive : Djadjo (40e ). Diehl 22, Godin 14, Djadjo 8, Acker 4, Hergott 2 puis Traoré 6, Balas 2, Gitta.
Feurs : 10 paniers à 3 points ; 9 paniers à 2 points ; 3 LF ; 22 fautes ; éliminé : Beugnot (40e ) ; Giraud 16, Wiltz 15, Beugnot 13, Jovanovic, Lance puis Patey 7, Bard, Brunel.
par Sandrine Pays
Ne pas faire la fine bouche
Après deux défaites d’affilée, le FC Mulhouse a renoué avec la victoire, samedi soir au Palais des sports face à Feurs, à l’issue d’un match insipide (58-51).
Alexandre Hergott (16), Sanjin Balas (13) et le FCM ont assuré l’essentiel face à Feurs.Photo L’Alsace
« Le week-end précédent, nous avons fait un beau match et nous avons perdu. Cette fois, nous avons fait un match affreux et nous avons gagné. De moins de dix points. Mais il est hors de question de faire la fine bouche ! » Frédéric Demontoux, pas vraiment satisfait de ce qu’il venait de voir, ne cachait toutefois pas son soulagement : samedi soir au Palais des sports, le FCM a en effet renoué avec le succès après avoir encaissé deux défaites consécutives en battant Feurs 58-51. « Être tenu en échec une troisième fois aurait été une catastrophe » , martelait l’entraîneur, dont l’équipe remonte de la 12e à la 10e place du classement.
Selon l’expression consacrée, cette rencontre de la 7e journée de championnat ne restera pas dans les annales. Car il n’y a pas grand-chose à en retenir, si ce n’est que les Mulhousiens - avec Sanjin Balas, de retour dans l’effectif après avoir été remplacé par Georges Amarh la semaine précédente - ont fait ce qu’il fallait pour avoir le dernier mot. « Nous ne nous attendions pas à un tel match » , reconnaissait d’ailleurs Frédéric Demontoux, sans doute surpris de voir les Foréziens s’appuyer sur une défense de zone dès le coup d’envoi. Les visiteurs, qui possédaient la meilleure attaque de la poule avant leur venue en Alsace avec 84 points marqués en moyenne par match, étaient privés de trois éléments majeurs - Zaka Alao, Benjamin Tillon et Théo Vial - tous bons scoreurs et avaient donc tout intérêt à miser sur le secteur défensif pour espérer « faire un coup » selon les propres termes de leur coach, Julien Cortey. À l’arrivée, ils s’en sont plutôt bien sortis, puisque Mathieu Gitta et les siens n’ont marqué que 58 points… qui leur ont toutefois suffi pour rafler la mise.
Maladroits à trois points
Les Mulhousiens n’ont malgré tout pas eu la partie facile. S’ils ont souvent été aux commandes durant les trois premiers quart-temps, ils sont toujours restés sous la menace de leurs adversaires (pas plus de cinq points d’avance, 14-9 à la 10e , jusqu’à sept points de retard, 23-30 à la 21e ). Sans doute parce qu’ils ont une fois de plus fait preuve d’une incroyable maladresse dans leurs tentatives à trois points (8/32 sur la totalité du match) alors même qu’ils ont souvent bénéficié de tirs ouverts. Toujours est-il qu’ils ne comptaient qu’une longueur d’avance à l’entame de la dernière ligne droite (41-40 à la 30e ).
Les protégés de Frédéric Demontoux ont finalement fait la différence dans le dernier acte, montant en puissance alors que leurs vis-à-vis craquaient complètement dans les cinq dernières minutes et tentaient le tout pour le tout en optant pour une défense homme à homme. Théo Diehl, auteur de trois paniers longue distance d’affilée et les siens se faisaient plus agressifs, mettant plus de pression sur le porteur de balle adverse. Ils creusaient l’écart (58-47 à la 39e , plus gros écart de la rencontre) et ne lâchaient plus prise, assurant l’essentiel (58-51).
FC Mulhouse – Feurs 58-51. Palais des sports. Quart-temps : 14-11, 9-16 (23-27), 18-13, 17-11. Arbitrage de MM. Madre et Buston. Environ 400 spectateurs.
FC Mulhouse : 8 paniers sur 32 tirs à 3 points ; 10 paniers sur 23 tirs à 2 points ; 14/21 LF ; 12 passes décisives ; 18 pertes de balle ; 16 fautes dont une antisportive : Djadjo (40e ). Diehl 22, Godin 14, Djadjo 8, Acker 4, Hergott 2 puis Traoré 6, Balas 2, Gitta.
Feurs : 10 paniers à 3 points ; 9 paniers à 2 points ; 3 LF ; 22 fautes ; éliminé : Beugnot (40e ) ; Giraud 16, Wiltz 15, Beugnot 13, Jovanovic, Lance puis Patey 7, Bard, Brunel.
The Clown- All Star
- Messages : 5546
Date d'inscription : 28/04/2012
Localisation : Cernay
Re: Articles Presse de l'Alsace - Saison 2016/2017
Paru dans l'Alsace du 11/11/2016
par Sandrine Pays
Une cousinade à Pfastatt
Quentin Diehl et Théo Diehl, cousins et meneurs respectifs de l’ASSM Pfastatt et du FC Mulhouse (N2), vont se retrouver face à face, demain (20 h) à la salle polyvalente de Pfastatt, où ils vont devoir mettre leurs liens de parenté entre parenthèses le temps d’un match. Entretien croisé.
Le Mulhousien Théo Diehl et le Pfastattois Quentin Diehl ont prévu une cousinade d’un genre particulier, ce samedi soir à la salle polyvalente de Pfastatt, où ils seront rivaux le temps d’un match. Photo L’Alsace
Quentin Diehl (25 ans) et Théo Diehl (22 ans) sont cousins. Meneurs de jeu, ils évoluent tous deux en N2, le premier à l’ASSM Pfastatt (pour la troisième saison), le second au FC Mulhouse (depuis cet été). Les deux équipes, respectivement 7e et 10e de la poule D à égalité de points (10) avec trois victoires et quatre défaites, s’affrontent demain (20 h) à la salle polyvalente de Pfastatt.
Vous avez déjà joué l’un contre l’autre, la saison passée en Trophée Coupe de France lors du match entre Pfastatt et Gries-Oberhoffen (victoire du BCGO 76-81) : qu’avez-vous retenu de cette première confrontation ?
Quentin Diehl : Cette rencontre face à une équipe du BCGO qui évoluait alors en N2 alors que nous étions encore en N3 a été une belle expérience. Théo avait fait un bon match. Il ne faut pas lui laisser d’espace, sinon il drive ou prend un tir ! C’est toujours un plaisir d’avoir face à soi quelqu’un qu’on connaît, a fortiori si c’est un membre de sa famille - j’ai aussi déjà eu la chance d’affronter mon petit frère, Hugo, qui joue en Prénationale avec la SIG II, que nous allons d’ailleurs affronter le 19 novembre en Trophée Coupe de France. C’est marrant, même s’il y a toujours un esprit de compétition, chacun ayant envie de prouver qu’il est le meilleur.
Théo Diehl : Si mes souvenirs sont exacts, nous avions tous les deux fait un bon match ! Nous ne sommes pas du genre à nous chambrer l’un l’autre sur le terrain. Quentin est plus sérieux que moi. Je lui balance parfois quelques petites vannes. Mais elles ne le font pas toujours rire !
Samedi, vous allez à nouveau vous retrouver face à face, cette fois en championnat : cela change-t-il quelque chose ?
QD : Non. Je serai peut-être un peu plus attentif lorsque je défendrai sur Théo. Je connais ses qualités. Je lui ferai peut-être un petit sourire, pour le déstabiliser un peu. Et il fera sans doute la même chose.
TD : Je ne peux pas occulter le fait que j’aurai mon cousin en face de moi : j’y pense forcément. Je suis content, et fier, que nous soyons tous les deux à ce niveau. Indépendamment de ça, j’ai perdu contre Quentin cet été en match de préparation (Ndlr : 87-73). À un moment, il nous a mis un tir improbable : la balle est sortie du terrain, il a sauté, l’a rattrapée en l’air et l’a jetée dans le panier… Je ne peux pas le laisser refaire un truc pareil ! Nous en avons rigolé après coup, mais sur le moment, ça ne m’avait pas fait marrer du tout.
Quel est le meilleur des deux ?
QT : Moi, bien sûr ! Simplement parce que Théo est plus jeune que moi et me doit le respect dû aux anciens !
TD : Je ne sais pas. Nous avons chacun suivi un parcours différent. Et nous avons chacun un jeu différent.
« Les débats vont être serrés »
Comment abordez-vous le match de ce samedi ?
QT : Comme n’importe quel match, même s’il s’agit d’un derby. Nous allons mettre toutes les chances de notre côté pour gagner. Je sais que le club fera le nécessaire pour faire de cette rencontre une belle fête. Nous, nous allons nous concentrer sur notre jeu.
TD : Nous n’avons pas le droit de perdre. Pour nous, c’est un peu « marche ou crève ». Ce match, nous devons vraiment le prendre. J’aime les derbies : l’ambiance est toujours un peu particulière, sur et en dehors du terrain, avec en général une très forte intensité.
À votre avis, qu’est-ce qui fera la différence ?
QD : Notre envie. Nous devrons en avoir plus que le FCM, parce qu’un derby se joue souvent à ce niveau. Notre public aussi, qui n’a pas encore eu droit, depuis le début de la saison, à une victoire à domicile puisque celle enregistrée face au Puy-en-Velay l’a été… au Cosec de Kingersheim. Nous devons absolument gagner notre premier match à la salle polyvalente !
TD : Notre capacité à défendre dur et à faire preuve de constance durant 40 minutes. Et aussi notre capacité à jouer de façon libérée en attaque, sans nous poser de question. Nous disposons d’un collectif de joueurs suffisamment talentueux dans ce domaine pour espérer l’emporter.
Un petit pronostic pour finir ?
QD : Je pense que les débats vont être serrés. Il n’y aura pas plus de trois points d’écart au final - le FCM aura peut-être la balle du +3 mais Théo va rater son tir ! Allez, disons 75-72.
TD : 73-82.
LES EFFECTIFS
FC Mulhouse : 4. Dalmazir (?) ; 6. Traoré ; 7. Diehl ; 9. Halbwachs ; 10. Godin ; 11. Djadjo ; 13. Balas ; 14. Acker ; 15. Gitta ; 16. Hergott. Entraîneur : F. Demontoux, assisté d’Aladin Amdouni et de Dejan Andric.
ASSM Pfastatt : 4. Soussi ; 5. Marjoulet ; 6. Bah ; 7. Diehl ; 8. Grebongo ; 9. Daure-Saada ; 10. Willig ; 11. Thibedore ; 12. Spinali ; 13. Minté ; 14. Porter ; 16. Taczanowski. Entraîneur : Jean-Luc Monschau, assisté de Laurent Etienne.
Y ALLER ASSM Pfastatt - FC Mulhouse, samedi (20 h) à la salle polyvalente. Tarifs : 7€; 3€ pour les licenciés ASSM et les 7-18 ans ; gratuit pour les -7 ans. Prévente à la salle polyvalente aujourd’hui de 14 h 30 à 16 h 30 et de 19 h à 20 h 30 et demain de 9 h à 11 h.
par Sandrine Pays
Une cousinade à Pfastatt
Quentin Diehl et Théo Diehl, cousins et meneurs respectifs de l’ASSM Pfastatt et du FC Mulhouse (N2), vont se retrouver face à face, demain (20 h) à la salle polyvalente de Pfastatt, où ils vont devoir mettre leurs liens de parenté entre parenthèses le temps d’un match. Entretien croisé.
Le Mulhousien Théo Diehl et le Pfastattois Quentin Diehl ont prévu une cousinade d’un genre particulier, ce samedi soir à la salle polyvalente de Pfastatt, où ils seront rivaux le temps d’un match. Photo L’Alsace
Quentin Diehl (25 ans) et Théo Diehl (22 ans) sont cousins. Meneurs de jeu, ils évoluent tous deux en N2, le premier à l’ASSM Pfastatt (pour la troisième saison), le second au FC Mulhouse (depuis cet été). Les deux équipes, respectivement 7e et 10e de la poule D à égalité de points (10) avec trois victoires et quatre défaites, s’affrontent demain (20 h) à la salle polyvalente de Pfastatt.
Vous avez déjà joué l’un contre l’autre, la saison passée en Trophée Coupe de France lors du match entre Pfastatt et Gries-Oberhoffen (victoire du BCGO 76-81) : qu’avez-vous retenu de cette première confrontation ?
Quentin Diehl : Cette rencontre face à une équipe du BCGO qui évoluait alors en N2 alors que nous étions encore en N3 a été une belle expérience. Théo avait fait un bon match. Il ne faut pas lui laisser d’espace, sinon il drive ou prend un tir ! C’est toujours un plaisir d’avoir face à soi quelqu’un qu’on connaît, a fortiori si c’est un membre de sa famille - j’ai aussi déjà eu la chance d’affronter mon petit frère, Hugo, qui joue en Prénationale avec la SIG II, que nous allons d’ailleurs affronter le 19 novembre en Trophée Coupe de France. C’est marrant, même s’il y a toujours un esprit de compétition, chacun ayant envie de prouver qu’il est le meilleur.
Théo Diehl : Si mes souvenirs sont exacts, nous avions tous les deux fait un bon match ! Nous ne sommes pas du genre à nous chambrer l’un l’autre sur le terrain. Quentin est plus sérieux que moi. Je lui balance parfois quelques petites vannes. Mais elles ne le font pas toujours rire !
Samedi, vous allez à nouveau vous retrouver face à face, cette fois en championnat : cela change-t-il quelque chose ?
QD : Non. Je serai peut-être un peu plus attentif lorsque je défendrai sur Théo. Je connais ses qualités. Je lui ferai peut-être un petit sourire, pour le déstabiliser un peu. Et il fera sans doute la même chose.
TD : Je ne peux pas occulter le fait que j’aurai mon cousin en face de moi : j’y pense forcément. Je suis content, et fier, que nous soyons tous les deux à ce niveau. Indépendamment de ça, j’ai perdu contre Quentin cet été en match de préparation (Ndlr : 87-73). À un moment, il nous a mis un tir improbable : la balle est sortie du terrain, il a sauté, l’a rattrapée en l’air et l’a jetée dans le panier… Je ne peux pas le laisser refaire un truc pareil ! Nous en avons rigolé après coup, mais sur le moment, ça ne m’avait pas fait marrer du tout.
Quel est le meilleur des deux ?
QT : Moi, bien sûr ! Simplement parce que Théo est plus jeune que moi et me doit le respect dû aux anciens !
TD : Je ne sais pas. Nous avons chacun suivi un parcours différent. Et nous avons chacun un jeu différent.
« Les débats vont être serrés »
Comment abordez-vous le match de ce samedi ?
QT : Comme n’importe quel match, même s’il s’agit d’un derby. Nous allons mettre toutes les chances de notre côté pour gagner. Je sais que le club fera le nécessaire pour faire de cette rencontre une belle fête. Nous, nous allons nous concentrer sur notre jeu.
TD : Nous n’avons pas le droit de perdre. Pour nous, c’est un peu « marche ou crève ». Ce match, nous devons vraiment le prendre. J’aime les derbies : l’ambiance est toujours un peu particulière, sur et en dehors du terrain, avec en général une très forte intensité.
À votre avis, qu’est-ce qui fera la différence ?
QD : Notre envie. Nous devrons en avoir plus que le FCM, parce qu’un derby se joue souvent à ce niveau. Notre public aussi, qui n’a pas encore eu droit, depuis le début de la saison, à une victoire à domicile puisque celle enregistrée face au Puy-en-Velay l’a été… au Cosec de Kingersheim. Nous devons absolument gagner notre premier match à la salle polyvalente !
TD : Notre capacité à défendre dur et à faire preuve de constance durant 40 minutes. Et aussi notre capacité à jouer de façon libérée en attaque, sans nous poser de question. Nous disposons d’un collectif de joueurs suffisamment talentueux dans ce domaine pour espérer l’emporter.
Un petit pronostic pour finir ?
QD : Je pense que les débats vont être serrés. Il n’y aura pas plus de trois points d’écart au final - le FCM aura peut-être la balle du +3 mais Théo va rater son tir ! Allez, disons 75-72.
TD : 73-82.
LES EFFECTIFS
FC Mulhouse : 4. Dalmazir (?) ; 6. Traoré ; 7. Diehl ; 9. Halbwachs ; 10. Godin ; 11. Djadjo ; 13. Balas ; 14. Acker ; 15. Gitta ; 16. Hergott. Entraîneur : F. Demontoux, assisté d’Aladin Amdouni et de Dejan Andric.
ASSM Pfastatt : 4. Soussi ; 5. Marjoulet ; 6. Bah ; 7. Diehl ; 8. Grebongo ; 9. Daure-Saada ; 10. Willig ; 11. Thibedore ; 12. Spinali ; 13. Minté ; 14. Porter ; 16. Taczanowski. Entraîneur : Jean-Luc Monschau, assisté de Laurent Etienne.
Y ALLER ASSM Pfastatt - FC Mulhouse, samedi (20 h) à la salle polyvalente. Tarifs : 7€; 3€ pour les licenciés ASSM et les 7-18 ans ; gratuit pour les -7 ans. Prévente à la salle polyvalente aujourd’hui de 14 h 30 à 16 h 30 et de 19 h à 20 h 30 et demain de 9 h à 11 h.
The Clown- All Star
- Messages : 5546
Date d'inscription : 28/04/2012
Localisation : Cernay
Re: Articles Presse de l'Alsace - Saison 2016/2017
Paru dans l'Alsace du 14/11/2016 :
par Sandrine Pays
À Pfastatt le derby
L’équipe de Jean-Luc Monschau, en tête de la 5e à la 40e minute, est longtemps restée sous la menace du FC Mulhouse mais n’a pas lâché prise et a enregistré un succès logique samedi soir dans sa salle (68-62).
Auteur de 18 points et crédité de la meilleure évaluation (17), Quentin Willig (de face sous les yeux de ses coéquipiers Mario Porter et Quentin Diehl) a fortement contribué à la victoire de l’ASSM Pfastatt face au FC Mulhouse. Photo L’Alsace
« Exception faite des premiers instants de la rencontre, nous avons mené de bout en bout et méritons cette victoire. D’autant que nous n’avons pas été épargnés par les malheurs au niveau de notre secteur intérieur qui a été décimé entre les fautes de Johan Grebongo et Bacasso Minté (Ndlr : deux fautes chacun à la pause) , la blessure de Bacasso Minté (Ndlr : à la fin du troisième quart-temps) et le décalage de Damien Thibedore du poste 3 au poste 4 alors qu’en face, il y avait de la taille et de la dissuasion dans la raquette. Dans ces conditions, creuser l’écart en fin de match est extrêmement méritoire. Nous avons dû faire preuve de beaucoup de volonté et d’acharnement pour arracher ce résultat. » Jean-Luc Monschau avait le sourire, samedi soir, alors que l’ASSM Pfastatt venait de s’imposer face au FC Mulhouse (68-62), décrochant sa quatrième victoire de la saison, la première à la salle polyvalente, et remontant de la septième à la cinquième place de la poule D de NM2. « Après avoir perdu plusieurs fois d’un rien, gagner un match serré fait le plus grand bien » , soulignait encore l’entraîneur des Blancs.
Les joueurs locaux ont mis quelques minutes à prendre la mesure de leurs adversaires et à se mettre dans le rythme (4-7 à la 3e , 7-9 à la 4e ). Une fois devant (12-9 à la 5e ), ils n’ont plus lâché prise, gardant les commandes jusqu’au coup de sifflet final. Ils ont compté jusqu’à douze longueurs d’avance (28-16 à la 12e ), mais n’ont ensuite jamais réussi à distancer des Mulhousiens qui, « trop tendres » dans le premier quart-temps aux dires mêmes de Frédéric Demontoux, ont ensuite durci leur défense. Après avoir encaissé 26 points dans le premier acte, Mathieu Gitta et les siens n’en ont encaissé que 42 lors des trois suivants. « Dans ce domaine, les consignes, qui étaient de nous concentrer sur Fabien Daure-Saada, Johan Grebongo et Mario Porter (Ndlr : auteurs respectivement de 10, 6 et 12 points), ont été respectées » , note le coach. « Au final, c’est Quentin Willig (Ndlr : 18 points) qui nous fait très mal… »
Maladresse chronique à trois points
Revenus à un point à l’entame du troisième quart-temps (34-33 à la 21e ), les visiteurs - au sein desquels Georges Amarh, qui avait à nouveau remplacé Sanjin Balas, s’en est plutôt bien sorti - sont longtemps restés dans le sillage de Pfastattois alors emmenés par un Quentin Diehl virevoltant (49-47 à la 26e , 52-50 là la 27e , 56-54 à la 31e ). Avant de perdre peu à peu du terrain dans la dernière ligne droite (68-60 à la 40e ) pour finalement limiter les dégâts au coup de sifflet final (68-62). Les Mulhousiens peuvent une fois de plus regretter leur maladresse à trois points (1/7 à la 20e , 4/20 à la 40e ), leur gros point faible depuis le début de la saison - les Pfastattois n’ont de leur côté pas fait mieux (2/11 à la 20e , 4/20 à la 40e ). « Nous avons raté de nombreux tirs ouverts. Nous avons eu les opportunités pour passer devant, nous n’avons pas su les saisir » , résume Frédéric Demontoux, déçu du résultat mais pas de la prestation de son équipe. « C’est difficile d’expliquer ce manque de réussite. Tout se joue dans la tête… »
En attendant, le FCM a concédé une cinquième défaite en huit matches qui n’arrange bien évidemment pas ses affaires et recule d’un rang au classement pour pointer à la 11e place.
ASSM Pfastatt - FC Mulhouse 68-62. Salle polyvalente. Environ 600 spectateurs. Quart-temps : 26-16, 8-15 (34-31), 22-21, 12-10. Arbitres : MM. Funfrock et Ortillon.
ASSMP : 23 paniers sur 62 tirs dont 4/20 à trois points ; 18/25 LF ; 36 rebonds (Grebongo 8 ) dont 10 offensifs (Diehl et Willig 2) ; 8 passes décisives (Bah et Grebongo 2) ; 13 pertes de balle (Daure 4) ; 10 interceptions (Diehl et Daure 3) ; 4 contres (Minté 3) ; 18 fautes personnelles. Willig 18, Porter 12, Daure-Saada 10, Diehl 10, Grebongo 6 puis Bah 7, Thibedore 3, Minté 2, Marjoulet. Entraîneur : Monschau, assisté d’Etienne.
FCM : 21 paniers sur 62 tirs dont 4/20 à trois points ; 16/19 LF ; 44 rebonds (Amarh 8 ) dont 14 offensifs (Amarh 4) ; 11 passes décisives (Godin 6) ; 17 pertes de balle (Acker 5) ; 6 interceptions (Dalmazir et Djadjo 2) ; 6 contres (Amarh 3) ; 23 fautes personnelles. Diehl 18, Acker 8, Hergott 8, Djadjo 4, Godin 6 puis Traoré 8, Amarh 6, Dalmazir 2, Gitta 2. Entraîneur : Demontoux, assisté d’Amdouni et d’Andric.
par Sandrine Pays
À Pfastatt le derby
L’équipe de Jean-Luc Monschau, en tête de la 5e à la 40e minute, est longtemps restée sous la menace du FC Mulhouse mais n’a pas lâché prise et a enregistré un succès logique samedi soir dans sa salle (68-62).
Auteur de 18 points et crédité de la meilleure évaluation (17), Quentin Willig (de face sous les yeux de ses coéquipiers Mario Porter et Quentin Diehl) a fortement contribué à la victoire de l’ASSM Pfastatt face au FC Mulhouse. Photo L’Alsace
« Exception faite des premiers instants de la rencontre, nous avons mené de bout en bout et méritons cette victoire. D’autant que nous n’avons pas été épargnés par les malheurs au niveau de notre secteur intérieur qui a été décimé entre les fautes de Johan Grebongo et Bacasso Minté (Ndlr : deux fautes chacun à la pause) , la blessure de Bacasso Minté (Ndlr : à la fin du troisième quart-temps) et le décalage de Damien Thibedore du poste 3 au poste 4 alors qu’en face, il y avait de la taille et de la dissuasion dans la raquette. Dans ces conditions, creuser l’écart en fin de match est extrêmement méritoire. Nous avons dû faire preuve de beaucoup de volonté et d’acharnement pour arracher ce résultat. » Jean-Luc Monschau avait le sourire, samedi soir, alors que l’ASSM Pfastatt venait de s’imposer face au FC Mulhouse (68-62), décrochant sa quatrième victoire de la saison, la première à la salle polyvalente, et remontant de la septième à la cinquième place de la poule D de NM2. « Après avoir perdu plusieurs fois d’un rien, gagner un match serré fait le plus grand bien » , soulignait encore l’entraîneur des Blancs.
Les joueurs locaux ont mis quelques minutes à prendre la mesure de leurs adversaires et à se mettre dans le rythme (4-7 à la 3e , 7-9 à la 4e ). Une fois devant (12-9 à la 5e ), ils n’ont plus lâché prise, gardant les commandes jusqu’au coup de sifflet final. Ils ont compté jusqu’à douze longueurs d’avance (28-16 à la 12e ), mais n’ont ensuite jamais réussi à distancer des Mulhousiens qui, « trop tendres » dans le premier quart-temps aux dires mêmes de Frédéric Demontoux, ont ensuite durci leur défense. Après avoir encaissé 26 points dans le premier acte, Mathieu Gitta et les siens n’en ont encaissé que 42 lors des trois suivants. « Dans ce domaine, les consignes, qui étaient de nous concentrer sur Fabien Daure-Saada, Johan Grebongo et Mario Porter (Ndlr : auteurs respectivement de 10, 6 et 12 points), ont été respectées » , note le coach. « Au final, c’est Quentin Willig (Ndlr : 18 points) qui nous fait très mal… »
Maladresse chronique à trois points
Revenus à un point à l’entame du troisième quart-temps (34-33 à la 21e ), les visiteurs - au sein desquels Georges Amarh, qui avait à nouveau remplacé Sanjin Balas, s’en est plutôt bien sorti - sont longtemps restés dans le sillage de Pfastattois alors emmenés par un Quentin Diehl virevoltant (49-47 à la 26e , 52-50 là la 27e , 56-54 à la 31e ). Avant de perdre peu à peu du terrain dans la dernière ligne droite (68-60 à la 40e ) pour finalement limiter les dégâts au coup de sifflet final (68-62). Les Mulhousiens peuvent une fois de plus regretter leur maladresse à trois points (1/7 à la 20e , 4/20 à la 40e ), leur gros point faible depuis le début de la saison - les Pfastattois n’ont de leur côté pas fait mieux (2/11 à la 20e , 4/20 à la 40e ). « Nous avons raté de nombreux tirs ouverts. Nous avons eu les opportunités pour passer devant, nous n’avons pas su les saisir » , résume Frédéric Demontoux, déçu du résultat mais pas de la prestation de son équipe. « C’est difficile d’expliquer ce manque de réussite. Tout se joue dans la tête… »
En attendant, le FCM a concédé une cinquième défaite en huit matches qui n’arrange bien évidemment pas ses affaires et recule d’un rang au classement pour pointer à la 11e place.
ASSM Pfastatt - FC Mulhouse 68-62. Salle polyvalente. Environ 600 spectateurs. Quart-temps : 26-16, 8-15 (34-31), 22-21, 12-10. Arbitres : MM. Funfrock et Ortillon.
ASSMP : 23 paniers sur 62 tirs dont 4/20 à trois points ; 18/25 LF ; 36 rebonds (Grebongo 8 ) dont 10 offensifs (Diehl et Willig 2) ; 8 passes décisives (Bah et Grebongo 2) ; 13 pertes de balle (Daure 4) ; 10 interceptions (Diehl et Daure 3) ; 4 contres (Minté 3) ; 18 fautes personnelles. Willig 18, Porter 12, Daure-Saada 10, Diehl 10, Grebongo 6 puis Bah 7, Thibedore 3, Minté 2, Marjoulet. Entraîneur : Monschau, assisté d’Etienne.
FCM : 21 paniers sur 62 tirs dont 4/20 à trois points ; 16/19 LF ; 44 rebonds (Amarh 8 ) dont 14 offensifs (Amarh 4) ; 11 passes décisives (Godin 6) ; 17 pertes de balle (Acker 5) ; 6 interceptions (Dalmazir et Djadjo 2) ; 6 contres (Amarh 3) ; 23 fautes personnelles. Diehl 18, Acker 8, Hergott 8, Djadjo 4, Godin 6 puis Traoré 8, Amarh 6, Dalmazir 2, Gitta 2. Entraîneur : Demontoux, assisté d’Amdouni et d’Andric.
The Clown- All Star
- Messages : 5546
Date d'inscription : 28/04/2012
Localisation : Cernay
Re: Articles Presse de l'Alsace - Saison 2016/2017
Paru dans l'Alsace du 21/11/2016 :
par S.P.
FCM : Sanjin Balas s’en va
Sanjin Balas ne sera pas resté bien longtemps à Mulhouse… Archives L’Alsace
Le Serbe Sanjin Balas (27 ans, 2,02 cm), recruté cet été par le FC Mulhouse (11e de la poule D avec trois victoires et cinq défaites), s’en va. Ce joueur polyvalent, capable d’évoluer sur les postes 3 et 4, qui la saison passée défendait les couleurs du KK Kosjeric (14,7 points, 4,6 rebonds et 2,8 passes décisives en moyenne par match) et a par ailleurs porté le maillot de l’équipe serbe de 2004 à 2006, n’a pas donné satisfaction. « Nous nous séparons à l’amiable. Les performances sportives de Sanjin sont en deçà de ce que nous attendions. L’intéressé en est lui-même conscient » , explique Patrick Schlegel, membre du comité directeur du FCM, en précisant que le joueur rentrera chez lui à la fin de la semaine.
Les dirigeants du FCM ne savent pas encore s’ils vont remplacer Sanjin Balas. « Georges Amarh, que nous avons déjà sollicité, peut jouer (ndlr : comme cela a été le cas face à Aubenas et à Pfastatt) », poursuit Patrick Schlegel. « Pour le moment, nous n’avons rien décidé. Mais nous devrions rapidement faire notre choix, quoi qu’il arrive avant le 30 novembre comme nous y oblige le règlement par rapport à la qualification d’un joueur en N2. »
par S.P.
FCM : Sanjin Balas s’en va
Sanjin Balas ne sera pas resté bien longtemps à Mulhouse… Archives L’Alsace
Le Serbe Sanjin Balas (27 ans, 2,02 cm), recruté cet été par le FC Mulhouse (11e de la poule D avec trois victoires et cinq défaites), s’en va. Ce joueur polyvalent, capable d’évoluer sur les postes 3 et 4, qui la saison passée défendait les couleurs du KK Kosjeric (14,7 points, 4,6 rebonds et 2,8 passes décisives en moyenne par match) et a par ailleurs porté le maillot de l’équipe serbe de 2004 à 2006, n’a pas donné satisfaction. « Nous nous séparons à l’amiable. Les performances sportives de Sanjin sont en deçà de ce que nous attendions. L’intéressé en est lui-même conscient » , explique Patrick Schlegel, membre du comité directeur du FCM, en précisant que le joueur rentrera chez lui à la fin de la semaine.
Les dirigeants du FCM ne savent pas encore s’ils vont remplacer Sanjin Balas. « Georges Amarh, que nous avons déjà sollicité, peut jouer (ndlr : comme cela a été le cas face à Aubenas et à Pfastatt) », poursuit Patrick Schlegel. « Pour le moment, nous n’avons rien décidé. Mais nous devrions rapidement faire notre choix, quoi qu’il arrive avant le 30 novembre comme nous y oblige le règlement par rapport à la qualification d’un joueur en N2. »
The Clown- All Star
- Messages : 5546
Date d'inscription : 28/04/2012
Localisation : Cernay
Re: Articles Presse de l'Alsace - Saison 2016/2017
Paru dans l'Alsace du 25/11/2016 :
par Sandrine Pays
Rebondir au plus vite
Après une défaite à Pfastatt et un week-end sans match, le FC Mulhouse va tenter de renouer avec la victoire, demain (20 h) au Palais des sports face à Beaujolais Basket, et de remonter au classement de la poule D de N2.
Frédéric Demontoux et le FCM, 11 es après huit journées de championnat, vont tenter de décrocher ce week-end leur quatrième victoire de la saison. Archives L’Alsace
La rencontre perdue il y a 15 jours dans le fief de l’ASSM Pfastatt (68-62) résume finalement assez bien le début de saison du FCM : l’équipe mulhousienne a une fois de plus bénéficié de nombreux tirs ouverts, en particulier à trois points, mais n’en a pas profité, puisqu’elle a comme souvent fait preuve d’une incroyable maladresse. « Nous avons besoin d’un match durant lequel nous ferons enfin preuve d’une adresse correcte » , commente Frédéric Demontoux, l’entraîneur, en précisant que ses protégés tournent pour l’instant à 25 % de réussite derrière la ligne des 6,75 m. Difficile, dans ces conditions, d’enchaîner les victoires. De fait, Mathieu Gitta et les siens n’ont gagné qu’à trois reprises lors des huit premières journées de championnat, et occupent la 11e place de la poule D de N2. « Je suis convaincu que nous multiplierons les succès à partir du moment où nous jouerons de façon libérée » , poursuit le coach qui, s’il visait au départ le haut du tableau, autrement dit les cinq ou six premières places, évoque désormais « un maintien confortable ».
Les joueurs du FCM n’ont pas ménagé leurs efforts ces deux dernières semaines, travaillant d’arrache-pied afin « d’être en mesure de marquer les huit ou dix points » qui leur ont parfois manqué lors de leurs précédentes sorties. Ils espèrent récolter les fruits de leur acharnement dès demain (20 h) au Palais des sports, où ils accueilleront Beaujolais Basket, un adversaire présentant un bilan équilibré (quatre victoires et quatre défaites) et pointant au 7e rang du classement avec un point de plus qu’eux. « Les Rhodaniens marquent et encaissent 78 points en moyenne par match » , commente Frédéric Demontoux, qui ne s’attend pas à une partie de plaisir face à l’ex-meneur du FCM Boudjema Yaici (2007-2008 en N1) et ses partenaires. « Ils sont costauds et mobiles, notamment leur poste 5 US, Andrew Young. »
Sans Balas, avec Amarh
Les Mulhousiens seront au complet pour ce cinquième rendez-vous de la saison à domicile mais doivent désormais se passer de Sanjin Balas : le Serbe, décevant, n’a pas été conservé par le club ( L’Alsace du 21 novembre). « Sanjin est un gars très correct à l’état d’esprit irréprochable mais dont le rendement était très loin de celui auquel nous nous attentions : il marquait moins de six points par match et culminait à 8 % de réussite à trois points. Et il semblait de plus en plus perdu au fil des rencontres… »
Le FCM va-t-il recruter ? Rien n’est moins sûr alors même que l’effectif du club n’a rien de pléthorique. « J’ai déjà étudié 80 profils et je n’ai pas trouvé un seul joueur qui conviendrait » , confie Frédéric Demontoux, à la recherche d’un poste 3-4 non muté. « Faire signer un muté supplémentaire ne servirait à rien puisque je serais obligé d’en laisser systématiquement un sur le banc. »
Le jeune pivot de 19 ans Georges Amarh, déjà sollicité à deux reprises, face à Aubenas et à Pfastatt (où il avait décroché la meilleure évaluation du FCM grâce à 6 points, 8 rebonds, 3 contres et 6 fautes provoquées), va donc devenir un titulaire à part entière de l’équipe une. S’il manque encore d’expérience et doit apprendre à canaliser sa fougue, il semble en mesure d’apporter un plus au groupe. « Georges a un énorme potentiel et nous le faisons bosser pour qu’il l’exploite au maximum. Il représente une grosse force de dissuasion en défense. » Reste à espérer qu’il se comportera comme il l’a fait à Pfastatt dès demain face à Beaujolais Basket.
FC Mulhouse : 6. Traoré ; 7. Diehl ; 9. Halbwachs ou Henriques ; 10. Godin ; 11. Djadjo ; 12. Amarh ; 14. Acker ; 15. Gitta ; 16. Hergott. Entraîneur : F. Demontoux, assisté d’Aladin Amdouni et de Dejan Andric.
par Sandrine Pays
Rebondir au plus vite
Après une défaite à Pfastatt et un week-end sans match, le FC Mulhouse va tenter de renouer avec la victoire, demain (20 h) au Palais des sports face à Beaujolais Basket, et de remonter au classement de la poule D de N2.
Frédéric Demontoux et le FCM, 11 es après huit journées de championnat, vont tenter de décrocher ce week-end leur quatrième victoire de la saison. Archives L’Alsace
La rencontre perdue il y a 15 jours dans le fief de l’ASSM Pfastatt (68-62) résume finalement assez bien le début de saison du FCM : l’équipe mulhousienne a une fois de plus bénéficié de nombreux tirs ouverts, en particulier à trois points, mais n’en a pas profité, puisqu’elle a comme souvent fait preuve d’une incroyable maladresse. « Nous avons besoin d’un match durant lequel nous ferons enfin preuve d’une adresse correcte » , commente Frédéric Demontoux, l’entraîneur, en précisant que ses protégés tournent pour l’instant à 25 % de réussite derrière la ligne des 6,75 m. Difficile, dans ces conditions, d’enchaîner les victoires. De fait, Mathieu Gitta et les siens n’ont gagné qu’à trois reprises lors des huit premières journées de championnat, et occupent la 11e place de la poule D de N2. « Je suis convaincu que nous multiplierons les succès à partir du moment où nous jouerons de façon libérée » , poursuit le coach qui, s’il visait au départ le haut du tableau, autrement dit les cinq ou six premières places, évoque désormais « un maintien confortable ».
Les joueurs du FCM n’ont pas ménagé leurs efforts ces deux dernières semaines, travaillant d’arrache-pied afin « d’être en mesure de marquer les huit ou dix points » qui leur ont parfois manqué lors de leurs précédentes sorties. Ils espèrent récolter les fruits de leur acharnement dès demain (20 h) au Palais des sports, où ils accueilleront Beaujolais Basket, un adversaire présentant un bilan équilibré (quatre victoires et quatre défaites) et pointant au 7e rang du classement avec un point de plus qu’eux. « Les Rhodaniens marquent et encaissent 78 points en moyenne par match » , commente Frédéric Demontoux, qui ne s’attend pas à une partie de plaisir face à l’ex-meneur du FCM Boudjema Yaici (2007-2008 en N1) et ses partenaires. « Ils sont costauds et mobiles, notamment leur poste 5 US, Andrew Young. »
Sans Balas, avec Amarh
Les Mulhousiens seront au complet pour ce cinquième rendez-vous de la saison à domicile mais doivent désormais se passer de Sanjin Balas : le Serbe, décevant, n’a pas été conservé par le club ( L’Alsace du 21 novembre). « Sanjin est un gars très correct à l’état d’esprit irréprochable mais dont le rendement était très loin de celui auquel nous nous attentions : il marquait moins de six points par match et culminait à 8 % de réussite à trois points. Et il semblait de plus en plus perdu au fil des rencontres… »
Le FCM va-t-il recruter ? Rien n’est moins sûr alors même que l’effectif du club n’a rien de pléthorique. « J’ai déjà étudié 80 profils et je n’ai pas trouvé un seul joueur qui conviendrait » , confie Frédéric Demontoux, à la recherche d’un poste 3-4 non muté. « Faire signer un muté supplémentaire ne servirait à rien puisque je serais obligé d’en laisser systématiquement un sur le banc. »
Le jeune pivot de 19 ans Georges Amarh, déjà sollicité à deux reprises, face à Aubenas et à Pfastatt (où il avait décroché la meilleure évaluation du FCM grâce à 6 points, 8 rebonds, 3 contres et 6 fautes provoquées), va donc devenir un titulaire à part entière de l’équipe une. S’il manque encore d’expérience et doit apprendre à canaliser sa fougue, il semble en mesure d’apporter un plus au groupe. « Georges a un énorme potentiel et nous le faisons bosser pour qu’il l’exploite au maximum. Il représente une grosse force de dissuasion en défense. » Reste à espérer qu’il se comportera comme il l’a fait à Pfastatt dès demain face à Beaujolais Basket.
FC Mulhouse : 6. Traoré ; 7. Diehl ; 9. Halbwachs ou Henriques ; 10. Godin ; 11. Djadjo ; 12. Amarh ; 14. Acker ; 15. Gitta ; 16. Hergott. Entraîneur : F. Demontoux, assisté d’Aladin Amdouni et de Dejan Andric.
The Clown- All Star
- Messages : 5546
Date d'inscription : 28/04/2012
Localisation : Cernay
Re: Articles Presse de l'Alsace - Saison 2016/2017
Paru dans l'Alsace du 26/11/2016 :
Un Américain au FCM
Le FCM, 11e de la poule D de N2 après huit journées de championnat, vient de se séparer du Serbe Sanjin Balas, dont les performances sportives n’étaient pas à la hauteur. Le club mulhousien, contraint de prendre une décision avant le 30 novembre en vertu du règlement de la FFBB, a finalement décidé de faire signer un nouveau joueur.
Il s’agit de Miles Keaton, un Américain de 24 ans d’1,98m capable d’évoluer sur les postes 3 et 4. Mis à l’essai hier soir, il a visiblement donné satisfaction aux dirigeants. « Il était à la recherche d’un club - celui où il aurait dû signer lui a fait faux bond - et donc disponible » , explique Patrick Schlegel, membre du comité directeur du FCM. « Il évoluait la saison passée en NCAA sous les couleurs de l’université d’Arkansas. D’après les informations dont nous disposons, il est très athlétique, peut tirer de loin mais préfère les tirs de proximité, et est par ailleurs très bon défenseur. »
Miles Keaton ne pourra pas jouer ce soir (20 h) au Palais des sports face à Beaujolais Basket, mais pourrait en revanche faire sa première apparition officielle sous le maillot de son nouveau club le 3 décembre à Montbrison. À condition, bien sûr, d’être qualifié d’ici là.
Un Américain au FCM
Le FCM, 11e de la poule D de N2 après huit journées de championnat, vient de se séparer du Serbe Sanjin Balas, dont les performances sportives n’étaient pas à la hauteur. Le club mulhousien, contraint de prendre une décision avant le 30 novembre en vertu du règlement de la FFBB, a finalement décidé de faire signer un nouveau joueur.
Il s’agit de Miles Keaton, un Américain de 24 ans d’1,98m capable d’évoluer sur les postes 3 et 4. Mis à l’essai hier soir, il a visiblement donné satisfaction aux dirigeants. « Il était à la recherche d’un club - celui où il aurait dû signer lui a fait faux bond - et donc disponible » , explique Patrick Schlegel, membre du comité directeur du FCM. « Il évoluait la saison passée en NCAA sous les couleurs de l’université d’Arkansas. D’après les informations dont nous disposons, il est très athlétique, peut tirer de loin mais préfère les tirs de proximité, et est par ailleurs très bon défenseur. »
Miles Keaton ne pourra pas jouer ce soir (20 h) au Palais des sports face à Beaujolais Basket, mais pourrait en revanche faire sa première apparition officielle sous le maillot de son nouveau club le 3 décembre à Montbrison. À condition, bien sûr, d’être qualifié d’ici là.
The Clown- All Star
- Messages : 5546
Date d'inscription : 28/04/2012
Localisation : Cernay
Re: Articles Presse de l'Alsace - Saison 2016/2017
Paru dans l'Alsace du 28/11/2016 :
par S.P.
Le FCM retrouve des couleurs
Le FC Mulhouse a renoué avec la victoire, samedi au Palais des sports, en venant à bout de Beaujolais Basket (78-70).
Est-ce pour prouver à l’Américain Keaton Miles, qui vient de signer au FCM (où il remplace le Serbe Sanjin Balas) et était présent samedi soir au Palais des sports, qu’il a eu raison de s’engager avec le club mulhousien ? Toujours est-il que l’équipe de Frédéric Demontoux, désireuse de se racheter après sa défaite à Pfastatt et d’enregistrer sa quatrième victoire en championnat, a battu assez facilement Beaujolais Basket (78-70). Tout juste peut-elle regretter de ne pas s’être imposée sur un écart plus important. Mais il n’est une fois de plus pas question de faire la fine bouche.
Les Mulhousiens et leurs adversaires font tout d’abord jeu égal dans un premier quart-temps marqué par cinq égalités et huit changements de leader (19-18). Les joueurs locaux vont prendre leur envol au cours d’un deuxième acte maîtrisé de bout en bout, en particulier grâce à un cinglant 14-2 réalisé en trois minutes (31-26 à la 17e , 45-28 à la 20e ). Les visiteurs ne savent plus où donner de la tête : ils devront se contenter de quatre paniers et d’un lancer franc (26-10). « Les garçons avaient tous envie de bien faire. Ils n’ont pas ménagé leurs efforts. Ils ont couru, ils sont partis en contre-attaque… et voilà le résultat » , résume l’entraîneur d’un FCM en toute logique largement en tête à la pause (45-28).
Des jeunes fidèles au rendez-vous
Après la pause, les Mulhousiens vont faire tomber trois points supplémentaires dans leur escarcelle grâce à David Acker, futur meilleur marqueur de la rencontre (23), et compter ainsi jusqu’à 20 longueurs d’avance (48-28 à la 22e , plus gros écart de la partie) avant de marquer le pas alors que Jonathan Godin, touché à un adducteur, est contraint de regagner le banc et d’y rester. « Entre Jonathan Godin qui ne peut plus jouer et Alexandre Hergott et David Acker qui ont chacun trois fautes, la situation est devenue compliquée à gérer » , commente Frédéric Demontoux. Celui-ci fait alors appel à ses jeunes, Axel Dalmazir, Alou Traoré et Arnaud Halbwachs. L’écart diminue, passant de 20 à 11 unités à la 30e (56-45), mais le FCM est toujours en tête au moment d’aborder la dernière ligne droite malgré la débauche d’énergie de l’intérieur américain Andrew Young, qui a fait parler toute sa puissance en marquant 11 des 17 points de Beaujolais Basket durant ces dix minutes. « Tous trois ont parfaitement répondu à mes attentes : c’est une grosse satisfaction » , souligne le coach local.
Les Mulhousiens, un peu moins sereins, un peu plus nerveux, perdront du terrain lors du sprint final, mais sauveront l’essentiel. « Cette victoire nous fait le plus grand bien d’un point de vue comptable » , martèle Frédéric Demontoux en soulignant par ailleurs le nombre de points marqués par son équipe (78). « Pour la plus mauvaise attaque de la poule, ce n’est pas si mal ! C’est en tout cas de bon augure avant notre déplacement à Montbrison, où nous allons essayer d’aller chercher une perf. »
FC Mulhouse - Beaujolais Basket 78-70. Quart-temps : 19-18, 26-10 (45-28), 11-17 (56-45), 22-25. Arbitrage de MM. Grand et Obernesser. Environ 300 spectateurs.
FC Mulhouse : 27 paniers sur 63 tirs dont 8/20 à 3 points ; 16/20 lancers francs ; 20 fautes ; 37 rebonds dont 12 offensifs et 25 défensifs (Amarh 12) ; 7 interceptions ; 18 pertes de balle. Les points : Acker 23, Diehl 15, Djadjo 8, Hergott 6, Godin 4 puis Gitta 13, Amarh 4, Dalmazir 2, Traoré 2, Halbwachs 1.
Beaujolais Basket : 24 paniers sur 62 tirs dont 5/22 à 3 points ; 17/27 lancers francs ; 22 fautes ; éliminé : Diatta (38e). 40 rebonds dont 13 offensifs et 27 défensifs (Young 12) ; 9 interceptions ; 16 pertes de balle. Les points : Young 21, Yaici 17, Coste 11, Tshefu 6, Radenkovic 4 puis Rousset 9, Diatta 2, Madinier, Rave, Verchere.
par S.P.
Le FCM retrouve des couleurs
Le FC Mulhouse a renoué avec la victoire, samedi au Palais des sports, en venant à bout de Beaujolais Basket (78-70).
Est-ce pour prouver à l’Américain Keaton Miles, qui vient de signer au FCM (où il remplace le Serbe Sanjin Balas) et était présent samedi soir au Palais des sports, qu’il a eu raison de s’engager avec le club mulhousien ? Toujours est-il que l’équipe de Frédéric Demontoux, désireuse de se racheter après sa défaite à Pfastatt et d’enregistrer sa quatrième victoire en championnat, a battu assez facilement Beaujolais Basket (78-70). Tout juste peut-elle regretter de ne pas s’être imposée sur un écart plus important. Mais il n’est une fois de plus pas question de faire la fine bouche.
Les Mulhousiens et leurs adversaires font tout d’abord jeu égal dans un premier quart-temps marqué par cinq égalités et huit changements de leader (19-18). Les joueurs locaux vont prendre leur envol au cours d’un deuxième acte maîtrisé de bout en bout, en particulier grâce à un cinglant 14-2 réalisé en trois minutes (31-26 à la 17e , 45-28 à la 20e ). Les visiteurs ne savent plus où donner de la tête : ils devront se contenter de quatre paniers et d’un lancer franc (26-10). « Les garçons avaient tous envie de bien faire. Ils n’ont pas ménagé leurs efforts. Ils ont couru, ils sont partis en contre-attaque… et voilà le résultat » , résume l’entraîneur d’un FCM en toute logique largement en tête à la pause (45-28).
Des jeunes fidèles au rendez-vous
Après la pause, les Mulhousiens vont faire tomber trois points supplémentaires dans leur escarcelle grâce à David Acker, futur meilleur marqueur de la rencontre (23), et compter ainsi jusqu’à 20 longueurs d’avance (48-28 à la 22e , plus gros écart de la partie) avant de marquer le pas alors que Jonathan Godin, touché à un adducteur, est contraint de regagner le banc et d’y rester. « Entre Jonathan Godin qui ne peut plus jouer et Alexandre Hergott et David Acker qui ont chacun trois fautes, la situation est devenue compliquée à gérer » , commente Frédéric Demontoux. Celui-ci fait alors appel à ses jeunes, Axel Dalmazir, Alou Traoré et Arnaud Halbwachs. L’écart diminue, passant de 20 à 11 unités à la 30e (56-45), mais le FCM est toujours en tête au moment d’aborder la dernière ligne droite malgré la débauche d’énergie de l’intérieur américain Andrew Young, qui a fait parler toute sa puissance en marquant 11 des 17 points de Beaujolais Basket durant ces dix minutes. « Tous trois ont parfaitement répondu à mes attentes : c’est une grosse satisfaction » , souligne le coach local.
Les Mulhousiens, un peu moins sereins, un peu plus nerveux, perdront du terrain lors du sprint final, mais sauveront l’essentiel. « Cette victoire nous fait le plus grand bien d’un point de vue comptable » , martèle Frédéric Demontoux en soulignant par ailleurs le nombre de points marqués par son équipe (78). « Pour la plus mauvaise attaque de la poule, ce n’est pas si mal ! C’est en tout cas de bon augure avant notre déplacement à Montbrison, où nous allons essayer d’aller chercher une perf. »
FC Mulhouse - Beaujolais Basket 78-70. Quart-temps : 19-18, 26-10 (45-28), 11-17 (56-45), 22-25. Arbitrage de MM. Grand et Obernesser. Environ 300 spectateurs.
FC Mulhouse : 27 paniers sur 63 tirs dont 8/20 à 3 points ; 16/20 lancers francs ; 20 fautes ; 37 rebonds dont 12 offensifs et 25 défensifs (Amarh 12) ; 7 interceptions ; 18 pertes de balle. Les points : Acker 23, Diehl 15, Djadjo 8, Hergott 6, Godin 4 puis Gitta 13, Amarh 4, Dalmazir 2, Traoré 2, Halbwachs 1.
Beaujolais Basket : 24 paniers sur 62 tirs dont 5/22 à 3 points ; 17/27 lancers francs ; 22 fautes ; éliminé : Diatta (38e). 40 rebonds dont 13 offensifs et 27 défensifs (Young 12) ; 9 interceptions ; 16 pertes de balle. Les points : Young 21, Yaici 17, Coste 11, Tshefu 6, Radenkovic 4 puis Rousset 9, Diatta 2, Madinier, Rave, Verchere.
The Clown- All Star
- Messages : 5546
Date d'inscription : 28/04/2012
Localisation : Cernay
Re: Articles Presse de l'Alsace - Saison 2016/2017
Paru dans l'Alsace du 02/12/2016 :
par S.P.
Difficile, mais pas impossible
Le FC Mulhouse, 10e de la poule D de N2, va tenter d’avoir le dernier mot, demain (20 h) à Montbrison, une équipe performante à domicile et de surcroît désireuse de faire oublier au plus vite la cinglante défaite enregistrée le week-end passé à Aubenas.
Après avoir battu Beaujolais Basket, Jonathan Godin et le FCM veulent accrocher Montbrison à leur tableau de chasse. Archives L’Alsace
« Je ne sais pas encore si je vais jouer à Montbrison. J’en ai envie mais je ne veux pas prendre de risque. » Souffrant d’une douleur aux adducteurs, Jonathan Godin ne s’est pas entraîné de la semaine et est incertain pour le match de demain soir (20 h) dans la Loire. Il a d’ailleurs rejoint le banc prématurément samedi dernier au Palais des sports, où le FCM a décroché face à Beaujolais Basket son quatrième succès de la saison en N2 (78-70). « Il était primordial de renouer avec la victoire, surtout à domicile. Nous avons montré, notamment en première période (45-28 à la 20e ), que nous étions en progrès aussi bien en attaque qu’en défense » , note le meneur de jeu, d’ores et déjà tourné vers la prochaine rencontre de son équipe.
Celle-ci, 10e du classement, a tout intérêt à rester sur ses gardes au moment de se déplacer chez une formation qui, comme elle, compte quatre victoires et cinq défaites. Montbrison est capable du meilleur comme du pire, de battre Oullins Sainte-Foy, l’un des favoris de la poule (83-78), de perdre au Puy-en-Velay, l’un des derniers de la classe (83-55), de se montrer performante à domicile (une seule défaite en quatre matches, face au leader, Pont-de-Chéruy) et au contraire en retrait à l’extérieur (quatre défaites en cinq matches). Elle vient d’ailleurs de se faire étriller à Aubenas, où elle n’a jamais eu voix au chapitre (101-45) et n’en sera donc que plus dangereuse. « Montbrison a toujours été une équipe difficile à manier chez elle » , commente Jonathan Godin, qui se souvient l’avoir affrontée lorsqu’il portait encore le maillot du KABCA lors des play-offs d’accession à la N1 à l’issue de la saison 2012-2013. « Elle le sera d’autant plus qu’elle va vouloir réagir. Ce match s’annonce compliqué. Mais nous pouvons bien évidemment le gagner. »
« Nous aurions pu faire mieux »
Les Mulhousiens se déplaceront avec Keaton Miles, le remplaçant du Serbe Sanjin Balas. « Nous avons besoin d’une rotation supplémentaire et sa présence ne peut que nous être bénéfique, même s’il vient à peine d’arriver. Je ne l’ai pas encore vu à l’œuvre, mais je suis convaincu qu’il va nous apporter de la percussion et de la fixation. »
Les protégés de Frédéric Demontoux - qui hier ne savait pas encore quels joueurs il allait aligner ce week-end - feraient une bonne affaire en cas de victoire, puisqu’ils équilibreraient leur nombre de victoires et de défaites et éviteraient ainsi de s’enfoncer dans les profondeurs du classement après un début de saison assez moyen. « Nous aurions effectivement pu faire mieux » , reconnaît Jonathan Godin. « Nous avons perdu des points bêtement, en particulier au Puy-en-Velay et face à Aubenas. D’un autre côté, nous n’avons jamais été hors sujet. Nous avons commis de petites erreurs qui nous ont parfois coûté très cher mais que nous pouvons facilement corriger. »
FC Mulhouse : 6. Traoré ; 7. Diehl ; 9. Halbwachs ; 10. Godin (?) ; 11. Djadjo ; 13. Miles ; 12. Amarh ; 14. Acker ; 15. Gitta (?) ; 16. Hergott. Entraîneur : F. Demontoux, assisté d’Aladin Amdouni et de Dejan Andric.
par S.P.
Difficile, mais pas impossible
Le FC Mulhouse, 10e de la poule D de N2, va tenter d’avoir le dernier mot, demain (20 h) à Montbrison, une équipe performante à domicile et de surcroît désireuse de faire oublier au plus vite la cinglante défaite enregistrée le week-end passé à Aubenas.
Après avoir battu Beaujolais Basket, Jonathan Godin et le FCM veulent accrocher Montbrison à leur tableau de chasse. Archives L’Alsace
« Je ne sais pas encore si je vais jouer à Montbrison. J’en ai envie mais je ne veux pas prendre de risque. » Souffrant d’une douleur aux adducteurs, Jonathan Godin ne s’est pas entraîné de la semaine et est incertain pour le match de demain soir (20 h) dans la Loire. Il a d’ailleurs rejoint le banc prématurément samedi dernier au Palais des sports, où le FCM a décroché face à Beaujolais Basket son quatrième succès de la saison en N2 (78-70). « Il était primordial de renouer avec la victoire, surtout à domicile. Nous avons montré, notamment en première période (45-28 à la 20e ), que nous étions en progrès aussi bien en attaque qu’en défense » , note le meneur de jeu, d’ores et déjà tourné vers la prochaine rencontre de son équipe.
Celle-ci, 10e du classement, a tout intérêt à rester sur ses gardes au moment de se déplacer chez une formation qui, comme elle, compte quatre victoires et cinq défaites. Montbrison est capable du meilleur comme du pire, de battre Oullins Sainte-Foy, l’un des favoris de la poule (83-78), de perdre au Puy-en-Velay, l’un des derniers de la classe (83-55), de se montrer performante à domicile (une seule défaite en quatre matches, face au leader, Pont-de-Chéruy) et au contraire en retrait à l’extérieur (quatre défaites en cinq matches). Elle vient d’ailleurs de se faire étriller à Aubenas, où elle n’a jamais eu voix au chapitre (101-45) et n’en sera donc que plus dangereuse. « Montbrison a toujours été une équipe difficile à manier chez elle » , commente Jonathan Godin, qui se souvient l’avoir affrontée lorsqu’il portait encore le maillot du KABCA lors des play-offs d’accession à la N1 à l’issue de la saison 2012-2013. « Elle le sera d’autant plus qu’elle va vouloir réagir. Ce match s’annonce compliqué. Mais nous pouvons bien évidemment le gagner. »
« Nous aurions pu faire mieux »
Les Mulhousiens se déplaceront avec Keaton Miles, le remplaçant du Serbe Sanjin Balas. « Nous avons besoin d’une rotation supplémentaire et sa présence ne peut que nous être bénéfique, même s’il vient à peine d’arriver. Je ne l’ai pas encore vu à l’œuvre, mais je suis convaincu qu’il va nous apporter de la percussion et de la fixation. »
Les protégés de Frédéric Demontoux - qui hier ne savait pas encore quels joueurs il allait aligner ce week-end - feraient une bonne affaire en cas de victoire, puisqu’ils équilibreraient leur nombre de victoires et de défaites et éviteraient ainsi de s’enfoncer dans les profondeurs du classement après un début de saison assez moyen. « Nous aurions effectivement pu faire mieux » , reconnaît Jonathan Godin. « Nous avons perdu des points bêtement, en particulier au Puy-en-Velay et face à Aubenas. D’un autre côté, nous n’avons jamais été hors sujet. Nous avons commis de petites erreurs qui nous ont parfois coûté très cher mais que nous pouvons facilement corriger. »
FC Mulhouse : 6. Traoré ; 7. Diehl ; 9. Halbwachs ; 10. Godin (?) ; 11. Djadjo ; 13. Miles ; 12. Amarh ; 14. Acker ; 15. Gitta (?) ; 16. Hergott. Entraîneur : F. Demontoux, assisté d’Aladin Amdouni et de Dejan Andric.
The Clown- All Star
- Messages : 5546
Date d'inscription : 28/04/2012
Localisation : Cernay
Re: Articles Presse de l'Alsace - Saison 2016/2017
Paru dans l'Alsace du 02/12/2016 :
Keaton Miles qualifié
L’Américain Keaton Miles, arrivé vendredi dernier à Mulhouse, est désormais qualifié et disputera donc demain à Montbrison son premier match avec le FCM. « Il a un profil intéressant. Il va nous apporter de l’intensité, de l’agressivité et de la vitesse » , résume Frédéric Demontoux, pour l’instant satisfait de ce qu’il voit à l’entraînement. « Il ne ménage pas ses efforts. Reste à savoir ce qu’il va donner en match. Il n’a encore jamais joué en Europe, il va devoir s’adapter. »
Keaton Miles qualifié
L’Américain Keaton Miles, arrivé vendredi dernier à Mulhouse, est désormais qualifié et disputera donc demain à Montbrison son premier match avec le FCM. « Il a un profil intéressant. Il va nous apporter de l’intensité, de l’agressivité et de la vitesse » , résume Frédéric Demontoux, pour l’instant satisfait de ce qu’il voit à l’entraînement. « Il ne ménage pas ses efforts. Reste à savoir ce qu’il va donner en match. Il n’a encore jamais joué en Europe, il va devoir s’adapter. »
The Clown- All Star
- Messages : 5546
Date d'inscription : 28/04/2012
Localisation : Cernay
Re: Articles Presse de l'Alsace - Saison 2016/2017
Paru dans l'Alsace du 05/12/2016 :
par Pauline Moreton
Très mauvaise opération pour le FCM
Le FC Mulhouse n’a rien pu faire samedi soir àAubenas Montbrison face à un adversaire dominateur (85-76).
Alou Traoré et le FC Mulho use ont attendu trop longtemps pour réagir. Archives L’Alsace
Privés de Mazeroi, blessé à un mollet, les joueurs de Montbrison entament le match face au FCM tambour battant. Jean Veillet donne le tempo dans la raquette tandis que Bado, Nelaton et Awich crucifient leurs adversaires derrière la ligne des 3 points. Les Mulhousiens sont dépassés dans tous les secteurs du jeu et font preuve d’une grande maladresse. Le BCM en profite pour creuser l’écart (29-14 à la 10e ).
Au deuxième quart-temps, les Haut-Rhinois changent de défense et passent en zone pour tenter de déstabiliser la bonne dynamique locale. Godin et Acker sonnent la révolte en inscrivant 18 points à eux deux. Les Bleus repassent ainsi en dessous de la barre des 10 points (40-33 à la 18e ) Mais Montbrison peut s’appuyer sur un Veillet de gala, adroit en attaque et précieux au rebond (48-26 à la 20e ).
Un réveil trop tardif
Au retour des vestiaires, l’Américain Miles, qui jouait là son premier match sous ses nouvelles couleurs, essaye de remettre le FC Mulhouse sur les bons rails. Cependant, le collectif montbrisonnais est solidaire et tout le monde apporte sa pierre à l’édifice.
La fin de match est débridée, les vagues blanches déferlent de partout (77-58 à la 36e ). Les joueurs locaux perdent toutefois quelques ballons bêtement dans les dernières minutes. Cela profite au combatif Diehl, qui inscrit 8 points en l’espace de deux minutes. La réaction alsacienne est trop tardive. Le BCM ne tremble pas et Bado conclut le spectacle par un énième dunk au buzzer. Montbrison poursuit sa série à domicile et empoche son cinquième succès.
BC Montbrison - FC Mulhouse 85-76. Quart-temps : 29-14, 19-22 (48-36), 17-13, 20-27.
Montbrison : 35/64 paniers dont 10/26 à 3 points ; 5/7 lancers francs ; 32 rebonds. Awish 19, Veillet 17, Toneguzzo 7, Gelin 6, Petiteau 9, Nelaton 9, Bado 18, Ramos 0.
Mulhouse : 31/74 paniers dont 8/21 à 3 points ; 6/7 lancers francs ; 35 rebonds. Traoré 7, Miles 11, Diehl 12, Halbwachs 0, Godin 16, Djadjo 9, Acker 11, Hergott 10.
par Pauline Moreton
Très mauvaise opération pour le FCM
Le FC Mulhouse n’a rien pu faire samedi soir à
Alou Traoré et le FC Mulho use ont attendu trop longtemps pour réagir. Archives L’Alsace
Privés de Mazeroi, blessé à un mollet, les joueurs de Montbrison entament le match face au FCM tambour battant. Jean Veillet donne le tempo dans la raquette tandis que Bado, Nelaton et Awich crucifient leurs adversaires derrière la ligne des 3 points. Les Mulhousiens sont dépassés dans tous les secteurs du jeu et font preuve d’une grande maladresse. Le BCM en profite pour creuser l’écart (29-14 à la 10e ).
Au deuxième quart-temps, les Haut-Rhinois changent de défense et passent en zone pour tenter de déstabiliser la bonne dynamique locale. Godin et Acker sonnent la révolte en inscrivant 18 points à eux deux. Les Bleus repassent ainsi en dessous de la barre des 10 points (40-33 à la 18e ) Mais Montbrison peut s’appuyer sur un Veillet de gala, adroit en attaque et précieux au rebond (48-26 à la 20e ).
Un réveil trop tardif
Au retour des vestiaires, l’Américain Miles, qui jouait là son premier match sous ses nouvelles couleurs, essaye de remettre le FC Mulhouse sur les bons rails. Cependant, le collectif montbrisonnais est solidaire et tout le monde apporte sa pierre à l’édifice.
La fin de match est débridée, les vagues blanches déferlent de partout (77-58 à la 36e ). Les joueurs locaux perdent toutefois quelques ballons bêtement dans les dernières minutes. Cela profite au combatif Diehl, qui inscrit 8 points en l’espace de deux minutes. La réaction alsacienne est trop tardive. Le BCM ne tremble pas et Bado conclut le spectacle par un énième dunk au buzzer. Montbrison poursuit sa série à domicile et empoche son cinquième succès.
BC Montbrison - FC Mulhouse 85-76. Quart-temps : 29-14, 19-22 (48-36), 17-13, 20-27.
Montbrison : 35/64 paniers dont 10/26 à 3 points ; 5/7 lancers francs ; 32 rebonds. Awish 19, Veillet 17, Toneguzzo 7, Gelin 6, Petiteau 9, Nelaton 9, Bado 18, Ramos 0.
Mulhouse : 31/74 paniers dont 8/21 à 3 points ; 6/7 lancers francs ; 35 rebonds. Traoré 7, Miles 11, Diehl 12, Halbwachs 0, Godin 16, Djadjo 9, Acker 11, Hergott 10.
The Clown- All Star
- Messages : 5546
Date d'inscription : 28/04/2012
Localisation : Cernay
Re: Articles Presse de l'Alsace - Saison 2016/2017
Paru dans l'Alsace du 09/12/2016 :
par Sandrine Pays
Hergott rêve d’un Noël anticipé
Alexandre Hergott, Mulhousien depuis l’été dernier, va tout faire pour que le FCM, 11e de la poule D de N2, renoue avec la victoire, samedi (20 h) au Palais des sports face à Prissé-Mâcon, à l’occasion de son dernier match de l’année.
Pour Alexandre Hergott, le FCM a les moyens de gagner face à Prissé-Mâcon, à condition d’éviter les passages à vide dont il est parfois sujet. Archives L’Alsace
Alexandre Hergott ne gardera pas un souvenir impérissable de l’exercice 2015-2016, durant lequel il a porté le maillot de GET Vosges (N1). Tout juste remis d’une opération à l’épaule droite, il a eu du mal, comme il le reconnaît bien volontiers, à se remettre dans le rythme de la compétition. « La reprise a été plus difficile que prévu. Du coup, j’ai passé plus de temps sur le banc que sur le terrain durant la première partie du championnat. J’ai davantage joué durant la seconde, mais je ne voulais pas rester à Épinal et comme le club ne voulait de son côté pas me garder, nous nous sommes séparés à l’amiable » , explique l’intérieur de 2,02 m. Celui-ci a eu « quelques pistes, principalement en N2 » et s’est finalement décidé pour le FCM. « J’ai trouvé le projet - la montée en N1 d’ici deux saisons - intéressant. J’avais aussi envie de descendre d’un niveau pour reprendre du plaisir à jouer et ne plus consacrer tout mon temps au basket comme je l’avais toujours fait jusqu’alors » , poursuit le jeune homme de 27 ans en précisant avoir plusieurs cordes à son arc : titulaire d’un DUT génie mécanique et productique et d’un bachelor marketing, il est devenu auto-entrepreneur en gestion de patrimoine et en photographie-illustration. « Et puis mon père a joué à Mulhouse (Ndlr : en Pro B en 1993-1994)… Lorsque je suis arrivé, d’ailleurs, les gens avaient tendance à m’appeler Olivier ! »
Le natif de Saintes, en Charente-Maritime, qui s’est d’abord essayé à l’athlétisme avant de se tourner vers le basket, à l’âge de dix ans, ne manque pas d’ambition pour son nouveau club, avec lequel il s’est engagé pour deux saisons. « Monter en N1 ne va pas se faire du jour au lendemain, d’autant que l’équipe a été remaniée à 80 % et compte de nombreux jeunes dans ses rangs. Il faut du temps et du travail pour construire quelque chose de solide. Mais c’est en bonne voie. Nous nous entendons tous très bien et nous formons un bon groupe. Et nous gardons le moral même si les résultats ne sont pas toujours ceux que nous espérions. »
« Tout se jouera lors du cycle retour »
Alexandre Hergott reste serein alors que le FCM, battu le week-end passé à Montbrison, pointe à la 11e place de la poule D, à égalité de points avec Feurs, 10e , et Beaujolais Basket, 12e , avec quatre victoires et six défaites. « Dans la Loire, nous sommes tombés sur un adversaire très collectif et très adroit, contrairement à nous » , explique-t-il. Le joueur formé à l’ASVEL, passé ensuite par Pont-de-Chéruy (N2) et Saint-Chamond (N1), parti deux ans aux États-Unis, à Auburn (NAIA), avant de rallier Chartres (N1) puis Saint-Vallier (N1) et enfin GET Vosges, espère décrocher un quatrième succès à domicile, samedi (20 h) au Palais des sports face à Prissé-Mâcon, à l’occasion du dernier match de l’année. « Nous devons gagner, un point c’est tout. Et nous en avons les moyens, à condition d’éviter les passages à vide qui nous handicapent encore trop souvent et de faire un match plein en défense. Comme on le dit toujours, si la défense est au point, l’attaque devrait l’être aussi. »
Les Mulhousiens n’abordent cependant pas cette rencontre dans les meilleures conditions puisque plusieurs d’entre eux, blessés, ont raté des entraînements cette semaine : Théo Diehl, Jonathan Godin, David Acker, Mathieu Gitta et Keaton Miles ne sont pas au mieux de leur forme et Frédéric Demontoux, leur coach, avouait hier ne pas savoir qui il allait finalement aligner sur la feuille de match. Pas l’idéal pour affronter une formation classée au cinquième rang avec six victoires et quatre défaites. « Un succès serait un beau cadeau de Noël anticipé » , reprend Alexandre Hergott. « Un revers serait en revanche plus problématique, mais ne serait en rien catastrophique. Tout se jouera lors du cycle retour, durant lequel il y a toujours de nombreuses surprises. »
FC Mulhouse : 6. Traoré ; 7. Diehl ; 9. Halbwachs ; 10. Godin ; 11. Djadjo ; 13. Miles (?) ; 12. Amarh ; 14. Acker (?) ; 15. Gitta (?) ; 16. Hergott. Entraîneur : F. Demontoux, assisté d’Aladin Amdouni et de Dejan Andric.
par Sandrine Pays
Hergott rêve d’un Noël anticipé
Alexandre Hergott, Mulhousien depuis l’été dernier, va tout faire pour que le FCM, 11e de la poule D de N2, renoue avec la victoire, samedi (20 h) au Palais des sports face à Prissé-Mâcon, à l’occasion de son dernier match de l’année.
Pour Alexandre Hergott, le FCM a les moyens de gagner face à Prissé-Mâcon, à condition d’éviter les passages à vide dont il est parfois sujet. Archives L’Alsace
Alexandre Hergott ne gardera pas un souvenir impérissable de l’exercice 2015-2016, durant lequel il a porté le maillot de GET Vosges (N1). Tout juste remis d’une opération à l’épaule droite, il a eu du mal, comme il le reconnaît bien volontiers, à se remettre dans le rythme de la compétition. « La reprise a été plus difficile que prévu. Du coup, j’ai passé plus de temps sur le banc que sur le terrain durant la première partie du championnat. J’ai davantage joué durant la seconde, mais je ne voulais pas rester à Épinal et comme le club ne voulait de son côté pas me garder, nous nous sommes séparés à l’amiable » , explique l’intérieur de 2,02 m. Celui-ci a eu « quelques pistes, principalement en N2 » et s’est finalement décidé pour le FCM. « J’ai trouvé le projet - la montée en N1 d’ici deux saisons - intéressant. J’avais aussi envie de descendre d’un niveau pour reprendre du plaisir à jouer et ne plus consacrer tout mon temps au basket comme je l’avais toujours fait jusqu’alors » , poursuit le jeune homme de 27 ans en précisant avoir plusieurs cordes à son arc : titulaire d’un DUT génie mécanique et productique et d’un bachelor marketing, il est devenu auto-entrepreneur en gestion de patrimoine et en photographie-illustration. « Et puis mon père a joué à Mulhouse (Ndlr : en Pro B en 1993-1994)… Lorsque je suis arrivé, d’ailleurs, les gens avaient tendance à m’appeler Olivier ! »
Le natif de Saintes, en Charente-Maritime, qui s’est d’abord essayé à l’athlétisme avant de se tourner vers le basket, à l’âge de dix ans, ne manque pas d’ambition pour son nouveau club, avec lequel il s’est engagé pour deux saisons. « Monter en N1 ne va pas se faire du jour au lendemain, d’autant que l’équipe a été remaniée à 80 % et compte de nombreux jeunes dans ses rangs. Il faut du temps et du travail pour construire quelque chose de solide. Mais c’est en bonne voie. Nous nous entendons tous très bien et nous formons un bon groupe. Et nous gardons le moral même si les résultats ne sont pas toujours ceux que nous espérions. »
« Tout se jouera lors du cycle retour »
Alexandre Hergott reste serein alors que le FCM, battu le week-end passé à Montbrison, pointe à la 11e place de la poule D, à égalité de points avec Feurs, 10e , et Beaujolais Basket, 12e , avec quatre victoires et six défaites. « Dans la Loire, nous sommes tombés sur un adversaire très collectif et très adroit, contrairement à nous » , explique-t-il. Le joueur formé à l’ASVEL, passé ensuite par Pont-de-Chéruy (N2) et Saint-Chamond (N1), parti deux ans aux États-Unis, à Auburn (NAIA), avant de rallier Chartres (N1) puis Saint-Vallier (N1) et enfin GET Vosges, espère décrocher un quatrième succès à domicile, samedi (20 h) au Palais des sports face à Prissé-Mâcon, à l’occasion du dernier match de l’année. « Nous devons gagner, un point c’est tout. Et nous en avons les moyens, à condition d’éviter les passages à vide qui nous handicapent encore trop souvent et de faire un match plein en défense. Comme on le dit toujours, si la défense est au point, l’attaque devrait l’être aussi. »
Les Mulhousiens n’abordent cependant pas cette rencontre dans les meilleures conditions puisque plusieurs d’entre eux, blessés, ont raté des entraînements cette semaine : Théo Diehl, Jonathan Godin, David Acker, Mathieu Gitta et Keaton Miles ne sont pas au mieux de leur forme et Frédéric Demontoux, leur coach, avouait hier ne pas savoir qui il allait finalement aligner sur la feuille de match. Pas l’idéal pour affronter une formation classée au cinquième rang avec six victoires et quatre défaites. « Un succès serait un beau cadeau de Noël anticipé » , reprend Alexandre Hergott. « Un revers serait en revanche plus problématique, mais ne serait en rien catastrophique. Tout se jouera lors du cycle retour, durant lequel il y a toujours de nombreuses surprises. »
FC Mulhouse : 6. Traoré ; 7. Diehl ; 9. Halbwachs ; 10. Godin ; 11. Djadjo ; 13. Miles (?) ; 12. Amarh ; 14. Acker (?) ; 15. Gitta (?) ; 16. Hergott. Entraîneur : F. Demontoux, assisté d’Aladin Amdouni et de Dejan Andric.
The Clown- All Star
- Messages : 5546
Date d'inscription : 28/04/2012
Localisation : Cernay
Re: Articles Presse de l'Alsace - Saison 2016/2017
Paru dans l'Alsace du 12/12/2016 :
par Thierry Hufschmitt
FCM : toujours des regrets
Le FC Mulhouse s’est incliné de justesse, samedi soir, face à Prissé-Macon, à l’occasion de la onzième journée de Nationale 2 (73-76). Les Mulhousiens enregistrent leur septième défaite de la saison.
Malgré la prestation encourageante du nouvel Américain Keaton Miles (en blanc), les Mulhousiens ont à nouveau cédé de peu face à Prissé-Macon, samedi soir. Photo L’Alsace
Le début de la rencontre est catastrophique pour les Mulhousiens devant une défense très physique (1-9 à 0/11 aux tirs). On craint alors le pire. Mais les rentrées de Jonathan Godin à la mène et de l’ailier Américain Keaton Miles sont bénéfiques (10-14, 6e ). Trois paniers majorés permettent aux Mulhousiens de recoller à la fin du quart initial (17-20).
À la reprise, Mulhouse mène pour la première fois (21-20) mais l’embellie est de courte durée. Les maladresses sont nombreuses tandis que les arrières haut-rhinois sont à la peine (23-28, 15e ). Le FCM est presque à égalité à la pause malgré une adresse famélique à deux points (23 % à 5/22). « J’ai beaucoup de regrets par rapport au deuxième quart. On devait mener de près de dix points à la pause si on avait été plus appliqués », regrettait Frédéric Demontoux.
Travailler pour le collectif
Les Alsaciens repartent dans le sillage de Keaton Miles, l’ancien « Razorback » (40-37, 23e ). La défense est plus active et tous les Mulhousiens participent à cette reprise (49-44, 28e ). Ils laissent le meneur adverse, bouillant à trois points (4/4) et ils sont à nouveau en retard (61-64, 33e ). L’option d’un cinq « grande taille » avec Jonathan Godin à l’arrière et une défense de zone haute est payante et Mulhouse mène (70-68, 38e ). Plusieurs tirs assez faciles sont ratés et les visiteurs en profitent par un nouveau panier derrière l’arc (70-71, 39e ). Le FCM rend les armes 73 à 76 et ce revers est logique à la vue d’un déficit important dans l’adresse (37 % contre 51 %).
L’absence de Mathieu Gitta fut rédhibitoire car l’effectif haut-rhinois n’est pas pléthorique. « Il reste beaucoup de travail collectif dans cette équipe qui possède du talent individuel », analysait Daniel Contessi, l’ancien shooteur longue distance du MBC. Il n’appréciait pas la mauvaise défense dans son domaine de prédilection qui fut un élément clef. « Il faut continuer à travailler pour asseoir le collectif », reconnaissaient plusieurs joueurs. Point positif : l’intégration de Keaton Miles « un ailier, qui demande de l’espace pour s’exprimer et qui possède un beau potentiel », dixit Dany Contessi, est réussie.
C’est la troisième défaite de moins de cinq points des Mulhousiens qui sont aujourd’hui 12e sur 14. La trêve d’un mois fera du bien pour se remettre dans le bon sens et le déplacement à Ouest Lyonnais.
FC Mulhouse - Prissé Mâcon : 73 - 76
Les quart-temps : 17-20, 17-15 (mi-temps : 34-35), 20-18, 19-23. Arbitrage de MM. F. Dos Santos et B. Schmitt.
FCM :
24 paniers sur 65 tirs (37 %) dt 8/25 à 3 points. 14/23 lancers francs.
40 rebonds (Acker 9).
Les points : Acker 16, Diehl 9, Djadjo 9, Hergott 9, Traoré 2 ; puis Miles 14, Godin 11.
ESPM : 31 paniers sur 61 tirs (51 %) dt 8/16 à 3 points. 6/8 lancers francs.
33 rebonds (Philipp 9).
Les points : Cornéo 19, Philipp 17, Deal 14, Staelens 8, Landu-Bongo 6 ; puis Zapha 8, Montoya 2, Chapuy 2.
par Thierry Hufschmitt
FCM : toujours des regrets
Le FC Mulhouse s’est incliné de justesse, samedi soir, face à Prissé-Macon, à l’occasion de la onzième journée de Nationale 2 (73-76). Les Mulhousiens enregistrent leur septième défaite de la saison.
Malgré la prestation encourageante du nouvel Américain Keaton Miles (en blanc), les Mulhousiens ont à nouveau cédé de peu face à Prissé-Macon, samedi soir. Photo L’Alsace
Le début de la rencontre est catastrophique pour les Mulhousiens devant une défense très physique (1-9 à 0/11 aux tirs). On craint alors le pire. Mais les rentrées de Jonathan Godin à la mène et de l’ailier Américain Keaton Miles sont bénéfiques (10-14, 6e ). Trois paniers majorés permettent aux Mulhousiens de recoller à la fin du quart initial (17-20).
À la reprise, Mulhouse mène pour la première fois (21-20) mais l’embellie est de courte durée. Les maladresses sont nombreuses tandis que les arrières haut-rhinois sont à la peine (23-28, 15e ). Le FCM est presque à égalité à la pause malgré une adresse famélique à deux points (23 % à 5/22). « J’ai beaucoup de regrets par rapport au deuxième quart. On devait mener de près de dix points à la pause si on avait été plus appliqués », regrettait Frédéric Demontoux.
Travailler pour le collectif
Les Alsaciens repartent dans le sillage de Keaton Miles, l’ancien « Razorback » (40-37, 23e ). La défense est plus active et tous les Mulhousiens participent à cette reprise (49-44, 28e ). Ils laissent le meneur adverse, bouillant à trois points (4/4) et ils sont à nouveau en retard (61-64, 33e ). L’option d’un cinq « grande taille » avec Jonathan Godin à l’arrière et une défense de zone haute est payante et Mulhouse mène (70-68, 38e ). Plusieurs tirs assez faciles sont ratés et les visiteurs en profitent par un nouveau panier derrière l’arc (70-71, 39e ). Le FCM rend les armes 73 à 76 et ce revers est logique à la vue d’un déficit important dans l’adresse (37 % contre 51 %).
L’absence de Mathieu Gitta fut rédhibitoire car l’effectif haut-rhinois n’est pas pléthorique. « Il reste beaucoup de travail collectif dans cette équipe qui possède du talent individuel », analysait Daniel Contessi, l’ancien shooteur longue distance du MBC. Il n’appréciait pas la mauvaise défense dans son domaine de prédilection qui fut un élément clef. « Il faut continuer à travailler pour asseoir le collectif », reconnaissaient plusieurs joueurs. Point positif : l’intégration de Keaton Miles « un ailier, qui demande de l’espace pour s’exprimer et qui possède un beau potentiel », dixit Dany Contessi, est réussie.
C’est la troisième défaite de moins de cinq points des Mulhousiens qui sont aujourd’hui 12e sur 14. La trêve d’un mois fera du bien pour se remettre dans le bon sens et le déplacement à Ouest Lyonnais.
FC Mulhouse - Prissé Mâcon : 73 - 76
Les quart-temps : 17-20, 17-15 (mi-temps : 34-35), 20-18, 19-23. Arbitrage de MM. F. Dos Santos et B. Schmitt.
FCM :
24 paniers sur 65 tirs (37 %) dt 8/25 à 3 points. 14/23 lancers francs.
40 rebonds (Acker 9).
Les points : Acker 16, Diehl 9, Djadjo 9, Hergott 9, Traoré 2 ; puis Miles 14, Godin 11.
ESPM : 31 paniers sur 61 tirs (51 %) dt 8/16 à 3 points. 6/8 lancers francs.
33 rebonds (Philipp 9).
Les points : Cornéo 19, Philipp 17, Deal 14, Staelens 8, Landu-Bongo 6 ; puis Zapha 8, Montoya 2, Chapuy 2.
The Clown- All Star
- Messages : 5546
Date d'inscription : 28/04/2012
Localisation : Cernay
Re: Articles Presse de l'Alsace - Saison 2016/2017
Paru dans l'Alsace du 14/12/2016 :
par Sandrine Pays
Jean-Pierre n’oublie pas Charlie
Jean-Pierre Zuttion organise un match amical entre le CSSL Rixheim (N3) et le FC Mulhouse (N2), samedi (20 h 30) à la Cité des sports de Rixheim, en hommage à Charlie Auffray, l’ex-entraîneur du FCM, dont il était très proche.
Jean-Pierre Zuttion a toujours la plaquette et la photo de Charlie Auffray avec lui. Archives L’Alsace
Jean-Pierre Zuttion n’a pas oublié Charlie Auffray, l’ex-entraîneur du FCM (de 2003 à 2006, en Pro B), décédé en février 2007, dont il était très proche et qu’il évoque toujours avec la même émotion dans la voix. « Charlie a réalisé un parcours exceptionnel lorsqu’il était à Mulhouse » , s’enflamme celui qui est désormais l’assistant de Cédric Garnier au CSSL Rixheim (NM3). « Il est toujours à mes côtés. J’ai encore sa plaquette et sa photo qui ne me quittent jamais. » Histoire d’honorer la mémoire de son ami, « JPZ » avait lancé le Challenge Charlie Auffray. La première édition, planifiée au Palais des sports les 10 et 11 septembre 2011, une semaine avant la reprise des championnats nationaux, avait réuni les quatre meilleures équipes du secteur et avait été remportée par le Kaysersberg ABCA (N2) devant le FCM (N2), l’ASSM Pfastatt et le CCSM Illfurth (N3). « La manifestation a encore eu lieu en 2012 et 2013 (Ndlr : gagnée à chaque fois par le FCM) avant de disparaître en raison d’un problème de calendrier » , explique l’organisateur en faisant référence à l’apparition du Mulhouse Basket Euro - qui n’a finalement eu lieu qu’à deux reprises, en 2013 et 2014 - lui aussi programmé courant septembre. « Sur le coup, ça m’a fait mal au cœur. »
« Un beau cadeau »
Celui qui fut de longues années durant l’assistant de Jamel Benabid au FCM n’a pas pour autant renoncé à rendre hommage au coach américain. À défaut de mettre sur pied un tournoi à son nom, il a opté pour un match amical, prévu samedi (20 h 30) à la Cité des sports de Rixheim, entre son club (N3) et le FCM (N2). « J’en ai parlé au comité du CSSL Rixheim qui m’a donné son accord à l’unanimité , se réjouit le Mulhousien. Je suis content que cette rencontre soit organisée maintenant parce que Charlie aimait beaucoup cette période de l’année : en général, il profitait toujours de la trêve de fin d’année pour faire du ski. »
Le Mulhousien estime que la logique devrait être respectée, autrement dit que le FCM (12e de la poule D de N2 avec quatre victoires et sept défaites) devrait l’emporter face à la formation locale (3e de la poule J de N3 avec sept victoires et deux défaites). « Le FCM, qui évolue à un niveau supérieur au nôtre, part avec la faveur des pronostics » , assure-t-il tout en affirmant que le CSSL Rixheim fera bien évidemment « le maximum pour gagner ».
« JPZ », actuellement en stage à Paris avec l’équipe de France masculine de la gendarmerie, qu’il entraîne depuis l’an dernier, serait ravi de voir son nouveau club remporter une victoire supplémentaire à l’occasion de ce match si particulier .
« Ce serait un beau cadeau après une première partie de championnat rondement menée. Nous avons jusqu’à présent enregistré d’excellents résultats, dans l’ensemble bien meilleurs que ceux auxquels nous nous attendions » , explique-t-il. « Les joueurs écoutent les consignes et se donnent à fond. C’est un vrai plaisir de travailler avec eux, et bien sûr avec Cédric Garnier. »
Dans l’immédiat, Jean-Pierre Zuttion n’a que faire du championnat. Seul compte le match de ce week-end. Son match et celui de Charlie Auffray.par Sandrine Pays
Jean-Pierre n’oublie pas Charlie
Jean-Pierre Zuttion organise un match amical entre le CSSL Rixheim (N3) et le FC Mulhouse (N2), samedi (20 h 30) à la Cité des sports de Rixheim, en hommage à Charlie Auffray, l’ex-entraîneur du FCM, dont il était très proche.
Jean-Pierre Zuttion a toujours la plaquette et la photo de Charlie Auffray avec lui. Archives L’Alsace
Jean-Pierre Zuttion n’a pas oublié Charlie Auffray, l’ex-entraîneur du FCM (de 2003 à 2006, en Pro B), décédé en février 2007, dont il était très proche et qu’il évoque toujours avec la même émotion dans la voix. « Charlie a réalisé un parcours exceptionnel lorsqu’il était à Mulhouse » , s’enflamme celui qui est désormais l’assistant de Cédric Garnier au CSSL Rixheim (NM3). « Il est toujours à mes côtés. J’ai encore sa plaquette et sa photo qui ne me quittent jamais. » Histoire d’honorer la mémoire de son ami, « JPZ » avait lancé le Challenge Charlie Auffray. La première édition, planifiée au Palais des sports les 10 et 11 septembre 2011, une semaine avant la reprise des championnats nationaux, avait réuni les quatre meilleures équipes du secteur et avait été remportée par le Kaysersberg ABCA (N2) devant le FCM (N2), l’ASSM Pfastatt et le CCSM Illfurth (N3). « La manifestation a encore eu lieu en 2012 et 2013 (Ndlr : gagnée à chaque fois par le FCM) avant de disparaître en raison d’un problème de calendrier » , explique l’organisateur en faisant référence à l’apparition du Mulhouse Basket Euro - qui n’a finalement eu lieu qu’à deux reprises, en 2013 et 2014 - lui aussi programmé courant septembre. « Sur le coup, ça m’a fait mal au cœur. »
« Un beau cadeau »
Celui qui fut de longues années durant l’assistant de Jamel Benabid au FCM n’a pas pour autant renoncé à rendre hommage au coach américain. À défaut de mettre sur pied un tournoi à son nom, il a opté pour un match amical, prévu samedi (20 h 30) à la Cité des sports de Rixheim, entre son club (N3) et le FCM (N2). « J’en ai parlé au comité du CSSL Rixheim qui m’a donné son accord à l’unanimité , se réjouit le Mulhousien. Je suis content que cette rencontre soit organisée maintenant parce que Charlie aimait beaucoup cette période de l’année : en général, il profitait toujours de la trêve de fin d’année pour faire du ski. »
Le Mulhousien estime que la logique devrait être respectée, autrement dit que le FCM (12e de la poule D de N2 avec quatre victoires et sept défaites) devrait l’emporter face à la formation locale (3e de la poule J de N3 avec sept victoires et deux défaites). « Le FCM, qui évolue à un niveau supérieur au nôtre, part avec la faveur des pronostics » , assure-t-il tout en affirmant que le CSSL Rixheim fera bien évidemment « le maximum pour gagner ».
« JPZ », actuellement en stage à Paris avec l’équipe de France masculine de la gendarmerie, qu’il entraîne depuis l’an dernier, serait ravi de voir son nouveau club remporter une victoire supplémentaire à l’occasion de ce match si particulier .
« Ce serait un beau cadeau après une première partie de championnat rondement menée. Nous avons jusqu’à présent enregistré d’excellents résultats, dans l’ensemble bien meilleurs que ceux auxquels nous nous attendions » , explique-t-il. « Les joueurs écoutent les consignes et se donnent à fond. C’est un vrai plaisir de travailler avec eux, et bien sûr avec Cédric Garnier. »
The Clown- All Star
- Messages : 5546
Date d'inscription : 28/04/2012
Localisation : Cernay
Re: Articles Presse de l'Alsace - Saison 2016/2017
Paru dans l'Alsace du 16/12/2016 :
par Sandrine Pays
FCM : Demontoux remercié
Frédéric Demontoux, l’entraîneur du FC Mulhouse qui pointe à la 12e place de la poule D de N2, a été démis de ses fonctions hier soir. Aladin Amdouni, l’un de ses assistants, est chargé d’assurer l’intérim.
Frédéric Demontoux a appris hier soir qu’il était démis de ses fonctions d’entraîneur.Archives L’Alsace
La nouvelle est tombée hier soir : le comité directeur du FC Mulhouse a décidé de se séparer de Frédéric Demontoux, l’entraîneur, appelé en juin pour remplacer John Douaglin. À deux matches de la fin du cycle aller, l’équipe, qui a perdu samedi au Palais des sports face à Prissé-Mâcon (73-76), pointe à la 12e place de la poule D de N2 avec quatre victoires et sept défaites à son actif alors que le championnat fait une pause et ne reprendra qu’à la mi-janvier. « Les résultats n’ont jusqu’à présent pas été à la hauteur de nos espérances vu l’effectif en place. L’équipe n’a montré que peu de progrès collectifs depuis le début de la saison. Aujourd’hui, elle est relégable, ce qui est inacceptable » , explique Patrick Schlegel, membre du comité directeur. « Nous nous sommes rapidement rendu compte que notre ailier Serbe, Sanjin Balas, avait un rendement très insuffisant pour un joueur majeur, et nous avons décidé de le remplacer par l’Américain Keaton Miles qui a prouvé, lors des deux derniers matches, qu’il est d’un niveau nettement supérieur. »
« Je ne m’attendais pas forcément à être démis de mes fonctions maintenant, alors que l’équipe est censée être en reconstruction cette saison. Je suis un peu étonné, car je n’avais jusqu’alors jamais entendu le moindre reproche, la moindre critique, concernant l’aspect technique et tactique du jeu ou le coaching, et qu’il n’y a par ailleurs jamais eu de réunion de crise - j’ai l’impression qu’il manque une étape » , note Frédéric Demontoux, averti hier soir à l’issue de l’entraînement. « Les résultats sont insuffisants, je suis le premier à le reconnaître, mais n’oublions pas que les circonstances ne nous ont pas toujours été favorables avec les absences de l’un ou l’autre joueur, blessé ou malade, et du coup un effectif, déjà réduit à la base, souvent incomplet, lors des entraînements et des matches. »
« Content et reconnaissant »
Aladin Amdouni, l’un des deux assistants de Frédéric Demontoux, est chargé d’assurer l’intérim. Ce Parisien d’origine de 27 ans entraînait la saison passée en U18 élite les cadets mulhousiens, devenus champions de France du groupe B. Il sera aidé dans sa tâche par Mathieu Gitta, qui continuera à tenir sa place sur le terrain.
« Nous avons donné la priorité à un jeune entraîneur du club qui a eu de très bons résultats avec les cadets. Il s’occupe par ailleurs des entraînements individuels des joueurs de l’équipe fanion depuis deux saisons et était l’assistant de Frédéric Demontoux depuis cet été. Il connaît donc très bien le groupe, ce qui est appréciable » , souligne Patrick Schlegel. « De son côté, Mathieu Gitta a accepté, et c’était très important pour nous, d’apporter toute son expérience à Aladin. »
« Je suis content et reconnaissant aux dirigeants du FCM de m’accorder leur confiance malgré mon jeune âge » , confie de son côté Aladin Amdouni, qui dirigera sa première séance de travail cet après-midi au Palais des sports. « Ma priorité est de mettre de la rigueur et de la discipline sur le terrain mais aussi en dehors, de mettre en place un jeu davantage ciblé sur le jeu intérieur et de diminuer ainsi le nombre de tirs à trois points pris par match, mais aussi de permettre à chacun de s’exprimer au mieux dans son domaine de prédilection. Aujourd’hui, l’équipe n’est pas à sa place : j’espère contribuer à sa remontée au classement et atteindre la première partie de tableau. Et j’espère aussi, si tout se passe bien, que je resterai au poste d’entraîneur jusqu’à la fin de la saison. »
Le FCM reprendra le championnat le 14 janvier avec un déplacement dans le fief d’Ouest Lyonnais.par Sandrine Pays
FCM : Demontoux remercié
Frédéric Demontoux, l’entraîneur du FC Mulhouse qui pointe à la 12e place de la poule D de N2, a été démis de ses fonctions hier soir. Aladin Amdouni, l’un de ses assistants, est chargé d’assurer l’intérim.
Frédéric Demontoux a appris hier soir qu’il était démis de ses fonctions d’entraîneur.Archives L’Alsace
La nouvelle est tombée hier soir : le comité directeur du FC Mulhouse a décidé de se séparer de Frédéric Demontoux, l’entraîneur, appelé en juin pour remplacer John Douaglin. À deux matches de la fin du cycle aller, l’équipe, qui a perdu samedi au Palais des sports face à Prissé-Mâcon (73-76), pointe à la 12e place de la poule D de N2 avec quatre victoires et sept défaites à son actif alors que le championnat fait une pause et ne reprendra qu’à la mi-janvier. « Les résultats n’ont jusqu’à présent pas été à la hauteur de nos espérances vu l’effectif en place. L’équipe n’a montré que peu de progrès collectifs depuis le début de la saison. Aujourd’hui, elle est relégable, ce qui est inacceptable » , explique Patrick Schlegel, membre du comité directeur. « Nous nous sommes rapidement rendu compte que notre ailier Serbe, Sanjin Balas, avait un rendement très insuffisant pour un joueur majeur, et nous avons décidé de le remplacer par l’Américain Keaton Miles qui a prouvé, lors des deux derniers matches, qu’il est d’un niveau nettement supérieur. »
« Je ne m’attendais pas forcément à être démis de mes fonctions maintenant, alors que l’équipe est censée être en reconstruction cette saison. Je suis un peu étonné, car je n’avais jusqu’alors jamais entendu le moindre reproche, la moindre critique, concernant l’aspect technique et tactique du jeu ou le coaching, et qu’il n’y a par ailleurs jamais eu de réunion de crise - j’ai l’impression qu’il manque une étape » , note Frédéric Demontoux, averti hier soir à l’issue de l’entraînement. « Les résultats sont insuffisants, je suis le premier à le reconnaître, mais n’oublions pas que les circonstances ne nous ont pas toujours été favorables avec les absences de l’un ou l’autre joueur, blessé ou malade, et du coup un effectif, déjà réduit à la base, souvent incomplet, lors des entraînements et des matches. »
« Content et reconnaissant »
Aladin Amdouni, l’un des deux assistants de Frédéric Demontoux, est chargé d’assurer l’intérim. Ce Parisien d’origine de 27 ans entraînait la saison passée en U18 élite les cadets mulhousiens, devenus champions de France du groupe B. Il sera aidé dans sa tâche par Mathieu Gitta, qui continuera à tenir sa place sur le terrain.
« Nous avons donné la priorité à un jeune entraîneur du club qui a eu de très bons résultats avec les cadets. Il s’occupe par ailleurs des entraînements individuels des joueurs de l’équipe fanion depuis deux saisons et était l’assistant de Frédéric Demontoux depuis cet été. Il connaît donc très bien le groupe, ce qui est appréciable » , souligne Patrick Schlegel. « De son côté, Mathieu Gitta a accepté, et c’était très important pour nous, d’apporter toute son expérience à Aladin. »
« Je suis content et reconnaissant aux dirigeants du FCM de m’accorder leur confiance malgré mon jeune âge » , confie de son côté Aladin Amdouni, qui dirigera sa première séance de travail cet après-midi au Palais des sports. « Ma priorité est de mettre de la rigueur et de la discipline sur le terrain mais aussi en dehors, de mettre en place un jeu davantage ciblé sur le jeu intérieur et de diminuer ainsi le nombre de tirs à trois points pris par match, mais aussi de permettre à chacun de s’exprimer au mieux dans son domaine de prédilection. Aujourd’hui, l’équipe n’est pas à sa place : j’espère contribuer à sa remontée au classement et atteindre la première partie de tableau. Et j’espère aussi, si tout se passe bien, que je resterai au poste d’entraîneur jusqu’à la fin de la saison. »
The Clown- All Star
- Messages : 5546
Date d'inscription : 28/04/2012
Localisation : Cernay
Re: Articles Presse de l'Alsace - Saison 2016/2017
Paru dans l'Alsace du 19/12/2016 :
Rixheim d’un point
L’équipe de Cédric Garnier a remporté samedi soir dans sa salle le match amical qui l’a opposé au FC Mulhouse (64-63).
Falaye Cissé (au centre) et les Rixheimois ont résisté jusqu’au bout aux Mulhousiens José Djadjo, Georges Amarh, Jonathan Godin et Axel Dalmazir (de g. à dr.).Photo L’Alsace
Le match amical entre le CSSL Rixheim (N3) et le FC Mulhouse (N2) organisé samedi soir à la Cité des sports de Rixheim par Jean-Pierre Zuttion, l’assistant de Cédric Garnier, en hommage à Charlie Auffray, l’ex-entraîneur du FCM, dont il était très proche, a finalement tourné à l’avantage de l’équipe locale, qui l’a emporté d’un point (64-63).
Rixheim entre bien dans le match avec un premier quart-temps très sérieux et très appliqué. L’équipe locale prend le FC Mulhouse de vitesse et mène largement à l’issue des dix premières minutes grâce à une belle rigueur défensive (17-7).
Le FCM, qui ne s’attendait sans doute pas à être cueilli à froid comme il l’a été, se reprend dans le deuxième acte. Il augmente son intensité défensive, passe en zone et pique quelques ballons à un adversaire qui perd de son adresse (13-22). Les deux équipes ne sont séparées que par un point au moment de la pause (30-29).
Au retour des vestiaires, Rixheim et Mulhouse font jeu égal mais Rixheim est globalement plus adroit et verrouille le rebond.
Au début de la dernière ligne droite, Rixheim monte en puissance défensivement pour compter jusqu’à dix longueurs d’avance (56-44 à la 33e , plus gros écart du match). Le FCM revient toutefois grâce à un Jonathan Godin exceptionnel aussi bien en attaque avec des paniers à 3 points très importants qu’en défense, puisqu’il pique pas mal de ballons aux joueurs locaux. Rixheim réussit malgré tout à rester en tête jusqu’au coup de sifflet final.
« Nous avions un peu peur du secteur intérieur du FCM qui était dominant avec du gabarit et de la taille, mais nous n’avons pas subi » , note Jean-Pierre Zuttion. « Les joueurs ont fait preuve de cœur et d’abnégation pour rester en tête jusqu’au bout. Ils n’ont craqué ni mentalement ni physiquement. »
CSSL Rixheim (N3) – FC Mulhouse (N2) : 64 - 63
Quart-temps : 17-7, 13-22 (30-29), 17-13 (47-42), 17-21.
Arbitres : MM. H. Boucekkine et S. Sengsouli.
Environ 200 personnes.
Rixheim : Sako 11, Cadet 6, Thierry 2, Nette 19, Sutter 3, Boudaira 4, Drouet 17, Cissé 2.
FC Mulhouse : Diehl 21, Godin 13, Djadjo 10, Acker 10, Amarh 4, Hergott 5.
Rixheim d’un point
L’équipe de Cédric Garnier a remporté samedi soir dans sa salle le match amical qui l’a opposé au FC Mulhouse (64-63).
Falaye Cissé (au centre) et les Rixheimois ont résisté jusqu’au bout aux Mulhousiens José Djadjo, Georges Amarh, Jonathan Godin et Axel Dalmazir (de g. à dr.).Photo L’Alsace
Le match amical entre le CSSL Rixheim (N3) et le FC Mulhouse (N2) organisé samedi soir à la Cité des sports de Rixheim par Jean-Pierre Zuttion, l’assistant de Cédric Garnier, en hommage à Charlie Auffray, l’ex-entraîneur du FCM, dont il était très proche, a finalement tourné à l’avantage de l’équipe locale, qui l’a emporté d’un point (64-63).
Rixheim entre bien dans le match avec un premier quart-temps très sérieux et très appliqué. L’équipe locale prend le FC Mulhouse de vitesse et mène largement à l’issue des dix premières minutes grâce à une belle rigueur défensive (17-7).
Le FCM, qui ne s’attendait sans doute pas à être cueilli à froid comme il l’a été, se reprend dans le deuxième acte. Il augmente son intensité défensive, passe en zone et pique quelques ballons à un adversaire qui perd de son adresse (13-22). Les deux équipes ne sont séparées que par un point au moment de la pause (30-29).
Au retour des vestiaires, Rixheim et Mulhouse font jeu égal mais Rixheim est globalement plus adroit et verrouille le rebond.
Au début de la dernière ligne droite, Rixheim monte en puissance défensivement pour compter jusqu’à dix longueurs d’avance (56-44 à la 33e , plus gros écart du match). Le FCM revient toutefois grâce à un Jonathan Godin exceptionnel aussi bien en attaque avec des paniers à 3 points très importants qu’en défense, puisqu’il pique pas mal de ballons aux joueurs locaux. Rixheim réussit malgré tout à rester en tête jusqu’au coup de sifflet final.
« Nous avions un peu peur du secteur intérieur du FCM qui était dominant avec du gabarit et de la taille, mais nous n’avons pas subi » , note Jean-Pierre Zuttion. « Les joueurs ont fait preuve de cœur et d’abnégation pour rester en tête jusqu’au bout. Ils n’ont craqué ni mentalement ni physiquement. »
CSSL Rixheim (N3) – FC Mulhouse (N2) : 64 - 63
Quart-temps : 17-7, 13-22 (30-29), 17-13 (47-42), 17-21.
Arbitres : MM. H. Boucekkine et S. Sengsouli.
Environ 200 personnes.
Rixheim : Sako 11, Cadet 6, Thierry 2, Nette 19, Sutter 3, Boudaira 4, Drouet 17, Cissé 2.
FC Mulhouse : Diehl 21, Godin 13, Djadjo 10, Acker 10, Amarh 4, Hergott 5.
The Clown- All Star
- Messages : 5546
Date d'inscription : 28/04/2012
Localisation : Cernay
Re: Articles Presse de l'Alsace - Saison 2016/2017
Paru dans l'Alsace du 04/01/2017 :
par Sandrine Pays
Amdouni prêt au combat
Aladin Amdouni, le nouvel entraîneur du FC Mulhouse 12e de la poule D, n’a qu’une priorité : sortir de la zone rouge au plus vite et viser le haut du tableau, ce qui d’après lui n’a rien d’utopique si tout le monde se bat pour le club.
Aladin Amdouni a beaucoup appris lors des neuf années qu’il a passées à Levallois. Archives L’Alsace
Nommé entraîneur du FC Mulhousien, à la place de Frédéric Demontoux dont il était jusqu’alors l’assistant, quelques jours avant Noël ( L’Alsace du 16 décembre), Aladin Amdouni, 27 ans, a réellement pris l’équipe en main avant-hier. « Les premières séances de travail se sont bien passées » , résume l’intéressé, conscient d’avoir du pain sur la planche alors que le club pointe à la 12e place de la poule D de NM2 avec quatre victoires et sept défaites. « Les joueurs affichent dans l’ensemble un bel état d’esprit, mais manquent encore de concentration et de constance. Certains d’entre eux ne se rendent par ailleurs pas compte de la gravité de notre situation. Or ils doivent tous être sur la même longueur d’ondes et être prêts à se battre pour le groupe. »
Ce natif de Rades, petite ville de la banlieue de Tunis, n’a qu’un objectif : assurer le maintien. « Aujourd’hui, nous ne sommes pas à notre place. La priorité est de sortir de la zone rouge au plus vite, en remportant si possible trois de nos quatre prochains matches de championnat, et ensuite d’aller chercher le haut du tableau, autrement dit les six premières places. Ce qui n’a rien d’utopique vu les qualités des uns et des autres. Si nous avons perdu des matches - que, pour certains, nous n’aurions jamais dû perdre -, c’est avant tout parce que les joueurs avaient trop de liberté sur le terrain, au détriment du jeu collectif, et survivaient uniquement grâce à des exploits individuels. Ils doivent retrouver le niveau qui est le leur, mais aussi gagner en rigueur et en discipline, ce dont ils sont parfaitement capables. »
Le 32e de finale de Trophée Coupe de France, samedi (20 h) au Palais des sports face à l’EB Mirecourt (NM3), tombe donc à point nommé pour effectuer une revue d’effectif avant le déplacement, le week-end suivant, dans le fief d’Ouest Lyonnais. « Nous allons en profiter pour travailler et corriger le tir si nécessaire face à un adversaire ambitieux et très proche de la NM2 » , note le coach.
« Être reconnu pour mes compétences »
Aladin Amdouni a été plongé dans l’univers du basket dès sa plus tendre enfance. « Mes parents faisaient partie des dirigeants du club de Rades et j’étais encore un bébé lorsque j’ai commencé à les accompagner dans la salle » , explique-t-il. Arrivé à Paris, où sa mère s’est installée, à l’âge de 13 ans, il prend une licence à Levallois. L’ailier fort, qui connaîtra les joies du championnat de France avec les cadets, ne tarde cependant pas à passer de l’autre côté de la barrière. « Jean-Marc Dupraz, mon entraîneur d’alors, m’a fait comprendre que je n’avais pas les qualités requises pour évoluer au plus haut niveau, mais qu’en revanche j’avais celles pour devenir un bon coach… »
Durant cinq ans, le jeune homme va se faire la main sur les cadets France, mais va aussi prendre en charge de nombreuses autres équipes « toutes catégories confondues » , avant de quitter l’Ile-de-France pour l’Alsace par choix personnel. « Je n’avais pas le choix, je devais aller voir ailleurs pour acquérir de l’expérience et avoir de nouvelles responsabilités » , note-t-il. Désormais titulaire d’une licence STAPS et d’un Diplôme d’État, il arrive au FCM à l’aube de l’exercice 2012-2013. « J’ai commencé en tant qu’entraîneur des cadets Région et assistant des cadets France, j’ai continué en tant qu’entraîneur des cadets France tout en donnant un coup de main à Jamel Benabid en travaillant sur la vidéo lorsque nous étions encore en NM1 » , explique le nouveau coach de l’équipe fanion en précisant qu’il est actuellement aussi à la tête des seniors engagés en Région 2.
Aladin Amdouni espère relever le défi et maintenir le FCM en NM2. Avant tout pour le club. Mais aussi pour lui-même. « J’aimerais être reconnu pour mes compétences et m’intégrer dans le paysage du basket mulhousien et alsacien. »
par Sandrine Pays
Amdouni prêt au combat
Aladin Amdouni, le nouvel entraîneur du FC Mulhouse 12e de la poule D, n’a qu’une priorité : sortir de la zone rouge au plus vite et viser le haut du tableau, ce qui d’après lui n’a rien d’utopique si tout le monde se bat pour le club.
Aladin Amdouni a beaucoup appris lors des neuf années qu’il a passées à Levallois. Archives L’Alsace
Nommé entraîneur du FC Mulhousien, à la place de Frédéric Demontoux dont il était jusqu’alors l’assistant, quelques jours avant Noël ( L’Alsace du 16 décembre), Aladin Amdouni, 27 ans, a réellement pris l’équipe en main avant-hier. « Les premières séances de travail se sont bien passées » , résume l’intéressé, conscient d’avoir du pain sur la planche alors que le club pointe à la 12e place de la poule D de NM2 avec quatre victoires et sept défaites. « Les joueurs affichent dans l’ensemble un bel état d’esprit, mais manquent encore de concentration et de constance. Certains d’entre eux ne se rendent par ailleurs pas compte de la gravité de notre situation. Or ils doivent tous être sur la même longueur d’ondes et être prêts à se battre pour le groupe. »
Ce natif de Rades, petite ville de la banlieue de Tunis, n’a qu’un objectif : assurer le maintien. « Aujourd’hui, nous ne sommes pas à notre place. La priorité est de sortir de la zone rouge au plus vite, en remportant si possible trois de nos quatre prochains matches de championnat, et ensuite d’aller chercher le haut du tableau, autrement dit les six premières places. Ce qui n’a rien d’utopique vu les qualités des uns et des autres. Si nous avons perdu des matches - que, pour certains, nous n’aurions jamais dû perdre -, c’est avant tout parce que les joueurs avaient trop de liberté sur le terrain, au détriment du jeu collectif, et survivaient uniquement grâce à des exploits individuels. Ils doivent retrouver le niveau qui est le leur, mais aussi gagner en rigueur et en discipline, ce dont ils sont parfaitement capables. »
Le 32e de finale de Trophée Coupe de France, samedi (20 h) au Palais des sports face à l’EB Mirecourt (NM3), tombe donc à point nommé pour effectuer une revue d’effectif avant le déplacement, le week-end suivant, dans le fief d’Ouest Lyonnais. « Nous allons en profiter pour travailler et corriger le tir si nécessaire face à un adversaire ambitieux et très proche de la NM2 » , note le coach.
« Être reconnu pour mes compétences »
Aladin Amdouni a été plongé dans l’univers du basket dès sa plus tendre enfance. « Mes parents faisaient partie des dirigeants du club de Rades et j’étais encore un bébé lorsque j’ai commencé à les accompagner dans la salle » , explique-t-il. Arrivé à Paris, où sa mère s’est installée, à l’âge de 13 ans, il prend une licence à Levallois. L’ailier fort, qui connaîtra les joies du championnat de France avec les cadets, ne tarde cependant pas à passer de l’autre côté de la barrière. « Jean-Marc Dupraz, mon entraîneur d’alors, m’a fait comprendre que je n’avais pas les qualités requises pour évoluer au plus haut niveau, mais qu’en revanche j’avais celles pour devenir un bon coach… »
Durant cinq ans, le jeune homme va se faire la main sur les cadets France, mais va aussi prendre en charge de nombreuses autres équipes « toutes catégories confondues » , avant de quitter l’Ile-de-France pour l’Alsace par choix personnel. « Je n’avais pas le choix, je devais aller voir ailleurs pour acquérir de l’expérience et avoir de nouvelles responsabilités » , note-t-il. Désormais titulaire d’une licence STAPS et d’un Diplôme d’État, il arrive au FCM à l’aube de l’exercice 2012-2013. « J’ai commencé en tant qu’entraîneur des cadets Région et assistant des cadets France, j’ai continué en tant qu’entraîneur des cadets France tout en donnant un coup de main à Jamel Benabid en travaillant sur la vidéo lorsque nous étions encore en NM1 » , explique le nouveau coach de l’équipe fanion en précisant qu’il est actuellement aussi à la tête des seniors engagés en Région 2.
Aladin Amdouni espère relever le défi et maintenir le FCM en NM2. Avant tout pour le club. Mais aussi pour lui-même. « J’aimerais être reconnu pour mes compétences et m’intégrer dans le paysage du basket mulhousien et alsacien. »
The Clown- All Star
- Messages : 5546
Date d'inscription : 28/04/2012
Localisation : Cernay
Re: Articles Presse de l'Alsace - Saison 2016/2017
Paru dans l'Alsace du 06/01/2017 :
par Sandrine Pays
Traoré veut se faire un nom
Le jeune Alou Traoré a peu à peu pris ses marques et trouvé sa place au sein d’un FC Mulhouse qui fait son entrée en Trophée Coupe de France, samedi (20 h) au Palais des sports face à l’EB Mirecourt, en attendant de retrouver la NM2 la semaine suivante.
Alou Traoré sait que démarrer l’année 2017 par une victoire en Trophée Coupe de France serait l’idéal avant de reprendre le championnat. Archives L’Alsace
Jusqu’à présent, Alou Traoré ne regrette pas d’avoir quitté l’Ile-de-France pour l’Alsace, le BBA Noisy-le-Sec pour le FC Mulhouse, où il est arrivé à l’aube de l’exercice 2015-2016 à la demande d’Aladin Amdouni, alors entraîneur des cadets France passé, comme lui, par le Paris-Levallois BB. « J’ai vécu de très bons moments avec mes coéquipiers, sur le terrain mais aussi en dehors puisque nous étions tous logés au centre régional sportif » , souligne le jeune homme de 18 ans, qui avait aussi fait quelques apparitions en NM1. « Nous avons beaucoup progressé. Nous avons d’ailleurs tous trouvé un club. Tout le monde est parti, sauf moi. »
Si le Français d’origine malienne né aux Lilas, en Seine-Saint-Denis, a décidé de rester ici, au moins pour cette saison puisqu’il ne sait pas encore ce qu’il fera par la suite, c’est pour une bonne raison : « Les dirigeants du club m’ont promis que j’aurais du temps de jeu. Ce qui est le cas. Je n’ai pas à me plaindre puisque j’ai jusqu’à maintenant été aligné à chaque match. »
L’arrière-ailier d’1,94m pour 80 kg, inexpérimenté à ce niveau de compétition, sait qu’il a encore beaucoup à apprendre . « Il y a une grande différence entre les cadets et la NM2, avant tout sur le plan physique. Je me prends des coups, mais je vais de l’avant, d’autant que les anciens sont là pour m’aider et me conseiller. »
Alou Traoré, qui a fait ses premiers pas sous les paniers alors qu’il était âgé d’une dizaine d’années à l’instigation de son frère aîné, lui-même basketteur, a peu à peu pris ses marques et trouvé sa place. « Au début, ça n’a pas été facile. Je me mettais beaucoup de pression sur les épaules et je me prenais tout le temps la tête, que je fasse de bons ou de mauvais matches. Frédéric Demontoux (Ndlr : l’ancien entraîneur, remplacé par Aladin Amdouni avant Noël) m’a mis en confiance et aujourd’hui, je m’en sors mieux. »
« Nous avons tendance à trop discuter »
Le joueur serait pleinement satisfait si son équipe, pour l’instant 12e de la poule D de NM2, occupait un meilleur classement. « Nous ne sommes pas à notre place mais nous ne pouvons nous en prendre qu’à nous-mêmes parce que nous avons déconné sur certains matches, que nous n’aurions jamais dû perdre. Nous voulons bien sûr tous faire mieux. Le problème, c’est que nous avons souvent tendance à trop discuter. »
L’Alsacien d’adoption s’attend donc à une seconde partie de championnat assez compliquée. « Nous devons sortir de la zone rouge. Nous n’avons plus droit à l’erreur et nous allons devoir enchaîner les victoires, ce dont nous avons jusqu’à présent été incapables. »
En attendant de retrouver la NM2, le FCM va faire son entrée en Trophée Coupe de France, samedi (20 h) au Palais des sports en 32e de finale face à l’EB Mirecourt (NM3), une équipe ambitieuse qui l’été dernier a recruté le spectaculaire shooteur serbe Nemanja Marinkovic (GET Vosges/NM1) et pointe actuellement à la deuxième place de la poule J. « Je ne sais pas trop à quoi m’attendre. Mais je sais que nous devons faire respecter la hiérarchie, même si cet adversaire semble assez dangereux et proche de la NM2. Nous devrons rester sur nos gardes pour éviter de nous compliquer la tâche. Ça ne va pas être facile, mais nous en sommes capables. Démarrer l’année par une victoire serait l’idéal. »
FCM : 4. Miles ; 6. Traoré ; 7. Diehl ; 9. Halbwachs ; 10. Godin ; 11. Djadjo ; 13. Dalmazir ; 14. Acker ; 15. Gitta ; 16. Hergott. Entraîneur : Aladin Amdouni.
par Sandrine Pays
Traoré veut se faire un nom
Le jeune Alou Traoré a peu à peu pris ses marques et trouvé sa place au sein d’un FC Mulhouse qui fait son entrée en Trophée Coupe de France, samedi (20 h) au Palais des sports face à l’EB Mirecourt, en attendant de retrouver la NM2 la semaine suivante.
Alou Traoré sait que démarrer l’année 2017 par une victoire en Trophée Coupe de France serait l’idéal avant de reprendre le championnat. Archives L’Alsace
Jusqu’à présent, Alou Traoré ne regrette pas d’avoir quitté l’Ile-de-France pour l’Alsace, le BBA Noisy-le-Sec pour le FC Mulhouse, où il est arrivé à l’aube de l’exercice 2015-2016 à la demande d’Aladin Amdouni, alors entraîneur des cadets France passé, comme lui, par le Paris-Levallois BB. « J’ai vécu de très bons moments avec mes coéquipiers, sur le terrain mais aussi en dehors puisque nous étions tous logés au centre régional sportif » , souligne le jeune homme de 18 ans, qui avait aussi fait quelques apparitions en NM1. « Nous avons beaucoup progressé. Nous avons d’ailleurs tous trouvé un club. Tout le monde est parti, sauf moi. »
Si le Français d’origine malienne né aux Lilas, en Seine-Saint-Denis, a décidé de rester ici, au moins pour cette saison puisqu’il ne sait pas encore ce qu’il fera par la suite, c’est pour une bonne raison : « Les dirigeants du club m’ont promis que j’aurais du temps de jeu. Ce qui est le cas. Je n’ai pas à me plaindre puisque j’ai jusqu’à maintenant été aligné à chaque match. »
L’arrière-ailier d’1,94m pour 80 kg, inexpérimenté à ce niveau de compétition, sait qu’il a encore beaucoup à apprendre . « Il y a une grande différence entre les cadets et la NM2, avant tout sur le plan physique. Je me prends des coups, mais je vais de l’avant, d’autant que les anciens sont là pour m’aider et me conseiller. »
Alou Traoré, qui a fait ses premiers pas sous les paniers alors qu’il était âgé d’une dizaine d’années à l’instigation de son frère aîné, lui-même basketteur, a peu à peu pris ses marques et trouvé sa place. « Au début, ça n’a pas été facile. Je me mettais beaucoup de pression sur les épaules et je me prenais tout le temps la tête, que je fasse de bons ou de mauvais matches. Frédéric Demontoux (Ndlr : l’ancien entraîneur, remplacé par Aladin Amdouni avant Noël) m’a mis en confiance et aujourd’hui, je m’en sors mieux. »
« Nous avons tendance à trop discuter »
Le joueur serait pleinement satisfait si son équipe, pour l’instant 12e de la poule D de NM2, occupait un meilleur classement. « Nous ne sommes pas à notre place mais nous ne pouvons nous en prendre qu’à nous-mêmes parce que nous avons déconné sur certains matches, que nous n’aurions jamais dû perdre. Nous voulons bien sûr tous faire mieux. Le problème, c’est que nous avons souvent tendance à trop discuter. »
L’Alsacien d’adoption s’attend donc à une seconde partie de championnat assez compliquée. « Nous devons sortir de la zone rouge. Nous n’avons plus droit à l’erreur et nous allons devoir enchaîner les victoires, ce dont nous avons jusqu’à présent été incapables. »
En attendant de retrouver la NM2, le FCM va faire son entrée en Trophée Coupe de France, samedi (20 h) au Palais des sports en 32e de finale face à l’EB Mirecourt (NM3), une équipe ambitieuse qui l’été dernier a recruté le spectaculaire shooteur serbe Nemanja Marinkovic (GET Vosges/NM1) et pointe actuellement à la deuxième place de la poule J. « Je ne sais pas trop à quoi m’attendre. Mais je sais que nous devons faire respecter la hiérarchie, même si cet adversaire semble assez dangereux et proche de la NM2. Nous devrons rester sur nos gardes pour éviter de nous compliquer la tâche. Ça ne va pas être facile, mais nous en sommes capables. Démarrer l’année par une victoire serait l’idéal. »
FCM : 4. Miles ; 6. Traoré ; 7. Diehl ; 9. Halbwachs ; 10. Godin ; 11. Djadjo ; 13. Dalmazir ; 14. Acker ; 15. Gitta ; 16. Hergott. Entraîneur : Aladin Amdouni.
The Clown- All Star
- Messages : 5546
Date d'inscription : 28/04/2012
Localisation : Cernay
Page 2 sur 4 • 1, 2, 3, 4
Bienvenue sur le Forum du KOP 2001 :: MUSEE VIRTUEL : DU MEILLEUR VERS LA FIN INEXORABLE DU FCM :: FCMB - Nationale 2 Saison 2016/2017
Page 2 sur 4
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum